Loi sur l’audiovisuel public : les grains de sable que Dati n’avait pas prévus



Construire un grand ensemble audiovisuel, c’est la priorité de la ministre de la Culture. Rachida Dati a commencé vite et fort, mais voilà que plusieurs embûches se dressent sur son chemin.

La route semblait toute tracée par le bulldozer Dati : la ministre de la Culture mène pied au plancher la réforme de l’audiovisuel public. Dans son schéma, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’Audiovisuel seront d’abord réunis sous une holding le 1er janvier 2025, puis fusionnés le 1er janvier 2026. Un patron ou une patronne dirigera l’ensemble. Le dispositif doit être prêt au 1er septembre 2026, au moment où débutera l’année présidentielle. Mais voilà que les embûches se multiplient.



Une cinquantaine de personnalités signent une pétition contre la fusion de l’audiovisuel public


Un collectif de salariés et d’auditeurs de l’audiovisuel public demande au gouvernement, dans une pétition diffusée le mercredi 29 mai, de retirer son projet de «BBC à la française». Parmi les premiers signataires, des artistes et des intellectuels.

Alors que l’examen du projet de loi visant à fondre les médias de l’audiovisuel public dans l’entité «France Médias» a été reporté une semaine plus tôt, un collectif de «personnels et auditeurs de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA» a lancé une pétition afin d’empêcher cette fusion. Une cinquantaine de personnalités publiques, artistes, syndicalistes ou intellectuels y ont apporté leurs signatures. Parmi eux, le DJ Martin Solveig, les syndicalistes Sophie Binet et Laurent Berger, les interprètes Laure Calamy et Vincent Dedienne, le réalisateur François Ozon ou encore la militante Camille Etienne. La pétition a récolté plus de 5 000 signatures.



Pourquoi Radio France et France TV suppriment-ils des émissions sur l’écologie ?


Alors que l’écologie fait partie des principales préoccupations des Français·es, de nombreux contenus dédiés disparaissent des antennes du service public. Hasard des calendriers ou signe d’un désamour pour ces sujets ? On fait le point sur la question, posée par les lectrices et lecteurs de Vert.

Depuis quelques mois, c’est l’hécatombe pour les programmes dédiés à l’écologie sur le service public. Après la disparition en décembre (notre article) de média Nowu, puis l’annulation du magazine d’enquête Vert de rage en avril, plusieurs émissions des antennes de Radio France ont été menacées, voire carrément arrêtées, ces dernières semaines. Retour en arrière et explications.



France Inter : après sa blague sur Nétanyahou, le sort de Guillaume Meurice tranché ce jeudi


L’humoriste de la radio publique s’explique ce jeudi 30 mai devant une commission de discipline et risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». La décision ne pourrait être connue que dans les prochains jours.

Après douze ans sur France Inter, Guillaume Meurice sera-t-il licencié pour avoir qualifié Benyamin Nétanyahou, dans un sketch, de «nazi sans prépuce» ? C’est ce jeudi, à 14h30, que l’humoriste passe devant une commission de discipline réunie par la direction de Radio France, qui lui reproche d’avoir répété sa blague malgré une première mise en garde de l’Arcom. Il risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». L’issue ne devrait pas être connue immédiatement. «Aucune décision définitive de sanction» ne sera «notifiée moins de deux jours ouvrables après la tenue de la commission», avait indiqué la direction début mai. L’éventail des possibilités comprend aussi un abandon de la procédure, un blâme ou une mise à pied de plusieurs semaines avec suspension de salaire.

Affaire Disclose-Lavrilleux : la justice valide les perquisitions et les pièces saisies au domicile de la journaliste



Le juge des libertés a estimé mercredi 27 septembre que les documents saisis par la police lors de la perquisition du domicile de la journaliste pourront être versés au dossier de la procédure judiciaire à son encontre.

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7 ans de prison dont 5 ferme pour Ihsane El Kadi en Algérie : une “condamnation surréaliste”


L’injustice persiste et la liberté de la presse recule encore un peu plus en Algérie. Le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent est condamné, en appel, à sept ans de prison dont cinq ferme et deux avec sursis, pour avoir prétendument reçu des financements de l’étranger. Cette peine, injuste et choquante, qui est l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste algérien, couronne une procédure policière et judiciaire kafkaïenne et un acharnement contre Ihsane El Kadi. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cette condamnation et appelle à sa libération. 

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Bilan carbone, le compte n’y est pas

TotalEnergies attaque Greenpeace International en justice : un nouveau procès bâillon qui vise à intimider les lanceuses et lanceurs d’alerte sur le climat.

La Ligue des Droits de l’Homme leur apporte son soutien.

TotalEnergies exige que Greenpeace supprime le rapport de son site et cesse d’en parler.

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Journée mondiale de la liberté de la presse

Paru dans le journal local jeudi 4 mai

« Les fake news vont avec le populisme »  

« La presse, c’est la démocratie, et dès qu’un pays bascule vers moins de liberté, elle est la première victime » , selon Maryvonne Blum, présidente de la section départementale de la Ligue des droits de l’homme . En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Reporters sans frontière (RSF) a dévoilé son classement 2023 de la liberté de la presse dans le monde, dans lequel la France est 24 e .

L’un des points mis en avant par RSF est la diffusion des fake news et la désinformation massive. Maryvonne Blum ajoute : « La désinformation est un univers qu’on a du mal à maîtriser, et les fake news vont avec le populisme. »

Pour lutter contre cela, « l’éducation aux médias est le point de départ », et ce, dès le plus jeune âge. Comme le réseau Canopé qui tente de mettre les enfants dans la situation des journalistes afin de les responsabiliser sur le contenu qu’ils produisent. Mais le développement rapide de l’IA accentue ces dangers. Pour la présidente de la LDH auboise, « il y a une crainte. On a vu les images, et on se doute qu’on va arriver aux textes. »

Droits de l’homme en Algérie

En Algérie, pour les militants des droits humains, l’exil ou la prison

Les militants Saïd Salhi, Aïssa Rahmoune et Salah Dabouz ont fui en France et en Belgique pour échapper à l’emprisonnement et sauver leur vie. Ils racontent ce qui les a poussés à partir alors que l’Algérie passe son Examen périodique universel au Conseil des droits de l’homme, à Genève.

Saïd Salhi chez lui en Belgique, le 8 novembre 2022.

Même lui est parti. Lui qui a été de toutes les manifs, de toutes les marches, de toutes les luttes. Lui qui prenait le micro pour dénoncer le système, les arrestations perpétuelles de militants, les tortures en prison… Saïd Salhi, emblématique vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a fui son pays. « Je n’avais jamais pensé quitter l’Algérie », souffle-t-il.

Journalistes, magistrats, avocats et militants des droits humains partent ou tentent de partir. La fermeture et la répression sont telles que plus rien n’est faisable sans risquer l’arrestation, alors nous nous exilons pour parler et agir d’ailleurs. »

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La LDH soutient le média Reflets.info face aux atteintes à la liberté de la presse

D’ici et d’ailleurs


Mobilisation au CRA de Vincennes autour d’un retenu positif au VIH


L’Union européenne veut protéger le pluralisme et l’indépendance des médias


Des citoyens russes poursuivent leur gouvernement pour inaction climatique


«En nous tirant dessus, ils ont voulu nous faire taire»: le récit d’un collègue de Shireen Abu Akleh


Quelles suites depuis l’enquête « Monsanto Papers », sur les pratiques de l’entreprise pour défendre le glyphosate ?


Chartes voisins-agriculteurs sur les pesticides : «Tout est à revoir»


Les défenseurs des jardins ouvriers d’Aubervilliers relaxés: «On compte bien se servir de cette décision dans notre combat»

Les aides à la presse continuent d’aller aux plus riches


Lors de la publication, l’an passé, des titres et de groupes de presse ayant bénéficié, de 2016 à 2019, des aides directes et indirectes à la presse, nous faisions le constat suivant : « Les aides à la presse alimentent les caisses des principaux groupes de presse. Elles subventionnent la distribution sur tout le territoire d’une poignée de quotidiens détenus par quelques milliardaires. Elles renforcent ainsi leur emprise sur la presse française, au lieu de soutenir le pluralisme et la diversité. » La situation n’a (hélas) pas changé.

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D’ici et d’ailleurs


« Mon seul espoir est de pouvoir rejoindre mon frère en France » : à Kaboul, Najiba rêve de fuir l’Afghanistan


« Je veux écrire sur tout ce que je vois » : Ali, journaliste afghan réfugié en France


Ethiopie : l’OMS dénonce la situation au Tigré, « la pire catastrophe dans le monde »


Liban : deux journalistes de nouveau menacés par des réseaux du Hezbollah



Dans l’actualité


Déchets radioactifs : à Bure, l’État autorise les expropriations


Philippines : Maria Ressa menacée par des peines de réclusion prolongées


Pour 550 euros, des retraités louent une chambre de misère, moisissures et rats inclus


L’hebdo d’Amnesty International








Exactions contre les journalistes

Le baromètre de RSF


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Éthiopie : Vague d’arrestations des professionnels des médias

Nisir International Broadcasting Corporation


Dans la région d’Amhara au nord-ouest de l’Éthiopie, les journalistes et travailleurs des médias sont la cible d’une vague d’arrestations arbitraires et de détentions au secret. Reporters sans Frontières (RSF) demande leur libération et la fin du harcèlement des journalistes.

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RSF appelle le Parlement européen et les États membres à adopter des mesures fortes pour lutter contre les procédures-bâillons

RSF


Les mesures proposées par la Commission européenne le 27 avril sont un pas en avant important pour lutter contre les “procédures-bâillons”, ces actions en justice abusives qui visent à intimider et à faire taire les journalistes. Reporters sans frontières (RSF) demande au législateur européen et aux Etats membres d’être à la hauteur de l’enjeu.

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Guerre en Ukraine : cinq journalistes tués après un mois de conflit

Cinq journalistes tués : Pierre Zakrzewski, Olexandra Kouvchinova, Oksana Baoulina, Brent Renaud, Evgueni Sakoun

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le 24 février, deux journalistes ukrainiens et trois journalistes étrangers ont trouvé la mort en Ukraine dans l’exercice de leur activité. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités russes et ukrainiennes de garantir la sécurité des journalistes en Ukraine. S’attaquer aux journalistes est un crime de guerre.

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RSF annonce l’ouverture dans les prochains jours du Centre pour la liberté de la presse à Lviv

RSF_fr


Alors que l’invasion russe se double d’une guerre de l’information, Reporters sans frontières (RSF) ouvre un centre physique et numérique, opéré avec le partenaire local de RSF, l’Institute for Mass Information (IMI), à destination des journalistes en danger.

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Le journaliste indépendant, auteur d’une enquête sur le groupe d’Ehpad privé Orpea, explique avoir subi de nombreuses pressions pour que son livre ne sorte pas.

«Les Fossoyeurs»: «On m’a proposé 15 millions d’euros pour me dissuader d’aller au bout», assure Victor Castanet

Victor Castanet, le 24 janvier 2022

Dans les Fossoyeurs, qui paraît ce mercredi, Victor Castanet décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale et les repas des résidents sont «rationnés» pour améliorer la rentabilité du groupe d’Ehpad privé Orpea. Et ce, alors que les séjours sont facturés au prix fort.

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Lutter pour le droit d’informer


Manifestation en hommage à la journaliste d’investigation Daphné Caruana Galizia, tuée dans l’explosion criminelle de sa voiture en 2017 à Malte. © STRINGER AFP/File


Les journalistes sont régulièrement attaqués à travers l’Europe. Accents d’Europe revient aujourd’hui sur deux affaires en cours. (Rediffusion)


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