Bruno Retailleau dénonce la présence d’associations d’aide aux migrants dans les CRA
Dans une interview au Figaro magazine, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a ciblé la présence d’associations venant en aide aux exilés dans les centres de rétention administrative. Il a également dénoncé les subventions reçues par ces organisations.
L’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité révèlent, dans leur 6ème baromètre, une augmentation alarmante du nombre d’enfants sans abri, malgré les alertes répétées et les recommandations formulées, loin d’être suivies. L’incertitude du contexte politique fait craindre une dégradation de la situation.
La préfecture répondait par un article ne remettant nullement en cause leurs craintes et tournant un peu au ridicule le fait que celles-ci s’en « émeuvent » alors qu’on sait que les propositions d’aide au retour dans leur pays d’origine se sont multipliées pour ces familles qui ont tout quitté dans leur pays, où leur situation était invivable, pour tenter de trouver ici une vie décente.
Les expulsions se sont multipliées également pour les jeunes mineurs isolés pris en charge par l’ASE durant plusieurs années, scolarisés ou formés à des professions qu’on considère par ailleurs comme « en tension » et dont notre pays a besoin mais que l’on expulse violemment de leur hébergement et qu’on laisse dans le dénuement le plus total dès qu’il atteignent l’âge de la majorité, leur proposant paradoxalement de contacter les centres d’ébergement qui sont saturés et jettent à la rue leurs propres occupants !
Les associations, dont la LDH, sont mobilisées pour dénoncer ces expulsions indignes du pays pionnier des Droits Humains. Elles se fédèrent pour alerter et proposer des solutions provisoires d’hébergement d’urgence pour les plus précaires et pallier les carences des services de l’Etat. Malgré les affirmations de la préfecture et du SIAO, concernant l’accueil systématique des familles avec enfants de moins de 3 ans, on a vu récemment à Troyes des enfants de 18 mois passer plusieurs nuits à la rue. C’est intolérable.
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Et vous, comment ça va depuis le 9 juin ? Nous vous avons posé cette question, à vous qui nous alertez chaque jour. Comment l’annonce des résultats du Rassemblement national aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale vous touche depuis votre quotidien, vos engagements et vos combats. Voici la réponse de neuf lanceurs et lanceuses d’enquêtes bretons.
Face au RN, des scientifiques du climat résolus à «faire monter la digue»
Science refuse. À quelques jours du premier tour des élections législatives anticipées en France, de nombreux scientifiques ont décidé de se mobiliser publiquement contre l’extrême droite. Vert a interrogé plusieurs d’entre elles et eux.
L’immigration: ooouh !
De nombreuses personnalités politiques, à droite et à l’extrême-droite, s’expriment régulièrement pour dénoncer « l’immigration massive » vers la France.
Tête en l’air de Rémi Durin (France, Belgique, 2023, 10′) : Alphonse, un petit écureuil, a toujours la tête dans les nuages. Il adore les contempler et parfois même les prendre en photo. Ni ses parents, ni ses amis, ne comprennent vraiment cette passion. Pourtant, contempler des nuages, ce n’est pas de tout repos. Alphonse doit même parfois faire preuve d’un certain courage digne des plus grands explorateurs…
La Colline aux cailloux de Marjolaine Perreten (Suisse, France, Belgique, 2022, 29′) :
Une petite famille de musaraignes composée d’une grand-mère, d’une maman et de ses trois enfants, vit au bord d’un ruisseau. Mais un jour, de fortes pluies s’abattent, apportant des crues qui emportent le village. Par chance, la famille échappe au pire, mais leur maison est totalement détruite. Forcée à l’exil, la petite famille se met alors en route afin de trouver un nouvel endroit pour passer l’hiver.
20h30 : Invasion Los Angeles
Un film de John Carpenter en VOST
Avec Roddy Piper, Keith David, Meg Foster
Science-fiction, épouvante – 1h33min
Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la séduisante responsable des programmes du canal 54 ?
Renseignements : contact@laiguillage.org ou 03 51 63 71 52
Ouverture du café associatif
L’Aiguillage 3 place de la gare 10110 Polisot
L’Aiguillage à Polisot Place de la Gare – Polisot
7 juin
Que vous soyez étudiant, professionnel, association, particulier ou simplement curieux, nous vous invitons tous à notre journée découverte de notre tiers-lieu.
Venez visiter notre espace et découvrir ce qu’il s’y passe à l’intérieur.
C’est l’occasion idéale pour poser toutes vos questions autour d’un café et en apprendre davantage sur nous.
Nous serons ravis de vous accueillir pour cette journée de partage et de convivialité.
N’hésitez pas à inviter vos amis et votre famille !
Le Rucher Créatif 10000 Troyes
8 juin
Gymnase Lycée Saint-Joseph 10000 Troyes
8 juin
8 juin
La ville convie tous les habitants à la Maison de l’Animation et de la Culture pour une journée festive, familiale et conviviale, le samedi 08 juin !
Depuis trois ans, la Fête du quartier revient avec une formule originale pour un événement incontournable destiné aux Maripontains et Aubois. Cette édition 2024 promet d’être riche en animations et forte en émotions.
Au programme de cette journée : des animations accessibles gratuitement pour tous, spectacles variés, activités sportives, et jeux pour petits et grands.
De nombreux artistes se produiront sur scène pour inviter le public à danser, chanter, rire, et participer à des animations sportives.
Les associations locales s’investissent pour offrir une journée spectaculaire, ponctuée de spectacles de danse et de démonstrations sportives. De quoi faire (re)découvrir au public toute la vitalité du tissu associatif maripontain.
Venez passer une journée de plaisir et de partage. Ce programme éclectique fera le bonheur des nouvelles générations comme des anciennes, à l’image de cette fête du quartier qui se veut avant tout rassembleuse.
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Anas, Apprentis d’Auteuil, Cimade, Cnape, Fondation Abbé Pierre, Unicef France… Vingt-sept organisations saisissent le Conseil d’État « pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité » avec la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
France : les mineurs étrangers sont trop souvent laissés à l’abandon
Vingt-sept organisations saisissent le Conseil d’État pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité avec les exigences posées par la Convention internationale des droits de l’enfant.
Dans une décision du 25 janvier 2023, le Comité des Nations Unies pour les Droits de l’Enfant, composé de dix-huit experts indépendants chargés de surveiller la mise en œuvre de la Convention internationale des droits de l’enfant, a conclu que la France avait violé plusieurs dispositions de ce texte. Après avoir constaté que l’âge d’un mineur isolé avait été évalué de façon trop sommaire et qu’il avait été laissé sans protection durant toute la procédure, le Comité a demandé à la France de prendre, dans un délai de 180 jours, les mesures nécessaires pour que ces violations ne se reproduisent plus.
Malgré les demandes formulées par l’ONU et relayées à de nombreuses reprises par nos organisations, aucune mesure n’a été prise par le gouvernement pour remédier à ces violations. Au contraire, nous constatons qu’elles perdurent, s’amplifient et s’aggravent sur l’ensemble du territoire.
Dans les derniers mois, plusieurs conseils départementaux ont ainsi décidé, en toute illégalité, de suspendre l’accueil et la prise en charge de nouveaux mineurs non accompagnés arrivés sur leur territoire ou qui leur sont confiés par le juge des enfants. Les documents d’état civil présentés par les enfants pour attester de leur minorité sont souvent écartés ou jugés insuffisants, sans pour autant que leur soit proposée une aide pour récupérer des actes valides auprès des autorités de leur pays. Contrairement aux exigences des textes internationaux, la France persiste à ne pas désigner de représentant légal chargé de les assister durant toute la procédure. Cette situation est source de grande insécurité pour ces enfants qui sont souvent victimes d’erreurs d’appréciation. Elle conduit à les écarter des dispositifs de protection.
Enfin, des centaines d’enfants et adolescents continuent d’être laissés à la rue pendant plusieurs mois entre la décision de refus de protection des départements et celle du juge des enfants qui reconnaît finalement leur minorité et leur isolement. Une enquête menée en mars 2024 comptabilise à cette date au moins 3 477 mineurs isolés à la rue en France hexagonale.
Cette situation résulte de l’inertie du gouvernement et de son refus de prendre les dispositions nécessaires pour se conformer aux recommandations du Comité des droits de l’enfant. Il est urgent qu’il réforme le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés dans ce sens. A défaut, nous attendons du Conseil d’État qu’il reconnaisse l’inconventionnalité du dispositif actuel et qu’il enjoigne l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir pleinement l’intérêt supérieur de ces enfants et le respect de leurs droits fondamentaux.
Frédéric Masquelier a une conception bien arrêtée de la gestion de sa commune. Le maire LR de Saint-Raphaël menace les associations de couper leurs subventions si elles ne répondent pas à ses injonctions au garde-à-vous lors des commémorations, auxquelles il leur ordonne d’assister derechef. Une dérive qui instaure une dangereuse police de la pensée, dans la (très) droite lignée du CER. Pour faire du pied au vote RN, très installé dans le département.
Dans un podcast en forme de coup de poing, l’artiste Catherine Perrocheau donne à entendre l’immense lassitude de ceux qui au quotidien accompagnent les sans-abris, confrontés à leur impuissance grandissante face à l’abandon des pouvoirs publics.
Après l’assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras, la Cimade, le MRAP et RESF ont été accusées de s’être mobilisées en 2014 contre l’expulsion de la famille du meurtrier. Soutenues par d’autres associations, elles répondent dans cette tribune pour « l’Obs ».
Plusieurs associations s’impatientent de pouvoir venir en aide au Maroc. Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire, répond à nos questions.
En reprenant à son compte les attaques contre la Ligue des droits de l’homme souvent brandies par l’extrême-droite, le ministre de l’Intérieur a franchi une dangereuse ligne rouge. Seuls les Etats illibéraux ou totalitaires exigent une société civile à leur botte.
Les associations d’aide aux migrants fustigent le coût très élevé du déploiement massif de forces de l’ordre dans les Hautes-Alpes, dénonçant «un gaspillage» et des «entraves à la solidarité régulières».
Les milliards d’euros versés en soutien aux populations sont souvent restés loin des lignes de front. Une distribution remise en question par les associations et les volontaires locaux. Pour en discuter, Nathalie Chrin, franco-ukrainienne, membre de l’association « Femmes ukrainiennes en France », François Dupaquier, président de l’OG « U-Saved » qui apporte son soutien aux volontaires ukrainiens et François Grünewald directeur de la veille et de l’anticipation du groupe URD (Urgence réhabilitation développement)
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En France, les associations et fondations qui sollicitent des subventions publiques doivent signer le “contrat d’engagement républicain”. En principe, ce contrat a pour but de réaffirmer le soutien aux valeurs de la République… En principe.
Le Préfet de la Vienne, ancien directeur de campagne d’Emmanuel Macron, a demandé à la ville de Poitiers de retirer une partie de la subvention accordée à l’association Alternatiba. La raison ? Alternatiba organise des ateliers de désobéissance civile et tombe désormais sous le coup de la loi » « séparatisme ». Une association de défense de l’environnement, forcément très critique envers l’État, peut-elle être privée des subventions publiques ?
Arié Alimi, avocat au barreau de Paris et membre de la Ligue des Droits de l’Homme, pose la question d’une « mainmise de l’État sur le monde des idées et de l’associatif ».
Alternatiba est un mouvement citoyen pour le climat et la justice sociale. Avec notre réseau de plus de 130 collectifs locaux et de 10 bases de mobilisation, nous sommes un acteur incontournable de la mobilisation climat depuis 2013. Partout sur le territoire, Alternatiba met en lumière les alternatives concrètes pour lutter contre le dérèglement climatique et les relie. Partout, le mouvement agit pour un monde juste et soutenable qui ne laisse personne de côté.
L’association Mosaïc, fondée à l’été 2021, vient en aide aux migrants de Calais en leur proposant de se changer les idées en musique, autour d’un bon plat ou grâce à des activités culturelles. Une bouffée d’air frais pour ces exilés davantage coutumiers des démantèlements que des fêtes.
Le 15 septembre 1971, quatorze militants pacifistes fondaient au Canada l’organisation Greenpeace, devenue depuis l’une des plus influentes ONG agissant dans le domaine de l’environnement. Connue pour ses opérations très visuelles, l’association a marqué les esprits grâce à des actions coups de poing.