
Retour sur la mobilisation inédite, historique et massive du 11 octobre
Partager la publication "« Ça ne tient plus ! » Menaces sur les associations"

Retour sur la mobilisation inédite, historique et massive du 11 octobre
Partager la publication "« Ça ne tient plus ! » Menaces sur les associations"
Conformément aux dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, dite loi sur la liberté de la presse et à notre engagement formel, nous publions ci-dessous la réponse de M. Pierre Philippe, président de l’association « Troyes est à nous », à notre article intitulé « Troyes: l’extrême-droite tisse sa toile… chez nous aussi », publié le 25/08/2025 à 17:12 dans ces colonnes.
Nous tenons tout d’abord à remercier La ligue des Droits de l’Homme de nous permettre de nous exprimer suite a la parution il y a quelques semaines, sur notre association « Troyes est à Nous » et son président Pierre PHILIPPE, d’un article tout à fait contestable sur la forme comme sur les faits.
En premier lieu il aurait été professionnel et respectueux, lorsque l’on met quelqu’un en cause, de le contacter, de le rencontrer et d’échanger avec lui pour contrôler la véracité des propos tenus sur ce dernier. Il n’en a rien été malheureusement.
Notre association Troyes est à Nous a été créée en Avril 2025 avec des riverains et amis, dans le but de faire un constat le plus objectif possible des choses positives et négatives de notre jolie ville de Troyes. Le leitmotiv principal de notre engagement est d’essayer de faire baisser la souffrance des troyens dans leur ensemble. Depuis 6 mois maintenant nous avons rencontré environ 600 personnes, tant des particuliers que des commerçants. Nous ne jugeons personne car nous ne sommes personne. Bénévoles engagés et passionnés par l’avenir de notre ville, nous sommes non seulement A-Politique mais encore plus A-Parti Politique. Merci donc de ne pas mal interpréter le nom de l’Association qui veut simplement dire « la Ville vous appartient, participez-y ». Je vous encourage a regarder la trentaine de vidéos parues depuis avril qui vous montrera le travail sérieux et respectueux que nous engageons.
Un rendez-vous très agréable s’est déroulé avec Monsieur D. et nous l’en remercions. Dans le même esprit, et suivant ses recommandations nous allons supprimer immédiatement la vidéo qui a pu heurter certains d’entre vous.
Nous sommes à votre disposition pour échanger avec chacun d’entre vous autour d’un café a votre convenance. Nos coordonnées sont disponibles auprès de M. D. [la LDH, NDLR]
TROYES est à Nous et son président Pierre PHILIPPE.
Nous tenons à rappeler que ce qui était rapporté dans l’article en question est totalement factuel, les propos tenus par M. Philippe dans la vidéo publiée sur le site https://troyesestanous.fr/ le 16/05/2025 à 16:53, ayant été retranscrits tels que formulés et que les inquiétudes qui sont exprimées dans notre réaction à ceux-ci sont celles de nos lecteurs qui les ont portés à notre connaissance et nullement une interprétation de notre part. M. Philippe a lui-même reconnu, à l’issue de l’entretien que nous avons eu avec lui, que celles-ci pouvaient être légitimes.
En ce qui concerne le nom de l’association « Troyes est à nous », si celui-ci peut être rapproché d’un slogan des extrêmes-droites, nous admettons que l’intention des membres de l’association puisse être tout autre et ne viser que l’intérêt de la population troyenne, ce dont nous leur donnons acte.
La Section LDH (Ligue des Droits de l’Homme) de l’Aube, qui exerce une action de veille particulièrement vigilante, n’a aucun intérêt à s’en prendre aux associations troyennes ou auboises, dans la mesure où celles-ci respectent les règles du droit et des libertés fondamentales de toutes et tous, sans discrimination aucune.
Nous remercions M. Philippe et les membres de l’association « Troyes et à nous » d’avoir décidé de supprimer la vidéo incriminée, comme nous avons, le jour-même de leur demande, supprimé de notre site https://site.ldh-france.org/troyes-et-aube/ et de tous les réseaux sociaux auxquels nous sommes abonnés, la publication en question.
Nous souhaitons à l’association « Troyes est à nous » de réussir pleinement dans sa vocation d’améliorer la vie des Troyennes et des Troyens.
RD
Partager la publication "Droit de réponse"

L’observatoire des Libertés Associatives documente et analyse les atteintes aux libertés associatives. Par son travail de recherche et de plaidoyer, il contribue à leur défense et à laur renforcement.
Depuis sa création en 2018, l’Observatoire des Libertés Associatives a relevé 152 cas d’entraves aux libertés associatives.
Une tribune de Nathalie Tehio sur Mediapart
La loi du 1er juillet 1901 sur le contrat d’association a posé les fondements d’une grande liberté, érigée au rang constitutionnel en 1971, la liberté d’association. Cet anniversaire est le moment d’évaluer la vigueur de cette liberté aujourd’hui : car si le Conseil constitutionnel a protégé le moment de la création d’une association des empiètements de l’administration, il n’a pas consacré (encore ?) « les libertés associatives ». Or, il est frappant de constater que les instruments légaux de restriction de celles-ci se sont multipliés ces dernières années au nom des « principes de la République », dénomination finale de la loi dite « séparatisme »[1] du 24 août 2021.
Partager la publication "Libertés associatives: la démocratie en danger"
Vendredi 4 juillet 2025 à 18h30 (Epagne)

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. » Martin Luther King / Discours – 31 Mars 1968
Les « premiers de cordée » ont trop souvent oublié certains d’entre nous et ont tendance à s’enfermer sur un entre-soi qui exclut notamment les territoires ruraux. Pourtant le dynamisme est loin d’en être absent, tout comme les valeurs d’ouverture, de solidarité et de partage. En outre, en ces temps troublés, ne pas oublier la place fondamentale de la fraternité dans notre devise républicaine est une nécessité.
Toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs sont invités à se rencontrer le vendredi 4 juillet 2025 à 18h30 à Epagne (1, rue Gabriel Bonvalot)
autour d’un apéritif afin de faire connaître les initiatives qui existent déjà, d’en développer d’autres, d’exprimer les besoins ou tout simplement de se rencontrer et d’échanger.
Cette rencontre, bien qu’organisée par un groupe de Socialistes de la première circonscription électorale de l’Aube, se veut transpartisane et surtout ouverte à toutes celles et tous ceux pour qui la fraternité entre habitants de nos territoires a encore un sens et qui veulent participer à la construction d’un avenir solidaire et tolérant.








Partager la publication "Après la canicule, chaude fin de semaine dans l’Aube"

Multiplication des appels à projets, subventions coupées, mise en concurrence : le secteur associatif fait face à une crise de financement. Mais l’Observatoire citoyen de la marchandisation des associations explore des pistes de « démarchandisation ».
Entre 2005 et 2020, la part des subventions dans le budget des associations est passée de 34 % à 20 %. En parallèle, la part de la commande publique a augmenté de 17 % à 29 %. « On est passé d’une politique ascendante où les associations construisaient leur objet associatif à partir de besoins concrets, à une politique descendante qui les positionne en prestataires de services vis-à-vis de l’État ou des collectivités territoriales », déplore l’Observatoire citoyen de la marchandisation des associations dans son rapport Entre marchandisation et démarchandisation, rendu public fin mai.
Partager la publication "Financement des associations : une situation alarmante, des propositions pour en sortir"
Par Rémy Dufaut

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Ce poème d’Aragon évoque « l’Allemagne vaincue, brimée et affamée, [qui] puise dans son humiliation les raisons d’une vengeance », selon Bernard Scheil
Récemment , c’est Trump qui humilait Zelensky dans le bureau ovale. La revue Cerveau & Psycho considère l’humiliation comme la statégie du pire en politique.
Que cherche Trump en qualifant Poutine de « fou » ? Est-ce ainsi, en haussant le ton, que l’on s’approche de la Paix ? Pour Carole Grimaud, spécialiste de la géopolitique russe, « c’est une manière de justifier un échec diplomatique ». Selon elle, « le Kremlin n’a toujours pas transmis sa proposition pour un cessez-le-feu. Les frappes se poursuivent, les attaques de drones ukrainiens aussi, y compris sur le sol russe. Rien ne montre que la situation s’apaise. Au contraire, l’intensité a augmenté. »
Jean-Dominique Merchet évoque un tournant dans la guerre sans aucune garantie du résultat. Le « pompier » semble bien loin de garantir le cessez-le-feu et la paix.
D’autres s’interrogent sur la santé mentale de Trump lui-même, constatant « une dégradation des facultés de l’actuel président américain depuis 2017, évoquant des discours incohérents, des troubles du langage et des signes de confusion. Malgré un test cognitif réussi, les doutes persistent. » On observe une baisse de la cohérence de ses discours, qu’on trouve plus décousus et confus, l’invention de mots lorsqu’il ne se souvient pas de ceux qu’il voulait prononcer.
Dans le livre, La Santé psychique de ceux qui ont fait le monde (éditions Odile Jacob), Patrick Lemoine interroge : « pourquoi les peuples sont-ils dirigés par des personnalités sinon déséquilibrées, tout du moins fragiles ? Ou bien, à l’inverse, serait-ce parce que ces hommes et ces femmes ont été capables de maîtriser, d’utiliser, voire de surmonter leurs fragilités qu’ils ont conquis le pouvoir ? »
Il évoque « le syndrome de l’hubris, une sorte d’intoxication au pouvoir caractérisé par un orgueil démesuré. Mais au fil des pages, d’autres troubles sont débusqués : paranoïa, délire de persécution, bipolarité, addiction, dépression, anorexie, alcoolisme, délires, stress post-traumatique… » Il mentionne « un « animal politique » contemporain, Emmanuel Macron, à qui l’auteur attribue le totem du loup…«
Revenant sur le syndrome d’hubris, le Dr Clément Guillet estimait l’année dernière à l’occasion du « second tour des élections législatives …/… dimanche 7 juillet, [que] la question de la santé mentale de ces hommes et de ces femmes peut se poser. » Il demandait: « Mais est-ce le pouvoir qui rend fou ou bien faut-il être fou pour réussir en politique ? »
Dans la revue Les Généralistes CSMF, le même Dr Guillet pense que “La folie chez les politiques, c’est une maladie professionnelle difficilement évitable”. Il évoque « Dépression, dépendance à l’alcool, bipolarité… » et, avant de conclure par cette sentence: “On nous parle du nez de Cléopâtre, mais on ne nous parle pas des hémorroïdes de Richelieu. » et il envisage une véritable maladie professionnelle.
En 2019, le magazine Alternative santé, sous le titre »Des hommes et femmes politiques en piètre santé mentale » constatait que « l’équilibre psychologique de nos représentants – des types de personnalité aspirant à ces postes aux conséquences de l’exercice du pouvoir sur leur santé mentale – est rarement abordé. » Il proposait cependant de « rester prudent face à la tendance contemporaine à tout pathologiser par la multiplication de critères diagnostics parfois douteux. »
Jean-Marie Charron analyse cet article et cite de Sutter : “le plus cocasse, c’est que si les fous sont au pouvoir, c’est parce que nous les y avons mis justement parce qu’ils sont fous”. Parce que les électeurs cherchent des leaders séducteurs, menteurs ou manipulateurs. Nous recherchons à travers ces défauts, des hommes politiques qui nous ressemblent ou nous rassurent sur nous-mêmes. C’est peut-être cela le secret du populisme. Pour conclure il dresse une liste exhaustive des critères du syndrome d’hubris.
Ciara Boulman, établit un bilan inquiétant sur la perception qu’auraient les politiques de leur santé mentale. Constatant une libération de la parole à ce sujet, elle incrimine, outre la pression qui pèse sur les épaules des responsables politiques, un véritable harcèlement, sur les réseaux sociaux essentiellement, en particulier envers les femmes et les personnes non blanches. Les leaders politiques semblent davantage concernés que le commun des mortels mais il en est tout autant des autres professions considérées comme à haut risque (41% des responsables politiques considèrent avoir une mauvaise santé mentale, plus que dans la police (32%) ou chez les urgentistes (37%). Cette dégradation est attribuée à une multitude de facteurs, mais surtout aux fortes responsabilités qu’implique leur fonction.
Il semble que ce que l’on rencontre dans la vie des simples citoyens soit exacerbé en ce qui concerne celles et ceux qui acceptent des charges. Il suffit de se pencher sur le sort réservé aux maires: « des métropoles aux petites communautés, aucun territoire n’est épargné écrit Benoît Floc’h dans Le Monde. La parole des édiles se libère progressivement et on s’aperçoit qu’un tiers des maires se trouvent face à l’épuisement.
Force est de constater que la prise de responsabilités en général entraîne des désagréments qui peuvent aller du harcèlement ordinaire à la violence exacerbée. Les policiers sont en butte à des violences urbaines associées aux « émeutes » des jeunes des « cités ». Les forces de l’ordre ne sont pas en reste de leur côté envers des militants manifestant pacifiquement, ou de simples observateurs pourtant clairement identifiés, avec des « bavures » associées parfaitement évitables. Les pompiers, sans doute parce que porteurs d’un uniforme sont régulièrement agressés. Ils demandent la protection de la police pour intervenir, ce qui relance les hostilités. Des insultes aux tirs de mortiers : les violences contre les sapeurs-pompiers accentuent la « perte de sens ». Il est ici question d’un contexte de « crise de l’engagement ».
Les dirigeants d’entreprise ne sont pas épargnés face aux pressions accrues, attentes multiples, sentiment d’isolement. Les dirigeants peinent à répondre aux exigences internes et externes. Épuisement, instabilité, isolement : les dirigeants français se retrouvent en « alerte rouge ».
Personne n’est épargné lorsqu’il s’agit de prendre des responsabilités. Le baromètre de France Bénévolat dresse un état inquiétant de l’engagement associatif. Les dirigeants d’associations, outre les difficultés financières croissantes du fait du désengagement de l’Etat, face aux difficultés de recrutement devant l’hémorragie constante du bénévolat (les citoyens n’hésitent pas à adhérer aux causes les plus justes mais ce n’est pas pour autant qu’ils s’y investissent réellement) peuvent voir leur responsabilité engagée et force est de constater qu’ils ne sont pas souvent enclins à déléguer, alors qu’ils ont en l’occurrence toute latitude, en fonction des statuts de l’association. Et La majorité des dirigeants ayant peur de déléguer une tâche aux adhérents, s’ensuit alors généralement pour eux une surcharge de travail et les mêmes risques d’épuisement que Président d’une nation, ministre, député, maire, responsable d’entreprise…
D’un bout à l’autre de l’échelle des responsabilités, les « pétages de plombs » sont inéluctables quand le pouvoir finit par devenir trop pesant. Mais il est indiscutable que la palme en revient aux politiques.
Partager la publication "Guerre en Ukraine : quand Trump qualifie Poutine de « fou »"

Cinq associations, dont la Cimade et France Terre d’Asile, sont actuellement mandatées par l’Etat pour intervenir dans les CRA, où elles accompagnent les personnes retenues en leur octroyant information et assistance juridiques. Bruno Retailleau estime qu’elles « entravent » l’action de l’Etat « par pur militantisme ».
Le Sénat a voté ce lundi 12 mai une loi visant à mettre fin à plus de 40 ans de présence associative dans les Centres de Rétention Administrative (CRA). Ce texte aurait de graves conséquences tant sur la capacité des personnes retenues à exercer leurs droits de manière effective, que sur l’existence dans les CRA d’un regard indépendant capable de jouer un rôle d’alerte, de vigie citoyenne, de dénonciation des nombreuses violations de droit qui s’y déploient. Nous alertons sur tout cela à travers cette tribune inter-associative parue dans Le Monde.
Plus de 1 000 chercheurs, médecins, soignants, publient ce lundi une lettre ouverte aux ministres de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement. Ils dénoncent la proposition de loi Duplomb qui prévoit notamment de réintroduire des pesticides interdits depuis des années.
Partager la publication "Réveil inquiétant au Sénat"

Une soixantaine de militants d’associations et collectifs citoyens se sont rassemblés samedi 10 mai 2025 devant la caserne Faron à Vandœuvre-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ils protestent contre l’expulsion anticipée de migrants logés dans cet ancien bâtiment de l’armée.
Une étude analyse trois trajectoires d’intégration de réfugiés en France : l’ajustement en assimilant les normes de la société d’accueil, l’enrichissement en renversant les discriminations à leurs avantages et le détachement en rejetant la culture du pays d’accueil. Avec quels apprentissages ?
Début avril, des associations, dont Emmaüs, ont dénoncé les dysfonctionnements récurrents de l’administration numérique pour les étrangers en France (Anef), une plateforme établie dans les Ardennes. Ces bugs ont pour conséquence de compliquer l’intégration des personnes disposant de titres de séjour.
Partager la publication "Expulsion de migrants : « Ils leur ont coupé l’eau et l’électricité » protestent les militants des collectifs citoyens"

La possibilité de nouvelles sanctions pour les allocataires du RSA, et la menace de les faire sombrer encore davantage dans la pauvreté, suscite la consternation. Associations et syndicats tentent de mobiliser « des deux côtés du guichet ».
Partager la publication "Moins de 10 euros par jour pour survivre : ce qui attend les allocataires du RSA en cas de sanctions"

Depuis des années, les associations du Collectif des Associations pour le Logement alertent sur la dégradation des conditions de vie des personnes mal logées. Malgré nos propositions récurrentes, le nombre de personnes laissées à la rue augmente. Le nombre de ménages en attente d’un logement social aussi. Accompagnées par quatre cabinets d’avocats, nos associations ont donc décidé de saisir la justice pour rappeler que l’hébergement et le logement sont des droits fondamentaux et lancent l’affaire Non-assistance à personnes mal logées.
Cette démarche inédite vise à faire avancer la lutte contre le mal logement et que la loi soit a minima respectée, ce qui n’est pas le cas, dénonce le collectif. Aujourd’hui, 96 000 ménages reconnus prioritaires Dalo sont toujours en attente de relogement, comme cette famille parisienne que franceinfo a rencontrée.
Ces 40 organisations, réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement, déposent deux recours concernant l’hébergement d’urgence et le logement social. Elles veulent contraindre l’Etat à respecter la loi existante afin de protéger les personnes qui dorment à la rue ou vivent dans un habitat précaire.
Et si l’Etat était à nouveau condamné ? Après l’Affaire du Siècle où l’Etat a été jugé responsable d’inaction climatique, 40 associations réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement attaquent l’Etat pour « non-assistance à personnes mal-logées » ce jeudi 13 février.
Partager la publication "40 associations attaquent l’État en justice pour non-assistance à personnes mal logées"

Introduit par amendement par le gouvernement, l’article 13 avait déjà fait polémique lors du passage du texte à l’Assemblée en mai 2024. Il arrive à l’examen au Sénat mardi 4 février avec le projet de loi d’orientation agricole. Très contesté par les défenseurs de la nature, cet article prévoit l’introduction d’une présomption de « non-intentionnalité » en cas d’atteinte aux espèces protégées ou à leurs habitats.
Ce texte à l’initiative de groupes mutualistes, publié par franceinfo mardi 4 février et signé par plus de 1 500 personnes (mutualistes, scientifiques, responsables politiques, d’entreprises, d’associations et de syndicats, agriculteurs, victimes de pesticides et de l’amiante, artistes, médecins et professionnels de santé), est un appel à l’action adressé au Premier ministre François Bayrou et au Président Emmanuel Macron. Il établit une comparaison entre l’amiante et les pesticides en soulignant les erreurs passées et la nécessité de ne pas les reproduire. Il insiste sur l’urgence sanitaire et environnementale, et appelle à une transformation profonde du modèle agricole et une meilleure prise en charge des risques.
Une grève historique débute à l’Office français de la biodiversité (OFB). La conséquence d’une longue série d’intimidations de la part d’agriculteurs, et de pressions de l’État.
Partager la publication "Projet de loi d’orientation agricole : France Nature Environnement dénonce l’article 13, « une des pires régressions du droit de l’environnement des dernières années »"

L’organisation emblématique de la société civile algérienne, créée en 1985, a été dissoute par le pouvoir en juin 2022. En exil, des militants ont décidé de poursuivre leur combat humaniste de Paris.
Partager la publication "La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme relocalise son action en France"

Les associations, maillon essentiel de la contestation sociale, permettent de créer et renforcer les liens, nourrir les échanges et la réflexion, se former, s’organiser. Or leur liberté n’a jamais été aussi menacée que depuis 2017. Délibérée a souhaité revenir, avec un sociologue et une avocate, sur les attaques répétées ciblant ces contre-pouvoirs.
Entre 2020 et 2022, 13 pays de l’UE ont enregistré au moins 488 décès en garde à vue ou lors d’interventions policières. La France présente les chiffres les plus élevés, suivie de l’Irlande, de l’Espagne et de l’Allemagne.
Partager la publication "Dissoudre la contestation"

Dévalorisé, dévalué, délavé: militer apparaît désormais comme le verbe sale de l’époque; signe de la profonde crise démocratique que secoue la France. Employé couramment, militer est aujourd’hui rattaché à une forme de radicalité. Accusations de terrorisme intellectuel, tentatives de dissolution de groupements militants : comment en est-on arrivé à une vision aussi négative de l’acte même de militer ? Dans son essai, publié chez Autrement, Johan Faerber, co-rédacteur en chef de la revue Collatéral, interroge les possibilités et les limites du militantisme social, politique et culturel.
Partager la publication "«Militer»: est-ce le verbe qui est sale ou l’époque?"

Aucune personne attachée aux principes démocratiques et républicains, au respect des droits humains et à la diversité de la communauté nationale ne peut rester indifférente face aux récentes déclarations de membres du gouvernement, mettant directement en cause ces valeurs.
Dans une interview au Figaro magazine, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a ciblé la présence d’associations venant en aide aux exilés dans les centres de rétention administrative. Il a également dénoncé les subventions reçues par ces organisations.
C’est une nouvelle cible désignée par le ministre de l’Intérieur. Dans une interview au Figaro magazine publiée le 2 octobre dernier, Bruno Retailleau s’en est pris aux associations venant en aide aux migrants dans les centres de rétention administrative (CRA).
Partager la publication "Impossible de nous taire !"

L’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité révèlent, dans leur 6ème baromètre, une augmentation alarmante du nombre d’enfants sans abri, malgré les alertes répétées et les recommandations formulées, loin d’être suivies. L’incertitude du contexte politique fait craindre une dégradation de la situation.
Accéder au dossier de presse et au baromètre ICI.
À l’heure de reprendre l’école, plus de 2 043 enfants dorment dehors. C’est ce que montre le baromètre « enfants dans la rue », publié jeudi 29 août par l’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). Parmi les régions les plus touchées, on trouve l’Auvergne-Rhône-Alpes. Des familles lyonnaises ont raconté à franceinfo leur quotidien, quand elles vivaient à la rue.
Il est difficile de connaître le nombre exact d’enfants à la rue. Les associations alertaient récemment l’opinion et les pouvoirs publics sur les conséquences des expulsions prévues à la fin du mois de juillet. Elles se mobilisaient pour demander à l’Etat d’accorder des crédits supplémentaires et augmenter le nombre de places, les dispositifs d’hébergement d’urgence étant à saturation, et appelaient au respect du droit au logement.
La préfecture répondait par un article ne remettant nullement en cause leurs craintes et tournant un peu au ridicule le fait que celles-ci s’en « émeuvent » alors qu’on sait que les propositions d’aide au retour dans leur pays d’origine se sont multipliées pour ces familles qui ont tout quitté dans leur pays, où leur situation était invivable, pour tenter de trouver ici une vie décente.
Les expulsions se sont multipliées également pour les jeunes mineurs isolés pris en charge par l’ASE durant plusieurs années, scolarisés ou formés à des professions qu’on considère par ailleurs comme « en tension » et dont notre pays a besoin mais que l’on expulse violemment de leur hébergement et qu’on laisse dans le dénuement le plus total dès qu’il atteignent l’âge de la majorité, leur proposant paradoxalement de contacter les centres d’ébergement qui sont saturés et jettent à la rue leurs propres occupants !
Les associations, dont la LDH, sont mobilisées pour dénoncer ces expulsions indignes du pays pionnier des Droits Humains. Elles se fédèrent pour alerter et proposer des solutions provisoires d’hébergement d’urgence pour les plus précaires et pallier les carences des services de l’Etat. Malgré les affirmations de la préfecture et du SIAO, concernant l’accueil systématique des familles avec enfants de moins de 3 ans, on a vu récemment à Troyes des enfants de 18 mois passer plusieurs nuits à la rue. C’est intolérable.
Partager la publication "De la rue à l’école : 2 043 enfants sans solution d’hébergement la veille de la rentrée scolaire"

Et vous, comment ça va depuis le 9 juin ? Nous vous avons posé cette question, à vous qui nous alertez chaque jour. Comment l’annonce des résultats du Rassemblement national aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale vous touche depuis votre quotidien, vos engagements et vos combats. Voici la réponse de neuf lanceurs et lanceuses d’enquêtes bretons.
Science refuse. À quelques jours du premier tour des élections législatives anticipées en France, de nombreux scientifiques ont décidé de se mobiliser publiquement contre l’extrême droite. Vert a interrogé plusieurs d’entre elles et eux.

De nombreuses personnalités politiques, à droite et à l’extrême-droite, s’expriment régulièrement pour dénoncer « l’immigration massive » vers la France.
Discours qui ne manquent pas de résonner aux oreilles fragiles d’honnêtes citoyens français…
Partager la publication "L’extrême-droite a tout faux: témoignages"

Les élus RN et Reconquête détestent l’écologie. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les élus écologistes sont constamment attaqués. L’extrême-droite s’en prend aussi aux associations qui luttent contre l’antisémitisme et le racisme.
Partager la publication "Comment RN et Reconquête attaquent les écologistes : exemple en Auvergne-Rhône-Alpes"
2 juin

5 juin

16h30 : La colline aux cailloux
A partir de 3 ans
Programme de 3 courts métrages
Animation – 52 min
Va-t’en, Alfred de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck (France, Belgique, 2023, 11′) : Alfred a dû fuir son pays à cause de la guerre. Sans logement, il erre, de refus en refus. Un jour, il rencontre Sonia, qui lui propose un café… Librement adapté de l’ouvrage Va-t’en, Alfred ! de Catherine Pineur © Pastel / l’école des loisirs
Tête en l’air de Rémi Durin (France, Belgique, 2023, 10′) : Alphonse, un petit écureuil, a toujours la tête dans les nuages. Il adore les contempler et parfois même les prendre en photo. Ni ses parents, ni ses amis, ne comprennent vraiment cette passion. Pourtant, contempler des nuages, ce n’est pas de tout repos. Alphonse doit même parfois faire preuve d’un certain courage digne des plus grands explorateurs…
La Colline aux cailloux de Marjolaine Perreten (Suisse, France, Belgique, 2022, 29′) :
Une petite famille de musaraignes composée d’une grand-mère, d’une maman et de ses trois enfants, vit au bord d’un ruisseau. Mais un jour, de fortes pluies s’abattent, apportant des crues qui emportent le village. Par chance, la famille échappe au pire, mais leur maison est totalement détruite. Forcée à l’exil, la petite famille se met alors en route afin de trouver un nouvel endroit pour passer l’hiver.
20h30 : Invasion Los Angeles
Un film de John Carpenter en VOST
Avec Roddy Piper, Keith David, Meg Foster
Science-fiction, épouvante – 1h33min
Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la séduisante responsable des programmes du canal 54 ?
http://www.cineliguechampagne.org/
– Tarif plein: 7€
– Tarif réduit: 4€
– Carte de fidélité 25€ les 5 places
Renseignements : contact@laiguillage.org ou 03 51 63 71 52
Ouverture du café associatif
L’Aiguillage 3 place de la gare 10110 Polisot
L’Aiguillage à Polisot
Place de la Gare – Polisot
7 juin

Que vous soyez étudiant, professionnel, association, particulier ou simplement curieux, nous vous invitons tous à notre journée découverte de notre tiers-lieu.
Venez visiter notre espace et découvrir ce qu’il s’y passe à l’intérieur.
C’est l’occasion idéale pour poser toutes vos questions autour d’un café et en apprendre davantage sur nous.
Nous serons ravis de vous accueillir pour cette journée de partage et de convivialité.
N’hésitez pas à inviter vos amis et votre famille !
Le Rucher Créatif
10000 Troyes
8 juin

Gymnase Lycée Saint-Joseph
10000 Troyes
8 juin

8 juin

La ville convie tous les habitants à la Maison de l’Animation et de la Culture pour une journée festive, familiale et conviviale, le samedi 08 juin !
Depuis trois ans, la Fête du quartier revient avec une formule originale pour un événement incontournable destiné aux Maripontains et Aubois. Cette édition 2024 promet d’être riche en animations et forte en émotions.
Au programme de cette journée : des animations accessibles gratuitement pour tous, spectacles variés, activités sportives, et jeux pour petits et grands.
De nombreux artistes se produiront sur scène pour inviter le public à danser, chanter, rire, et participer à des animations sportives.
Les associations locales s’investissent pour offrir une journée spectaculaire, ponctuée de spectacles de danse et de démonstrations sportives. De quoi faire (re)découvrir au public toute la vitalité du tissu associatif maripontain.
Venez passer une journée de plaisir et de partage. Ce programme éclectique fera le bonheur des nouvelles générations comme des anciennes, à l’image de cette fête du quartier qui se veut avant tout rassembleuse.
Partager la publication "La semaine prochaine dans l’Aube"

Anas, Apprentis d’Auteuil, Cimade, Cnape, Fondation Abbé Pierre, Unicef France… Vingt-sept organisations saisissent le Conseil d’État « pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité » avec la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
Comme le rappellent les requérants, la France avait déjà été rappelée à l’ordre, en janvier 2023, par le Comité des droits de l’enfant, qui veille à la bonne application de ce texte onusien. Face à un refus de prise en charge d’un jeune Pakistanais, ses experts avaient en effet conclu à plusieurs violations de la convention, notamment pour une procédure d’évaluation trop « sommaire ».
Vingt-sept organisations saisissent le Conseil d’État pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité avec les exigences posées par la Convention internationale des droits de l’enfant.
Dans une décision du 25 janvier 2023, le Comité des Nations Unies pour les Droits de l’Enfant, composé de dix-huit experts indépendants chargés de surveiller la mise en œuvre de la Convention internationale des droits de l’enfant, a conclu que la France avait violé plusieurs dispositions de ce texte. Après avoir constaté que l’âge d’un mineur isolé avait été évalué de façon trop sommaire et qu’il avait été laissé sans protection durant toute la procédure, le Comité a demandé à la France de prendre, dans un délai de 180 jours, les mesures nécessaires pour que ces violations ne se reproduisent plus.
Malgré les demandes formulées par l’ONU et relayées à de nombreuses reprises par nos organisations, aucune mesure n’a été prise par le gouvernement pour remédier à ces violations. Au contraire, nous constatons qu’elles perdurent, s’amplifient et s’aggravent sur l’ensemble du territoire.
Dans les derniers mois, plusieurs conseils départementaux ont ainsi décidé, en toute illégalité, de suspendre l’accueil et la prise en charge de nouveaux mineurs non accompagnés arrivés sur leur territoire ou qui leur sont confiés par le juge des enfants. Les documents d’état civil présentés par les enfants pour attester de leur minorité sont souvent écartés ou jugés insuffisants, sans pour autant que leur soit proposée une aide pour récupérer des actes valides auprès des autorités de leur pays. Contrairement aux exigences des textes internationaux, la France persiste à ne pas désigner de représentant légal chargé de les assister durant toute la procédure. Cette situation est source de grande insécurité pour ces enfants qui sont souvent victimes d’erreurs d’appréciation. Elle conduit à les écarter des dispositifs de protection.
Enfin, des centaines d’enfants et adolescents continuent d’être laissés à la rue pendant plusieurs mois entre la décision de refus de protection des départements et celle du juge des enfants qui reconnaît finalement leur minorité et leur isolement. Une enquête menée en mars 2024 comptabilise à cette date au moins 3 477 mineurs isolés à la rue en France hexagonale.
Cette situation résulte de l’inertie du gouvernement et de son refus de prendre les dispositions nécessaires pour se conformer aux recommandations du Comité des droits de l’enfant. Il est urgent qu’il réforme le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés dans ce sens. A défaut, nous attendons du Conseil d’État qu’il reconnaisse l’inconventionnalité du dispositif actuel et qu’il enjoigne l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir pleinement l’intérêt supérieur de ces enfants et le respect de leurs droits fondamentaux.
Paris, le 14 mai 2024
Voir ici la liste des signataires
Partager la publication "Mineurs isolés étrangers : 27 organisations saisissent le Conseil d’État"