Franceinfo a rencontré plusieurs personnes à qui a été proposé un hébergement dans l’un des dix centres créés au printemps 2023. Elles sont de nouveau à la rue aujourd’hui.
Expulsions
Loi immigration : face au spectre de la censure du Conseil constitutionnel, LR prépare la riposte
Le Conseil constitutionnel s’apprête à rendre sa décision sur la très controversée loi immigration. Et l’hypothèse d’une censure partielle du texte de 86 articles, largement amendé par la droite sénatoriale, est plus que probable. Dans ces conditions LR demandera un nouveau projet de loi et remettra sur la table son projet de révision de la Constitution.
Lire ICI
Après la loi immigration, mes raisons d’espérer malgré tout
Au moment où nous publions, le Conseil constitutionnel n’a pas encore rendu sa décision. Nous reviendrons sur ce sujet dès que possible.
Mort d’un enfant de 3 mois : Le ministère de l’Intérieur et ses politiques de dématérialisation responsable
Un policier condamné pour avoir enfoncé les yeux d’un étranger enfermé en centre de rétention
« J’ai moi-même détruit ma cabane » : début du démantèlement du camp de Cavani à Mayotte
Royaume-Uni : plus d’un millier de mineurs considérés à tort comme des adultes
L’accord migratoire entre l’Italie et l’Albanie validé par les députés italiens
Expulsions d’étrangers : trop de cibles, peu de résultats, estime la Cour des comptes
En 2022, 11 406 personnes ont été expulsées sur les 134 280 obligations de quitter le territoire français (OQTF) prononcés, a indiqué la Cour des comptes.
Lire ICI
Loi immigration : Clément Beaune se vend pour rester au gouvernement
Loi immigration : «Ayons le courage d’opposer à la restriction des libertés, un véritable sursaut citoyen»
Plus de 150 organisations, dont le Mouvement associatif, appellent à une mobilisation citoyenne pour dénoncer la loi qui remet en cause des principes républicains fondamentaux.
Lire ICI
Immigration : « Il y a de plus en plus de tolérance, mais aussi davantage de polarisation autour de ce sujet »
La Rochelle : un employé modèle expulsé dans son pays, « Il n’a même pas eu le droit de venir chercher ses affaires »
«On mange dans les poubelles » : à Marseille, la faillite de l’accueil des mineurs non accompagné
Rébellion contre la loi immigration : « La gauche tartuffe n’aime le peuple que quand ça l’arrange »
JO 2024 : l’État se défend de faire un « nettoyage social » dans les rues de Paris
Accusé par les associations de « nettoyer » la région parisienne de ses sans-abris à l’approche des Jeux Olympiques, l’État s’est défendu de mener une telle politique anti-sociale. « On ne s’est pas fixé comme objectif ‘zéro SDF’ dans Paris au mois d’août 2024 », a assuré la préfecture de la région Ile-de-France.
Lire ICI
Communiqués de la LDH
La Cour suprême britannique juge illégal de renvoyer des demandeurs d’asile au Rwanda
La Cour suprême britannique a confirmé, mercredi 15 novembre, l’illégalité du projet hautement controversé du gouvernement d’expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile, d’où qu’ils viennent, arrivés illégalement sur le sol britannique.
Lire ICI
« Me renvoyer à Gaza, c’est comme me condamner à mort » : Waleed, prof de français en Palestine, exilé à Lille, est menacé d’expulsion
Waleed Aboudipaa, 38 ans, a fondé la première école francophone de la bande de Gaza en 2016. Il y a quatre ans, il est venu reprendre ses études à l’Université de Lille. Mais ses échecs aux examens lui valent aujourd’hui une obligation de quitter le territoire. Ce père de famille dénonce une « injustice » et craint pour sa vie.
Lire ICI
« Les jeunes ont peur » : à Paris, les 430 mineurs isolés de Belleville mis à l’abri menacés d’un retour à la rue
Parmi les 430 mineurs isolés du parc de Belleville, mis à l’abri le 19 octobre par la préfecture de Paris, plusieurs dizaines ont reçu ces derniers jours une notification de fin d’hébergement. Pour les associations et avocats qui défendent ces exilés, cette décision n’a d’autre but que de pousser ces jeunes à se faire déclarer comme majeurs, et à permettre à l’Etat de les expulser plus facilement du territoire.
Lire ICI
France: l’arrêté d’expulsion d’une jeune «revenante» de Syrie, suspendu par le tribunal administratif
Sana va pouvoir souffler un peu. Ce vendredi 27 octobre, le tribunal administratif de Lille a suspendu l’arrêté d’expulsion vers l’Algérie visant cette jeune mère de famille de 24 ans, emmenée contre son gré en Syrie lorsqu’elle était adolescente puis mariée à un jihadiste. Contrairement à ce que soutenait le préfet du Nord, Georges-François Leclerc, les magistrats ont estimé que l’existence d’une menace grave pour l’ordre public n’était pas avérée. Ils soulignent notamment que la jeune femme n’a pas été mise en examen.
Lire ICI
François Baroin persiste, signe et tient à le faire savoir
Ne pas instrumentaliser l’horreur
C’est une terrible semaine qui s’est écoulée entre le 7 et le 13 octobre 2023. Le 7 est la date de l’offensive meurtrière du Hamas contre la population civile israélienne suivie, en retour, de bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza. La 13 est celle du meurtre à Arras d’un enseignant, Dominique Bernard, par un jeune radicalisé originaire d’Ingouchie (Russie).
Lire ICI
Des policiers falsifient des documents pour expulser des ados sans-papiers
« ON VA VOUS TRAITER COMME DES MAJEURS »
Le ministère de l’Intérieur affirme qu’Ibrahim a 22 ans. Il en a pourtant six de moins. Pour pouvoir expulser des étrangers, des policiers font grandir des mineurs non accompagnés d’un simple coup de crayon. Une pratique illégale.
Lire ICI
L’EXPULSION DES ÉTRANGERS DÉLINQUANTS : QU’EN DIT LA LOI ?
Un étranger, s’il est prouvé qu’il représente une menace grave pour la sécurité de l’État, en étant proche de terroristes ou en préparant un attentat, peut déjà être expulsé sous le droit actuel. Mais le terroriste d’Arras n’était en effet pas expulsable.
Lire ICI
Attentat d’Arras : Macron veut « réexaminer » les fichés S « en situation irrégulière » et expulser les plus dangereux
Trois jours après l’assassinat d’un enseignant dans un lycée à Arras, le président français Emmanuel Macron a demandé aux préfets de rééxaminer les « cas individuels » de fichés S, notamment les étrangers en situation irrégulière, pour voir si des expulsions sont possibles.
Lire ICI
Lampedusa : l’union inhumaine
Alors que la situation reste critique sur l’île et que l’urgence est avant tout humanitaire, la Commission européenne perfectionne ses outils pour expulser plus rapidement les personnes en exil.
Lire ICI
Que contient le plan de l’UE pour aider l’Italie à faire face aux arrivées de migrants ?
Pourquoi le pacte européen sur la migration et l’asile divise les pays membres de l’UE ?
La France continue d’enfermer des Syriens en rétention, malgré le gel des expulsions vers la Syrie
Un homme se présentant comme syrien est enfermé au CRA de Rennes, en Bretagne depuis le 17 août. La France a contacté les autorités consulaires syriennes afin de vérifier l’identité de l’exilé. Une pratique qui inquiète les associations car elle présente des risques pour la personne concernée et pour sa famille restée au pays. D’autant plus que les relations entre Damas et Paris sont officiellement rompues depuis 2012 et que les expulsions sont gelées.
Lire ICI
Expulsion au coeur de l’été : faire place nette pour les JO
Mardi 8 août au petit matin, les familles habitant au 17, rue Claude Bernard à Aubervilliers, pour certaines depuis plus de 5 ans, ont été mises à la rue du jour au lendemain. Sans perspective d’hébergement pérenne ou raisonnable, orientées vers Marseille alors que la plupart des 200 habitants travaillent en région parisienne, elles sont demeurées ou revenues aux alentours, sur les rives du canal de Saint-Denis.
Lire ICI
Pour la régularisation d’Hervé S., principal témoin de la mort de Blessing Matthew
Une « mise à l’abri provisoire » n’est pas acceptable, la Mairie de Paris n’a pas tenu ses engagements
Le mardi 18 juillet les 168 habitant·es de la résidence Baudemons, située dans les anciens locaux du Centre d’Action Social de la Ville de Paris au 30 Rue Baudemons, Thiais (94) ont été expulsé·es par la préfecture de région à la demande de la Ville de Paris. La juge des référés a confirmé l’expulsion demandée par la Ville, car celle-ci s’était engagée devant elle à reloger l’ensemble de ses occupant·es et non pas de simplement les mettre à l’abri temporairement.