Marche du 21 avril : le gouvernement poursuit sa dérive liberticide


Alors qu’elle était prévue depuis des mois, la marche contre le racisme du dimanche 21 avril vient d’être interdite par la préfecture de Paris. Le collectif Tsedek! dénonce cette nouvelle attaque contre la liberté d’expression et appelle à la solidarité avec les organisatrices de la marche.

Pratiques policières

En Seine-Saint-Denis, des « observateurs » documentent les pratiques policières


Depuis 2019, en Seine-Saint-Denis, des « observateurs » des pratiques policières documentent le maintien de l’ordre dans les manifestations. Une initiative portée par la LDH, le SAF, et le MRAP, dans le but de garantir le droit de manifester et de rapprocher la police de la population.


ELLE DOIT MÊME REMBOURSER L’AVANCE

L’État refuse d’indemniser la Gilet jaune éborgnée Vanessa Langard


Mutilée par un tir de LBD, l’ex-Gilet jaune s’est vu refuser son avance d’indemnisation par la Cour d’appel de Paris. La trentenaire devenue handicapée et ultra précaire voit cette décision comme de « l’acharnement ».

Incident lié au voile: le proviseur menacé de mort à Paris a quitté ses fonctions


Le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort sur internet après une altercation avec une élève fin février pour qu’elle enlève son voile, a quitté ses fonctions, a indiqué mardi le rectorat de Paris à l’AFP, confirmant un message interne à l’établissement.

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Russie : Un éminent défenseur des droits humains condamné lors d’un simulacre de procès


Oleg Orlov, coprésident d’une ONG colauréate du prix Nobel de la Paix, a été condamné à deux ans et demi de prison.

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Oleg Orlov, dissident russe et co-président de Memorial : « Je n’ai commis aucun crime »

La Bretagne refuse l’uniforme à l’école

Contre-attaque.net


Plouisy est une petite commune de 2000 habitants près de Guingamp. C’est aussi le seul endroit de toute la Bretagne qui devait expérimenter l’uniforme à l’école, suite à la brillante annonce de Gabriel Attal lors de son passage au ministère de l’Éducation.

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La dissolution des Soulèvements de la terre annulée par le Conseil d’État


Le Conseil d’État a annulé, jeudi, le décret de dissolution du collectif écologiste des Soulèvements de la terre estimant « qu’aucune provocation à la violence contre les personnes ne peut être imputée » au groupe écologiste.

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Ne pas instrumentaliser l’horreur


C’est une terrible semaine qui s’est écoulée entre le 7 et le 13 octobre 2023. Le 7 est la date de l’offensive meurtrière du Hamas contre la population civile israélienne suivie, en retour, de bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza. La 13 est celle du meurtre à Arras d’un enseignant, Dominique Bernard, par un jeune radicalisé originaire d’Ingouchie (Russie).

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Il ne fait pas bon se préoccuper du sort des Palestiniens…


Gazaouis de France : « Ici, on a peur de dire notre soutien à la Palestine »

 

Conflit Israël-Hamas : le secrétaire départemental de la CGT du Nord placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme »


Gérald Darmanin lie Karim Benzema aux Frères musulmans, le Ballon d’or envisage de porter plainte


Escalade totalitaire

Une rentrée sous tension

Par Patrick Baudoin, président de la Ligue des droits de l’homme


Le meurtre du jeune Nahel tué par un policier, suivi des révoltes dans les quartiers populaires et aussi d’autres victimes de violences policières, a mis en exergue l’impérieuse nécessité d’agir à la fois contre les méthodes répressives du pouvoir et pour la prise en compte effective des légitimes revendications sociales.

C’est le droit de manifester qui se trouve entravé par un usage disproportionné et indiscriminé de la force publique, voire par la multiplication des mesures d’interdiction.

C’est la liberté d’association qui connaît une remise en cause sans précédent au travers de la suppression des subventions ou de la prise de mesures de dissolutions administratives. C’est la persistance de comportements racistes dans l’institution policière et de multiples discriminations.

C’est la progression de la précarité et des inégalités, la régression des services publics, l’aggravation des fractures territoriales, et le sentiment d’exclusion de beaucoup avec toutes les frustrations qui en résultent.

Pourtant, en présence de toutes ces réalités incontestables et explosives, le pouvoir paraît demeurer sourd et aveugle, s’abstenant de mettre en œuvre les remèdes nécessaires. Pire, au lieu de jouer la carte de l’apaisement, il continue de faire le choix de l’escalade comme cela peut être illustré par plusieurs exemples récents.

Ainsi en va-t-il de sa soumission à la corporation policière, y compris lors de la menace de sédition agitée après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans des violences. De même, la lourde répression judiciaire exigée par le ministre de la Justice a accentué l’injustice sociale ressentie dans les quartiers populaires. Tel est le cas aussi de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires, décidée surtout pour de médiocres considérations politiciennes, générant d’inutiles crispations identitaires en stigmatisant une catégorie déterminée de la population. On citera encore le projet de loi sur l’immigration qui, dans un climat de surenchère avec la droite et l’extrême-droite, vise à restreindre les droits, d’asile et de séjour des étrangers, et à faciliter leur expulsion du territoire français.

C’est pourquoi la poursuite de la mobilisation entamée s’impose pour continuer à faire valoir des revendications essentielles telles qu’exprimées immédiatement après le décès de Nahel : une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ; l’abrogation de la loi de 2017 et des instructions consécutives facilitant l’usage des armes à feu par les forces de police ; le remplacement de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ; la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse sous l’égide du Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme ; et, plus largement, des investissements et la mise en place d’une politique de lutte contre la pauvreté, de réduction des inégalités, de rétablissement des services publics, de protection de l’environnement et d’accueil des étrangers.

La LDH a, dans ce contexte, appelé à participer aux manifestations du 23 septembre 2023 dans plusieurs villes de France contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit, et particulièrement les personnes racisées et précarisées.

Elle entend désormais poursuivre avec détermination son plein engagement afin de favoriser un vaste rassemblement de l’ensemble des organisations qui entendent combattre les atteintes portées aux droits sociaux et humains, et défendre les libertés individuelles et collectives conquises de haute lutte et jamais définitivement acquises. Il s’agit tout simplement de défendre une démocratie aujourd’hui menacée en France comme dans de nombreux autres pays en Europe et ailleurs.

La LDH prévoit ainsi de réunir à nouveau, et si possible en élargissant le cercle des participants, les organisations syndicales et associatives regroupées à son initiative au moment de la préparation de la loi dite séparatisme pour définir une stratégie d’actions à entreprendre sur la thématique « Droits, Libertés, Démocratie ».

L’objectif doit être au-delà des nécessaires démarches contestataires de formuler des propositions concrètes et constructives de nature à constituer une alternative crédible aux actuelles politiques régressives. Ce n’est que sur présentation d’un projet convaincant et attrayant, basé sur les valeurs de liberté, égalité, justice sociale, que pourra être enrayée la marche inéluctable de l’extrême-droite vers la prise du pouvoir.

Patrick Baudouin, président de la LDH

Source Le club de Médiapart

EN FRANCE ET EN EUROPE, LE GOUVERNEMENT S’ATTAQUE OUVERTEMENT AU SECRET DES SOURCES DES JOURNALISTES



Quinze jours après la garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, le gouvernement français n’a toujours pas pris position pour défendre le secret des sources. Un silence qui cogne avec le lancement, ce mardi 3 octobre, des États généraux de l’information voulus par Emmanuel Macron et l’examen, le même jour, du Media Freedom Act au Parlement européen.

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Ariane Lavrilleux : « C’est notre droit à tous d’être informés qui est en jeu »


UNE “LOI D’EXCEPTION” POUR INTERDIRE LES MANIFESTATIONS LORS DE GRANDS ÉVÈNEMENTS: QU’EST-CE QU’UNE “LOI D’EXCEPTION”?



Les lois d’exception sont des normes qui dérogent exceptionnellement et temporairement au droit en vigueur, en en écartant l’application. Elles ne ciblent qu’un sujet particulier et n’ont pas vocation à s’intégrer durablement. En principe…

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Explosion de la surveillance dans l’espace public

En Chine, un épais mystère autour des disparitions de ministres



Le ministre chinois de la Défense, Li Shangfu, n’a plus été vu en public depuis plus de deux semaines. La disparition de ce proche de Xi Jinping intervient deux mois après celle du ministre des Affaires étrangères, et d’influents généraux de l’armée chinoise. Pour les uns, c’est une nouvelle affaire de corruption, tandis que d’autres y voient un signe d’intenses batailles politiques.

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Iran : un an après la mort de Jina Mahsa Amini


Iran : un an après la mort de Jina Mahsa Amini, « le pays reste une cocotte-minute » malgré la politique répressive du régime


L’Iran, une République islamique en ruine

«Pour certains manifestants en Iran, leurs yeux éborgnés sont comme une médaille d’honneur»

Violentées, censurées… Depuis la mort de Mahsa Amini, les journalistes iraniennes ciblées par les autorités


Mort de Mahsa Amini en Iran : chronologie d’une année de révolte aujourd’hui menacée d’enlisement 

contre-attaque.net


Iran: le chef des Gardiens de la révolution visé par une plainte en France


Mort de Mahsa Amini : un an après, les artistes toujours au cœur de la contestation


Rendre compte de la révolte iranienne sans photojournalistes sur place : exposition inédite à Visa


Ces Iraniennes qui bravent les interdits


LUTTER CONTRE LES ARRÊTÉS ABUSIFS


LA FRANCE : PAYS LE PLUS FICHÉ D’EUROPE

Contre Attaque


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Israël : Des ados priées de se couvrir et d’aller au fond du bus pour ne pas choquer les haredim



Cet incident fait partie d’une série de cas de discrimination illégale de la part de chauffeurs de bus à l’encontre de femmes au cours de la semaine écoulée.

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Iran: le réalisateur Saeed Roustaee condamné à la prison pour avoir diffusé son film à Cannes



La justice iranienne a condamné le célèbre réalisateur Saeed Roustaee à six mois de prison pour la projection de son film Leïla et ses frères au Festival de Cannes en 2022, a annoncé mardi 15 août un média iranien.

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Darmanin plein d’attentions pour une police en sédition

Police : Darmanin fâche la justice – Reportage #cdanslair 28.07.2023



Le ministre de l’Intérieur a témoigné jeudi soir aux syndicats de policiers son soutien et leur a promis d’étudier la «faisabilité» de leurs demandes, dont la création d’un statut dérogatoire en cas de mise en cause.

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Contre le populisme policier, l’esprit des libertés

Charente : la ville d’Angoulême interdit de rester assis, allongé, debout « sans bouger », dans le centre-ville sous peine d’une amende de 35 euros



La municipalité veut lutter contre des « groupes d’individus, souvent en état d’imprégnation alcoolique », qui « s’approprient les espaces et les aménagements publics tels que les trottoirs et les bancs » et bloquent la circulation des piétons dans la ville.

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Rapport des observatoires des libertés publiques et des pratiques policières

SAINTE-SOLINE 24-26 mars 2023

EMPÊCHER L’ACCÈS À LA BASSINE QUEL QU’EN SOIT LE COÛT HUMAIN

Depuis la création de l’Observatoire des Pratiques Policières (OPP) de Toulouse en 2016, de
nombreux observatoires se sont créés partout sur le territoire: Bordeaux, Paris, Seine-Saint-Denis,
Rennes, Nantes, Lille, Strasbourg, Poitou-Charentes…

Les observatoires des libertés publiques et des pratiques policières sont des collectifs de
personnes physiques, agissant à titre bénévole, présent·e·s sur les lieux où s’exercent les pratiques policières, et dont l’objectif est de recueillir des informations et de produire des analyses et des rapports rendus publics afin d’alerter les citoyen·ne·s, les acteur·ice·s de la justice et les pouvoirs publics, d’alimenter le débat d’intérêt général sur les libertés et d’apporter une réponse collective aux dérives de ces pratiques policières.
Ce sont des collectifs créés localement à l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, souvent avec d’autres organisations selon les villes telles que la Fondation Copernic, le Mrap, le Syndicat des avocats de France, ou d’autres syndicats extérieurs au champ de la justice.

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