Observatoire du journalisme, observatoire de l’immigration et de la démographie, Centre européen de recherches et d’information sur le frérisme… Depuis quelques années, ultraconservateurs et militants d’extrême droite créent une multitude de structures aux noms ronflants leur donnant de fausses apparences de sérieux. Aujourd’hui, un précurseur : l’Observatoire du journalisme.
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Chanmonie Bieliaeff, survivante du génocide Khmer rouge: «Le plus difficile, c’était d’avoir faim»
Chanmonie Bieliaeff avait 25 ans lorsque les Khmers rouges sont entrés dans Phnom Penh, le 17 avril 1975. Dirigés par Pol Pot et Khieu Samphan, ils prennent le pouvoir, instaurent la République du Kampuchéa démocratique et déclenchent un génocide qui fera entre 1,7 et 2 millions de victimes selon les estimations, sur une population totale de 8 millions de personnes. Chanmonie Bieliaeff raconte à RFI comment elle a traversé cette période sombre de l’histoire du Cambodge.
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Dans une tribune, Lucas Lévy-Lajeunesse, professeur de philosophie, membre de la LDH et auteur d’un livre sur la Brav-M, revient sur les dérives de ces brigades, alors que s’est ouvert le 3 avril dernier un procès d’agents, pour des violences commises lors d’une manifestation en 2023 contre la réforme des retraites.
Bruxelles publie une liste de sept « pays sûrs », limitant le droit d’asile de certains ressortissants, parmi lesquels la Tunisie
Maroc, Kosovo, Bangladesh, Colombie, Egypte, Inde et Tunisie : ces pays sont considérés comme des Etats « sûrs » par Bruxelles. Concrètement, leurs ressortissants n’auraient a priori pas le profil pour être éligibles à l’asile. Cette proposition devra encore être approuvée par le Parlement européen et les Vingt-Sept.
La bande de Gaza « est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide », dénonce Médecins sans frontières
Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements aériens suivis d’une offensive terrestre dans la bande de Gaza.
« Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide », a dénoncé mercredi 16 avril l’ONG Médecins sans frontières (MSF), à la suite des opérations militaires et du blocus imposé par Israël sur l’aide humanitaire. « Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza », a déclaré Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza, dans un communiqué. Elle estime que la réponse humanitaire est « gravement entravée par l’insécurité constante et les pénuries critiques ».
L’aide humanitaire à Gaza « menacée d’un effondrement total »
Les Palestinien·ne·s subissent une violence coloniale qui détruit non seulement leurs corps et leurs maisons, mais aussi leur psychisme. Génocide, déplacements forcés, blocus, humiliations quotidiennes constituent autant de traumatismes individuels et collectifs. Il est urgent de repolitiser la santé mentale pour en faire un enjeu de justice.
Le World Press Photo récompense Samar Abu Elouf pour son portrait d’un enfant palestinien amputé
Le cliché du jeune Mahmoud Ajjour, évacué à Doha après qu’une explosion lui a arraché les bras en 2024, dit « le lourd tribut » que les enfants palestiniens payent « aux horreurs qu’ils ont vécues », a déclaré la photographe, originaire de Gaza.
À la Une des grands médias, le traitement de la vaste affaire politico-financière dite des « assistants FN au Parlement européen » a tourné au fiasco journalistique. De spectacularisation en partis pris enflammés en défense du RN et de Marine Le Pen, en passant par une personnalisation quasi systématique des enjeux, cette séquence met à jour le niveau d’emprise du journalisme politique et de la communication sur l’information et le débat public, mais aussi l’ampleur de la banalisation du parti d’extrême droite et de la délinquance en « col blanc » dans une large partie de l’éditocratie.
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Chaque soir, il récupérait les produits alimentaires invendus pour les distribuer aux personnes sans abri de l’aéroport de Marseille où il travaillait. Un geste qui lui a valu un licenciement pour faute grave.
Il travaillait depuis plus de trente ans à l’aéroport de Marseille-Provence. Depuis quelques années il avait été embauché par la chaîne de restauration Starbucks comme garçon de comptoir. Et chaque soir, autour de 20 heures, après son service, il récupérait les sandwichs et les autres produits alimentaires invendus. Il les mettait dans un chariot et faisait le tour de l’aéroport pour les distribuer aux personnes.
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Le premier ministre lance aujourd’hui son « comité d’alerte » pour trouver 40 milliards d’économie. Une idée comme ça, suivant leur logique comptable : 40 milliards, c’est l’équivalent du budget de l’Éducation nationale. Pourquoi ne pas simplement supprimer le ministère ? Bienvenue en absurdie.
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Partager la publication "La « violence prostitutionnelle » « largement invisibilisée » en France, pointe l’Observatoire national des violences faites aux femmes"
Wauquiez propose aujourd’hui une version atlantique nord du bagne calédonien en demandant que les personnes sous OQTF supposées dangereuses soient reléguées au large de Terre Neuve dans la collectivité d’outre-mer de la République française de Saint Pierre et Miquelon.
Ils dénoncent le suicide de leur proche soignant, ou le harcèlement moral qu’ils subissent. France Inter et Le Monde révèlent que 19 plaignants se regroupent pour déposer une plainte devant la Cour de Justice de la République.
Ils ne se connaissent pas entre eux. Ils viennent de toute la France, et occupent ou occupaient des professions très différentes, d’infirmier à la très prestigieuse catégorie des Professeurs des universités – praticiens hospitaliers (PU-PH), en passant par des directeurs d’hôpitaux. Tous viennent nourrir de leur dossier une plainte inédite, déposée ce jeudi 10 avril auprès de la Cour de Justice de la République, des chefs de « harcèlement moral, violences mortelles, homicide involontaire et mise en péril de la personne », contre la ministre de la Santé Catherine Vautrin, le ministre à l’accès aux soins et à la santé Yannick Neuder, et la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Élisabeth Borne. La démarche judiciaire vise à dénoncer des pratiques de « harcèlement institutionnel » pouvant mener jusqu’au suicide.
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Si, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 27 novembre, un semblant de vie a repris au Sud-Liban, les villages les plus proches de la ligne de démarcation, eux, sont maintenus dans la guerre. À Kfar-Kila, la ville a été rayée de la carte par l’armée israélienne qui entrave tout processus de reconstruction. Orient XXI a pu se rendre dans ce Liban où la paix ne reste qu’un lointain mirage.
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Est-ce vraiment une surprise ? Deux mois après la reprise des contacts entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine, dont l’entretien téléphonique le 12 février devait lancer un processus de négociation censé aboutir rapidement à un cessez-le-feu en Ukraine, la guerre continue et aucune perspective d’y mettre fin n’est en vue.
« C’était l’horreur, les cris, les larmes, la panique » : à Soumy, les Ukrainiens persuadés que la Russie visait les civils
Au moins 34 morts, dont deux enfants, dans une frappe russe sur la ville de Soumy, au nord-est de l’Ukraine, dimanche 13 avril. Deux jours après la visite de l’émissaire américain à Moscou, les États-Unis estiment que la Russie « dépasse les limites de la décence ». Le chancelier allemand Olaf Scholz condamne une « attaque barbare », tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni déplore une frappe « horrible et lâche » qui « contredit tout engagement réel en faveur de la paix ». Sur place, ce sont les civils qui ont été clairement visés.
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« L’État de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré » : Bruno Retailleau, ministre antirépublicain
Appel à rassemblements le samedi 12 avril 2025 à Paris place de la République à partir de 17h
Le 31 mars 2025, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national (RN) ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.
Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le RN a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.
Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.
Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement.
Derrière cette violente attaque contre l’Etat de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.
Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’Etat de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.
Nous savons également que l’Etat de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’Etat de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’Etat de droit nous apparaît d’autant plus précieux.
Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’Etat de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.
Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’Etat de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.
À Paris, nos organisations donnent rendez-vous place de la République à partir de 17h.
Organisations signataires :
Amnesty international France, Association des Parents et futurs parents Gays et lesbiens (APGL), ATTAC, Au Tambour !, Cercle Olympe de Gouges, La Cimade, Collectif Alertes Féministes, Collectif Golem, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Comité marche du 23 mai 1998 (CM98), Confédération générale du travail (CGT), Coordination 75 des Sans papiers (CSP75), Démocratie ouverte, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fondation Copernic, France Fraternités, France terre d’asile, Fédération syndicale unitaire (FSU), Greenpeace France, Jalons pour la paix, Ligue de l’Enseignement, LDH (Ligue des droits de l’Homme), LOBA, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Nous Toutes, Nos services publics, Osez le féminisme !, Oxfam France, le Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), SOS Homophobie, SOS Racisme, Stop Homophobie, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (Saf), Transparency International France, Union étudiante, Union maintenant, Union nationale des étudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires.
L’association de défense des animaux L214 et un collectif de riverains s’opposent à l’installation d’un poulailler géant à Plessis-Barbuise dans l’Aube, alors que la préfecture vient de donner son feu vert au projet.
Listériose : attention, ces cordons-bleus Le Gaulois ne doivent pas être consommés
Vendus courant mars dans toute la France, ces cordons-bleus pourraient présenter des traces de listériose, une grave maladie qui peut entraîner des complications neurologiques.
Depuis son investiture le 20 janvier dernier, Donald Trump ébranle la démocratie américaine en gouvernant à coups de décrets présidentiels. Coupes drastiques dans les budgets, retrait d’accords internationaux, licenciements massifs d’employés fédéraux… Il va si vite que les tribunaux sont saturés par les procès en contestation, dont les décisions pourraient prendre des années à être rendues. L’objectif affiché de l’administration Trump est de tailler dans les dépenses publiques, mais il existe aussi une volonté sous-jacente de remodeler les institutions selon une idéologie de droite identitaire et religieuse. Reportage de notre correspondante aux États-Unis, Fanny Allard.
Trump a-t-il manipulé les marchés ? L’image qui alimente les soupçons
Après sa volte-face surprise sur les tarifs douaniers, le président américain est sous le feu des critiques.
L’administration Trump prive des milliers d’immigrés de la sécurité sociale en les déclarant morts
L’administration Trump a ajouté plus de 6 000 immigrés à une base de données de bénéficiaires de la sécurité sociale décédés, coupant de fait les prestations et leur capacité à travailler, ont rapporté, jeudi 10 avril, des médias américains.
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