Lorraine : Les confidences d’un flic écœuré

Yves Milla, secrétaire zonal de l’UNSA-Police se sent sali par le ministre de l’Intérieur qui, dit-il, jette l’opprobre sur la profession à coups d’amalgames et de petites phrases insultantes. Il dit son ras-le-bol.

Yves Milla, secrétaire zonal de l’UNSA-Police (Photo DR)


Lire ICI

Harkis: une mémoire à vif

Les harkis, ces Algériens qui ont risqué leur vie pour la France pendant la guerre d’indépendance algérienne, continuent de faire l’objet d’instrumentalisations et de polémiques enfiévrées de part et d’autre de la Méditerranée. Plongée dans une mémoire à vif avec les historiens Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron.

Lire l’article et la vidéo ICI


Contraventions pour violation des règles de confinement infligées aux personnes sans-abri et en difficulté financière

Retrait total de la loi sur la sécurité globale ! Pour conserver nos droits sociaux et nos libertés démocratiques !



Si le gouvernement s’acharne à faire passer la Loi Sécurité Globale, c’est :

  • Pour pouvoir réprimer les mouvements sociaux,
  • Pour faire taire toutes les dissidences et toutes les contestations.
  • Pour imposer brutalement sa politique de casse des droits sociaux du monde du travail et de la jeunesse.

La lutte pour les libertés démocratiques du plus grand nombre et la bataille pour nos droits sociaux sont les deux faces d’une même pièce.

Parce que nous défendons la démocratie et parce que nous entendons préserver notre droit à nous exprimer et à manifester, pour exiger l’abrogation des contreréformes (retraites, chômage, …) que le gouvernement entend faire passer en catimini à la faveur des lois d’urgence, nous appelons les citoyennes et citoyens à s’assembler.

 Nous comptons sur votre présence devant la préfecture de l’Aube

pour exiger le retrait de la Loi Sécurité Globale.

 

SAMEDI 12 DECEMBRE A 10 HEURES 30

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus




Le Monde des 9 et 10 décembre 2020.

Déclaration trompeuse  du chef de l’État lors d’une dissertation orale sur la supériorité des valeurs humaines sur les valeurs religieuses avec le secours de la philosophie des Lumières.

Propos à l’évidence louable s’il ne renonçait pas en même temps à leur portée universelle dans d’autres pays, ici l’Égypte.

60 000 prisonniers politiques estiment les ONG. Le président croit en « la souveraineté des peuples », mais en Égypte de quelle souveraineté s’agit-il ?

Il reste prisonnier de ses contradictions entre la défense des droits universels et la pratique de relations bilatérales conçues à l’aune d’intérêts militaires, économiques, migratoires et antiterroristes.

L’éclairage des « lumières »  dans des discours abstraits a beaucoup de mal à apporter une vision claire.

Contre le projet du code pénal de la justice mineur

Qui veut la peau des associations ?

Journée mondiale des droits de l’homme

Source: lemagfemmes.com


La journée mondiale des droits de l’homme a été instaurée en souvenir de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme par l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Cela se passait le 10 décembre 1948, au palais de Chaillot à Paris, lors d’un vote où ce texte fut adopté par 48 voix et 8 abstentions.

La barre des 80 millions de réfugiés dans le monde dépassée

REUTERS/Giorgos Moutafis | Des réfugiés traversent le camp de Moria, sur l’île de Lesbos en Grèce, le 13 décembre 2019.


Au début de l’année, un peu plus de 79 millions de personnes étaient déplacées dans le monde. Alors que l’année 2020 touche à sa fin, la barre des 80 millions a été dépassée. Un record. Les conflits existants doublés de l’épidémie de coronavirus ont aggravé la situation planétaire.

Le nombre d’enfants est estimé entre 30 et 34 millions.

Lire ICI le communiqué d’InfoMigrants.

Lire également ICI le communiqué du HCR.

Appel à mobilisations contre la proposition de loi Sécurité globale ce samedi 12 décembre en régions

Manifestons le 18 décembre pour les droits des migrant-e-s

Journée du décryptage 2020 organisée par la CIMADE et le CRID



Inscription au webinaire ICI

9 décembre: Journée nationale de la laïcité

Ce jour est également celui où l’on commémore le vote de la loi de séparation de l’église et de l’état en 1905.



Comment mieux la célébrer que de rappeler que la laïcité c’est d’abord du droit. On peut penser un objet en tant que philosophe, historien, sociologue. Mais lorsque la loi et particulièrement la loi pénale s’en saisit, c’est autour de son texte et de sa jurisprudence que doit s’organiser le débat.

Historien, spécialiste des questions d’immigration et de citoyenneté, directeur de recherches au CNRS (il publie en mars 2021 De la laïcité aux éditions Grasset) et président fondateur de Bibliothèques sans Frontières, Patrick Weil défend une définition de la laïcité fondée d’abord sur le droit. 

Lire ICI

Merci à nos amis de la section LDH Metz-Moselle pour le partage de cet article.

Justice des mineurs : « Cette réforme va concerner des générations d’enfants »

Alors que la justice des mineurs est en train d’être réformée – un Code pénal des mineurs, promulgué au Journal officiel le 13 septembre 2019, devait entrer en vigueur en octobre 2020. Face à la crise majeure, un projet de loi prévoit de reporter sa mise en œuvre. De nombreux professionnels demandent l’abandon de ce nouveau Code.






Cinq cents personnalités et professionnels de l’enfance demandent l’abandon du Code de justice pénale des mineurs. Syndicat de la magistrature, Ligue des Droits de l’Homme, OIP, Conseil National des Barreaux, SNPES PJJ et d’autres ont ainsi signé en mai 2020 deux lettres ouvertes, une adressée à la ministre de la Justice et l’autre aux parlementaires.

Aujourd’hui, vous pouvez vous joindre à elles en signant la pétition lancée par JEAN PIERRE ROSENCZVEIG, magistrat français, président du tribunal pour enfants de Bobigny de 1992 à 2014

ICI


École

Par Rémy Dufaut

Avec le niveau de détestation rarement atteint par un ministre de l’Éducation Nationale de la part des enseignants, l’actuel récolte une école dévastée durant ces quatre dernières décennies par ses prédécesseurs technocrates. L’école française n’a jamais si mal rempli sa mission, sans tenir compte du contexte bien particulier de la dernière année. Tout semble fait pour déconstruire ce qui a été patiemment initié depuis  plus de 4000 ans par la Chine, la Grèce, la Rome antiques et qui a radicalement cessé d’évoluer dans le bon sens quand on a confié l’éducation à des comptables.

Vous avez dit « prérecrutement » ?



A part la médecine, l’odontologie, la pharmacie et les autres disciplines permettant l’accès au corps des professeurs des universités par la voie des concours nationaux de l’agrégation, les établissements publics d’enseignement supérieur seront autorisés à « déroger pour un ou plusieurs postes à la nécessité d’une qualification des candidats reconnue par l’instance nationale». Un sous-amendement visant à permettre le recrutement de professeur en s’affranchissant de « la nécessité d’une qualification » a été déposé en octobre 2020 par le sénateur LR, Stéphane Piednoir, largement soutenu par le groupe LREM. Le but officiel de celui-ci est d’ « élargir les viviers des candidats potentiels et de fluidifier l’accès aux corps ». Certes, le sénateur connaîtra sans doute quelques difficultés à le défendre jusqu’au bout, devant être prochainement entendu sous le régime de la garde à vue, pour une tout autre affaire…

Après qu’a été bradée la formation des enseignants au sein des Inspé (instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation), le mouvement atteint désormais l’enseignement supérieur.

Ainsi, les étudiants en deuxième année de fac pourront assister les enseignants avant de prendre en charge des cours. C’est ce qu’on appelle au ministère de l’Education nationale le « prérecrutement ». Pour 8 heures par semaine,  ces « assistants d’éducation » toucheront 693 euros par mois en L2, 963 euros l’année suivante pour finir à 980 euros en master 1.

On a tellement dit de mal des Espé (devenus Inspé 5 ans après leur création, aujourd’hui chargés de former l’ensemble des enseignants) et avant eux des IUFM, qu’on finit par en regretter les bonnes vieilles Écoles Normales qui, malgré leurs nombreux défauts, ont donné des générations d’institutrices et d’instituteurs, les centres pédagogiques régionaux (CPR) qui préparaient au concours du CAPES ou de l’agrégation pour les professeurs de collèges et lycées,  les écoles normales nationales d’apprentissage (ENNA) pour les professeurs d’enseignement général (PEG) et professeurs d’enseignement technique théorique (PETT) des lycées professionnels.

On s’étonne que le niveau des élèves français ne cesse de stagner (se situant à peine au dessus de la moyenne) si l’on s’en réfère au classement PISA (Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves) qui fait chaque année le beurre des journaux (eux-mêmes ayant par ailleurs, soit dit en passant, hélas perdu pour la plupart leurs correcteurs…)

Cet état du niveau scolaire  des élèves français est confirmé récemment par le classement international sur l’enseignement des maths et des sciences de l’étude Timss selon laquelle la France se retrouve à l’avant-dernière place…

En réponse, on ne trouve donc rien de mieux, pour des raisons inavouables,  que d’harmoniser vers le bas ce niveau à tous les stades de l’enseignement.


« Alors, si tout se joue à l’école, il est temps d’entendre le S.O.S !
Ne laissons pas se creuser le fossé d’un enseignement à deux vitesses !
Au milieu des tours y a trop d’pions dans le jeu d’échec scolaire
Laissons pas nos rois devenir fous dans des défaites spectaculaires »

Grand corps Malade


En complément et sur le même sujet,  voici 3 liens vers des articles indispensables du site The Conversation que nos amis de la LDH Metz-Moselle nous ont gentiment transmis :

L’égalité scolaire, un enjeu de survie pour la démocratie

Marie Duru-Bellat, Sciences Po ; François Dubet, Université de Bordeaux

Le long mouvement de massification scolaire enclenché dans notre pays depuis les années 1960 était censé accroître l’attachement aux valeurs démocratiques. Mais il a produit de nouveaux clivages.


Enseignement moral et civique : un enseignement en question

Pierre Kahn, Université de Caen Normandie

C’est à la suite d’un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression que Samuel Paty a été assassiné le 16 octobre 2020. Apparu en 2015, en quoi cet enseignement consiste-t-il ?


Face à l’incertitude, faire entrer la réflexion éthique à l’école

Sébastien Claeys, Université Paris-Saclay

Pour maintenir l’exigence d’un débat démocratique et éclairé, sans sombrer dans la remise en cause de tous les savoirs, il est important d’initier les lycéens au débat éthique.

 

 

La politique migratoire mortifère de la France doit cesser

Le double jeu du gouvernement français sur la transparence et le contrôle des ventes d’armes françaises

Plainte de la LDH suite à des propos antisémites et islamophobes

Communiqué de la coordination StopLoiSécuritéGlobale dont la LDH est membre

Fichage en fonction des opinions et des convictions religieuses, surveillance des réseaux sociaux et reconnaissance faciale au menu du jour

Résumé par Rémy Dufaut




3 décrets publiés vendredi dernier par le ministère de l’Intérieur attirent particulièrement notre attention. Nos amis de la section LDH Metz-Moselle nous ont transmis, entre autres, cette nouvelle particulièrement  alarmante, tirée de l’article de Pierre Januel dans le site d’actualités NEXTIMPACT, où l’on apprend que« les services pourront recueillir des informations sur l’opinion des personnes surveillées, leurs pseudos Twitter, des données de santé, le tout pour des finalités élargies qui dépassent la sécurité publique. »

Douze ans après le retrait du fichier Edvige (qui, rappelons-le, prévoyait d’enregistrer entre autres l’orientation sexuelle), PASP (Décret Fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique), GIPASP (Décret Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) et EASP (Décret Enquêtes administratives liées à la sécurité publique) contiendront des éléments sur les « opinions politiques » et les « convictions philosophiques et religieuses », et plus seulement sur les activités politiques, religieuses et syndicales.


La CNIL note que le décret va « étendre de manière très significative la liste des catégories de données susceptibles d’être collectées ». Le secret médical sera sérieusement écorné, puisque seront fichés des éléments sur les « données de santé révélant une dangerosité particulière » des personnes et les « données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques obtenues conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».
Il en sera de même pour la « pratique et les comportements religieux » ainsi que les « activités sur les réseaux sociaux », les identifiants et pseudonymes (mais pas les mots de passe), « les informations collectées porteront principalement sur les commentaires postés sur les réseaux sociaux et les photos ou illustrations mises en ligne ». Toute personne souhaitant avoir une habilitation devra fournir ses pseudos, y compris Twitter;
La CNIL tente de tempérer un peu ces mesures qui n’en demeurent pas moins inquiétantes lorsqu’il s’avère aujourd’hui « qu’un décret court derrière une pratique policière en cours ».

Troyes: rassemblement hier 18 juillet

Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.




Motion à l’intention du Président de la République.

Monsieur le Président de la République,

Au soir des élections européennes, vous avez dissous l’Assemblée nationale considérant les résultats du scrutin et de votre majorité qui venait de subir une lourde défaite.

A la suite du choc de la dissolution, et ce malgré le délai très court de la campagne électorale, les militant.e.s et citoyen.ne.s de gauche se sont engagé.e .s pour faire barrage au Rassemblement National RN. Ils ont soutenu le Nouveau Front Populaire et son programme progressiste, le seul pouvant à long terme combattre l’extrême-droite.

Dans l’entre-deux tours, une partie de la Majorité Présidentielle et du Nouveau Front Poplulaire ont passé un accord moral pour ne pas donner une seule voix au Rassemblement National et à ses alliés.

 L’Extrême-Droite n’est pas une force politique comme les autres. Son éventuel accès au pouvoir ne constituerait pas un changement de politique mais serait un bouleversement qui ferait sortir la France du cadre démocratique en remettant en cause l’Etat de droit et les libertés fondamentales.  Son programme est antidémocratique, discriminatoire, raciste, sexiste et homophobe. De plus, l’extrême-droite rassemble des groupuscules ultra-violents dont les pratiques courantes visent à terroriser leurs adversaires. Pendant la campagne électorale du deuxième tour des élections législatives, leur xénophobie, leurs pulsions idéologiques et leur vision identitaire, contenues jusque-là, ont refait surface au grand jour, se voyant aux portes du gouvernementet ont entrainé une recrudescence des actes violents qui a été observée sur l’ensemble du territoire.

Les citoyen-nes ont largement répondu à l’obligation morale et politique de faire obstacle à l’extrême-droite et ont permis de sauver nos institutions. Le Président de la République et sa majorité doivent en tenir compte.

Au soir du 7 juillet, les urnes ont parlé : l’extrême-droite a été défaite ainsi que la majorité présidentielle. Cette dernière a pu sauver des élu.e.s grâce aux votes barrage contre l’extrême-droite des citoyen.ne.srépublicain.e.s.

Fortes de la légitimité acquise par ces résultats, nos organisations, au travers du programme du NFP, vont tout faire pour renouer avec le dialogue et le progrès social. L’espoir suscité par le vote est immense et nos attentes et revendications sociales le sont tout autant. 

Pour ces raisons, nous demandons :

  • L’abrogation de la réforme des retraites ;
  • L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
  • L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
  • Des moyens pour tous nos services publics (Hôpitaux, Médecins, SNCF, France Travail, Sécurité Sociale, l’Education Nationale, …).
  • L’abrogation de la loi immigration
  • Un plan d’urgence écologique
  • Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
  • La garantie des libertés fondamentales, des libertés d’expression, de création et de manifester, en commençant par voter une amnistie des militant·e·scondamné.e.s lors d’actions revendicatives.

Nous vous demandons de respecter le résultat des urnes, de mettre un terme à votre politique économique et sociale violente qui dure depuis 7 ans et de nommer un nouveau Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, conformément à la tradition républicaine et à la Constitution.

Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.


Le président souhaitait une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et il l’a obtenue. Il doit la prendre en considération.




Troyes : mobilisation ce jeudi 18 juillet


A l’appel de l’Union Départementale CGT de l’Aube, du MRAP,  de la LDH, de Greenpeace, de Aux Adelphes 

Rassemblement place de la Libération à 18h00

Italie : des migrantes fouettées comme des animaux par un camionneur



La découverte de migrants dans les remorques des poids lourds qui font escale à Vintimille, avant de passer la frontière avec la France, est très fréquent et documenté. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre un chauffeur fouetter violemment des femmes migrantes cachées à l’arrière de son camion. Une scène qui a provoqué l’émoi.


Pologne: les forces armées peuvent tirer sur des migrants sans responsabilité pénale


En Pologne, la crise migratoire à la frontière avec la Biélorussie continue de s’intensifier. Cet été, le gouvernement a mis en place une zone tampon complètement militarisée le long de la frontière pour empêcher les migrants de pénétrer dans le pays. Ce vendredi 12 juillet, le gouvernement a élargi les prérogatives des forces armées. Elles ont désormais le droit de tirer sur les migrants sans en être tenues responsables pénalement. Une mesure qui inquiète les humanitaires sur place.



Étranger, étrangère, sois plus irréprochable qu’aucun citoyen français ne l’est !


Un décret détaille les engagements auxquels tout étranger qui souhaite résider légalement en France doit consentir: respect de la liberté de chacun-e, de l’égalité, de la dignité, de la laïcité,… et jusqu’à l’intégrité territoriale du pays. Et ce n’est pas une infox ! Ce morceau d’anthologie prêterait à sourire s’il n’était en réalité une arme supplémentaire dirigée contre la population étrangère.

Un soutien mondial plus que jamais nécessaire pour une justice impartiale

Journée de la justice pénale internationale, observée le 17 juillet


Les conflits et les crises qui font rage aujourd’hui dans le monde entier au Darfour, à Gaza, en République démocratique du Congo et en Ukraine démontrent à quel point l’impunité alimente les cycles de violence. Alors que les situations d’urgence se multiplient, il est crucial qu’une justice impartiale et indépendante soit rendue aux victimes de graves crimes internationaux, quels que soient le lieu et les auteurs.

Guerre à Gaza: des dizaines de morts dans trois bombardements israéliens, dont un contre une école



Mardi 16 juillet, Israël a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza, causant des dizaines de morts dans plusieurs bombardements, dont un sur une école abritant des déplacés, selon les autorités locales. Les enfants, victimes du conflit, sont soignés dans la plus grande des précarités, devant fréquemment subir des amputations.



Le Hamas n’est pas le seul groupe armé palestinien à être intervenu lors des attaques du 7-Octobre, selon Human Rights Watch


D’après le rapport de l’ONG, c’est bien le Hamas qui était à la manœuvre le 7 octobre et qui a coordonné les attaques. Human Rights Watch identifie également au moins quatre autres groupes armés qui ont pris part aux exactions.



L’utilisation par Israël de la Directive Hannibal a fait de nombreux morts le 7 octobre, y compris des civils israéliens


Selon le quotidien israélien Haaretz les Forces de défense israéliennes (FDI) ont émis la Directive Hannibal qui ordonne l’usage de la force pour empêcher que des soldats soient pris en captivité dans trois installations de l’armée infiltrées par le Hamas le 7 octobre. Ces ordres ont été appliqués aux bâtiments où l’on savait des otages détenus. D’autres ordres ont été donnés pour tirer sur des bâtiments civils et des zones ouvertes.

RSF dépose plainte aux côtés des journalistes menacés de mort



À la suite de la publication de menaces de mort sur le site d’extrême droite Réseau Libre, Reporters sans frontières (RSF) saisit le procureur de Paris avec les journalistes menacés. Les autorités doivent tout faire pour poursuivre en justice les personnes responsables de ces graves attaques et assurer la sécurité des journalistes.

Guerre à Gaza : 44 morts dans trois frappes, dont une sur une école, annoncent des sources locales



Au moins cinq personnes ont été tuées dans la frappe sur l’école Al-Razi au centre de la bande de Gaza, qui abritait « des milliers de personnes déplacées » par la guerre, selon le Croissant-Rouge palestinien. L’armée a assuré avoir pris de « nombreuses mesures » pour réduire le risque de toucher des civils dans la frappe contre l’école.

Publication dans l’urgence des décrets de la loi immigration


Il s’en est fallu de peu que Darmanin ne rate totalement son coup. Reste à savoir ce qu’en fera le prochain gouvernement. Près de 6 mois après sa promulgation et quelques heures avant la démission du gouvernement, qui ne traitera plus maintenant que les « affaires courantes », ce qui reste de cette loi inique et largement censurée par le Conseil constitutionnel est publié au Journal officiel.


« Oui, l’Arcom doit stopper C8 et CNews »



Nous relayons ci-dessous sous forme de tribune un texte de François Bonnet, président du Fonds pour une presse libre (FPL), paru initialement le 10 juillet sur leur site.

L’autorité régulatrice de la communication examine le renouvellement des autorisations de diffusion des chaînes de télévision contrôlées par Bolloré, dont C8 et CNews. Demander leur interdiction sur la TNT n’est pas attenter à la liberté d’expression, comme le clament les médias Bolloré. Il s’agit seulement de faire respecter la loi, piétinée depuis de nombreuses années par ces deux chaînes.

La couverture médiatique de l’immigration polarise les opinions



En dépit de la montée des réseaux sociaux et de sources alternatives d’informations, les médias traditionnels, comme la télévision, demeurent les principales sources d’information politique en France. Leur rôle dans la formation des opinions reste donc majeur, en particulier concernant l’immigration, thème central et récurrent des débats politiques et médiatiques actuels. L’étude approfondie de la couverture médiatique de l’immigration, par les principales chaînes de télévision françaises entre 2013 et 2017, révèle que l’accroissement de la visibilité du thème migratoire aux journaux télévisés polarise les opinions en exacerbant les préjugés et en poussant les individus les plus modérés vers des positions extrêmes. Si le simple fait de parler d’immigration polarise les opinions, la mise à l’agenda médiatique de ce sujet et les interventions de type « fact-checking » doivent alors être pensées avec la plus grande prudence.

« Un bon quartier d’isolement est un quartier vide »


Chargée de recherche associée à l’université d’Oxford, Sharon Shalev travaille sur les régimes d’isolement carcéral depuis une trentaine d’années. Elle a conseillé différents États et organisations internationales à ce sujet, et coordonné une étude comparative de ces régimes dans 42 pays, parue en janvier 2024*.




Pour un véritable changement de cap en termes de politiques pénales, maintenant !

  

À l’issue des élections législatives, une certitude persiste : la nécessité d’un changement de paradigme en termes de politiques pénales, seul moyen de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes détenues.

Dimanche soir, les député.es d’extrême-droite, qui n’ont eu de cesse pendant la campagne d’user de raccourcis démagogiques visant une fois de plus à attiser le sentiment d’insécurité de la population, à coup de « l’extrême gauche va vider les prisons », n’ont pas obtenu de majorité. Ce résultat montre a minima que, non, tou.tes les français.es ne plébiscitent pas une politique autoritaire, répressive, raciste, sexiste et classiste.

« Une centrifugeuse sociale » : en Seine-Saint-Denis, les Jeux olympiques accélèrent la gentrification



La Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, monte en gamme au fil des projets de rénovations urbaines. Un phénomène qui s’accélère encore plus avec l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques dans le 93.

15 morts dans une nouvelle frappe sur une école à Gaza


Une nouvelle frappe sur une école abritant des personnes déplacées a fait 15 morts, l’armée israélienne assurant avoir ciblé des « terroristes ». L’attaque a visé une école gérée par l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Nousseirat, cible de deux récentes frappes israéliennes. Cette frappe est la cinquième sur une école abritant des déplacés par la guerre en huit jours. 



«Ce qui se passe à Gaza a été calculé et déterminé par Israël», dit une rapporteuse de l’ONU


Alors que cette semaine l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération d’envergure sur la ville de Gaza, dix experts indépendants des Nations unies ont accusé Israël de « mener une campagne de famine ciblée à Gaza ». Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, est l’une des autrices de ce compte rendu. Elle a répondu aux questions de RFI.

Coup de gueule

par Rémy Dufaut




Il vous serait bien profitable, Monsieur François Baroin, de relire le livre écrit par votre père Michel (La force de l’amour, dont le manuscrit fut remis aux Éditions Odile Jacob, quelques jours avant sa mort tragique en février 1987). Franc-maçon et Grand Maître de la Grande Loge de France (1977-1978), il prônait la tolérance et l’humanisme dans le respect des droits de l’Homme, pour un idéal de paix et de solidarité.

J’imagine ce qu’il penserait de vos positions envers les familles que vous vouliez priver l’année dernière de leur logement social au prétexte des conneries de leurs enfants.

Lui qui fut l’ami de Jacques Chirac mais également de Michel Rocard et de François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe du cimetière de Vaugirard. S’il était encore de ce monde, je suis convaincu qu’il surveillerait de près vos fréquentations…

N’avez-vous pas en 2005, alors ministre de l’Outre-mer, fait déjà sensation en remettant en question le droit du sol à Mayotte ? Sarkozy lui- même, alors ministre de l’Intérieur, ne l’avait pas osé et, sans doute vexé d’avoir été devancé, n’a pas voulu vous intégrer ensuite dans son gouvernement à son entrée à l’Elysée…

Aujourd’hui vous faites votre beurre de l’expulsion d’un migrant fiché S, déclaré  comme « radicalisé »,  prétendu imam, accusé d’avoir prononcé des prêches discriminatoires, notamment envers les femmes et tombant donc fort logiquement et incontestablement sous le coup de la loi.

Mais aviez-vous vraiment besoin de vous en féliciter publiquement, vous fendant d’un communiqué officiel de la mairie de Troyes,  pour le grand bonheur des électeurs frustrés par l’échec du RN à  prendre le pouvoir en France ?

Vous déshonorez les deux-tiers (le troisième s’étant déshonoré tout seul par son vote) de vos administrés troyens.

Vous vous targuez d’être intervenu pour l’expulsion de cet individu ne respectant pas les valeurs de la République française alors que vous n’êtes pour rien dans son expulsion puisque celle-ci résulte d’une décision du ministère de l’Intérieur à la demande de la préfète de l’Aube.

Inutile de vous réclamer de la dégradante loi  immigration soutenue par vos amis LR (mais censurée et allégée par le  Conseil constitutionnel et en voie d’abrogation par le futur gouvernement) qui ne vise qu’à renforcer ce que l’humanité recèle de plus ignoble en elle: racisme, xénophobie, haine de l’autre, chacun pour soi…

Vous seriez davantage à votre place en rappelant à votre police municipale que les contrôles d’identité et les fouilles au corps relèvent exclusivement des prérogatives de la police nationale et de la gendarmerie et que vos agents municipaux ne sont nullement habilités à les pratiquer.


« L’avenir est incertain, et nos concitoyens, emportés par le flot des mauvaises nouvelles, pris dans une sarabande d’événements inintelligibles, agressés par le chaos qui fait irruption jusque chez eux, chaque jour, par les étranges lucarnes, ne savent comment échapper à leur angoisse. Alors, comme souvent, la peur est mauvaise conseillère : repli sur soi, égoïsme, intolérance, rejet des autres sont les maladies contagieuses d’aujourd’hui. Elles génèrent des courants collectifs d’indifférence et d’atomisation, qui gangrènent lentement nos démocraties, sous le regard sarcastique des totalitarismes de tous poils et de tous bords, prêts à bondir sur cette proie facile qui se délite peu à peu. »

(Michel Baroin, Avant-propos, La force de l’amour, Ed. Odile Jacob, p.4, 1987)

Troyes : rassemblement pour la Paix ce vendredi 12 juillet



A l’appel du Collectif aubois pour la Paix (MRAP, LDH, Greenpeace, AGUI, La Libre Pensée, Collectif Louise-Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s, CGT, Solidaires et FSU), 80 personnes se sont rassemblées place de la Libération hier en fin d’après-midi, alors que les vacances d’été ont déjà vu s’envoler nombre d’entre nous vers d’autres contrées.

Un communiqué a été lu à 6 voix devant une assistance très complète dans sa diversité et dans son unité.

N’oublions pas, ne les oublions pas

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de neuf mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes – plus de 186 000 morts selon The Lancet –  dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que « L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.


La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien. 146 pays mondialement. Cela représente plus de 70% des 193 pays membres de l’ONU.

Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Depuis le 10juillet, L’armée israélienne multiplie les ordres d’évacuation, contraignant les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne à vivre dans le chaos et l’incertitude. Elle a largué des tracts sur toute la métropole de Gaza, ordonnant aux « présents » à Gaza – et non plus aux « habitants », comme par le passé – d’évacuer la cité et de se diriger vers le sud. « Des passages ouverts vous permettent de passer rapidement et sans fouille », promet l’armée, avant de menacer : « La ville de Gaza va rester une zone de combats dangereuse. »


Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.


Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.


La parole a pu circuler ensuite avec des interventions variées de la part de participantes et participants qui tenaient à partager chanson (merci à Pascal Genneret et à sa choriste; on peut l’écouter dans la 3 ème colonne de cette page), poèmes, textes, extraits d’écrits, libelles dont émanait une forte émotion envers le peuple palestinien et également pour toutes les victimes des colonisations actuelles, en particulier ceux de Nouvelle-Calédonie.


Il n’était pas question d’en rester là et les échanges se sont poursuivis autour de boissons et d’aliments proposés par les participantes et participants heureux d’apporter un morceau de leur pays d’origine et de ses saveurs,contribuant encore davantage à la circulation et au partage de la parole.

« Cessez de brutaliser la démocratie ! »


Motion de censure immédiate si un gouvernement vient à être formé « avec ne serait-ce qu’un seul secrétaire d’État de LFI », avertit Aurore Bergé


Le Nouveau front populaire promet d’annoncer rapidement le nom d’un Premier ministre à proposer à Emmanuel Macron. Mais les négociations sont difficiles entre les quatre forces qui le composent. La députée Renaissance appelle à la « stabilité ».

Alors que les négociations sont difficiles au sein du Nouveau front populaire pour désigner le nom d’un Premier ministre à proposer à Emmanuel Macron,la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Aurore bergé pointe, vendredi 12 juillet sur franceinfo, « la nécessité de former un gouvernement qui garantit à notre pays une stabilité ».





Le RN «censurera tout gouvernement» comprenant des ministres LFI ou écologistes


Alors que le Nouveau Front populaire revendique de gouverner après sa victoire relative aux législatives, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont tracé jeudi soir la ligne officielle du parti nationaliste.





« Nous censurerons un gouvernement constitué par cette alliance de la gauche », assure François-Xavier Bellamy


Pour le vice-président du parti Les Républicains, il y a urgence à nommer un nouvel exécutif mais il considère qu’ « aucune formation politique ne peut prétendre revendiquer la victoire » aux législatives. Or « pour gouverner, il faut une majorité », soulève-t-il.



Censurer le NFP avec le RN : ces macronistes prêts à faire ce qu’ils reprochaient à LFI


Alors qu’ils dénonçaient les alliances honteuses des insoumis avec l’extrême-droite sur les motions de censure contre leur gouvernement, certains macronistes sont prêts à faire tomber un hypothétique gouvernement NFP avec les voix lepénistes.



GÉRARD LARCHER ESTIME QUE LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE N’ÉTAIT PAS CONFORME À LA CONSTITUTION


Si ce que dit le Président du Sénat est vrai, alors le Président de la République a effectivement méconnu la Constitution puisqu’il ne lui a pas demandé son avis.

Resté silencieux depuis la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier, le Président du Sénat, Gérard Larcher, a partagé son sentiment concernant l’initiative d’Emmanuel Macron. Gérard Larcher estimant avoir été “informé, et non consulté” au sujet de la dissolution, il considère que le Président de la République n’a pas respecté la lettre de la Constitution lors de sa décision. S’il dit vrai, la Constitution a été méconnue.



Lettre ouverte à Emmanuel Macron : « cessez de brutaliser la démocratie ! »



Le 10 juillet, dans une adresse à la population, Emmanuel Macron conteste la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées et souhaite imposer une coalition large dont son ex-majorité serait le pivot. Dans une lettre ouverte, Attac appelle le président à respecter le vote populaire et soutient les rassemblements qui se tiendront dans toute la France le 18 juillet.




 « Je n’arrête pas de les surveiller ces fripons, pendant qu’ils opèrent, sans en avoir l’air, et puis je leur fais dégorger de force tout ce qu’ils m’ont volé en leur enfonçant dans la bouche l’entonnoir de l’urne. » (Aristophane, Le peuple ne se laisse pas duper par les démagogues, in Les Cavaliers)

« Violer un droit [particulier], de nos jours, c’est corrompre profondément les mœurs nationales et mettre en péril la société tout entière. » (Tocqueville, Sur la société politique, p. 394)


Propagande pro-RN, fake news, mépris des institutions… Chère Arcom, le moment est venu de débrancher CNews et C8



En douze ans, les chaînes du groupe Bolloré ont écopé de plus de 40 rappels à l’ordre de l’Arcom, le régulateur des ondes, pour de nombreux manquements en matière de pluralisme, de dérapages et autres propos discriminatoires. Et le phénomène ne cesse de s’aggraver.

Cette semaine, CNews a reçu deux amendes, pour avoir laissé dire à l’antenne que «l’immigration tue», sans aucune réaction de l’animateur, ou que le réchauffement climatique était un «mensonge».

Pire, pendant toute la campagne des législatives, Vincent Bolloré a transformé ses antennes en véritables machines à propagande. Sur Europe 1, également la propriété du milliardaire d’extrême droite, Cyril Hanouna a remplacé Sophie Davant pour 1h30 d’une émission politique quotidienne. Comme le Monde l’a raconté, la gauche n’a presque jamais été invitée, faisant systématiquement la cible d’attaques. Quand les représentant·es du RN ou de Reconquête étaient traité·es avec bienveillance. Énième mise en demeure de l’Arcom.

Kanaky-Nouvelle-Calédonie : « Il faut qu’on arrive à apaiser la situation »



Les troubles ne se sont pas arrêtés en Nouvelle-Calédonie avec la suspension de la réforme du corps électoral. Le sénateur écologiste Thomas Dossus a rendu visite à l’une des indépendantistes de la CCAT emprisonnée en métropole depuis fin juin.

La situation en Kanaky-Nouvelle-Calédonie est passée sous les radars avec les législatives. Mais un homme y a été tué mercredi 10 juillet par les forces de l’ordre. C’est le dixième mort depuis le début des troubles dans l’archipel en mai. À l’origine du regain de violence : la contestation d’un projet de réforme du corps électoral pour les élections provinciales calédoniennes. Cette réforme est pour l’instant suspendue suite à la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin.

«L’ensemble des femmes afghanes» pourraient profiter du droit d’asile, une première



« L’ensemble des femmes afghanes » qui fuient l’Afghanistan en raison des mesures discriminatoires prises à leur encontre par les talibans « peuvent obtenir le statut de réfugiées », a statué jeudi 11 juillet la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Dans sa décision hautement symbolique et inédite, la juridiction considère « les femmes afghanes » comme un « groupe social » à part entière et pouvant subir des discriminations en raison de cette « appartenance ».

Pour la France, « les femmes et jeunes filles afghanes sont, dans leur ensemble, perçues d’une manière différente par la société afghane » et « doivent être considérées comme appartenant à un groupe social susceptible d’être protégé comme réfugié », ont décidé les juges de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), selon un communiqué.

Dix mois de guerre à Gaza : la situation humanitaire « est totalement atroce



Au dixième mois de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, les ONG tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. Les Palestiniens, déplacés à plusieurs reprises dans l’enclave sur ordre de l’armée israélienne, s’entassent dans des zones surpeuplées où l’aide humanitaire n’entre plus.

Les mois défilent et la situation humanitaire se dégrade. Inexorablement. Alors que la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son dixième mois, de vastes opérations militaires se succèdent dans l’enclave, poussant des milliers de Palestiniens sur les routes de l’exode. Les ordres d’évacuation de l’armée israélienne se multiplient comme récemment dans la ville de Gaza, où 300 à 350 000 personnes s’entassent, selon l’ONU.



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