Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.
Motion à l’intention du Président de la République.
Monsieur le Président de la République,
Au soir des élections européennes, vous avez dissous l’Assemblée nationale considérant les résultats du scrutin et de votre majorité qui venait de subir une lourde défaite.
A la suite du choc de la dissolution, et ce malgré le délai très court de la campagne électorale, les militant.e.s et citoyen.ne.s de gauche se sont engagé.e .s pour faire barrage au Rassemblement National RN. Ils ont soutenu le Nouveau Front Populaire et son programme progressiste, le seul pouvant à long terme combattre l’extrême-droite.
Dans l’entre-deux tours, une partie de la Majorité Présidentielle et du Nouveau Front Poplulaire ont passé un accord moral pour ne pas donner une seule voix au Rassemblement National et à ses alliés.
L’Extrême-Droite n’est pas une force politique comme les autres. Son éventuel accès au pouvoir ne constituerait pas un changement de politique mais serait un bouleversement qui ferait sortir la France du cadre démocratique en remettant en cause l’Etat de droit et les libertés fondamentales. Son programme est antidémocratique, discriminatoire, raciste, sexiste et homophobe. De plus, l’extrême-droite rassemble des groupuscules ultra-violents dont les pratiques courantes visent à terroriser leurs adversaires. Pendant la campagne électorale du deuxième tour des élections législatives, leur xénophobie, leurs pulsions idéologiques et leur vision identitaire, contenues jusque-là, ont refait surface au grand jour, se voyant aux portes du gouvernementet ont entrainé une recrudescence des actes violents qui a été observée sur l’ensemble du territoire.
Les citoyen-nes ont largement répondu à l’obligation morale et politique de faire obstacle à l’extrême-droite et ont permis de sauver nos institutions. Le Président de la République et sa majorité doivent en tenir compte.
Au soir du 7 juillet, les urnes ont parlé : l’extrême-droite a été défaite ainsi que la majorité présidentielle. Cette dernière a pu sauver des élu.e.s grâce aux votes barrage contre l’extrême-droite des citoyen.ne.srépublicain.e.s.
Fortes de la légitimité acquise par ces résultats, nos organisations, au travers du programme du NFP, vont tout faire pour renouer avec le dialogue et le progrès social. L’espoir suscité par le vote est immense et nos attentes et revendications sociales le sont tout autant.
Pour ces raisons, nous demandons :
L’abrogation de la réforme des retraites ;
L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
Des moyens pour tous nos services publics (Hôpitaux, Médecins, SNCF, France Travail, Sécurité Sociale, l’Education Nationale, …).
L’abrogation de la loi immigration
Un plan d’urgence écologique
Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
La garantie des libertés fondamentales, des libertés d’expression, de création et de manifester, en commençant par voter une amnistie des militant·e·scondamné.e.s lors d’actions revendicatives.
Nous vous demandons de respecter le résultat des urnes, de mettre un terme à votre politique économique et sociale violente qui dure depuis 7 ans et de nommer un nouveau Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, conformément à la tradition républicaine et à la Constitution.
Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.
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Une campagne marquée par la diffusion massive de fausses informations
La campagne des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 a été marquées par une forte désinformation, aussi bien du fait des ingérences russes en faveur de l’extrême droite mais aussi du fait des candidats, des partis et des personnalités politiques.
De 200 à 250 personnes se sont rassemblées place de l’hôtel de ville de Troyes ce lundi 8 en fin d’après-midi à l’appel du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites. L’arrivée en dernière minute d’une sono sympathiquement mise à disposition par les camarades du collectif Louise-Michel suite aux aléas inhérents à une organisation par la force des choses un peu chaotique, compte tenu des circonstances, nous a permis d’être bien entendus par les nombreux badauds et touristes, de tous âges et de tous horizons présents en centre-ville à cette heure consacrée, qui nous ont rejoints avec, il faut le dire, un certain enthousiasme.
Le renfort des artistes, comme nous aussi soulagés que les étrangers de l’échec du RN à prendre le pouvoir en France, après quelques semaines de grande inquiétude, fut une belle surprise pour les organisateurs.
On peut regretter un peu quelques absences très remarquées dont nous ne doutons pas qu’elles n’étaient que purement accidentelles. De manière générale, c’est dans un esprit apaisé et serein, à l’exact opposé de la violence que nous rejetons, que ce rassemblement citoyen a pu se dérouler sans encombre.
L’important était de se réjouir que le pire ait été évité en France et de ne pas oublier que le plus dur commence maintenant. Nous savons que les attaques de l’extrême-droite contre la démocratie et les libertés ne vont pas s’arrêter là et qu’il va nous falloir redoubler de vigilance et de talent de persuasion envers les électeurs trompés par l’imposture RN et les tentatives de dédiabolisation de ce que nous connaissons de pire : la haine, le racisme, la xénophobie, le rejet de la démocratie et des valeurs républicaines, l’effacement de l’histoire humaniste de la France…
Les prises de parole multiples ont permis à chacune et chacun de porter son message et, de discours circonstanciés en beaux moments de poésie, nous avons pu constater et pouvons affirmer qu’un espoir s’est levé…
Déclaration du collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites.
La mobilisation citoyenne d’hier et des 2 semaines qui l’ont précédée ont permis une fois de plus que l’extrême-droite ne prenne pas le pouvoir en France et si ce fut une surprise pour tout le monde, cela prouve bien que l’extrême-droite, nous n’en voulons pas. Certains militants du RN, qui se voyaient déjà aux portes du pouvoir, n’ont pas hésité à menacer les défenseurs des libertés, à multiplier des paroles et des actes racistes sur le territoire et à faire preuve de violences. Ainsi, plus de 100 candidats et suppléants se sont lâchés pour exprimer :
Leur haine à l’égard des étrangers, des minorités, des travailleurs pauvres et des personnes en difficultés les qualifiant d’assistés.
Leur volonté de faire taire toutes celles et tous ceux qui ne partagent pas leurs idées et leur projet mortifère basé sur l’exclusion et sur la remise en cause de la démocratie.
Leur mépris de la fraternité et de la solidarité.
Après avoir surfé sur sa stratégie de la respectabilité, le RN, au cours de cette campagne qui vient de s’achever, a montré quel était son vrai visage, celui de l’extrême-droite, opposée à l’Etat de droit et aux principes de la République.
Dans l’Aube, le pire (je veux dire 3 députés RN) a pu être évité grâce au barrage républicain sur la 2ème circonscription et c’est la candidate LR Valérie Bazin-Malgras qui a battu le jeune parachuté du RN. Elle sait qu’elle est redevable des voix du Nouveau Front Populaire. Elle doit les prendre en considération et nous saurons le lui dire et le lui rappeler.
Dans la 3ème circonscription, le combat du candidat et de sa suppléante, qui se sont battus comme des lions, et la lutte des militantes et militants qui se sont livrés corps et âme jusqu’au bout (vendredi 23h59) n’a pu empêcher le maintien de la députée RN, en grande partie à cause sans doute du nombre impressionnant de bulletins blancs et nuls, à propos desquels il faut bien sûr s’interroger et qui auraient peut-être pu faire la différence.
Ce soir nous sommes rassemblés :
pour refuser toute politique discriminatoire et raciste,
pour s’opposer à toute velléité de destruction des libertés et de la République qui a toujours été la cible première de l’extrême-droite,
pour dénoncer la négation de l’égalité des droits pour tous,
pour continuer à combattre l’extrême-droite,
et bien évidemment pour exprimer notre joie et affirmer notre espoir dans la foulée de la victoire du Nouveau Front Populaire en France.
Le RN et ses alliés sont très loin de leur objectif qui était d’obtenir la majorité absolue, mais sont hélas toutefois plus nombreux à l’Assemblée nationale. Notre devoir est maintenant de stopper cet élan. C’est auprès de leurs électeurs qu’il nous faut maintenant nous tourner pour leur faire prendre conscience de l’imposture avec laquelle ils ont été trompés.
Si la gauche, unie dans le Nouveau Front Populaire, est majoritaire, il ne faut pas oublier que sa volonté de rassemblement ne va pas manquer d’être attaquée de tous bords.
Le plus dur et le plus long restent à faire pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites qui n’a aujourd’hui qu’un peu plus d’un an d’existence. Plus nous serons nombreux, déterminés et unis, plus nous serons forts.
Plus forts, plus déterminés, plus unis pour ne pas accepter l’inacceptable et pour ne pas tolérer l’intolérable.
Plus forts, plus déterminés, plus unis pour combattre les extrême-droites, car aucune compromission n’est possible avec le RN et ses alliés.
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(accès aux sources en cliquant sur les liens en rouge)
Ludivine Daoudi candidate dans le Calvados pose avec une casquette nazie, avant que sa candidature soit retirée.
Daniel Grenon dans l’Yonne considère que les «Maghrébins […] n’ont pas leur place dans les hauts lieux».
Annie-Claire Bell, en Mayenne, a été condamnée en 1995 à de la prison ferme pour une prise d’otage à main armée dans une mairie du département.
Paule Veyre de Soras, en Mayenne encore assure ne pas être raciste parce que ses médecins sont “juifs et musulmans”. « Dans le Rassemblement national, nous avons des juifs, des musulmans, des Espagnols, moi-même je suis catalane »ajoute-t-elle.
Babette de Rozières, candidate dans les Yvelines est rattrapée par la justice pour des impayés lors des législatives de 2017.
Andréa Kotarac, dans l’Ain, se présente sur ses bulletins de vote comme président de la région Rhône-Alpes puis plaide pour une « coquille » malencontreuse.
Thierry Mosca, du Jura, s’est qualifié au second tour des législatives alors même que son placement sous curatelle le rend inéligible.
Sur le tract de Florence Joubert, candidate en Dordogne, on peut notamment lire que la coalition de gauche « défend aujourd’hui le pire : appel à la violence, à la haine de la police, des juifs ».
Roger Chudeau, candidat sortant du Loir-et-Cher, a déclaré que Najat Vallaud-Belkacem n’aurait pas dû être ministre en raison de sa binationalité.
Le procureur de Nanterre a requis six mois d’emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d’amende contre deux des prévenus, le maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais)Steeve Briois qui invitait ses candidats durant la campagne et une fois élus à « défendre la priorité nationale » dans « l’attribution des logements sociaux » et l’ex-secrétaire nationale du Front national (devenu RN) chargée des élus Sophie Montel, qui a quitté la formation en 2017. Contre Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck, adjointe au maire de Perpignan, il a demandé une amende du même montant. Aucun des trois prévenus n’était présent à l’audience. Le cas de l’eurodéputé Jean-François Jalkh, poursuivi dans ce même dossier pour provocation publique à la discrimination, a été disjoint et son procès renvoyé au 3 juin 2025 pour raisons médicales.
Candidat RN-LR à Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie), où il est arrivé en tête, le juge en disponibilité Charles Prats s’est présenté sur des tracts électoraux en robe de magistrat.
Françoise Billauddes Côtes-d’Armor a suscité un signalement de la Ligue des droits de l’Homme auprès du procureur de la République de Saint-Brieuc après des publications à caractère raciste, antisémite et complotiste.
Joseph Martin, dans le Morbihan, est auteur de tweets qualifiés d’antisémites Le RN a d’abord déclaré qu’il n’accordait plus son soutien à son candidat. Ce dernier a alors déclaré retirer sa candidature, avant de finalement la maintenir. Joseph Martin a ensuite été réhabilité par le RN, samedi 22 juin, en toute discrétion.
Florent de Kersauson, dans le Morbihan, devait être jugé, ce 12 juin 2024, pour des suspicions de délits financiers. L’audience a été renvoyée : il souffre de « problèmes de santé » mais s’est néanmoins présenté aux élections.
Jocelyn Dessigny, candidat à sa réélection, dans l’Aisne a posté sur son compte Facebook une photo de lui portant un tee-shirt du groupe de rock In memoriam, connu des néonazis pour avoir repris un chant de marche de la Jeunesse hitlérienne, La Colonne.
Alors que le RN se présente comme un parti combattant l’antisémitisme, il a de nouveau investi à Paris Agnès Pageard qui appelait, en février 2021 sur son compte X, selon Libération, à « relire Henry Coston » (1910-2001), un essayiste collaborationniste connu pour son antisémitisme et son antimaçonnisme.
PourSébastien Soulé, ancien policier de la BAC candidat à Toulon, le RN est le « seul parti qui a le courage de dire qu’il veut rétablir l’ordre ». Et il assure recevoir « beaucoup de soutien de la police ».
A suivre…
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ASSURONS LA DÉFAITE DE L’EXTRÊME-DROITE LE 7 JUILLET !
Appel de syndicats et associations dont la LDH
Face à la perspective mortifère d’un gouvernement du Rassemblement national (RN) nous appelons à un sursaut démocratique et républicain des partis politiques et des électrices et électeurs !
Le deuxième tour, décisif, est à la fin de la semaine. Dans un très grand nombre de circonscriptions, il y a une candidature du RN qui peut gagner le 7 juillet en cas de triangulaire.
Nous appelons les partis politiques à décider du maintien d’une seule candidature face à l’extrême droite, partout où elle est en mesure de l’emporter.
Nous appelons les électrices et électeurs à voter pour la candidature la mieux placée après le premier tour, là où les partis auront maintenu plusieurs candidat-e-s face au RN.
Nous entendons toutes les raisons qu’il y aurait pour ne pas voter pour celui-ci ou pour celle-là. Ce peut être le rejet de député-e-s sortant-e-s d’une majorité qui a mené des politiques ayant, dans les faits, renforcé l’extrême droite. Ce peut être un rejet de partis politiques dont on ne partage pas l’ensemble des priorités, les méthodes, des politiques.
Mais ce qui se joue dimanche dépasse radicalement ce qui nous divise. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche. C’est une question encore plus essentielle qui va se jouer, celle de la possibilité de vivre toutes et tous ensemble en France. A cette question, le RN répond par un projet politique raciste et violent, celui de la destruction progressive des libertés et plus généralement de la République, qui a toujours été sa cible première. Il s’agit de l’arrivée au pouvoir d’un parti dont le programme est construit autour de la négation de l’égalité en droit des êtres humains proclamée par l’ONU en 1948. C’est à cette égalité que nous, syndicats et associations, travaillons jour après jour, pour que chacune, chacun, ait accès à un service, à un droit, une réponse à ses besoins.
Celles et ceux qui refusent la société que nous annonce l’extrême droite sont donc devant un choix simple : toute dispersion des votes au second tour offrirait le pouvoir au RN du fait du mode électoral, alors même que ses idées inégalitaires sont minoritaires dans la société. Les votes doivent converger autour d’un seul objectif : défaire le RN.
Le 7 juillet, pas une voix ne doit manquer à la défaite du RN !
Paris, le 30 juin 2024
Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et signé par AC ! Agir ensemble contre le chômage, ActionAid France, Action Justice Climat (AJC), Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21), Alice Guy production, Alternatiba, Alternatives européennes, Alynea – Samu Social 69, Les Amis de la Terre France (ATF), Les Amoureux au ban public, Animafac, APF France handicap, Appel des cent pour la paix, Archipel de l’écologie et des solidarités, Asile Asso, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Association Abraham Mazel, Association d’accueil des demandeurs d’asile de Mulhouse (AADA), Association des anciens appelés et leurs amis contre la guerre (4ACG), Association Causons, Association chez Violette, Association pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Association d’ex prisonniers politiques Chiliens en France (AEXPPCH-France), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association franco-ukrainienne VOLYA, Association Histoire coloniale et postcoloniale, Association “i’anen” chants traditionnels des femmes de la méditerranée, Association Josette et Maurice Audin, Association des milles et une victimes d’inceste et de Traumatismes (LAMEVIT), Association nationale des ancien-ne-s combatant-e-s et ami-e-s de la Résistance – Isère (ANACR Isière), Association nationale d’assistance aux frontières pour les personnes étrangères (Anafé), Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA), Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association Phénix LGBTQIA+ Quimper, Association de prévention spécialisée nationale (APSN), Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l’immigration et au séjour (Ardhis), Association pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine normalien du Finistère (ASVPNF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association Tunisie culture et solidarité (ATCS), Association de valorisation d’expertise citoyenne et de solidarité (AVECs), Association Vite au Théâtre, Une Autre voix juive (UAVJ), Cent pour Un 06, Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation active (Cemea), Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim), Centre évolutif Lilith Marseille (CEL), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Centre social Echo, Cercle Condorcet de Paris, Cercle des voisins du CRA de Cornebarrieu, La Cimade, CliMates, Collectif des associations citoyennes (CAC), Collectif catholique P.A.I.X, Collectif Changer de cap, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Poétisthme, Collectif Tenon pour l’IVG (CIGV), Comité écologique ariégeois, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits humains en Tunisie (CRLDHT), Comité pour la santé des exilés (Comede), Comité de vigilance pour le maintien des services publics de proximité de Haute-Saône (CV 70) ; Commerce équitable France, Commown, Confédération générale du travail (CGT), CGT – Union Locale CGT de Lille et environs, Confédération nationale du logement (CNL), CNL 31, Confédération syndicale des familles (CSF), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Conseil national de la nouvelle résistance (CNNR), Convention pour la 6° République (C6R), Convergence de défense et développement des services publics, Coordination antifasciste pour l’approbation des libertés académiques et pédagogiques (CAALAP), Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception (Cadac), Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Droit au logement (Dal), Ecofestival Ca marche Parthenay, Ecologie au quotidien (EAQ), Elena France, Emmaüs Solidarité, Enfance réseau monde/services (ERM/S), EthnoArt, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Exod, Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des acteurs et actrices des musiques et danses traditionnelles (FAMDT), Fédération des Aroéven, Fédération Addiction, Fédération artisans du monde (FAdM), Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Fédération des mutuelles de France (FMF), Fédération nationale des arts de la rue, Fédération nationale des Francas, Fédération nationale des Samu sociaux (FNSS), Fédération régionale des MJC Méditerranée (FRMJC Méditerranée), Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), FSU 59, FSU 62, FSU Emploi, FSU Travail emploi insertion organismes sociaux (FSU TEIOS), Fédération des travailleurs africains et amis en France et en Europe (Fetafe), Le Fil, Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand France Liberté, Fondation Lilian Thuram contre le racisme, pour l’égalité, Foodwatch France, Français Langue d’accueil (FLA), France Amérique latine (FAL), France Fraternités, France Nature Environnement (FNE), France terre d’asile, Futurs composés – réseau national de la création musicale, Générations Futures, Generation for rights over the world (GROW), Golem, Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (GAS), Groupement d’associations porteuses de projets en environnement (Grappe), Habitat & citoyenneté (H&C), Halte au contrôle numérique, HES – socialistes LGBTI+, Human Dignity (HD), Humanity Diaspo, Instants vidéo numériques et poétiques, Jeunes communistes du Nord, Les Jeunes européens – France (JE-F), Un Jour la paix, JRS France, Kodiko, Kolone, Ligue de l’enseignement, Ligue de l’enseignement de l’Yonne, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Maison internationale de Rennes (MIR), MADERA, Médecins du monde (MDM), Les Midis du Mie, Migraction59, Migrations santé France, Monde d’après monde d’avance (Mama), Le Mouton numérique, Mouvement e-graine, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mrap métropole lilloise, Mrap Montpellier, Mouvement pour l’économie solidaire, Mouvement national Le CRI, Le Mouvement de la paix, Mouvement de la paix comité angers, Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Négawatt, Nous sommes vivants, Observatoire international des prisons – section française (OIP), On est prêt, Oxfam France, Le Planning familial du Nord, Paris d’exil, Patron.nes solidaires, People’sHealthMovement France – Le Mouvement populaire pour la santé France (PHM/MPS France), Peuple et culture (PEC), Place Network, Poitiers, l’avenir à taille humaine, Pollinis, Queers uni.e.s de Bretagne (QuB), Radio Campus Lille, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire (Reses), Réseau euro-maghrébin citoyenneté et culture (REMCC), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Hospitalité, Réseau national des juniors associations (RNJA), Revivre, Roya citoyenne, Run arpuns, SatAmikaro, Service civil international branche française (SCI France), Singa, Solagro, Solidarité Laïque, Soliha, SOS Racisme, Stop aux violences obstétricales et gynécologiques France (Stop VOG France), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des infirmières conseillères de Santé-FSU (SNICS-FSU), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national des médecins de PMI (SNMPMI), Tous migrants, L’Union étudiante, Union des étudiants exilés, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC), Union des Juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale des étudiants de France-Poitiers (Unef Poitiers), Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (Uniopss), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union nationale des syndicats autonomes Hauts-de-France (Unsa Hauts-de-France), Union syndicale lycéenne (USL), Union syndicale des médecins des centres de santé (USMCS), Université européenne de la paix (UEP), Universités &Réfugié.e.s (Unir), Utopia 56, Victoires Populaires, Vitacolo, VoxPublic, YES Akademia, Zero Waste France (ZWF).
Droits des femmes : comment le RN, le NFP et Ensemble se positionnent-ils ?
En cette période d’entre-deux-tours, il est encore temps de s’intéresser aux réalisations des partis en matière de protection des droits des femmes. Est-elle prise en compte par celles et ceux qui briguent les suffrages des électrices et des électeurs ?
Battre l’Extrême-droite pour gagner le progrès social et environnemental
Ce dimanche 30 juin, l’Extrême Droite est arrivée en tête dans 297 circonscriptions et elle peut se maintenir au 2ème tour dans 485 circonscriptions.
L’Extrême Droite peut donc, le 7 juillet prochain, pour la première fois depuis le régime pétainiste, accéder au pouvoir par les urnes. Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité sur cette situation catastrophique pour notre pays.
« C’est un monde en surchauffe que nous promet le RN » : près de 3 000 scientifiques appellent à se mobiliser contre l’extrême-droite
« Risques graves sur la recherche et l’enseignement »
« Les extrêmes droites développent la défiance envers les résultats de la recherche scientifique et adoptent une posture de post-vérité, où les dirigeants délivrent leurs propres ‘faits alternatifs’, sous couvert de liberté d’opinion. La vérité n’est pas une opinion ou une position exprimée par une autorité. »
Législatives 2024 : les faux-semblants du Rassemblement national
Entre reculs programmatiques, mesures anti-sociales et candidats racistes et antisémites, le Rassemblement national n’apparaît pas comme le parti qu’il prétend être : à savoir une formation politique « prête à gouverner », œuvrant pour les classes populaires et ayant fait le ménage dans ses rangs. Tour d’horizon des faux-semblants du parti d’extrême droite de Jordan Bardella et Marine Le Pen.
Au moins 21 candidats RN ont annulé ou refusé de débattre sur les antennes de France Bleu lors de l’entre-deux-tours
Pour certaines radios de France Bleu cette situation est du « jamais vu ».
Au moins 21 candidats du Rassemblement national (RN) ont annulé ou refusé de débattre sur les antennes de France Bleu, à quelques jours du second tour des élections législatives anticipées, selon un décompte réalisé mardi 2 juillet par France Bleu.
Vote RN : « Les discours les plus macabres se libèrent », la percée de l’extrême droite inquiète dans les quartiers populaires
« Si on est là, c’est parce qu’il y a un espoir… » : les sympathisants du Nouveau Front populaire veulent croire à un sursaut au second tour des législatives
Dès l’annonce des résultats du premier tour des élections législatives anticipées, la place de la République, en plein coeur de Paris, a été investie par des milliers de personnes, dimanche soir, à l’appel du Nouveau Front populaire, notamment.
L’avenir des droits de l’enfant se décide à l’Assemblée nationale
“Les droits de l’enfant ne sont pas négociables. Il revient à chacun d’entre nous d’œuvrer à ce que les décisions publiques priorisent l’intérêt de l’enfant, le protègent et lui garantissent un avenir meilleur. ”
Il faut sonner la mobilisation générale contre le Rassemblement national
Dimanche soir, les cadres du Nouveau Front populaire ont immédiatement appelé leurs candidat·es à se désister en cas de troisième place, au profit de celui ou celle qui pourrait battre le RN.
Le 7 juillet, nous allons écrire une page de l’histoire de France, rappelle la politiste. S’abstenir, ce sera faire primer un désaccord politique sur la défense des valeurs de la République et de l’Etat de droit.
Le premier tour des élections législatives anticipées vient de livrer son verdict et dans les urnes, le 7 juillet prochain, des centaines de milliers d’électeurs sont appelés à choisir dans leurs circonscriptions entre un candidat du Rassemblement national et un candidat du Nouveau Front populaire.
Depuis la crise financière de 2008, l’immense majorité des Françaises et des Français voient leur horizon se fermer petit à petit, leur quotidien être enserré par les contraintes et les difficultés, le poids de leurs dépenses pré-engagées s’alourdir, leur pouvoir d’achat diminuer. Le déterminisme social et géographique ronge le pays. Les exemples se sont multipliés de responsables politiques n’étant pas au rendez-vous de leurs promesses, et restant sourds aux vécus des citoyens. Voilà le contexte dans lequel se fera ce choix.
Manifestations contre l’extrême-droite, l’exemple historique allemand
Cet hiver, 3 millions d’Allemands étaient descendus dans les rues pour défendre les valeurs constitutionnelles. Un sursaut démocratique qui a permis à la «majorité silencieuse» de briser l’omniprésence du parti d’extrême droite dans le débat politique.
La dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République le 9 juin dernier, et le risque réel de voir le Rassemblement national et ses alliés obtenir une majorité de députés, a conduit chacune et chacun d’entre nous à se mobiliser et à agir pour battre l’extrême-droite les 30 juin et 7 juillet prochains.
Ainsi, des membres de la section LDH de l’Aube se sont associés aux actions de soutien des candidats du Nouveau Front Populaire en vue du premier tour et resteront fortement mobilisés pour le second tour.
Ayons en tête ces vers de Paul Eluard :
La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler, faim à satisfaire, un cœur généreux, une main tendue, une main ouverte, des yeux attentifs, une vie : la vie à se partager.
Maryvonne Blum, Hubert Bruneel
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LÉGISLATIVES 2024 : DÉMÊLER LE VRAI DU FAUX SUR LA SANTÉ, ÉTERNELLE ABSENTE DES ÉLECTIONS
Délais d’attentes qui s’accentuent, urgences et lits qui se ferment les uns après les autres, une médecine de ville qui peine à recevoir le surplus de patients qui sortent des hôpitaux bondés : l’accès aux soins est toujours en peine. Les Surligneurs font le point sur les chiffres importants.
QUIZ : ACTUALITÉ ET DÉSINFORMATION
Il est devenu très difficile de naviguer dans l’actualité au milieu de la désinformation toujours plus présente. Voici des sujets qui ont fait l’actualité et qui ont été victimes de fake news. Avez-vous été intoxiqués par cette désinformation ?
DÉSINFORMATION : EMMANUEL MACRON ET L’UKRAINE, CATALYSEURS D’INFOX LORS DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES
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« Monsieur le Président, vous avez échoué… et vous allez devoir l’assumer »
Dans cette lettre ouverte, Maryse Souchard, universitaire, présente à Emmanuel Macron son sinistre bilan qui amène l’extrême droite aux portes du pouvoir. Dans une telle hypothèse, elle le somme de ne pas démissionner et d’assumer d’être le dernier rempart institutionnel.
Scientifiques, nous appelons à une mobilisation contre l’extrême droite
Scientifiques en rébellion appelle à une mobilisation contre le RN par le vote et l’engagement collectif. Notre analyse des politiques d’extrême droite dans d’autres pays et du programme du RN montre que ce parti est bien une extrême-droite comme les autres, et pourquoi il est incompatible avec nos valeurs.
Jeunesse présumée délinquante : les contre-vérités d’Attal et de Bardella
Pourquoi renvoyer « extrême droite » et « extrême gauche » dos à dos est un « vrai brouillage des repères »
Depuis le début de la campagne des législatives, l’exécutif comme la majorité met un signe égal entre « les extrêmes », renvoyant dos à dos RN et LFI pour mieux affaiblir le Nouveau Front populaire dont elle est une composante. Une stratégie qui simplifie à l’excès le champ politique français.
Sortir de la crise de régime en votant pour le Nouveau Front Populaire
Tous les acquis sociaux menés de haute lutte par la gauche sont en péril avec l’extrême droite. En tant que personne trans, je sais que je ne serai pas le premier visé, mais sans doute le second. J’ai peur pour ma vie. Je ne peux pas voter, mais ce vote va influencer ma vie. J’ai écrit ce mail à mon voisin pour essayer de le convaincre.
Aly Diouara: la bataille des Quartiers
Candidat NFP dans la 5ème circonscription de Seine-Saint-Denis, Aly Diouara a d’emblée accepté sa convocation Au Poste. Pour une raison simple: aucun média ne l’invite. Avec lui, on a causé du mépris pour la banlieue, des quartiers, de la politique de la ville, de la gauche vue parfois comme sœur-ennemie, de la vie en société régie quasi exclusivement par des gens dont la couleur de peau n’est pas la sienne. Et de cette presse qui lui brosse des portraits sans jamais le joindre. Passionnant.
Contre le Rassemblement National, faire Front Populaire plutôt que faire barrage
Les multiples incohérences de Jordan Bardella sur l’immigration, la TVA, les ingérences…
Propositions inapplicables, mesures non financées, dispositifs déjà abandonnés… A l’occasion du premier débat des législatives, le président du Rassemblement national n’a pu masquer les limites de son projet.
« Si Bardella devient Premier ministre, qu’est-ce qui va se passer ? » : étrangers et Français issus de l’immigration redoutent une victoire du RN aux législatives
Le Rassemblement national est favori des sondages en vue des élections législatives, organisées le 30 juin et le 7 juillet. Des personnes issues de l’immigration confient à franceinfo leurs craintes dans l’hypothèse d’une arrivée au pouvoir du parti.
« On est inquiets et très stressés », lâche Maïa, dans un mélange de français et d’anglais. En 2023, cette Géorgienne de 40 ans racontait à franceinfo comment elle avait quitté son pays quatre ans plus tôt, avec son mari et ses cinq enfants, pour fuir la pauvreté. Un an plus tard, déboutée à deux reprises du droit d’asile depuis 2019, Maïa et sa famille sont toujours là et ont trouvé une « stabilité ».
Racistes, homophobes, complotistes, pro-Poutine : ces candidats RN qui n’avancent pas masqués
Le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella ne serait plus raciste, antisémite ou homophobe ? Les propos et actes d’un certain nombre de leurs candidats viennent contredire cette illusion.
Du côté de chez Bolloré…« Ils veulent accueillir des millions et des millions et des millions d’immigrés… »
Les chaînes du milliardaire réactionnaire ont bousculé leurs programmes pour les législatives. De Pascal Praud (CNews) à Cyril Hanouna (Europe 1), elles mènent à l’unisson une violente campagne à droite toute. On y croise aussi des figures émergentes comme le journaliste Yoann Usai. Chronique.
Législatives 2024 : les femmes sont-elles investies dans les circonscriptions les moins favorables ?
En plus d’être sous-représentées dans les effectifs de candidats aux élections législatives, les femmes héritent souvent de circonscriptions difficiles à remporter.
Nous centralisons les dérapages des candidats d’extrême-droite
Le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le sexisme, sont largement partagés à l’extrême-droite. Contrairement à une idée désormais bien ancrée dans la population et dans certaines rédactions, le RN n’a pas changé. Il ne s’est pas normalisé. Comment tenir compte de toutes les sorties de route des candidats. d’extrême-droite ? En créant un mini-site. C’est le but de Airdehaine.fr
« Ma grand-mère vote Rassemblement national depuis qu’elle regarde CNews »
Alors que les cinq membres de la SDJ (société des journalistes) du siège parisien de France 3 sont interdits de couverture de la campagne électorale après avoir signé un appel contre l’extrême droite, Blast a repéré les tweets très politiques d’un rédacteur en chef : Patrice Romedenne. Un homme qui tire à boulets rouges sur le Nouveau front populaire, accusé sans nuance d’être complice d’antisémitisme et d’être pro-Hamas. Injures, partage de messages de personnalités proches de l’extrême droite et relais de fake news : ces messages contreviennent à la charte du groupe public.
Que fait la police ?
Racisme et antisémitisme : les messages d’une unité de CRS sur WhatsApp révélés par le «Canard enchaîné»
Dans une enquête à paraître mercredi 26 juin, l’hebdomadaire révèle les photomontages racistes et antisémites partagés par l’unité CRS 4 sur leur boucle WhatsApp. Après avoir relaté des dérives à sa hiérarchie, le commandant de cette brigade aurait été évincé.
Pour une police au service des citoyens et pas de l’extrême droite
Flavien Benazet, secrétaire général du SNUIPN, et Jean-Louis Arajol, ex-Secrétaire Général du SGP et de la FASP, Association Démocratie et Sécurité, Collectif Police République et Citoyenneté, signent ensemble une tribune pour alerter sur les possibles conséquences désastreuses d’une arrivée au pouvoir de l’extrême_droite pour les effectifs de police.
Lots de consolation
Violences du 1er-Mai 2018 en France: Alexandre Benalla définitivement condamné à un an de prison ferme
La Cour de cassation a rejeté ce 26 juin le pourvoi formé par l’ex-chargé de mission de l’Élysée Alexandre Benalla, rendant définitive sa condamnation à un an de prison ferme dans l’affaire des violences du 1er mai 2018.
Six ans après ce scandale qui a secoué le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, la décision de la plus haute juridiction judiciaire confirme la condamnation en appel d’Alexandre Benalla à trois ans de prison, dont un an ferme, prononcée le 29 septembre 2023 par la cour d’appel de Paris.
Le GUD et trois structures de l’extrême droite lyonnaises officiellement dissous
Le gouvernement a annoncé ce mercredi 26 juin la dissolution du groupuscule d’extrême droite Groupe union défense (GUD) et de trois autres organisations de Lyon.
SUR L’ACCUSATION D’ANTISÉMITISME PORTÉE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE
L’antisémitisme est un fléau. Une ignominie qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Dans ce texte, que les signataires soient ou non d’accord avec la France insoumise, elles et ils entendent montrer que l’accusation d’antisémitisme s’abattant sur LFI est une infamie, aux soubassements politiques… Lire la suite
(article déjà publié dans ces pages le 17/06/2027)
« L’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable, mais il est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front Populaire »
Tribune d’Arié Alimi et et de Vincent Lemire
La dissolution, décidée dimanche 9 juin par un Emmanuel Macron plus solitaire et vertical que jamais, a plongé le pays dans la sidération, avant de déclencher une mobilisation inattendue des forces de gauche pour tenter d’empêcher le pire. Le Nouveau Front populaire, son programme commun et ses candidatures uniques, sont le résultat inespéré de ce sursaut collectif. Pourtant, depuis son officialisation, un sujet empoisonne les débats et apparaît comme le principal point faible sur lequel ses adversaires ont prise : l’antisémitisme et la position française face à la situation en Israël et à Gaza.
Ce talon d’Achille du Nouveau Front populaire, s’il est instrumentalisé ad nauseam par ses détracteurs, ne peut pas être écarté d’un revers de main, car c’est un sujet essentiel et même existentiel pour une gauche précisément rassemblée aujourd’hui au nom de ses plus hautes valeurs.
En tant qu’historien spécialiste du conflit israélo-palestinien, en tant qu’avocat luttant contre les atteintes aux droits de l’homme, contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, en tant que citoyens ayant voté aux élections européennes pour la liste Parti socialiste-Place publique, nous voudrions poser ici quelques constats, rappels et principes afin que ce débat piégé cesse de parasiter une campagne électorale si brève et si décisive, et pour que d’autres enjeux puissent s’y épanouir.
Carburant mortifère
Non, l’antisémitisme n’est pas « résiduel » en France, il explose. Le ministère de l’intérieur indique que le nombre d’actes antisémites est passé de 436 en 2022 à 1 676 en 2023, soit une multiplication par quatre. C’est après les massacres terroristes du 7 octobre [2023] et le début de la riposte israélienne à Gaza que ce déchaînement a été constaté, avec une moyenne de 500 actes antisémites par mois fin 2023, contre cinquante en moyenne lors des mois précédents, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France. Clairement, le contexte tragique au Proche-Orient a donc été le carburant mortifère d’une haine antijuive débridée.
La gauche, aujourd’hui rassemblée pour contrer la menace xénophobe du Rassemblement national [RN], ne peut se détourner de ce combat prioritaire, il y va de la cohérence du Nouveau Front populaire et de sa justification même.
Non, il n’y a pas d’équivalence entre l’antisémitisme contextuel, populiste et électoraliste instrumentalisé par certains membres de La France insoumise, et l’antisémitisme fondateur, historique et ontologique du Rassemblement national, qui défend la préférence nationale, dénonce les ressortissants binationaux et attaque l’« anti-France » depuis toujours et avec constance. Le premier, nous devons le combattre pied à pied, programme à l’appui, sans baisser les yeux, en prenant les électeurs à témoin pour démontrer que l’antisémitisme est la négation même de nos valeurs communes. Le second, nous devons le battre, dans les urnes et dans l’urgence, pour éviter que la France ne renie son identité républicaine en renouant avec les pires pages de son histoire.
L’histoire, justement, nous rappelle quelques vérités dérangeantes : en janvier 2012, Marine Le Pen participait, tout sourire, au bal annuel organisé à Vienne par la « corporation pangermaniste », notoirement néonazie. On nous dira qu’elle n’avait pas encore finalisé son relooking, soit. En 2022, elle célébrait les 50 ans du Front national et ceux qui, en 1972, avaient su garder allumée la « flamme de la nation ».
Cette année-là, le vice-président du parti lepéniste était un ancien milicien chasseur de juifs pendant l’Occupation, son trésorier un ancien Waffen-SS et le bras droit de Jean-Marie Le Pen un négationniste assumé, éditeur du livre Six millions de morts le sont-ils réellement ? Histoires nauséabondes mais anciennes ? Oui et non : ces dernières années, les prestataires des marchés de communication du RN se nommaient toujours Frédéric Chatillon et Axel Lousteau, anciens militants du Groupe Union Défense [dont la dissolution devait être « proposée » à Emmanuel Macron, a annoncé Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, le mercredi 19 juin] et piliers des manifestations néofascistes et néonazies à Paris. C’est en cela que Serge Klarsfeld, figure de l’antinazisme, fait naufrage en appelant à voter RN plutôt que pour le Nouveau Front populaire : oublieux de l’histoire, il nourrit la grossière mais superficielle « dédiabolisation » du parti lepéniste.
Engagements précis
La délicate équation historique face à laquelle on se trouve aujourd’hui peut finalement se résumer ainsi : la menace du RN est immédiate, concrète et brutale ; le Nouveau Front populaire est la seule alternative électoralement crédible pour éviter qu’un parti ouvertement xénophobe ne prenne le contrôle de nos institutions ; l’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable ; cet antisémitisme est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire ; instrumentalisation qui renforce la menace du RN. Comment sortir de cette boucle mortifère et y a-t-il des précédents historiques dont on pourrait s’inspirer ?
Oui : en 1936, pour contrer la menace fasciste imminente, Léon Blum décide de s’allier avec le Parti communiste français, alors largement poreux à cet antisémitisme de gauche, et à son secrétaire général, Maurice Thorez, qui, quatre ans plus tard, traitera « Blum le bourgeois » de « répugnant reptile », « aux doigts longs et crochus ». On en frissonne, tant cet antisémitisme anticapitaliste, idéologiquement assumé et construit, est sans commune mesure avec les égarements antisémites actuellement perceptibles au sein de La France insoumise.
On en frissonne, mais peut-on pour autant regretter la victoire antifasciste et les conquêtes politiques et sociales de 1936 ? Peut-on même soupçonner Blum de naïveté, lui qui a souffert de toutes les formes d’antisémitisme et qui les a combattues toute sa vie ?
Il faut au contraire se hisser à hauteur de sa lucidité pour résoudre l’équation qui nous est imposée. Par la concertation d’abord : parce que le Nouveau Front populaire est une coalition de forces diverses, la pédagogie qui l’inspire permet de faire progresser l’ensemble de ses partenaires et a abouti à des engagements précis : dans le contrat de législature qu’ils ont signé, les candidats du Nouveau Font populaire condamnent les « massacres terroristes du Hamas », appellent à la « libération des otages », soulignent que « la parole et les actes racistes, antisémites et islamophobes se propagent dans toute la société » et proposent un « plan interministériel pour prévenir et lutter contre l’antisémitisme en France, notamment à l’école ».
Par l’inspiration, ensuite, qui peut traverser les frontières. Et s’il faut évoquer ici les Israéliens et les Palestiniens, alors que ce soit non pas pour en importer le conflit, mais plutôt pour s’inspirer d’un précédent positif : en 2021, pour empêcher la prise de pouvoir par l’extrême droite en Israël, la gauche et le centre droit ont fait alliance, pour la première fois dans l’histoire du pays, avec le parti islamo-conservateur de Mansour Abbas, Palestinien de nationalité israélienne, avec lequel les désaccords étaient pourtant nombreux.
Ce jour-là, les partenaires de ce compromis historique ont protégé le pays d’un péril imminent : l’arrivée au pouvoir d’une extrême droite raciste, ethno-nationaliste et suprémaciste, qui depuis a réussi à s’emparer du gouvernement, précipitant son pays et la région tout entière dans l’abîme.
L’histoire nous regarde. Elle peut aussi nous inspirer. Reprenons-nous !
Le Monde 19/06/2024
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Dans la foulée des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 9 juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué des élections législatives anticipées, prévues les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce retour aux urnes est un moment crucial pour notre pays et pour les droits humains.
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UN CHOIX SANS PRÉCÉDENT NI ÉQUIVALENT
Le Président de la République dissout l’Assemblée nationale en réaction à une défaite électorale. Une première dans l’histoire de la Cinquième République, et une curiosité sur la scène européenne.
“On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir clair”, écrivait Patrick Devedjian, alors député des Hauts-de-Seine (RPR), à propos de la décision de Jacques Chirac de dissoudre l’Assemblée en 1997.
Vingt-sept ans plus tard, c’est au tour d’Emmanuel Macron de jouer avec le feu. Après la défaite cuisante infligée dimanche 9 juin par le Rassemblement National – arrivé en tête des élections européennes avec 31,37% des suffrages contre 14,60% pour la liste de la majorité présidentielle – le chef de l’État a choisi d’invoquer l’article 12 de la Constitution lui permettant de dissoudre la chambre basse, à l’issue de plusieurs mois de conciliabules à l’Élysée. “J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote”, a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée. Une réaction inédite en France et en Europe.
Dissolution de l’Assemblée nationale : quelles conséquences entraîne-t-elle ?
A69, fin de vie, assurance-chômage, audiovisuel public… Tous ces travaux législatifs suspendus à cause de la dissolution
Jeu de loi. Au-delà du coup de tonnerre politique que représente le renouvellement anticipé des 577 député·es, cette dissolution a automatiquement suspendu une foule de projets et propositions de loi, ainsi que des commissions d’enquête.
Front populaire : sur les plateaux télés, quand les ricanements laissent place aux sueurs froides
Comme le racontent Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach dans un article au Monde, le secret avait été bien gardé. Une négociation entre quelques-uns et des discussions menées à l’écart des membres du gouvernement. Les plus proches conseillers, sans aucune légitimité démocratique, dont certains proches des réseaux du délinquant Sarkozy. Même le petit milieu médiatique, pourtant inséré partout et au courant des moindres faits et gestes de la politicaillerie, a été pris par surprise. Dimanche soir, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale.
Sur les plateaux télés, les journalistes et éditorialistes sont pris de court. Comprenez : les petites fiches avaient été préparées, les graphiques annotés, les invités bookés. Tout était prêt pour analyser les résultats des européennes, en bonne et due forme, comme à l’habitude. Seulement, voilà que surgit le bouleversement, et ces élections, au moment même où les pourcentages sont annoncés, deviennent déjà obsolètes. Tous les regards sont tournés dans trois semaines.
Jordan Bardella rétropédale sur l’abrogation de la réforme des retraites en cas d’élection
Invité sur RTL mardi 11 juin, le président de Rassemblement national a nuancé ses positions, notamment concernant la réforme des retraites.
Identitaires, néo-fascistes et monarchistes exultent après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes. Pour ces radicaux, leur moment est enfin venu. Certains promettent de faire campagne pour le RN.
Avec 89 députés, le Rassemblement national n’a jamais connu une présence aussi massive à l’Assemblée nationale. Au lendemain du second tour des législatives, le monde politique se renvoyait la responsabilité de ce séisme.
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