Education
Les jeunes mobilisés contre le sida
À l’occasion de la 7è conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds mondial, du 18 au 21 septembre 2022, à New York, nous avons suivi le travail d’une petite ONG de terrain qui bénéficie de l’appui du Fonds Mondial.
Lire ICI
D’ici et d’ailleurs
Marseille : une cinquantaine de migrants mineurs isolés installent leurs tentes sur la Canebière
Le second sommet pour l’information et la démocratie se réunit à New York le 22 septembre 2022
Ukraine: un employé de l’OSCE condamné à treize ans de prison par les séparatistes pro-russes
Les Iraniens bouleversés par la mort d’une femme arrêtée par la police des mœurs
Angola : les enfants des rues de Luanda, visages d’un pays miné par les inégalités
ARGENTINE : IVG, LA RÉVOLUTION DES FEMMES
Forum de la vie associative à La Chapelle St-Luc
Gymnase Albert-Camus, 46 Avenue Jean-Jaurès
Le forum de la vie associative est un évènement incontournable qui permet aux Chapelains et aux autres de découvrir un large choix d’associations.
Il ouvrira ses portes le 17 septembre 2022, de 10h à 18h avec une nouvelle formule et un nouveau lieu cette année : le gymnase Camus.
Il regroupe de nombreuses associations culturelles, sportives, famille et santé…
Des démonstrations sur scène et dans la salle tout au long de la journée afin de montrer différents sports et activités (judo, danse, théâtre…).
Retrouvez toutes les associations dans le guide des associations et des loisirs.
D’ici et d’ailleurs
Calais : nouvelles accusations de violences policières contre des migrants
Système ARENH : « Une arnaque à 8 milliards »
États-Unis: un juge du Texas conteste l’obligation de rembourser des médicaments anti-sida
En Suisse comme ailleurs, les mouvements pro-vie gagnent du terrain
Désinformation et propagande de guerre russe diffusées par Eutelsat : RSF saisit l’ARCOM
Syrie : Les enfants handicapés manquent de protection
Éducation: cinq écoles pour filles ont rouvert dans l’est de l’Afghanistan
Lectures de rentrée
Féminicides
Une histoire mondiale
Christelle Taraud
Sortie prochaine
« Lancer l’alerte. Guide à usage du lanceur d’alerte et de ses soutiens. »
En précommande
A L’OMBRE DE LA CITÉ RIMBAUD
HALIMATA FOFANA
De la tyrannie
Vingt leçons du XXe siècle
Petit précis à usage quotidien pour lutter contre les extrémismes.
NORA KRUG, TIMOTHY SNYDER
Voir ICI
Afrique subsaharienne : 98 millions d’enfants et de jeunes sont privés d’école
«L’école est le premier lieu de cristallisation du sexisme»
La présidente du Haut Conseil à l’égalité enjoint les pouvoirs publics à mettre sur pied «un plan d’urgence de l’égalité à l’école» pour cette rentrée, et à impliquer davantage les établissements dans la lutte contre les violences et les discriminations sexuelles.
Lire ICI
Rentrée scolaire
Plus de 1.600 enfants toujours sans logement à deux jours de la rentrée scolaire
Plusieurs associations lancent ce mardi un réseau national avec la FCPE, pour mieux repérer et reloger durablement les familles qui vivent à la rue. À deux jours de la rentrée scolaire, plus de 1.600 enfants sont sans solution de logement, ce qui va avoir un impact sur leur scolarité.
Lire ICI
LA DÉFENSEURE DES DROITS ALERTE SUR L’ACCÈS À L’ÉDUCATION DES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP
À quelques jours de la rentrée scolaire, la Défenseure des droits, Claire Hédon, publie un rapport « L’accompagnement humain des élèves en situation de handicap » et propose 10 recommandations permettant d’instaurer une école réellement inclusive et sans discrimination.
Lire ICI
Afrique : De nombreuses jeunes mères sont confrontées à des obstacles à l’éducation
Gérald Darmanin veut un encadrement militaire pour les mineurs délinquants dans les territoires d’outre-mer
Alors que le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a annoncé lundi la création d’un centre éducatif fermé à Mayotte, celui de l’Intérieur va faire des propositions à Emmanuel Macron pour ouvrir « des lieux de rééducation et de redressement ».
Lire ICI
Le Planning familial, qui s’estime victime d’une attaque « extrêmement violente » de l’extrême-droite, envisage de déposer plainte
L’association est sous le feu de nombreuses critiques, notamment de la part de l’extrême-droite, après la diffusion mercredi 17 août sur Twitter d’une affiche présentant deux hommes assis sur un canapé, dont l’un a le ventre arrondi.
Lire ICI
Afghanistan, un an après
Dans un rapport publié lundi, l’ONG International Rescue Committee (IRC) estime que la crise actuelle pourrait tuer « beaucoup plus d’Afghans que les vingt dernières années de guerre ».
Lire ICI
Afghanistan : « On ne lapide plus » les femmes « dans les stades de football », mais la « même attitude anti-féministe persiste » chez les talibans, selon un expert
Afghanistan : « C’était très dur de tout recommencer à zéro », raconte une militante pour les droits des femmes exilée en France
Le « gâchis » des obligations de quitter le territoire prises contre des jeunes apprentis
Patrons, professeurs et associations dénoncent une recrudescence des mesures d’expulsion « ubuesques » contre des jeunes pourtant formés sur des métiers en tension. |
Par Julia Pascual Le Monde |
Publié le 30 juillet 2022 à 14h00, mis à jour hier à 06h42 • Lecture 3 min. |
Article réservé aux abonnés Ils sont des futurs pâtissier, boulanger ou boucher, menuisier ou logisticien. Ils sont maliens, guinéens ou ivoiriens. Et sont menacés d’expulsion. Ces jeunes majeurs, élèves de la filière professionnelle et soutenus par leurs professeurs, leurs patrons ou des associations, estiment pourtant être pleinement engagés dans des démarches d’insertion. Au moment où de nombreux secteurs économiques font état de difficultés de recrutement, tels que l’hôtellerie-restauration et le bâtiment, ces situations interpellent. Lire aussi : Ils démissionnent ou se reconvertissent pour vivre mieux : où sont passés les salariés ? |
Moussa (il n’a pas souhaité donner son nom de famille) est titulaire d’un CAP de peintre et d’un CAP de couvreur, obtenus au lycée Jean-Monnet de Montrouge (Hauts-de-Seine). Ce Malien de 21 ans, en France depuis cinq ans et logé par une tante française, a demandé un titre de séjour, mais s’est vu délivrer une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en janvier par la préfecture du département. « Je ne comprends pas, confie-t-il au Monde. J’ai fourni tous mes bulletins, avec à chaque fois les encouragements ou les félicitations. Un patron voulait m’embaucher mais [à cause de l’OQTF], il n’a pas pu. » Moussa a formé un recours et, dans l’attente, il s’est inscrit en CAP plâtrier pour la rentrée de septembre. Toujours dans les Hauts-de-Seine, un autre Malien, également prénommé Moussa et titulaire d’un bac professionnel en électricité, est lui aussi sous le coup d’une obligation de quitter le territoire depuis mars. Pris en charge par l’aide sociale à l’enfance entre 2017 et 2021, Moussa, aujourd’hui âgé de 21 ans, est accompagné par un patron chez lequel il a déjà réalisé plusieurs contrats à durée déterminée. « Je ne comprends pas pourquoi j’ai une OQTF, j’en souffre énormément », dit-il. « Situations ubuesques » Dans ce département francilien, ces situations se multiplient, selon Armelle Gardien, du Réseau éducation sans frontières (RESF). « Cette problématique absorbe la quasi-totalité de nos efforts, témoigne-t-elle. Depuis 2021, on accompagne quatre-vingts jeunes qui ont des OQTF. Mais la problématique est générale. » Ainsi, dans la Marne, Marie-Pierre Barrière, professeure de français et membre de RESF, dénombre près de trente jeunes menacés d’expulsion et accompagnés par l’association. Elle évoque le cas de Maurice Tolno, un Guinéen de 20 ans titulaire d’un CAP de cuisinier et expulsé le 3 juillet vers Conakry. « Il travaillait dans un restaurant à Amiens, le patron le trouvait excellent et voulait l’embaucher en CDI», souligne la militante, qui précise qu’une OQTF avait été prise à son encontre par la préfecture de l’Aisne, « sous prétexte d’incohérences dans son récit de vie lors de son évaluation de minorité auprès de l’aide sociale à l’enfance ». |
Lire aussi Malgré une formation diplômante, la difficile obtention d’un titre de séjour à 18 ans pour les mineurs non accompagnés |
Armelle Gardien voit dans ces situations « un gâchis ». « Ces jeunes sont dans des parcours de formation que des élèves français considèrent comme des pis-aller. Il est intéressant de voir que beaucoup de pétitions de soutien à leur égard émanent de patrons. » « Depuis cet été, j’ai l’impression qu’il y a une recrudescence de situations ubuesques, de cas de patrons dans des métiers en tension qui sont contents d’avoir enfin un jeune fiable, ponctuel, investi, mais qui doit arrêter de travailler », rapporte à son tour Margot Wolf, membre bénévole de Patron.ne.s solidaires. Cette association a été fondée notamment par le boulanger Stéphane Ravacley, candidat de la Nouvelle Union écologique et sociale (Nupes) du Doubs, pour lutter contre l’expulsion des jeunes apprentis. Absence d’attaches en France Sollicitée sur le sujet, la direction générale des étrangers en France n’a pas donné suite. Au moment où le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, annonce un projet de loi à la rentrée pour améliorer les éloignements et le taux d’exécution des OQTF, il est intéressant de se pencher sur les motifs qui président à celles qui visent ces jeunes. Les préfectures leur reprochent notamment l’absence d’attaches en France ou l’existence de liens familiaux dans le pays d’origine, des documents d’état civil considérés comme faux, des résultats insuffisants ou encore des absences scolaires. Armelle Gardien considère ces arguments plus ou moins fallacieux selon les situations. De fait, une partie de ces OQTF sont abrogées. Lire aussi : Immigration : quatre ans après la loi Collomb, Gérald Darmanin va défendre un nouveau texte à l’automne |
Cela a par exemple été le cas à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour deux élèves du lycée Marcel- Cachin, qui forme aux métiers industriels du BTP. Martial, un Camerounais de 19 ans, et Gédéon, un Ivoirien du même âge, ont obtenu le réexamen de leur situation après des recours gracieux. Déjà titulaires d’un bac pro, ils pourront suivre à la rentrée un BTS en génie climatique. Moussa, un autre élève de l’établissement, lui aussi visé par une OQTF, est en attente du réexamen de sa situation. « La préfecture lui reproche un manque d’attaches familiales en France alors que son père est ici, un manque de justificatifs de présence en 2019 alors qu’il était déjà scolarisé et l’absence d’une insertion professionnelle alors qu’il doit poursuivre son bac pro électrotechnique en alternance l’an prochain chez Bouygues Energies », souligne Claire Moissonnier, professeure de français et d’histoire au lycée Marcel-Cachin, qui accompagne ces jeunes. Lire aussi « La situation des jeunes majeurs étrangers représente un terrible gâchis humain et social » |
Mme Moissonnier estime qu’il y a dans l’établissement « plus d’une vingtaine de dossiers d’élèves qui ont des demandes de titre de séjour en cours ». « Ils sont sérieux et intéressés. Ils tirent les classes vers le haut », assure-t-elle. Elle s’apprête à devoir se battre pour chacun d’entre eux. |
Julia Pascual |
D’ici et d’ailleurs
« On est devenu des presse-boutons » : pourquoi les agents de l’assurance-maladie craquent
Financement de l’audiovisuel public en France : la majorité parlementaire doit mettre fin à une logique de bricolage
« Tu es banni, tapé, livré à la police », paroles d’homosexuels au Sénégal
Au Maroc, derrière la Fête du Trône, la répression tous azimuts des journalistes
Somalie : la naissance d’un nouveau média
Éducation des jeunes filles, accès à la santé ou encore violences sexuelles, Bilan Media, un nouveau canal d’information pour sensibiliser à des sujets encore peu médiatisés.
Somalie : un média 100% féminin pour dénoncer les violences sexuelles
Bilan Media, c’est le nom de ce nouveau et premier média 100% féminin en Somalie. Six femmes journalistes composent l’équipe. Reportages, enquêtes, interviews : leur objectif est de mettre en lumière la situation des femmes dans la très conservatrice société somalienne. Parmi les sujets les plus tabous : les violences sexistes et sexuelles, contre lesquelles aucune loi n’existe.
Lire ICI
Il y a 80 ans : la rafle du Vel d’Hiv
Des dessins poignants de Cabu sur la rafle du Vel d’Hiv exposés pour la première fois au Mémorial de la Shoah
« Ce sont des dessins sans paroles, ça c’est la phrase de Riss. Et je considère qu’on ne pouvait pas les laisser dans un carton à dessins, il fallait qu’ils soient vus par le plus grand nombre, pour expliquer ce qu’a été l’horreur de cette tragédie. » Véronique Cabut, épouse de Cabu
Lire ICI
Migrants: étudier en France
Quelles sont les bourses auxquelles vous avez droit ?
Pour les jeunes exilés, faire ses études en France peut s’avérer coûteux. Le manque de ressources peut entraver leur parcours universitaire, et même menacer l’obtention de leur diplôme. Pour les aider au quotidien, il existe des bourses, délivrées en fonction de leur statut. InfoMigrants fait le point.
Lire ICI
En Afrique du Sud, les adolescentes et les jeunes femmes, premières victimes des contaminations au VIH
Premier foyer de l’épidémie de VIH au monde, l’Afrique du Sud est également l’un des pays les plus violents envers les femmes. La maladie reste taboue et la rudesse du système de soins public frappe durement les jeunes filles.
Lire ICI
Dans l’actualité
France : Une feuille de route pour les droits humains pour le second mandat du Président Macron
Dans les Landes, l’inauguration du camp de Buglose acte la reconnaissance des prisonniers coloniaux
Clémentine Galey veut briser le tabou sur l’avortement
« Mesdames, n’ayez pas peur, ne retirez jamais une plainte que vous déposez » : l’appel de l’actrice Judith Chemla, victime de violences conjugales
Violences conjugales : la comédienne Judith Chemla, à visage découvert et tuméfié
Conflits d’intérêts, gestion défaillante : la Spedidam épinglée
Atteinte de surdité, elle se bat pour garder ses aides
Dans les Hauts-de-Seine, de plus en plus de jeunes apprentis étrangers menacés d’expulsion
Dans le département des Hauts-de-Seine, de plus en plus de jeunes majeurs étrangers, arrivés mineurs en France, reçoivent des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) malgré leur scolarisation et même, souvent, des promesses d’embauche. Les associations dénoncent un acharnement des autorités.