Jeunes étrangers majeurs

Des (mauvaises) nouvelles du nord Côte d’Or:



Salif TRAORE, 20 ans, est sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français) et d’une assignation à résidence. Il a donc perdu son emploi de maroquinier dans l’entreprise Ateliers d’Armançon. Son employeur le soutient et vient de lancer une pétition sur change.org,.

Le lien ci-dessous.

http://chng.it/MBnx2GnBXk

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Jeunes majeurs étrangers expulsés

Par Maryvonne Blum et Rémy Dufaut



Les cas se multiplient de façon inquiétante en France de jeunes apprentis étrangers sans papiers menacés d’expulsion.

Laye Fodé Traoré, Guinéen de 18 ans visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en janvier dernier a pu poursuivre son apprentissage grâce à la ténacité de son patron qui s’était engagé dans une grève de la faim, ainsi qu’à de nombreux soutiens de pur bon sens. Sa situation a été régularisée.

Depuis, c’est chaque jour qu’une nouvelle OQTF est prononcée ici contre Ronaldo Mbumba, jeune aide-soignant congolais dans un Ehpad d’Aurillac, là contre Moctar, apprenti boulanger malien à Malakoff et des dizaines d’autres jeunes arrivant à l’âge de la majorité. Le Réseau d’éducation sans frontières (RESF) ferait état d’au moins 13 apprentis menacés d’expulsion dans le seul département des Hauts-de-Seine.

La loi prévoit la délivrance d’un titre de séjour aux majeurs entrés mineurs par le regroupement familial, aux jeunes majeurs entrés mineurs sur le territoire avant l’âge de 13 ans, aux jeunes majeurs nés en France et munis d’une carte de séjour, aux jeunes majeurs ayant été confiés mineurs au service de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Mais cela ne se fait pas sans quelques conditions parfois difficilement justifiables…

La situation dans notre département est révélatrice de cette forte accélération des procédures d’expulsion à l’encontre de jeunes majeurs scolarisés ou apprentis. Devant ce phénomène qui menace de nous submerger, nous avons rencontré plusieurs jeunes actuellement hébergés et suivis par le Centre Départemental de l’Enfance (CDE). Déterminés à ne pas lâcher prise, ils se trouvent néanmoins dans une situation inextricable.

Les courriers de la préfecture signifiant l’ obligation de quitter le territoire français (OQTF) leur parviennent, parfois le jour-même de leur anniversaire, au CDE.

Les recours contentieux devant le tribunal administratif sont rejetés de façon quasi systématique. Les motifs avancés par la préfecture de « présentation de faux documents », de « non conformité », de doutes sur l’authenticité »… de ceux-ci (notamment les actes de naissance ou jugements supplétifs délivrés par les autorités du pays d’origine) l’emportent sur toute autre considération.

Ce qui les mène parfois à Paris, où ils doivent se rendre seuls, lorsqu’ils ont dépassés l’âge de la majorité, munis de leurs documents, pour déposer une demande de passeport ou faire authentifier les actes d’état civil en leur possession par l’ambassade du pays de naissance. Souvent perdus dans les couloirs du métro, ils se retrouvent dans des situations pas très lointaines de celles qu’ils ont connues lors de leur long périple pour arriver en France quelques années auparavant. Tout cela pour voir finalement rejetée leur demande de régularisation, pour les mêmes motifs…

Lors des rencontres avec les bénévoles de la LDH, ils éprouvent beaucoup de mal à se livrer, manifestant, outre une immense angoisse face à leur avenir, une totale incompréhension. Mais au delà de cela, ce qu’ils expriment particulièrement, c’est de la honte, c’est l’ignominie de ne pas être en mesure de rendre au pays qui les a accueillis et formés ce qu’ils considèrent lui devoir. Pourquoi les avoir accompagnés durant des années pour les lâcher brutalement au seuil de la majorité ? Le découragement cède vite la place au désespoir, à la dépression et aux idées sombres…

Leurs employeurs sont souvent désemparés, réellement démoralisés, tout autant que les accompagnateurs. Après avoir formé un jeune durant deux ans, il leur est impossible de le voir se présenter au CAP, BEP ou Bac Pro, de lui proposer le CDI qu’ils s’étaient fixé pour objectif afin de lui permettre une véritable insertion.

Nous considérons la situation des jeunes majeurs étrangers comme l’un des axes principaux de notre action à venir. Nous sommes rattrapés par l’actualité qui nous confirme l’urgence d’agir. Nous avons l’intention de suivre de près ce durcissement très inquiétant des conditions de régularisation de ces jeunes, désireux de s’intégrer dans notre société qui les rejette avec une morgue intolérable.

… A SUIVRE

Les réunions non mixtes servent-elles les causes qu’elles défendent ?

NE CONFONDONS PAS LES VICTIMES ET LES COUPABLES

Par Malik Salemkour, Président de la Ligue  des droits de l’Homme

La surmortalité en France deux fois plus élevée chez les personnes nées à l’étranger


Durant les mois de mars et avril 2020, la surmortalité a été particulièrement forte chez les Africains et les Asiatiques. Crédit : Reuters



Un rapport de l’Institut national des statistiques, Insee, met en lumière la surmortalité qui a été « 2,1 fois plus forte » chez les personnes nées à l’étranger que celles nées en France en 2020, notamment pendant la première vague de la pandémie de coronavirus. Les Africains et les Asiatiques sont particulièrement concernés.


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Graves menaces contre les journalistes et la liberté d’informer en Bretagne

Protection et sécurité des journalistes


Depuis 2015, la plateforme du Conseil de l’Europe pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes enregistre une hausse quotidienne inquiétante des alertes.

 

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Les webinaires du 50e anniversaire de France terre d’asile


A l’occasion des 50 ans de l’association, France terre d’asile organise tout au long de l’année 2021 une série de webinaires sur l’asile et les migrations.

Prochain webinaire

Mardi 4 mai 2021 de 9h à 10h sur Zoom

L’histoire du droit d’asile en France

Pour plus d’informations, c’est ICI




Pour revoir les 2 précédents :


Le Conseil d’État ordonne au gouvernement de systématiser les études environnementales



Le Conseil d’État enjoint au gouvernement de systématiser les études environnementales avant tout projet d’aménagement. Une avancée juridique pour la démocratie, la santé et les écosystèmes.


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Une demi-victoire décevante…

« Quand c’est non, c’est non ! »

Par Nicole François


        

Le harcèlement de rue est caractérisé par des propos et/ou gestes déplacés à l’encontre d’un individu non-consentant, répétés ou non successivement par une même personne ou plusieurs personnes.

Le harcèlement de rue est une infraction punie par la loi, passible d’amendes de 90 à  1500 €, et pouvant atteindre 3 000 € en cas de récidive.

– Quelques essais de définitions :

« tout geste ou comportement qui a pour objet d’exprimer un mépris à l’égard d’une personne, en raison de son appartenance sexuelle, ou de la considérer, pour la même raison, comme inférieure ou comme réduite essentiellement à sa dimension sexuelle et qui entraîne une atteinte grave à sa dignité »

« tout comportement non désiré à connotation sexuelle, sous forme verbale, non-verbale ou physique, avec pour but ou pour effet de violer la dignité d’une personne, en créant un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant »


– Dit avec les mots d’une collégienne de 14 ans :

« Je crois que la différence entre faire un compliment à quelqu’un et harceler, dans la rue ou ailleurs, c’est « le trop », c’est l’insistance malsaine et l’attente que grâce à cette insistance il est possible d’espérer un contact, un rendez-vous etc…

C’est ça qui met mal à l’aise les filles. La plupart du temps le harcèlement est le fait de garçons ou d’hommes, ils voient les filles ou les femmes comme des objets, comme « seulement un corps », juste un physique duquel ils pourraient disposer… C’est humiliant.

Mais les garçons aussi subissent du harcèlement : quand ils ne correspondent pas, dans l’esprit de certains, à l’idée de ce que doit être un garçon !

Les filles peuvent s’habiller comme elles veulent, se maquiller comme elles veulent, les garçons se comporter comme ils veulent, personne ne devrait se sentir mal à l’aise ou en danger dans la rue !

Ce n’est pas aux victimes de faire attention à la longueur de leur jupe ou à leur façon d’être, c’est aux harceleurs de « se tenir ».

Et il faut arrêter de dire que c’est de la drague ou de la séduction. Il faut utiliser les vrais mots : agressions, insultes, injures, harcèlement, et même violence. » (Eloïse)


– Des chiffres :

         Selon une enquête réalisée par « Les Glorieuses », 99 % des filles âgées de 14 à 24 ans ont été victimes de harcèlement dans l’espace public.

         Selon « Osez le féminisme », 94 % des femmes ont déjà été harcelées dans les transports en commun ou dans la rue et 80% déclarent avoir déjà reçu des insultes dans l’espace public.

         Selon l’association américaine Stop Street Harassment 99 % des femmes interrogées confient avoir subi des formes de harcèlement de rue : des commentaires sexistes (87 %) , des sifflements ou coups de klaxon (95 %), des attouchements (23 %), ont été suivies par des inconnus (20 %) et ont été contraintes à des faveurs sexuelles (9 %).

         Selon l’INSEE, les femmes immigrées sont les plus touchées.


– Points de vue :

         Du côté des victimes, beaucoup de personnes banalisent le harcèlement de rue, voire font un déni de ce qu’elles ou ils subissent. Beaucoup d’hommes estiment encore que ce qui est en réalité du sexisme « c’est de l’humour » et justifient leurs « blagues » en disant qu’on « ne peut plus rien dire ». Il est important de rappeler qu’une « blague sexiste » n’est pas moins qu’une façon de dénigrer une personne du sexe opposé.

         Du côté de l’entourage, souvent, l’entourage banalise ce que la victime a subi, alors que les conséquences peuvent être lourdes et handicapantes. Les remarques sexistes, les insultes et/ou les agressions entraînent systématiquement des mécanismes de protection. Il est important de rappeler qu’une tenue ou du maquillage ne justifient aucune agression.

Il arrive que des femmes s’habillent de façon à ne pas être remarquées dans la rue pour pouvoir se déplacer plus sereinement. Après avoir été suivie, une victime peut prendre le réflexe inconscient de se retourner constamment à chaque fois qu’elle sort pour vérifier que personne ne marche derrière elle. Ces mécanismes, inconscients, s’inscrivent dans le quotidien des victimes et créent des traumatismes lourds à porter.


D’où viendrait donc ce pouvoir qui, dès l’enfance, apprend aux filles à se faire discrètes, à être belles, et aux garçons à leur manquer de respect ?

–  Analyse par Fatima Ben Omar (militante féministe cofondatrice des Effrontées, venue à Troyes le jeudi 5 mars 2020 pour une conférence sur le sexisme, les violences et les inégalités dans le cadre du programme aubois « Toutes et tous ensemble pour les droits des femmes » ) :

« Le harcèlement est peut-être l’oppression la plus universellement vécue par les femmes, et la plus invisible aux yeux des hommes. Les hommes peuvent être témoins des violences faites aux femmes en général, ils peuvent voir les inégalités salariales, voir la prostitution, mais le harcèlement semble être un phénomène invisible pour eux. Comme s’ils étaient absolument chez eux dans l’espace public, tandis que les femmes doivent sans cesse y  négocier leur place implicitement. »

Séduire, dit-on. Mais ce n’est pas de cela dont il est question ici. Confondre le « harcèlement » et la séduction rappelle une histoire, des plus symptomatiques, qui se déroula en 2011. L’année où toute la scène médiatique et politique, lors de ce que l’on appela « l’affaire DSK », se mit à confondre « désir », « drague », « libertinage » avec « harcèlement sexuel », « agression » ou « viol », transformant l’agresseur potentiel en « victime » et la violée présumée en « tentatrice »…

« Il n’y a pas mort d’homme », avait déclaré, on s’en souvient, l’ancien ministre Jack Lang.

L’affaire mettait à jour la domination masculine et la solidarité sans failles de la caste dirigeante et de ses agents : éditorialistes, écrivains et faiseurs d’opinion en tous genres.

Harcèlement de rue, harcèlement sexuel et viol sont les trois étapes d’une même dynamique: un sentiment de pouvoir qui annule le consentement de la personne que l’on désire pour soi.

Certains hommes justifient leur acharnement à accoster toutes les personnes de sexe féminin par une trop grande frustration.

Alain Soral assure même que la femme ne peut, par essence, trancher entre le oui et le non et que le véritable harcèlement sexuel est celui que l’on impose aux hommes par l’omniprésence, dans l’espace public, de publicités de « femmes-objets » sensuelles et dénudées – nourrissant ainsi la frustration des hommes !!!

Éric Zemmour, lui, accuse la « féminisation de la société » d’être responsable de tous ses maux. La victime n’est, finalement, pas celle que l’on croit – et l’idée qu’elle l’aurait de toute façon bien cherché n’est jamais bien loin…

La question de l’espace public comme étant masculin et dominé par les hommes serait donc une simple question de logique, voire de loi naturelle! Lorsqu’on évoque par exemple que le métro parisien est, le soir, utilisé quasi exclusivement par des hommes, on ramène cela à une question de bon sens, comme s’il était normal qu’une femme ait peur de prendre le métro.

Très souvent, lorsqu’une autre est agressée dans l’espace public, on lui demande ce qu’elle y faisait, comme si elle n’était pas à sa place.

Ce qui caractérise aussi le harcèlement c’est la répétition. Chaque harceleur n’a aucune conscience qu’il est peut-être le dixième de la journée à faire une remarque à cette femme.

Le message envoyé aux femmes est celui de se débrouiller pour ne pas se faire violer, et non aux hommes de ne pas violer.

La honte du corps demeure du côté du sexe féminin et empêche encore massivement les victimes d’agressions sexuelles de porter plainte et de parler.

Le harcèlement sexiste entretient l’idée que ce qui s’apparente au genre féminin est à disposition de tous, donc des hommes.

On attend des femmes qu’elles s’adaptent passivement à cette réalité et organisent leur circulation dans l’espace de la cité  à partir de la peur de l’agression potentielle.

C’est à elles d’agir: s’habiller pour ne pas trop plaire, circuler à certaines heures, éviter d’être seules pour ne pas finir mal accompagnées, etc… , pour éviter d’être harcelée, agressée ou violée.

Fatima Benomar poursuit : « Il est très important d’affirmer qu’il n’y a rien d’hormonal dans la domination masculine – autrement, on pourra toujours tout justifier par les déterminismes biologiques. Les hommes auraient une sexualité irrépressible et incontrôlable, donc ce serait aux femmes de s’adapter à cette réalité. Cela devient normal pour les hommes, puisque c’est le fruit d’une éducation qui commence très jeune. En Suède, pays plus féministe que la France, les hommes se tiennent davantage dans l’espace public. Pour la plupart d’entre eux, il ne viendrait pas à l’idée de harceler une femme ! C’est donc bien une question d’idéologie, et non de biologie.»


-Tout est question d’éducation !

Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour que cesse un jour le harcèlement de rue ?
L’éducation.

Dès la maternelle, expliquer que soulever la jupe d’une fille n’est pas respectueux et qu’il ne faut pas recommencer, que le rose ça peut être pour les garçons, et que le bleu ça peut être pour les filles. Et ainsi de suite, à chaque âge son niveau d’éducation avec la réalité du quotidien…

Éduquer les garçons…

Si l’on apprend au plus tôt aux enfants que filles et garçons sont égaux, qu’une fille n’est pas là pour décorer l’espace public, alors le harcèlement de rue disparaîtra de lui-même. Dès la naissance, on constate que les parents agissent différemment lorsqu’ils ont une fille ou un garçon. Seule l’éducation peut limiter la misogynie et donc le harcèlement. 

L’ABCD de l’égalité, programme d’enseignement en classes de maternelles et élémentaires, ayant pour objectif de lutter contre le sexisme et contre les stéréotypes de genre, est composé de séquences pédagogiques adaptables selon le niveau, mettant à disposition des enseignants des outils et des ressources pour « aider à la prise de conscience des préjugés et transmettre à tous une culture de l’égalité entre les sexes ».

Éduquer les filles…

Leur enseigner que les femmes ne portent pas « en toutes circonstances la responsabilité du maintien de l’harmonie émotionnelle entre les gens ». Leur apprendre à exprimer clairement le refus, mais aussi, si une situation d’agression le nécessite, à pratiquer l’autodéfense mentale et physique. Le « sexe faible » manque cruellement de modèles pour asseoir la confiance en ses propres capacités : on ne lui a pas appris à réagir ou se rebeller, mais à se taire et se conformer aux pulsions masculines.

Le collectif « Stop au harcèlement de rue » sensibilise à cette question et des hommes, solidaires de ces questionnements, et conscients que tordre le cou aux inégalités profondes ne peut se faire sans travailler ensemble à une société plus juste, participent à abattre les stéréotypes .

http://www.stopharcelementderue.org/


« La façon dont je m’habille ne sera jamais LE problème. Le problème c’est toi !!! »

Pour aller plus loin

https://www.cabinetaci.com/le-harcelement-de-rue-au-prisme-du-droit-penal/

http://leparticulier.lefigaro.fr/article/le-harcelement-de-rue-est-desormais-sanctionne

https://www.senat.fr/rap/l17-589/l17-5899.html

https://www.lumni.fr/dossier/harcelement-a-l-ecole

GENDNOTES : VICTOIRE TEMPORAIRE CONTRE L’INTERCONNEXION DES FICHIERS


Dans une décision rendue hier, le Conseil d’État s’oppose à l’alimentation sauvage des fichiers de police. Il a ainsi accueilli partiellement les griefs que nous soulevions contre l’application de prises de notes de la gendarmerie nationale, GendNotes, qui prévoyait des possibilités illimités d’interconnexions avec d’autres fichiers. La plus haute juridiction administrative a donc fait de GendNotes un gadget sécuritaire, maintenant que l’application est dépouillée des possibilités de reconnaissance faciale.


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Des contributions vont être déposées au Conseil constitutionnel

La France « à la traîne » dans l’intégration professionnelle des demandeurs d’asile, selon un rapport


Thierry (gauche), un styliste-modéliste parisien, encadre une équipe de réfugiés. Crédit : Anne-Diandra Louarn / InfoMigrants


Dans un rapport rendu public mercredi, l’association JRS dresse un constat alarmant de l’intégration professionnelle des demandeurs d’asile en France. Dans l’Union européenne, le pays « partage la dernière place avec la Hongrie pour l’accès effectif au marché du travail des demandeurs d’asile », alerte l’association.


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La loi « sécurité globale » définitivement adoptée par l’Assemblée nationale

Le président de la République, Emmanuel Macron, assiste à une présentation de drône à la frontière espagnole, au Perthus, le 5 novembre 2020. GUILLAUME HORCAJUELO / AP


Les députés ont validé, jeudi, une version du texte en partie remaniée par le Sénat. L’opposition de gauche a annoncé saisir le Conseil constitutionnel.


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Alerte à l’escroquerie


L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France met en garde le public contre les propositions frauduleuses de crédits, de livrets d’épargne, de services de paiement et d’assurances

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Alerte transmise par l’UPOP AUBE

Communiqués

LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE CRIMINALISE LES OCCUPANTS SANS TITRE DE LOCAUX VACANTS



COMMUNIQUÉ DE L’ASSOCIATION DAL – RÉPRESSION DE TOUTE OCCUPATION DE LOCAUX PAR LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE ARTICLE 1.BIS A


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Une femme sur deux dans 57 pays privée du droit à disposer de son corps, selon un rapport de l’ONU


SOPA IMAGES SOPA IMAGES/LIGHTROCKET VIA GETT
Lors de la manifestation aux Pays-bas, cette jeune fille tient cette pancarte contre les violences faites aux femmes (photo d’illustration)


Les auteurs de ce document annuel évoquent notamment le viol, la stérilisation forcée en passant par les mutilations génitales.


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Pollution de l’air aux particules fines : encore 40.000 morts par an en France


Le confinement de mars 2020 a permis d’éviter 2.300 décès en lien avec l’exposition aux particules fines et 1.200 décès liés au dioxyde d’azote. // PHOTO : Ostranitsa Stanislav / Shutterstock


Selon Santé publique France, entre 2016 et 2019, environ 40.000 décès par an sont attribuables à la pollution de l’air aux particules fines. La précédente évaluation estimait ce nombre de décès à 48.000.


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Mer Méditerranée : sur la route migratoire la plus meurtrière du monde


Des personnes secourues en mer montent à bord de l’Ocean Viking, en mars 2021. Crédit : RFI / Guilhem Delteil


Le 10 mars 2021, l’Ocean Viking quittait le port de Marseille pour sa 11e mission de sauvetage au large de la Libye. Cette zone maritime est tristement connue pour être la route migratoire la plus meurtrière au monde. En 2020, au moins 1 277 migrants sont morts ou ont été portés disparus en Méditerranée centrale, selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations. Grand Reportage vous embarque à bord du navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée.


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Exposition : La Police dans l’œil de Jossot et Faujour



Jusqu’au 30 août 2024 se tient au Musée de l’Histoire vivante de Montreuil, l’exposition « La Police dans l’œil de Jossot et Faujour ». Une cinquantaine de dessins vitriolés et hauts en couleur, dont des originaux et des inédits, dénonçant avec la même impertinence une répression policière brutale, du XIXe siècle à aujourd’hui.

Le duo que forme l’exposition est né «sous l’oeil avisé de l’activiste écrivain et militant Maurice Rajsfus» nous apprend le Musée de l’Histoire Vivante. Maurice Rajsfus (1928-2020) «a vu dans la patte de ces deux dessinateurs une ironie irrévérencieuse commune. Fondateur du bulletin « Que fait la Police ? », il a dénoncé, depuis les années 1980, les violences policières – toujours accompagnées d’un dessin piquant.»

Loi immigration : un décret « risque de produire un grand nombre de sans-papiers »



Les décrets publiés mardi par le gouvernement démissionnaire concrétisent le caractère régressif de la loi immigration, alerte Serge Slama, professeur de droit public. Exemple avec le contrat d’engagement au respect des principes de la République .

Manifestations anti-bassines : milice, incendies, black blocs… « La mise en scène de la violence occulte le débat sur le modèle agricole et l’écologie »



Sébastien Leurquin, journaliste indépendant et coauteur de « L’affrontement qui vient : de l’éco-résistance à l’éco-terrorisme ? » (éd. du Rocher, 2023), lève le voile sur les dessous des manifestations anti-bassines prévues en Nouvelle Aquitaine ces vendredi 19 et samedi 20 juillet 2024.



Fouilles, lacrymos et incendie : une manifestation mouvementée contre les mégabassines


Des fouilles et contrôles à répétition aux champs de paille incendiés par les grenades, l’État a essayé d’empêcher les antibassines de manifester. Des milliers d’opposants ont quand même réussi à se réunir dans la Vienne.



« Les gendarmes qui mettent le feu, c’est tellement symbolique » : la manifestation des anti-bassines interrompue, une nouvelle mobilisation samedi


La mobilisation de milliers de militants anti-bassines, vendredi à Migné-Auxances (Vienne), près de Poitiers, a été interrompue par un incendie déclenché par les grenades lacrymogènes des forces de l’ordre. Un nouveau rassemblement est prévu ce samedi 20 juillet, dans le port de La Rochelle.

A Sainte-Soline, il y a quinze mois, les militants anti-bassines avaient été contraints de battre en retrait après avoir essuyé une salve inédite de grenades – environ 5 000 avaient été tirées en seulement 1h20, blessant plusieurs dizaines de personnes. Vendredi 19 juin, alors qu’ils étaient des milliers à avoir convergé à Migné-Auxances, près de Poitiers, pour « arracher un moratoire » sur la construction de ces énormes retenues d’eau, seule une poignée a suffi à les faire reculer. La faute à l’impressionnant incendie que les premiers tirs de gaz lacrymogène des forces de l’ordre ont déclenché dans un champ que le cortège était en train de traverser.



Pourquoi la coordination anti-bassine choisit d’aller manifester ce samedi au port de la Pallice (La Rochelle)


Alors que des milliers de personnes sont déjà réunies au village de l’eau, les 120 organisations de la coordination anti-bassines appellent samedi à converger massivement vers le port de La Rochelle. Elles expliquent ici le choix de viser le lien entre l’agrandissement de ce port et la construction des méga-bassines, ainsi que le rôle de celles-ci dans l’asservissement des paysan·nes, la dégradation continue des terres et de l’eau, la mainmise spéculative sur les exportations agricoles. 



Le zèle (obsessionnel) de Darmanin contre les antibassines


À la mobilisation des antibassines, Gérald Darmanin poursuit la criminalisation des écologistes comme si les récentes élections n’avaient pas eu lieu. Depuis son ministère tout-puissant, il multiplie les mensonges.

Guerre en Ukraine : au moins trois personnes sont mortes, dont un enfant, dans une frappe russe sur une aire de jeux à Mykolaïv



Au moins trois personnes, dont un enfant, sont mortes et cinq autres ont été blessées dans une frappe russe, dans la ville méridionale de Mykolaïv, a déploré, vendredi 19 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette frappe « a touché un terrain de jeu près d’un immeuble d’habitation », a-t-il précisé sur Telegram.

Gaza : « Le crime le plus odieux est de s’habituer et de se taire »



À Gaza, les frappes israéliennes mortelles restent quotidiennes, sans espoir concret de trêve ni de solution politique. Le bilan humain est sans doute largement sous-estimé. Ziad Majed et Amélie Férey sont les invités d’« À l’air libre ».



Gaza: le virus de la polio détecté dans les eaux, Israël accusé d’utiliser l’eau comme arme


L’ONG Oxfam accuse Israël d’utiliser l’eau comme une arme de guerre à Gaza, avec des coupures d’approvisionnement, du pompage et de la destruction des usines de retraitement. En conséquence, la polio menace désormais la population de l’enclave, le virus ayant été découvert vendredi 19 juillet dans des échantillons d’eaux usées par le ministère de la Santé local et l’Unicef. Une nouvelle inquiétante, car la maladie se propage très vite et représente un vrai danger pour les camps surpeuplés.



L’OMS déplore plus de 1 000 attaques contre des centres de soins qui étaient déjà fragiles


L’Organisation mondiale de la Santé a alerté jeudi 18 juillet sur la situation médicale catastrophique dans la bande de Gaza. Depuis le 7 octobre, l’agence onusienne a recensé plus de 1 000 attaques contre les établissements de santé dans le territoire palestinien occupé. Elle appelle donc à un cessez-le-feu immédiat pour éviter que la situation n’empire davantage, des soins quotidiens étant également menacés.



A GAZA, LES PALESTINIENS ET PALESTINIENNES VICTIMES DE DÉTENTION ARBITRAIRE ET DE TORTURE


Vivre sous la menace des bombes n’est pas le seul fléau auquel les Palestiniens et Palestiniennes font face au quotidien depuis le 7 octobre 2023. Des milliers d’entre eux sont aussi maintenus en détention de manière totalement arbitraire par l’État d’Israël. Nous avons recueilli les témoignages de 27 personnes détenues, dont un garçon de 14 ans, qui font état de torture. Une situation terrible permise par la Loi sur l’incarcération des combattants illégaux, une loi abusive dont nous demandons l’abrogation.



L’occupation de territoires palestiniens est «illégale», juge la Cour internationale de justice


La plus haute juridiction de l’ONU a estimé ce vendredi 19 juillet que la présence continue d’Israël dans les territoires palestiniens devait cesser «le plus rapidement possible».

Si l’avis n’est pas contraignant, il pourrait accroître la pression internationale sur Israël. Ce vendredi 19 juillet, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé que l’occupation par l’Etat hébreu de territoires palestiniens depuis 1967 était «illégale», et devait cesser «le plus rapidement possible».

Troyes: rassemblement du vendredi 18 juillet

Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.




Motion à l’intention du Président de la République.

Monsieur le Président de la République,

Au soir des élections européennes, vous avez dissous l’Assemblée nationale considérant les résultats du scrutin et de votre majorité qui venait de subir une lourde défaite.

A la suite du choc de la dissolution, et ce malgré le délai très court de la campagne électorale, les militant.e.s et citoyen.ne.s de gauche se sont engagé.e .s pour faire barrage au Rassemblement National RN. Ils ont soutenu le Nouveau Front Populaire et son programme progressiste, le seul pouvant à long terme combattre l’extrême-droite.

Dans l’entre-deux tours, une partie de la Majorité Présidentielle et du Nouveau Front Poplulaire ont passé un accord moral pour ne pas donner une seule voix au Rassemblement National et à ses alliés.

 L’Extrême-Droite n’est pas une force politique comme les autres. Son éventuel accès au pouvoir ne constituerait pas un changement de politique mais serait un bouleversement qui ferait sortir la France du cadre démocratique en remettant en cause l’Etat de droit et les libertés fondamentales.  Son programme est antidémocratique, discriminatoire, raciste, sexiste et homophobe. De plus, l’extrême-droite rassemble des groupuscules ultra-violents dont les pratiques courantes visent à terroriser leurs adversaires. Pendant la campagne électorale du deuxième tour des élections législatives, leur xénophobie, leurs pulsions idéologiques et leur vision identitaire, contenues jusque-là, ont refait surface au grand jour, se voyant aux portes du gouvernementet ont entrainé une recrudescence des actes violents qui a été observée sur l’ensemble du territoire.

Les citoyen-nes ont largement répondu à l’obligation morale et politique de faire obstacle à l’extrême-droite et ont permis de sauver nos institutions. Le Président de la République et sa majorité doivent en tenir compte.

Au soir du 7 juillet, les urnes ont parlé : l’extrême-droite a été défaite ainsi que la majorité présidentielle. Cette dernière a pu sauver des élu.e.s grâce aux votes barrage contre l’extrême-droite des citoyen.ne.srépublicain.e.s.

Fortes de la légitimité acquise par ces résultats, nos organisations, au travers du programme du NFP, vont tout faire pour renouer avec le dialogue et le progrès social. L’espoir suscité par le vote est immense et nos attentes et revendications sociales le sont tout autant. 

Pour ces raisons, nous demandons :

  • L’abrogation de la réforme des retraites ;
  • L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
  • L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
  • Des moyens pour tous nos services publics (Hôpitaux, Médecins, SNCF, France Travail, Sécurité Sociale, l’Education Nationale, …).
  • L’abrogation de la loi immigration
  • Un plan d’urgence écologique
  • Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
  • La garantie des libertés fondamentales, des libertés d’expression, de création et de manifester, en commençant par voter une amnistie des militant·e·scondamné.e.s lors d’actions revendicatives.

Nous vous demandons de respecter le résultat des urnes, de mettre un terme à votre politique économique et sociale violente qui dure depuis 7 ans et de nommer un nouveau Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, conformément à la tradition républicaine et à la Constitution.

Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.


Le président souhaitait une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et il l’a obtenue. Il doit la prendre en considération.




Troyes : mobilisation ce jeudi 18 juillet


A l’appel de l’Union Départementale CGT de l’Aube, du MRAP,  de la LDH, de Greenpeace, de Aux Adelphes 

Rassemblement place de la Libération à 18h00

Italie : des migrantes fouettées comme des animaux par un camionneur



La découverte de migrants dans les remorques des poids lourds qui font escale à Vintimille, avant de passer la frontière avec la France, est très fréquent et documenté. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre un chauffeur fouetter violemment des femmes migrantes cachées à l’arrière de son camion. Une scène qui a provoqué l’émoi.


Pologne: les forces armées peuvent tirer sur des migrants sans responsabilité pénale


En Pologne, la crise migratoire à la frontière avec la Biélorussie continue de s’intensifier. Cet été, le gouvernement a mis en place une zone tampon complètement militarisée le long de la frontière pour empêcher les migrants de pénétrer dans le pays. Ce vendredi 12 juillet, le gouvernement a élargi les prérogatives des forces armées. Elles ont désormais le droit de tirer sur les migrants sans en être tenues responsables pénalement. Une mesure qui inquiète les humanitaires sur place.



Étranger, étrangère, sois plus irréprochable qu’aucun citoyen français ne l’est !


Un décret détaille les engagements auxquels tout étranger qui souhaite résider légalement en France doit consentir: respect de la liberté de chacun-e, de l’égalité, de la dignité, de la laïcité,… et jusqu’à l’intégrité territoriale du pays. Et ce n’est pas une infox ! Ce morceau d’anthologie prêterait à sourire s’il n’était en réalité une arme supplémentaire dirigée contre la population étrangère.

Un soutien mondial plus que jamais nécessaire pour une justice impartiale

Journée de la justice pénale internationale, observée le 17 juillet


Les conflits et les crises qui font rage aujourd’hui dans le monde entier au Darfour, à Gaza, en République démocratique du Congo et en Ukraine démontrent à quel point l’impunité alimente les cycles de violence. Alors que les situations d’urgence se multiplient, il est crucial qu’une justice impartiale et indépendante soit rendue aux victimes de graves crimes internationaux, quels que soient le lieu et les auteurs.

Guerre à Gaza: des dizaines de morts dans trois bombardements israéliens, dont un contre une école



Mardi 16 juillet, Israël a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza, causant des dizaines de morts dans plusieurs bombardements, dont un sur une école abritant des déplacés, selon les autorités locales. Les enfants, victimes du conflit, sont soignés dans la plus grande des précarités, devant fréquemment subir des amputations.



Le Hamas n’est pas le seul groupe armé palestinien à être intervenu lors des attaques du 7-Octobre, selon Human Rights Watch


D’après le rapport de l’ONG, c’est bien le Hamas qui était à la manœuvre le 7 octobre et qui a coordonné les attaques. Human Rights Watch identifie également au moins quatre autres groupes armés qui ont pris part aux exactions.



L’utilisation par Israël de la Directive Hannibal a fait de nombreux morts le 7 octobre, y compris des civils israéliens


Selon le quotidien israélien Haaretz les Forces de défense israéliennes (FDI) ont émis la Directive Hannibal qui ordonne l’usage de la force pour empêcher que des soldats soient pris en captivité dans trois installations de l’armée infiltrées par le Hamas le 7 octobre. Ces ordres ont été appliqués aux bâtiments où l’on savait des otages détenus. D’autres ordres ont été donnés pour tirer sur des bâtiments civils et des zones ouvertes.

RSF dépose plainte aux côtés des journalistes menacés de mort



À la suite de la publication de menaces de mort sur le site d’extrême droite Réseau Libre, Reporters sans frontières (RSF) saisit le procureur de Paris avec les journalistes menacés. Les autorités doivent tout faire pour poursuivre en justice les personnes responsables de ces graves attaques et assurer la sécurité des journalistes.

Guerre à Gaza : 44 morts dans trois frappes, dont une sur une école, annoncent des sources locales



Au moins cinq personnes ont été tuées dans la frappe sur l’école Al-Razi au centre de la bande de Gaza, qui abritait « des milliers de personnes déplacées » par la guerre, selon le Croissant-Rouge palestinien. L’armée a assuré avoir pris de « nombreuses mesures » pour réduire le risque de toucher des civils dans la frappe contre l’école.

Publication dans l’urgence des décrets de la loi immigration


Il s’en est fallu de peu que Darmanin ne rate totalement son coup. Reste à savoir ce qu’en fera le prochain gouvernement. Près de 6 mois après sa promulgation et quelques heures avant la démission du gouvernement, qui ne traitera plus maintenant que les « affaires courantes », ce qui reste de cette loi inique et largement censurée par le Conseil constitutionnel est publié au Journal officiel.


« Oui, l’Arcom doit stopper C8 et CNews »



Nous relayons ci-dessous sous forme de tribune un texte de François Bonnet, président du Fonds pour une presse libre (FPL), paru initialement le 10 juillet sur leur site.

L’autorité régulatrice de la communication examine le renouvellement des autorisations de diffusion des chaînes de télévision contrôlées par Bolloré, dont C8 et CNews. Demander leur interdiction sur la TNT n’est pas attenter à la liberté d’expression, comme le clament les médias Bolloré. Il s’agit seulement de faire respecter la loi, piétinée depuis de nombreuses années par ces deux chaînes.

La couverture médiatique de l’immigration polarise les opinions



En dépit de la montée des réseaux sociaux et de sources alternatives d’informations, les médias traditionnels, comme la télévision, demeurent les principales sources d’information politique en France. Leur rôle dans la formation des opinions reste donc majeur, en particulier concernant l’immigration, thème central et récurrent des débats politiques et médiatiques actuels. L’étude approfondie de la couverture médiatique de l’immigration, par les principales chaînes de télévision françaises entre 2013 et 2017, révèle que l’accroissement de la visibilité du thème migratoire aux journaux télévisés polarise les opinions en exacerbant les préjugés et en poussant les individus les plus modérés vers des positions extrêmes. Si le simple fait de parler d’immigration polarise les opinions, la mise à l’agenda médiatique de ce sujet et les interventions de type « fact-checking » doivent alors être pensées avec la plus grande prudence.

« Un bon quartier d’isolement est un quartier vide »


Chargée de recherche associée à l’université d’Oxford, Sharon Shalev travaille sur les régimes d’isolement carcéral depuis une trentaine d’années. Elle a conseillé différents États et organisations internationales à ce sujet, et coordonné une étude comparative de ces régimes dans 42 pays, parue en janvier 2024*.




Pour un véritable changement de cap en termes de politiques pénales, maintenant !

  

À l’issue des élections législatives, une certitude persiste : la nécessité d’un changement de paradigme en termes de politiques pénales, seul moyen de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes détenues.

Dimanche soir, les député.es d’extrême-droite, qui n’ont eu de cesse pendant la campagne d’user de raccourcis démagogiques visant une fois de plus à attiser le sentiment d’insécurité de la population, à coup de « l’extrême gauche va vider les prisons », n’ont pas obtenu de majorité. Ce résultat montre a minima que, non, tou.tes les français.es ne plébiscitent pas une politique autoritaire, répressive, raciste, sexiste et classiste.

« Une centrifugeuse sociale » : en Seine-Saint-Denis, les Jeux olympiques accélèrent la gentrification



La Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, monte en gamme au fil des projets de rénovations urbaines. Un phénomène qui s’accélère encore plus avec l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques dans le 93.

15 morts dans une nouvelle frappe sur une école à Gaza


Une nouvelle frappe sur une école abritant des personnes déplacées a fait 15 morts, l’armée israélienne assurant avoir ciblé des « terroristes ». L’attaque a visé une école gérée par l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Nousseirat, cible de deux récentes frappes israéliennes. Cette frappe est la cinquième sur une école abritant des déplacés par la guerre en huit jours. 



«Ce qui se passe à Gaza a été calculé et déterminé par Israël», dit une rapporteuse de l’ONU


Alors que cette semaine l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération d’envergure sur la ville de Gaza, dix experts indépendants des Nations unies ont accusé Israël de « mener une campagne de famine ciblée à Gaza ». Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, est l’une des autrices de ce compte rendu. Elle a répondu aux questions de RFI.

Coup de gueule

par Rémy Dufaut




Il vous serait bien profitable, Monsieur François Baroin, de relire le livre écrit par votre père Michel (La force de l’amour, dont le manuscrit fut remis aux Éditions Odile Jacob, quelques jours avant sa mort tragique en février 1987). Franc-maçon et Grand Maître de la Grande Loge de France (1977-1978), il prônait la tolérance et l’humanisme dans le respect des droits de l’Homme, pour un idéal de paix et de solidarité.

J’imagine ce qu’il penserait de vos positions envers les familles que vous vouliez priver l’année dernière de leur logement social au prétexte des conneries de leurs enfants.

Lui qui fut l’ami de Jacques Chirac mais également de Michel Rocard et de François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe du cimetière de Vaugirard. S’il était encore de ce monde, je suis convaincu qu’il surveillerait de près vos fréquentations…

N’avez-vous pas en 2005, alors ministre de l’Outre-mer, fait déjà sensation en remettant en question le droit du sol à Mayotte ? Sarkozy lui- même, alors ministre de l’Intérieur, ne l’avait pas osé et, sans doute vexé d’avoir été devancé, n’a pas voulu vous intégrer ensuite dans son gouvernement à son entrée à l’Elysée…

Aujourd’hui vous faites votre beurre de l’expulsion d’un migrant fiché S, déclaré  comme « radicalisé »,  prétendu imam, accusé d’avoir prononcé des prêches discriminatoires, notamment envers les femmes et tombant donc fort logiquement et incontestablement sous le coup de la loi.

Mais aviez-vous vraiment besoin de vous en féliciter publiquement, vous fendant d’un communiqué officiel de la mairie de Troyes,  pour le grand bonheur des électeurs frustrés par l’échec du RN à  prendre le pouvoir en France ?

Vous déshonorez les deux-tiers (le troisième s’étant déshonoré tout seul par son vote) de vos administrés troyens.

Vous vous targuez d’être intervenu pour l’expulsion de cet individu ne respectant pas les valeurs de la République française alors que vous n’êtes pour rien dans son expulsion puisque celle-ci résulte d’une décision du ministère de l’Intérieur à la demande de la préfète de l’Aube.

Inutile de vous réclamer de la dégradante loi  immigration soutenue par vos amis LR (mais censurée et allégée par le  Conseil constitutionnel et en voie d’abrogation par le futur gouvernement) qui ne vise qu’à renforcer ce que l’humanité recèle de plus ignoble en elle: racisme, xénophobie, haine de l’autre, chacun pour soi…

Vous seriez davantage à votre place en rappelant à votre police municipale que les contrôles d’identité et les fouilles au corps relèvent exclusivement des prérogatives de la police nationale et de la gendarmerie et que vos agents municipaux ne sont nullement habilités à les pratiquer.


« L’avenir est incertain, et nos concitoyens, emportés par le flot des mauvaises nouvelles, pris dans une sarabande d’événements inintelligibles, agressés par le chaos qui fait irruption jusque chez eux, chaque jour, par les étranges lucarnes, ne savent comment échapper à leur angoisse. Alors, comme souvent, la peur est mauvaise conseillère : repli sur soi, égoïsme, intolérance, rejet des autres sont les maladies contagieuses d’aujourd’hui. Elles génèrent des courants collectifs d’indifférence et d’atomisation, qui gangrènent lentement nos démocraties, sous le regard sarcastique des totalitarismes de tous poils et de tous bords, prêts à bondir sur cette proie facile qui se délite peu à peu. »

(Michel Baroin, Avant-propos, La force de l’amour, Ed. Odile Jacob, p.4, 1987)

Troyes : rassemblement pour la Paix ce vendredi 12 juillet



A l’appel du Collectif aubois pour la Paix (MRAP, LDH, Greenpeace, AGUI, La Libre Pensée, Collectif Louise-Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s, CGT, Solidaires et FSU), 80 personnes se sont rassemblées place de la Libération hier en fin d’après-midi, alors que les vacances d’été ont déjà vu s’envoler nombre d’entre nous vers d’autres contrées.

Un communiqué a été lu à 6 voix devant une assistance très complète dans sa diversité et dans son unité.

N’oublions pas, ne les oublions pas

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de neuf mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes – plus de 186 000 morts selon The Lancet –  dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que « L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.


La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien. 146 pays mondialement. Cela représente plus de 70% des 193 pays membres de l’ONU.

Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Depuis le 10juillet, L’armée israélienne multiplie les ordres d’évacuation, contraignant les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne à vivre dans le chaos et l’incertitude. Elle a largué des tracts sur toute la métropole de Gaza, ordonnant aux « présents » à Gaza – et non plus aux « habitants », comme par le passé – d’évacuer la cité et de se diriger vers le sud. « Des passages ouverts vous permettent de passer rapidement et sans fouille », promet l’armée, avant de menacer : « La ville de Gaza va rester une zone de combats dangereuse. »


Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.


Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.


La parole a pu circuler ensuite avec des interventions variées de la part de participantes et participants qui tenaient à partager chanson (merci à Pascal Genneret et à sa choriste; on peut l’écouter dans la 3 ème colonne de cette page), poèmes, textes, extraits d’écrits, libelles dont émanait une forte émotion envers le peuple palestinien et également pour toutes les victimes des colonisations actuelles, en particulier ceux de Nouvelle-Calédonie.


Il n’était pas question d’en rester là et les échanges se sont poursuivis autour de boissons et d’aliments proposés par les participantes et participants heureux d’apporter un morceau de leur pays d’origine et de ses saveurs,contribuant encore davantage à la circulation et au partage de la parole.

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