La semaine prochaine dans l’Aube


28 avril


Cérémonie célébrant l’anniversaire de la Journée du souvenir de la Déportation.

Arnaud MAGLOIRE, Maire de Sainte-Savine, Vice-Président de Troyes Champagne Métropole,

Christophe CHOMAT Maire de La-Rivière-de-Corps, Conseiller délégué de Troyes Champagne Métropole

ont le plaisir de vous convier à la cérémonie célébrant l’anniversaire de la Journée du souvenir de la Déportation.

11h Square du 8 mai, rue Jules-Ferry à Sainte-Savine


28 avril


La commune de Sainte-Savine organise son tout premier marché de créateurs, en partenariat avec l’association des commerçants “Les Vitrines de Sainte-Savine”. Cet événement promet une journée dédiée à la découverte de l’artisanat local, du commerce de proximité et de la gastronomie de qualité.

Le marché de créateurs de Sainte-Savine se tiendra le 28 avril 2024 sur la place Reichenbach (place du Marché), au coeur de la ville. Une trentaine de stands créateurs et commerçants seront présents, mettant en avant le talent et la créativité des artistes locaux.
Les visiteurs auront l’occasion de découvrir une large gamme de produits uniques, al-lant de l’art et la décoration à la mode et l’artisanat.
En plus des stands de créateurs, les commerçants locaux seront également présents pour faire découvrir ou redécouvrir leurs activités : Couture créative, Galerie d’Art Cathy Angelli ou encore les deux cavistes de la commune seront au rendez-vous. Enfin, il sera possible de se restaurer sur place, les commerçants La Ferme de Liz et Maison Yeres proposeront une sélection de préparation à déguster.
Cet évènement sera l’occasion de soutenir les talents locaux et de découvrir la richesse de l’artisanat et du commerce de proximité à Sainte-Savine.

10h00 – 18h00 Place du Marché, Sainte-Savine


Pour plus d’informations, veuillez contacter : commerce@ste-savine.fr / 03 10 72 02 82



1er mai

1er Mai 2022 à Troyes

 

Le Collectif aubois pour une paix juste et durable sera présent au rassemblement des associations et des syndicats (Installation du stand à 9h30).

10h Rassemblement Place Jean Jaurès à Troyes



1er Mai

Séances cinéma


Cinéma avec Ciné Ligue à Polisot

16h30 : Léo, la fabuleuse histoire de Léonard Vinci

A partir de 6 ans

Un film de Jim Capobianco, Pierre-Luc Granjon

Animation – 1h 37mn

Bienvenue dans la Renaissance ! Une époque où artistes, savants, rois et reines inventent un monde nouveau. Parmi eux, un curieux personnage passe ses journées à dessiner d’étranges machines et à explorer les idées les plus folles. Observer la lune, voler comme un oiseau, découvrir les secrets de la médecine… il rêve de changer le monde. Embarquez pour un voyage avec le plus grand des génies, Léonard de Vinci !


20h30 : La promesse verte

Un film de Edouard Bergeon

Avec Alexandra Lamy, Félix Moati

Drame – 2h04mn

Pour tenter de sauver son fils Martin injustement condamné à mort en Indonésie, Carole se lance dans un combat inégal contre les exploitants d’huile de palme responsables de la déforestation et contre les puissants lobbies industriels.

TARIFS /Prix de la séance : 7€ /Réduit et groupe : 4€ / Abonnement 5 places : 25€

Renseignements : contact@laiguillage.org ou 03 51 63 71 52

L’Aiguillage 3 place de la gare 10110 Polisot


Pour une paix juste et durable

Ce samedi 27 avril à Troyes


150 personnes ont défilé aujourd’hui à Troyes pour une paix juste et durable, en apportant leur soutien aux étudiants, militants et acteurs du débat public qui subissent, en France comme aux Etats-Unis, la répression et l’intimidation politique , en raison de leur positionnement sur le conflit israélo-palestinien.

 


Le 1er Mai à 10h Place Jean-Jaurès à Troyes, le Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable sera présent au rassemblement et proposera une vente de tee-shirts au profit des victimes palestiniennes ainsi que la pétition qui est toujours ouverte et que vous pourrez encore signer si ce n’est déjà fait.

CELLE-CI EST ÉGALEMENT TOUJOURS EN LIGNE ICI

TROYES : MOBILISATION SAMEDI 27 AVRIL pour une paix juste et durable


Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable.

Le 1er Mai, le collectif sera présent au rassemblement et proposera une vente de tee-shirts au profit des victimes palestiniennes ainsi que la pétition qui est toujours ouverte et que vous pourrez encore signer si ce n’est déjà fait.

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Couvre-feu pour les mineurs : Gérald Darmanin « soutient » les initiatives des maires


« Je les soutiens et les préfets de la République les soutiendront », a déclaré jeudi le ministre de l’intérieur au sujet des mesures prises par plusieurs maires de métropole, après l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs en Guadeloupe par ses soins.

Après que Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a instauré un couvre-feu pour les mineurs à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, afin de lutter contre la délinquance, plusieurs maires de droite et d’extrême droite ont annoncé vouloir imposer un dispositif semblable dans leurs municipalités. Interrogé à ce sujet par France 3 Occitanie, vendredi 25 avril, M. Darmanin s’est dit « favorable » à des couvre-feux ailleurs en France.

Le rappeur iranien Toomaj Salehi condamné à mort pour son soutien aux manifestations après la mort de Mahsa Amini


La condamnation de ce rappeur de 33 ans, emprisonné depuis octobre 2022, est « inacceptable », a dénoncé jeudi le ministère des affaires étrangères français.

Un tribunal iranien a condamné à mort un célèbre rappeur iranien, emprisonné depuis plus d’un an et demi pour son soutien au mouvement de contestation de 2022 déclenché par la mort de Mahsa Amini, a rapporté mercredi 25 avril un média local. « Le tribunal révolutionnaire d’Ispahan (…) a condamné Toomaj Salehi à la peine de mort pour corruption sur Terre », l’un des chefs d’accusation les plus graves en Iran, a fait savoir l’avocat du chanteur, Amir Raisian, cité par le quotidien Shargh.



Toomaj Salehi : un artiste condamné à mort pour son audace


C’est évident qu’une transformation révolutionnaire est incontournable pour rétablir pleinement la dignité et les droits fondamentaux de l’être humain dans le contexte actuel de l’Iran, où la condamnation à mort d’un chanteur n’est qu’un témoignage parmi d’autres de l’étendue de l’oppression.

Toomaj Salehi, le vaillant artiste iranien, se retrouve aujourd’hui confronté à une sentence des plus grotesques : la condamnation à mort de la part d’un régime répressif qui redoute sa voix dissidente et sa plume accusatrice.

Son crime aux yeux des autorités : oser défier l’ordre établi, dénoncer les injustices et mettre en lumière les abus de pouvoir.

Déficit public : il est temps de mettre fin au bal des démagogues


Face à la dette, s’obstiner dans la démagogie actuelle ne peut qu’aboutir à ruiner notre pays ou à dépecer notre modèle social. Contrairement à ce que tout le monde pense, celui ou celle qui affichera l’importance d’un effort collectif pourrait très bien y gagner, affirme Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités (extrait du quotidien Libération).

La France compte 3 000 milliards d’euros de dette, et son déficit dépasse 5 % de la richesse produite en une année. Chaque année, nous dépensons plus de 50 milliards d’intérêts, l’équivalent de 80 % du budget de l’Éducation nationale, à payer nos créanciers. La hausse des taux d’intérêt a au moins eu un mérite : vu le coût des emprunts, ceux qui songent à s’endetter à l’infini ne sont plus nombreux. Un large accord existe sur la nécessité de régler l’addition. Il n’existe que deux solutions pour cela : baisser les dépenses ou augmenter les recettes. Réduire les dépenses semble plus indolore, car en apparence on ne touche pas au porte-monnaie des Français. Encore faudrait-il expliquer aux Français de quoi on parle concrètement.

Comme à Calais, le port de Dunkerque repousse les exilés à coups de barbelés


Dans le nord de la France, les autorités poursuivent leur politique visant à éviter les points de fixation de campements d’exilés. À Loon-Plage, près de Dunkerque, aux habituels déboisements et labourages de terrain s’ajoutent désormais l’installation de clôtures barbelées autour du port et la fermeture de leur principal lieu de distribution alimentaire.

Le 18 avril, entre Grande-Synthe et Loon-Plage (Nord), un véhicule a mortellement percuté un exilé qui traversait la chaussée. Cette route, celle du Pont-à-Roseaux, surplombe un vaste domaine du grand port maritime de Dunkerque (GPMD) où se nichent depuis la fin 2021 plusieurs camps informels de candidats à l’exil vers l’Angleterre, malgré la politique du  »zéro point de fixation » menée sur place par les autorités locales.

« Certains d’entre eux ont failli mourir en traversant la Méditerranée, ce n’est pas une grille qui va les stopper »


La France accusée de « violations systématiques » des droits des migrants à sa frontière avec l’Italie


Une enquête très documentée publiée jeudi par la Défenseure des droits souligne des « violations systématiques » par les autorités françaises des droits des personnes migrantes souhaitant entrer sur le territoire depuis l’Italie, ainsi que des privations de liberté « arbitraires et indignes ».

En 2023, 30 000 refus d’entrées ont été notifiés à des personnes que la police a ensuite refoulées sur le territoire italien. Dans bon nombre de cas, ces refoulements étaient illégaux. C’est ce qu’a pu constater la Défenseure des droits Claire Hédon au terme d’une enquête de deux ans, en se rendant avec ses équipes à la frontière franco-italienne. Cette « décision-cadre », un document qui fait partie des moyens d’action de la Défenseure des droits, a été publiée jeudi 25 avril et adressée au ministère de l’Intérieur.

Le rétablissement des frontières intérieures justifié par un attentat à Moscou.

Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques


Contre le musellement de voix engagées sur le conflit israélo-palestinien et face à la gravité des atteintes aux libertés publiques, un large collectif de personnalités, syndicats et d’associations (où l’on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la LDH, le Gisti, ou encore le Planning familial) dénonce « une limitation inacceptable du pluralisme démocratique ».

Ces derniers jours ont été marqués par une nette aggravation des atteintes à la liberté syndicale, aux libertés d’expression et de manifestation. L’accumulation convergente de divers moyens de répression et d’intimidation contre des acteurs du débat public, en raison de leur positionnement sur les termes du conflit israélo-palestinien, constitue une limitation inacceptable du pluralisme démocratique.


Leur morale, chroniques d’audience


Mira B. et Jelena D., nées à Sarajevo il y a 19 ans, comparaissent pour avoir volé leur carte bleue à 27 personnes, approchées sous différents prétextes pendant qu’elles rechargeaient leur titre de transport.

D’emblée, la présidente est réprobatrice : « La plupart des victimes sont des dames âgées. L’une d’elles avait même une canne ! » Avec les cartes volées, les prévenues allaient immédiatement retirer de l’argent et faire quelques courses. Deuxième indignation de la présidente : « Il y a des achats au bureau de tabac et dans un magasin de cosmétiques ! »

Toulouse, chambre des comparutions immédiates, mars 2024.

Le HCR se dit « très préoccupé par l’augmentation des morts » dans la Manche


Paolo Artini, le représentant en France du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, est de retour de Calais, dans le nord du pays, où le HCR a mené une étude pour mieux connaître la situation des réfugiés et migrants sur place. L’agence onusienne estime que la situation des exilés est particulièrement préoccupante, alors qu’un nouveau naufrage a fait cinq morts en début de semaine dans la Manche. Au total depuis le début de l’année, au moins 15 ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche, contre 12 sur l’ensemble de 2023.

ACCÈS AUX SOINS: SOIGNANTS ET PATIENTS FACE AUX INÉGALITÉS TERRITORIALES


Certaines régions françaises sont-elles vraiment des déserts médicaux ? Dans quelle mesure les Français peinent-ils à obtenir des rendez-vous chez un médecin généraliste, un cardiologue ou un gynécologue ? Afin de dresser un panorama le plus précis possible de l’accès à la médecine de ville dans les territoires, des statistiques concernant 75 000 professionnels de santé utilisateurs de Doctolib et près de 200 millions de consultations tenues en France en 2023 ont été décryptées dans cette enquête inédite, complétée d’une dizaine d’analyses de géographes, professionnels de santé et élus locaux. C’est ainsi la réalité des inégalités territoriales de santé que l’on peut ainsi appréhender dans toute sa complexité.

« Révolution des œillets » au Portugal : il y a 50 ans, la dictature tombait dans la liesse populaire


Le Portugal commémore le cinquantième anniversaire de la « révolution des œillets », un coup d’État militaire qui a mis fin aux guerres coloniales en Afrique et permis l’avènement de la démocratie. Le 25 avril 1974, le régime autoritaire portugais, qui était alors le plus ancien d’Europe occidentale, s’est effondré en quelques heures.

Des œillets rouges introduits dans les fusils de jeunes militaires. Les images de ces soldats souriants juchés sur leur char et fraternisant avec la foule ont fait le tour du monde. Il y a cinquante ans, le 25 avril 1974, la dictature portugaise prenait fin pratiquement sans effusion de sang et dans la liesse populaire.

Homophobie, xénophobie, populisme, démagogie, politique de la peur, complicité de crimes contre l’humanité… Il faut barrer la route aux extrêmes-droites


Homophobie : l’ex-footballeur Yoann Lemaire contraint d’interrompre une intervention dans un lycée après avoir reçu des insultes

Yoann Lemaire, président de l’association Foot Ensemble, intervient régulièrement dans des établissement scolaires sur la question de l’homophobie. Pour la première fois, il a décidé d’arrêter sa prise de parole, mi-avril, dans un lycée de l’Aube, après avoir entendu des insultes « terribles et inacceptables ».




Pourquoi les habitants de ce quartier de Strasbourg ne veulent pas d’un centre d’hébergement pour sans-abris


Habitants et associations du quartier de la Montagne verte à Strasbourg ont lancé une pétition contre un projet d’hébergement d’urgence souhaité par la ville. Les riverains dénoncent l’absence de concertation et le sabotage organisé d’un espace de vie à l’équilibre social déjà « fragile ».

« Nous organisons une fête de Noël, un nettoyage de printemps, des rencontres autour d’activités. Ici, c’est un petit village avec une identité très précise. « 

« Ce nouveau projet risque de faire baisser les prix de l’immobilier et la valeur des appartements. »

« Mes clients n’auront pas le choix, ils devront passer devant le centre, l’image du quartier va forcément s’en ressentir. »

 » Et les personnes hébergées ne vont pas être cantonnées à l’intérieur. Elles vont sortir et c’est bien logique. Des gens en situation de détresse et de précarité, cela va créer des problèmes. »

En cause, un projet de construction d’hébergement d’urgence d’une soixantaine de places à destination de sans-abris, de réfugiés ou de personnes précaires, prévu pour l’hiver 2024-2025





A Béziers, une marche « contre les idées d’extrême droite » dans la ville de Robert Ménard


Plusieurs centaines de personnes ont défilé « contre les idées d’extrême droite » ce mardi 23 avril à Béziers (Hérault), dont le maire proche de l’extrême droite Robert Ménard vient d’annoncer l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans.

Si de tels rassemblements « donnent du courage », les manifestants sont nombreux à chercher d’autres idées pour barrer la route à l’extrême-droite.


Chroniques du racisme ordinaire


Marianne


« Le client ne souhaite pas recevoir un technicien arabe »


« Sale blédard », « mon chien n’aime pas les arabes », « vous volez le pain des Français », les techniciens de maintenance de ligne internet, tout opérateur confondu, racontent les interventions difficiles et les agressions racistes.

« Le client ne souhaite pas recevoir un technicien arabe. » En juin 2022, un technicien de Bouygues partage sur un groupe WhatsApp une capture d’écran avec ce commentaire. Il figure sur l’un de ses dossiers d’intervention du jour. « De pire en pire », réagit l’un. La discussion réunit plus d’une centaine de techniciens d’installations et de maintenance des réseaux de télécommunications. Initialement créé pour permettre aux travailleurs de SFR, Orange, Bouygues et Free de s’organiser entre eux pour leurs déplacements communs en Île-de-France, le groupe a évolué. Au fil du temps, les alertes sur les comportements racistes de clients chez qui ils interviennent sont devenues récurrentes.



Pas Français, pas de soins ?

Il y a quelques jours, un collègue du SAMU 93 prend en charge un ouvrier sur la plateforme aéroportuaire de Roissy victime d’un accident du travail. Après l’appel de plusieurs hôpitaux, une place est finalement trouvée dans un hôpital militaire. Mais quelle n’est pas la surprise du collègue quand il reçoit un appel du chirurgien qui lui indique qu’il n’aurait pas dû accepter de prendre en charge le patient car celui-ci n’est pas de nationalité française.

« Je prends le risque, Dieu me sauvera » : dans ce camp de migrants de la Manche, la menace d’être renvoyé vers le Rwanda par le Royaume-Uni ne dissuade personne


Alors que le Parlement britannique a adopté une loi permettant d’expulser les migrants arrivés illégalement en Angleterre vers le Rwanda, les candidats au départ qui patientent dans le Pas-de-Calais n’abandonnent pas leur projet de rejoindre les côtes anglaises.

Après des mois de bataille, le Parlement britannique a approuvé mardi 23 avril le projet de loi permettant l’expulsion de demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni vers le Rwanda. Mais ni cette décision, ni la nouvelle du drame survenu à Wimereux avec la mort de cinq personnes qui tentaient de rejoindre les côtes anglaises depuis Loon-Plage, ne dissuade les candidats au départ qui attendent au campement de cette commune du Pas-de-Calais.



Non à un contrôle des migrations encore aggravé aux frontières Schengen


« Nous appelons les député·es européen·nes à rejeter, lors du vote en plénière, la réforme du code frontières Schengen et à donner un signal clair contre une législation qui porte atteinte aux droits fondamentaux.« 

« Nous, soussignés, appelons les député·es européen·nes à rejeter la réforme du Code frontières Schengen lors du vote en plénière. Ce dossier élargit le concept néfaste d’« instrumentalisation », légalise les refoulements internes, risque de généraliser le profilage racial et renforce l’utilisation de technologies de surveillance des frontières dont il a été prouvé qu’elles facilitent les violations des droits fondamentaux. »

« La position du Parlement sur le dossier visait à supprimer les aspects les plus problématiques et à inclure des garanties pour les droits des personnes issues de l’immigration et des communautés racialisées. Cette position a depuis été abandonnée et celle qui l’a remplacée est intenable en ce qui concerne la protection des droits fondamentaux. »

128 organisations de la société civile appellent les député·es européen·nes à rejeter la refonte du code des frontières Schengen, dangereuse pour les droits fondamentaux.

Un retour du couvre-feu aux relents fort inquiétants


Instauré la semaine dernière à Pointe-à-Pitre par Gérald Darmanin, le couvre-feu pour les mineurs, réclamé par certains maires, revient dans le débat comme réponse à la délinquance juvénile, à l’heure où Gabriel Attal a engagé une réflexion de huit semaines, à la demande d’Emmanuel Macron, sur la violence des jeunes.

D’après un sondage CSA effectué pour les médias du groupe Bolloré, 67 % des Français, et 80 % des électeurs de droite, se diraient favorables à la généralisation d’un couvre-feu pour les mineurs à partir de 23 heures afin d’éloigner les jeunes de la délinquance.

Heureusement, tout le monde n’est pas de cet avis.

Et, n’en déplaise au JDD et à son propriétaire, les extrêmes-droites, malgré leurs faux airs de respectabilité, n’ont jamais défendu l’état de droit et la démocratie. Bien au contraire, elles n’ont jamais eu de cesse que de les mettre en péril. Et si, dans des démocraties bien établies comme en France, en Allemagne et en Belgique, les défis à l’État de droit sont encore occasionnels, la « véritable inquiétude survient lorsqu’il existe une possibilité qu’un parti extrémiste prenne le contrôle, et amplifie les entraves à l’État de droit de manière systémique« 

« Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limite ». Pierre Dac

RD

« Les autorités françaises ont imposé des restrictions excessives et illégitimes du droit de manifester », accuse Amnesty International


L’ONG pointe notamment du doigt les arrestations, interdictions de manifester, et l’emploi de la force pendant la mobilisation contre les retraites, le projet de mégabassines à Sainte-Soline ou encore la guerre à Gaza.

Amnesty International dénonce de manière plus générale un « racisme institutionnel et systémique » qui peut transparaître à travers « les contrôles d’identité discriminatoires à l’égard des hommes et des jeunes gens noirs ou arabes ».



Rapport annuel 2023/2024 : un bilan sombre qui doit nous alerter 


Nous publions ce 24 avril notre rapport annuel. Un an d’enquêtes, 155 pays analysés par plus de 80 chercheurs et chercheuses indépendants et impartiaux. Cette année encore, nous dressons un bilan implacable des violations des droits humains partout dans le monde. Et nous alertons sur la défaillance des mécanismes internationaux.

« Le rapport annuel d’Amnesty International dresse un tableau affligeant caractérisé par une répression alarmante des droits humains et de multiples violations des règles internationales, sur fond d’accroissement des inégalités mondiales, de rivalités entre superpuissances pour la suprématie et d’aggravation de la crise climatique. »

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

Actualité du jour: Gaza, Assurance-chômage, prisons, Béziers, Calais, Royaume-Uni et Rwanda, Argentine…


La guerre à Gaza entre dans son 200e jour


Ces dernières 24 heures, les bombardements israéliens ont entraîné la mort de 32 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas. Des frappes aériennes ont visé le centre de Gaza, près du camp de réfugiés de Boureij tandis que des tirs d’artillerie ont touché le camp de Nousseirat. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock appelle à la libération des otages dans un message publié sur X.

Depuis le début de la guerre qui oppose Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au moins 34 183 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza. 

En 24 heures, au moins 32 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 77.143 blessés en 200 jours de guerre.




Réforme de l’assurance-chômage : «À courir comme des poulets sans tête derrière l’emploi, nous sommes condamnés à l’immobilisme»


Le gouvernement vient d’annoncer qu’il durcirait les règles de l’assurance-chômage au 1er juillet. Une mauvaise nouvelle pour les plus précaires. Comme pour le climat.

Pour trouver comment combler un déficit abyssal qu’il a mal calculé en ne touchant pas aux impôts – notamment ceux des plus aisés –, le gouvernement s’apprête à réformer l’assurance-chômage pour la quatrième fois en six ans.


Le gouvernement fixera de nouvelles règles à partir du 1ᵉʳ juillet


Le ministère du travail rappelle que les organisations patronales et salariales ne se sont pas mises d’accord sur l’emploi des seniors, au terme de trois mois et demi de négociations.

Le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, selon un communiqué du ministère du travail paru lundi 22 avril. Le gouvernement justifie cette décision par l’échec, il y a près de deux semaines, des négociations entre patronat et syndicats sur la vie au travail et l’emploi des seniors. L’exécutif, qui veut durcir les règles d’indemnisation pour inciter à la reprise d’activité, n’a pas encore précisé ce qui allait changer, mais il a d’ores et déjà arrêté la méthode.


« On ne vit pas avec 1 400 euros » : les chômeurs s’agacent d’un nouveau tour de vis possible sur l’attribution des allocations


Alors que le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, les chômeurs s’inquiètent de la possibilité d’un nouveau durcissement des conditions pour toucher l’allocation.

Y aura-t-il un nouveau tour de vis dans l’attribution de l’allocation-chômage ? Le gouvernement a repris la main lundi 22 avril après l‘échec des négociations entre syndicats et patronat et doit fixer de nouvelles règles d’ici le 1er juillet. Pour l’instant, c’est une page blanche, assure la ministre du Travail Catherine Vautrin. Mais après les sorties récentes de Gabriel Attal, les chômeurs s’inquiètent de voir les conditions d’attribution durcies et une prise en charge moins longue.



« La prison, un système moyenâgeux et archaïque » : un officier de la pénitentiaire raconte


Hervé* a passé près de 15 ans derrière les barreaux au service de l’administration pénitentiaire. Décisions disciplinaires arbitraires, corruption, maltraitances, management toxique : il dénonce un système dysfonctionnel.

Depuis le centre-ville de Moulins (Allier), il faut rouler moins de 15 minutes et longer la zone industrielle avant de voir se dresser le centre pénitentiaire au milieu des champs. Deux bâtiments se font face. Le premier, la maison d’arrêt, est bordé par quelques carrés de plantations entretenues par les détenus inscrits en formation maraîchage. Cette prison-là héberge actuellement 231 détenus condamnés à des peines courtes ou en attente de jugement. Juste derrière, le second bâtiment est à l’image des grands centres pénitentiaires bâtis dans les années 1980.



3 questions sur l’arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans à Béziers


Lundi 22 avril, Robert Ménard, maire de Béziers, a pris un arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans. Il avait déjà pris un arrêté similaire en 2014, annulé par le Conseil d’Etat en 2018. Avait-il le droit de recommencer ? L’arrêté va-t-il être de nouveau annulé ? Réponses avec une avocate en droit public.


ROBERT MÉNARD INSTAURE UN COUVRE-FEU POUR LES MINEURS À BÉZIERS : LES CONDITIONS POSÉES PAR LE JUGE


Les arrêtés municipaux de couvre-feu, de plus en plus fréquents, ne sont pas toujours illégaux et ne suscitent pas toujours l’attention des médias, comme celui du maire de Béziers. L’arrêté, non encore publié, devra toutefois respecter certaines règles.




Au moins cinq migrants morts lors d’une tentative de traversée de la Manche



Au moins cinq migrants, dont un enfant, sont morts, dans la nuit de lundi à mardi en tentant de traverser la Manche depuis les plages de Wimereux, a indiqué une source policière à l’AFP. Ce drame porte à au moins 15 le nombre de personnes qui ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche en 2024.

Dans la nuit de lundi 22 au mardi 23 avril, au moment où les parlementaires britanniques validaient l’accord sur l’envoi de demandeurs d’asile au Rwanda, au moins cinq migrants, dont un enfant, sont morts en tentant de traverser la Manche.

Le drame a eu lieu après « un mouvement de foule » en mer. Trois hommes et une femme figurent également parmi les personnes décédées et une personne a été légèrement blessée, a indiqué à l’AFP la préfecture du Pas-de-Calais, confirmant une information de La Voix du Nord.




Le Parlement britannique adopte le projet de loi sur l’expulsion des migrants au Rwanda



Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés de manière irrégulière au Royaume-Uni, après une interminable bataille entre la chambre haute, réticente face à ce texte controversé, et la chambre basse. Une victoire pour le Premier ministre, qui affirme que les premiers vols vers Kigali pourront décoller d’ici 10 à 12 semaines.

Annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur, le projet d’expulsion des migrants vers le Rwanda a finalement été adopté dans la nuit de lundi 22 à mardi 23 avril. Cette mesure-phare de la politique britannique de lutte contre l’immigration irrégulière vise à envoyer dans ce petit pays d’Afrique de l’Est les demandeurs d’asile arrivés clandestinement au Royaume-Uni.


Que contient le texte controversé du Royaume-Uni ?


Le parlement britannique a approuvé le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda de demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Approuvé en janvier dernier par la Chambre des communes, le texte était depuis lors bloqué à la Chambre des Lords, qui réclamait des protections supplémentaires. France 24 revient sur ce texte controversé





Argentine: journée de mobilisation en défense de l’université publique



Des manifestations sont prévues à Buenos Aires et à travers tout le pays ce mardi à l’appel des recteurs de 73 universités et des syndicats enseignants et étudiants. En raison du « choc d’austérité » décrété par le président Javier Milei, les universités doivent fonctionner avec le budget de l’année 2023, en dépit d’une inflation annuelle à plus de 288%… 

La mobilisation d’aujourd’hui va d’ailleurs ouvrir une séquence de rapport de force entre le gouvernement et la rue, avec une grande manifestation à Buenos Aires le 1er mai, et surtout une grève générale, la deuxième depuis l’élection de Javier Milei, prévue le 9 mai prochain.




Dans le nord de la bande de Gaza, l’aide humanitaire entre mais la situation reste critique


Deux semaines après l’annonce d’Israël, sous pression internationale, d’ouvrir un point de passage supplémentaire entre son territoire et le nord de la bande de Gaza, la situation dans la moitié nord commence à s’améliorer mais reste encore très critique.


Des dizaines de corps exhumés dans la cour d’un hôpital de Khan Younès


Des dizaines de corps ont été découverts enterrés dans la cour d’un hôpital situé dans le sud de la bande de Gaza qui avait fait l’objet d’un raid israélien, a indiqué dimanche la Défense civile de Gaza. L’armée israélienne a indiqué procéder à la vérification de ces affirmations. 

Les corps d’une cinquantaine de Palestiniens enterrés dans la cour d’un hôpital de Khan Younès. C’est la macabre découverte faite selon la Défense civile de Gaza qui a annoncé avoir exhumé plusieurs dizaines de cadavres.


Troyes : nouvelle mobilisation le samedi 27 avril


Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable.

Le 1er Mai, le collectif sera présent au rassemblement et proposera une vente de tee-shirts au profit des victimes palestiniennes ainsi que la pétition qui est toujours ouverte et que vous pourrez encore signer si ce n’est déjà fait.

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80 ans du droit de vote des femmes : « Un long parcours depuis la Révolution française »


On célébrait ce dimanche 21 avril les 80 ans du droit de vote des femmes.

Le 21 avril 1944, alors que la Seconde Guerre mondiale n’est pas terminée, une ordonnance du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger accorde le droit de vote aux femmes. Une décision historique prise après plus d’un siècle de lutte intense. 

A ne pas manquer la semaine prochaine



24 – 25 mai

CINÉ RENCONTRES AUTOUR DE L’ÉDUCATION





25 mai

1974-2024 : ARTISANS DU MONDE FRANCE A 50 ANS ! 


À CETTE OCCASION, LES BÉNÉVOLES D’ARTISANS DU MONDE TROYES ENTOURÉS D’EMMAÜS, DE L’AMAP, DU FRATERNEL, DES PASSEURS DE TEXTES ET DE BOCA LOCA ORGANISENT UNE JOURNÉE FESTIVE. 


RETROUVEZ-NOUS TOUTE LA JOURNÉE SUR LA PLACE DE LA LIBÉRATION (PLACE DE LA PRÉFECTURE) À TROYES.

A partir de 9 h 30 : petit déjeuner solidaire

11 h : Chorale Inca

12 h 30 : apéro conviction

14 h 30 : Fanfare de l’UTT

15 h 30 : Défilé de robes recyclées (L’Authentique)

16 h 30 : Criée sur la Solidarité et le Commerce Equitable

Fil rouge de la journée : grand quizz sur le commerce équitable avec des lots à gagner et porteurs de paroles sur l’engagement personnel.

Vous êtes séduit-es ? Venez nous voir, nous vous accueillerons avec grand plaisir



25 mai

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE


Manifestation du Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable


10h30 place Jean-Jaurès

La pétition a recueilli 1641 signatures. Elle sera remise à Madame la Préfète la semaine prochaine.

Elle est toujours en ligne et vous pouvez toujours la signer ICI



25 mai


Journée citoyenne à Sainte-Savine

Le terrain de pétanque a besoin d’une remise en état/ L’Est-Eclair


Le samedi 25 mai, les Saviniens consacreront une journée à leur commune pour réaliser ensemble des petits chantiers d’intérêt collectif, autour de projets qu’ils ont eux-mêmes proposés. Le temps de cette journée, dans une atmosphère conviviale et avec le soutien de la ville, ils se retrouveront pour la construction de cabines de plage sur le site de l’ancienne piscine, la rénovation du terrain de pétanque, à la Chapelle du Parc, une opération pochoirs et une autre de ramassage de déchets, un troc de plantes… Le midi, les participants seront rassemblés pour un repas commun et partageront les pizzas réalisées par l’association « Mieux vivre ensemble ». Tous les Saviniens qui souhaitent s’impliquer dans l’un de ces projets ou proposer une nouvelle idée peuvent encore rejoindre la petite équipe composée de bénévoles volontaires.

Contact : 03 10 72 02 84, mail democratie@ste-savine.fr,

site internet www.participons-saintesavine.fr


 


Dur, dur d’être lanceu(se)r d’alerte…


Australie: Un lanceur d’alerte condamné pour avoir révélé des crimes de guerre commis en Afghanistan


En Australie, un lanceur d’alerte a écopé de cinq ans et huit mois de prison, dont 27 mois ferme, pour avoir volé des documents militaires secrets. Ces documents jettent une lumière crue sur les crimes commis par certains des 26 000 soldats australiens qui ont combattu les talibans jusqu’en 2013 en Afghanistan aux côtés des Américains.

La condamnation de David McBride divise les Australiens. D’un côté, aux yeux des juges, David McBride a mis en danger la sécurité nationale et sapé la confiance des alliés. En revanche, pour ses partisans, cet ex-avocat militaire est un courageux lanceur d’alerte qui a permis de révéler des crimes de guerre longtemps étouffés par les généraux.





Affaire Goodyear. « Je passe le relais à la justice » : le combat de Sophie Rollet, cette veuve qui a fait vaciller le géant américain du pneu


Jeudi 16 mai, le parquet de Besançon officialisait la tenue d’une enquête contre le constructeur américain de pneus Goodyear, après plusieurs accidents mortels de poids lourds causés par des pneumatiques défectueux. À l’origine de ces investigations, l’abnégation d’une femme, Sophie Rollet. Après avoir perdu son mari, la Doubiste s’est transformée pendant 10 ans en lanceuse d’alerte. Entretien.

Interdire les signes religieux à l’école, une violation du droit des élèves ? Pas selon la CEDH


Saisie par trois jeunes Belges musulmanes, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a jugé, ce jeudi 16 mai, qu’interdire les signes religieux à l’école ne constituait pas une violation du droit des élèves.

Le verdict est tombé. Ce jeudi 16 mai, la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a jugé qu’interdire les signes religieux à l’école ne constituait pas une violation du droit des élèves, estimant que « la conception de la neutralité de l’enseignement […] entendue comme interdisant, de manière générale, le port de signes religieux visibles par les élèves, ne heurte pas en soi » la liberté de religion.

Nouvelle réforme du chômage : les règles applicables au 1er juillet seront fixées par décret


L’Assurance chômage a, ces dernières années, fait l’objet de nombreuses réformes. L’une amorcée en 2019, l’autre adoptée fin 2022. Et ce n’est pas terminé ! Une nouvelle convention chômage a été signée fin 2023. Elle est en attente d’agrément. En attendant, les règles actuellement applicables ont été prolongées jusqu’au 30 juin 2024. Mais pour compliquer encore davantage les choses, Gabriel Attal a annoncé qu’il y aura bien, encore, une nouvelle réforme de l’Assurance chômage. En raison de l’échec des dernières négociations sur l’emploi des seniors, le Gouvernement va reprendre la main. La réforme devrait intervenir par décret. Voici un point sur les règles applicables jusqu’au 30 juin 2024 et les pistes envisagées à compter du 1er juillet.



DES CHIFFRES ET DES ÊTRES


Au moment où bénéfices et dividendes battent tous les records, Macron, Attal et Le Maire ont eu une idée géniale pour trouver de l’argent, et marcher en chantant vers le « plein-emploi » : taillader davantage encore les droits des chômeurs.
Contre toute logique économique et sociale, contre les faits et les études, mais par pure idéologie. Avec un mantra en guise d’argument : « ça fonctionne. » Le chômage, ça y est, ils en seraient venus à bout, ou presque. Comme eux ne rencontreront jamais les victimes de leurs décisions, on est allé les voir. On s’est plongé dans les chiffres.
Et la réalité est légèrement différente de celle qu’ils nous vendent.

Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie et la biphobie


Défenseure des droits: Avis sur la proposition de loi « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre »


Le 19 mars 2024, la proposition de loi n°435 « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre » a été enregistrée au Sénat. Dans son avis au parlement publié le 6 mai 2024, la Défenseure des droits s’inquiète des effets de cette proposition de loi, de nature à porter atteinte aux droits et à l’intérêt supérieur de l’enfant.


Nouvelle-Calédonie : les questions pour comprendre la crise



La situation dans l’archipel du Pacifique, tendue depuis des mois, a explosé depuis lundi 13 mai, faisant cinq morts et des dizaines de blessés. L’état d’urgence décrété par le gouvernement est désormais entré en vigueur. Alors que réapparaît le spectre d’une quasi-guerre civile, six questions pour comprendre les raisons complexes de ce nouvel embrasement.

En proie à des tensions depuis plusieurs mois, la Nouvelle-Calédonie est secouée depuis lundi 13 mai par des émeutes. Elles ont éclaté alors que l’Assemblée nationale allait se prononcer sur une révision constitutionnelle prévoyant une réforme du corps électoral vivement contestée par les indépendantistes de l’île.



Kanaky : milices coloniales, répression militaire


Contre Attaque



Ces vidéos montrent des colons tirer à balles réelles vers des habitants désarmés, des personnes touchées par des tirs, des milices blanches équipées de casques et de boucliers, des pick-ups qui patrouillent la nuit dans la ville et éclairent les rues à la recherche de Kanaks. Et l’envoi, pour épauler ces milices, de blindés, de centaines de policiers et de gendarmes par avion, et même d’escadrons de militaires qui viennent d’arriver sur place.


L’apologie de terrorisme est le bâillon de la liberté



À l’initiative de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, et de Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme, 150 citoyen·nes s’alarment de l’utilisation de l’apologie de terrorisme pour bâillonner l’expression des protestations sociales, démocratiques et écologiques. Parmi les signataires, Étienne Balibar, Rony Brauman, Alain Damasio, Philippe Descola, Cécile Duflot, Didier Fassin, Antoine Garapon, Cédric Herrou, Nancy Huston, Eva Joly, Henri Leclerc et Elias Sanbar.

« Apologie du terrorisme » : l’expression fait florès. À la fois couteau suisse et épée de Damoclès, elle sert à tout et menace de s’abattre sur la tête de tout un chacun.



JO 2024 : POURQUOI LA VIDÉOSURVEILLANCE ALGORITHMIQUE POSE PROBLÈME



À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, un outil de surveillance intrusif va se déployer dans nos rues : la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Un dispositif inquiétant, rendu légal par la loi JO 2024. Analyse.

Des caméras dopées à l’intelligence artificielle vont désormais passer au crible, en direct, vos moindres mouvements. Marcher à contresens d’une foule aux abords d’un stade parce que vous rejoignez vos amis pourra faire de vous une personne suspecte. Ce qui aura analysé votre mouvement : un algorithme. Voici ce qui se cache derrière le terme technique de « vidéosurveillance algorithmique ». 

Mineurs isolés étrangers : 27 organisations saisissent le Conseil d’État


Anas, Apprentis d’Auteuil, Cimade, Cnape, Fondation Abbé Pierre, Unicef France… Vingt-sept organisations saisissent le Conseil d’État « pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de  mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité » avec la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).

Comme le rappellent les requérants, la France avait déjà été rappelée à l’ordre, en janvier 2023, par le Comité des droits de l’enfant, qui veille à la bonne application de ce texte onusien. Face à un refus de prise en charge d’un jeune Pakistanais, ses experts avaient en effet conclu à plusieurs violations de la convention, notamment pour une procédure d’évaluation trop « sommaire ».



France : les mineurs étrangers sont trop souvent laissés à l’abandon


Vingt-sept organisations saisissent le Conseil d’État pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité avec les exigences posées par la Convention internationale des droits de l’enfant.

Dans une décision du 25 janvier 2023, le Comité des Nations Unies pour les Droits de l’Enfant, composé de dix-huit experts indépendants chargés de surveiller la mise en œuvre de la Convention internationale des droits de l’enfant, a conclu que la France avait violé plusieurs dispositions de ce texte. Après avoir constaté que l’âge d’un mineur isolé avait été évalué de façon trop sommaire et qu’il avait été laissé sans protection durant toute la procédure, le Comité a demandé à la France de prendre, dans un délai de 180 jours, les mesures nécessaires pour que ces violations ne se reproduisent plus.

Malgré les demandes formulées par l’ONU et relayées à de nombreuses reprises par nos organisations, aucune mesure n’a été prise par le gouvernement pour remédier à ces violations. Au contraire, nous constatons qu’elles perdurent, s’amplifient et s’aggravent sur l’ensemble du territoire.

Dans les derniers mois, plusieurs conseils départementaux ont ainsi décidé, en toute illégalité, de suspendre l’accueil et la prise en charge de nouveaux mineurs non accompagnés arrivés sur leur territoire ou qui leur sont confiés par le juge des enfants. Les documents d’état civil présentés par les enfants pour attester de leur minorité sont souvent écartés ou jugés insuffisants, sans pour autant que leur soit proposée une aide pour récupérer des actes valides auprès des autorités de leur pays. Contrairement aux exigences des textes internationaux, la France persiste à ne pas désigner de représentant légal chargé de les assister durant toute la procédure. Cette situation est source de grande insécurité pour ces enfants qui sont souvent victimes d’erreurs d’appréciation. Elle conduit à les écarter des dispositifs de protection.

Enfin, des centaines d’enfants et adolescents continuent d’être laissés à la rue pendant plusieurs mois entre la décision de refus de protection des départements et celle du juge des enfants qui reconnaît finalement leur minorité et leur isolement. Une enquête menée en mars 2024 comptabilise à cette date au moins 3 477 mineurs isolés à la rue en France hexagonale.

Cette situation résulte de l’inertie du gouvernement et de son refus de prendre les dispositions nécessaires pour se conformer aux recommandations du Comité des droits de l’enfant. Il est urgent qu’il réforme le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés dans ce sens. A défaut, nous attendons du Conseil d’État qu’il reconnaisse l’inconventionnalité du dispositif actuel et qu’il enjoigne l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir pleinement l’intérêt supérieur de ces enfants et le respect de leurs droits fondamentaux.

Paris, le 14 mai 2024

Voir ici la liste des signataires


UE : Guide des droits humains pour les élections européennes de 2024


Du 6 au 9 juin 2024, les électeurs des 27 États membres de l’UE se rendront aux urnes pour élire 720 membres du Parlement européen. Il s’agira des premières élections européennes depuis le Brexit, la pandémie de Covid-19 et les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient qui polarisent l’Europe.

Quels sont les enjeux en matière de droits humains, lors de ces élections européennes ?

Nous sommes confrontés à des défis complexes à venir : des guerres en Europe et non loin du continent, un autoritarisme croissant et enraciné, l’érosion de la démocratie et de l’État de droit sur le plan intérieur et à l’étranger, la pauvreté et les inégalités, des attaques contre les droits de humains dans l’UE et dans le monde, et le changement climatique.

Alors que les candidats sollicitent votre vote, nous invitons les électeurs à réfléchir à la manière dont les politiques qu’ils proposent protégeront et feront progresser l’agenda des droits humains en Europe et à l’étranger. Voici quelques-unes de ces questions qui méritent d’être examinées .



Aux urnes citoyens, oui mais…

À quelques semaines de l’élection des députés au Parlement de l’Union européenne, peut-on encore dire quelque chose d’original sur les impasses de la construction néolibérale de cette Union ? Les évènements de ces derniers mois, hélas, répondent à cette question car on croit toucher le fond, non, il y a plus profond que le fond.



Loi sur « l’influence étrangère » en Géorgie : « Le gouvernement veut empêcher le pays d’intégrer l’UE »


Le Parlement géorgien a adopté en début de semaine un projet de loi controversé sur « l’influence étrangère », dont les opposants redoutent qu’il ne fasse basculer le pays un peu plus dans le giron russe. Auprès du « Nouvel Obs », l’ancien ministre géorgien Thorniké Gordadzé, assure que la crise politique va durer.

Nouvelle-Calédonie : Gérald Darmanin est « complètement discrédité, il faut à tout prix que d’autres acteurs reprennent le dossier », estime un spécialiste


La Nouvelle-Calédonie a vécu une troisième nuit consécutive d’émeutes liée à l’adoption du dégel du corps électoral.

« Monsieur Darmanin est complètement discrédité auprès des indépendantistes, ça c’est sûr et certain« , a affirmé jeudi 16 mai dans le « 8h30 franceinfo » Benoît Trépied, anthropologue au CNRS et spécialiste de la Nouvelle-Calédonie, alors que l’archipel est en proie à des émeutes.

Les violences qui agitent la Nouvelle-Calédonie ont été suscitées par l’adoption, dans la nuit de mardi à mercredi, de la réforme constitutionnelle portée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui vise à élargir le corps électoral pour les élections provinciales. « Il faut à tout prix qu’il y ait d’autres acteurs qui reprennent le dossier, a jugé Benoit Trépied.



Nouvelle-Calédonie : quelles sont les conséquences de l’état d’urgence sur le plan juridique ?


Le président de la République a décrété mercredi l’état d’urgence en réaction aux émeutes en Nouvelle-Calédonie. Qu’est-ce que cela signifie concrètement d’un point de vue juridique ? Les explications de Me Patrick Lingibé. 

L’état d’urgence est prévu par la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 modifiée relative à l’état d’urgence. L’article 1er de cette loi dispose qu’il peut être déclaré sur tout ou partie du territoire hexagonal, des départements et régions d’outre-mer (DROM), des collectivités territoriales d’outre-mer (COM) et en Nouvelle-Calédonie si l’une des deux conditions ci-dessous est réunie (voir tableau).

Gaza: le pire comme le meilleur

Tsav 9, le collectif radical israélien qui cible l’aide humanitaire vers Gaza



La police israélienne a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête après le blocage et le saccage, la veille, de sept camions d’aide humanitaire en provenance de Cisjordanie occupée et à destination de la bande de Gaza. Plusieurs médias israéliens pointent la responsabilité de Tsav 9. Créé en janvier dernier, ce collectif radical soutenu par l’extrême droite revendique de multiples blocages visant l’enclave palestinienne tant que les otages israéliens encore retenus ne seront pas libérés.

Des sacs de céréales, de riz et de farine vidés ou jetés au sol et piétinés. C’est ce qu’il est advenu, lundi 13 mai, des marchandises de camions chargés d’aide humanitaire en direction de Gaza. Des dizaines de militants non identifiés, parmi lesquels de nombreux adolescents et jeunes hommes selon l’AFP, ont dévalisé ces camions en Israël, peu après le point de passage de Tarqumiya avec la Cisjordanie occupée, à proximité du village israélien de Shekef.



All eyes on Gaza : les artistes s’engagent pour les enfants de Gaza



Les artistes se mobilisent en faveur des enfants de Gaza, un territoire dévasté par plus de 200 jours de conflit depuis les attaques du 7 octobre 2023. Les chiffres sont accablants : près de 35 000 personnes auraient perdu la vie, tandis que 80 000 autres auraient été blessées, dont plus de 12 000 enfants. Nos estimations révèlent qu’un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes.

Ainsi, ensemble, sous l’impulsion du groupe Shaka Ponk, des dizaines d’artistes, humoristes, chanteurs, journalistes, animateurs, acteurs, lancent le mouvement « All eyes on Gaza ». Cette généreuse initiative vise à collecter des fonds au profit de l’UNICEF pour les enfants de Gaza. Les fonds sont tous alloués au financement des actions de l’UNICEF et de ses partenaires à Gaza en termes d’eau, d’hygiène, de santé, de nutrition, de santé mentale et de protection pour soulager les souffrances des enfants et de leur famille.

Réduire les pesticides ou taxer les importations polluantes : l’extrême droite s’y oppose

Que votent les députés européens français quand il s’agit d’environnement ? Les élus de gauche portent la transition écologique, les macronistes hésitent, la droite et l’extrême droite y sont, en général, indifférents ou opposés.

Le Pacte vert européen, ou Green Deal, c’est ainsi que s’appelle le vaste programme lancé par l’Union européenne en 2019 pour atteindre la neutralité carbone – ne pas émettre plus de CO2 que l’on peut en absorber – sur le continent d’ici 2050. Pour cela l’objectif est de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 55 % en 2030 par rapport au niveau de 1990.

« Ces cinq dernières années, l’Union européenne a enclenché un virage dans la lutte contre le dérèglement climatique et plus largement pour répondre à la crise environnementale », souligne le Réseau action climat.

Mais parmi les 79 eurodéputé·es français·es qui siègent à Strasbourg, certain·es, en particulier à l’extrême droite, votent souvent contre les mesures du Pacte vert, qui contient aussi des textes sur la protection de la nature. Le Pacte vert est ainsi « l’objet de tous les fantasmes et attaques, en particulier de l’extrême droite qui appelle même à son abolition », pointe le Réseau action climat.

Jordan Bardella, tête de liste du RN aux européennes, a même accusé le Pacte vert d’être « une des grandes menaces qui pèsent aujourd’hui contre la France ». Dans son programme de 2022, le RN prétendait par ailleurs que « la crise de l’énergie qui vient, la crise alimentaire qui menace sont directement liées aux modalités contre-productives du “Green Deal” imposé par l’Union européenne ».

https://basta.media/Reduire-pesticides-taxer-importations-polluantes-Jordan-Bardella-s-y-oppose-election-europeenne

Plus d’énergies renouvelables : le RN est contre

Le RN (et l’élu Reconquête) vote contre en bloc. Les Républicains s’abstiennent en grande majorité. Renaissance, LREM, Modem, socialistes, Place publique, LFI et les Verts votent pour.

Préserver la biodiversité : RN et LR contre

Le RN vote contre, ainsi que Nicolas Bay pour Reconquête et deux des quatre eurodéputés d’extrême droite indépendants. La gauche (Les Verts, LFI, les élu·es socialistes/Place publique) et la droite libérale (LREM et Modem) ont voté pour.

Nouveaux OGM : le RN, LR et Renaissance sont pour

LFI, les Verts, et les socialistes/Place publique ont voté contre. Le RN a voté pour.

Pesticides : Le RN ne voit pas le danger

En novembre 2023, le Parlement européen s’est prononcé sur un plan de réduction des pesticides. La réglementation prévoyant une baisse de moitié de l’usage des pesticides d’ici à 2030 a été catégoriquement rejetée, à 299 voix contre, 216 pour et 121 abstentions. Cette décision a été déplorée par les groupes de protection de l’environnement, mais saluée par les grands groupements d’agriculteurs.

Cette réduction des pesticides était un des éléments centraux du Pacte vert et de son pendant agricole, le programme « De la ferme à la fourchette ». Les Verts ont voté contre, car le texte final a, selon eux, perdu de son sens à cause de multiples amendements inspirés par l’agrobusiness. L’ONG bruxelloise Corporate Europe Observatory avait dénoncé l’affaiblissement du texte en amont du vote : « La campagne du lobby industriel et de ses alliés politiques contre la loi sur la réduction des pesticides est aussi irresponsable et scandaleuse que de mettre en doute la fumée du tabac ou de nier purement et simplement le changement climatique. »

Le RN, lui, s’opposait à l’objectif de la réduction de l’usage des pesticides, disant qu’il s’agissait de créer un « marché agricole soviétique », et s’en prenait aux « lobbys écologiques » qui n’auraient « pas de preuves scientifiques derrière ce qu’ils proposent ». Là encore, ce discours se fait au mépris des nombreuses informations dont le public dispose sur le sujet et des associations des victimes de pesticides, frappées par des cancers ou d’autres pathologies.

Ici, les groupes de gauche et le RN ont pu voter la même chose, mais pas avec les mêmes motivations. LR a voté pour. Dans le groupe Renaissance et apparentés, il y a eu quelques pour, des contre et des abstentions.

Taxe carbone aux frontières : le RN s’abstient

C’est un sujet crucial pour l’Union européenne et ses États membres. Les produits importés de pays où les conditions sociales et environnementales sont mauvaises, notamment la Chine, ne sont actuellement pas pénalisés. Avec cette « taxe carbone », il s’agit de faire payer le prix des émissions polluantes à ces produits importés.

Ceux-ci seront bientôt soumis à un prélèvement obligatoire s’ils n’ont pas été conçus dans les mêmes conditions environnementales que ceux fabriqués par leurs concurrents européens. L’objectif est donc aussi de limiter la concurrence déloyale face à des entreprises qui ne respectent pas les mêmes critères environnementaux que celles basées en Europe.

Le Parlement a adopté cette taxe carbone aux frontières par 487 voix pour, 81 contre et 75 abstentions.

Lutte contre la criminalité environnementale: le RN vote pour

Sur quelques sujets, le RN vote en faveur de mesures environnementales, mais parfois en oppositions avec ses alliés européens d’extrême droite. C’est le cas de la lutte contre la criminalité environnementale. En février dernier, le Parlement adopte à une majorité écrasante, un accord final sur la directive relative à la criminalité environnementale.

Cette directive définit une liste augmentée d’infractions environnementales – commerce illégal du bois, épuisement des ressources en eau, pollution généralisée de l’air, de l’eau et du sol, incendies de forêt… – et propose des sanctions pénales pour protéger plus efficacement l’environnement. Pour la première fois en Europe, ce texte pose aussi les bases d’une reconnaissance de la notion d’écocide.

C’est une victoire importante pour les écologistes.

Nouvelle Calédonie

Des policiers et des émeutiers néo-calédoniens poursuivaient leurs affrontements ce mercredi 15 mai au matin

LIBERATION et AFP 15/05

En parallèle du vote des députés à l’Assemblée nationale sur le dégel du corps électoral calédonien, les heurts avec les forces de l’ordre, les barrages et les actes de vandalisme ont repris sur l’archipel du Pacifique, où la situation reste critique ce mercredi 15 mai.

Prise dans une vague de violences qu’elle n’avait plus connue depuis celles, meurtrières, des années 1980, la Nouvelle-Calédonie s’est réveillée groggy ce mercredi 15 mai. Une deuxième nuit consécutive d’émeutes s’est produite sur l’archipel du Pacifique en dépit du couvre-feu mis en place, pendant que les députés votaient à Paris la révision constitutionnelle du corps électoral à l’origine de la colère du camp indépendantiste.

Deux personnes sont mortes et plusieurs blessées par balles. Situation insurrectionnelle avec «graves troubles à l’ordre public, nombreux incendies et pillages de commerces et d’établissements publics» et plus de 130 interpellations depuis le début des violences.

À quoi serviraient une révision de la Constitution et le «dégel» du corps électoral ?

En métropole, l’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi par 351 voix contre 153 le texte qui élargit le corps électoral. La réforme devra encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles. Le projet de loi constitutionnelle vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l’archipel. Les partisans de l’indépendance jugent que ce dégel risque de «minoriser encore plus le peuple autochtone kanak».

https://www.liberation.fr/societe/emeutes-en-nouvelle-caledonie

Dans un courrier adressé mercredi aux représentants calédoniens condamnant des violences et appelant au «calme», Emmanuel Macron a précisé que le Congrès se réunirait «avant la fin juin» pour entériner cette réforme de la Constitution, à moins qu’indépendantistes et loyalistes ne se mettent d’accord d’ici là sur un texte plus global.

«Ce que le gouvernement est en train de faire, c’est détricoter l’accord de Nouméa»

Enquête sur les « manquements » du dispositif actuel de l’aide sociale à l’enfance

Une série d’auditions a débuté, mardi, en commençant par le témoignage d’anciens enfants placés, qui réclament de longue date une réforme de ce secteur à bout de souffle.

L’heure des premières auditions est arrivée.

Trente députés de tous bords vont lancer, Les travaux de la commission d’enquête sur les manquements des politiques de protection de l’enfance. Au cours des prochains mois, cette instance cherchera à « faire la lumière sur les dysfonctionnements de l’aide sociale à l’enfance » et à ouvrir la voie à « une réforme d’ampleur » du secteur, selon les élus du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, à l’origine de cette initiative.

Des drames récents ont relancé le débat

Le débat sur l’hébergement des jeunes de l’aide sociale à l’enfance (ASE) a été relancé, fin janvier, après la mort de Lily, une adolescente de 15 ans retrouvée pendue dans un hôtel du Puy-de-Dôme où elle avait été placée. Avant elle, en octobre, Méline, 11 ans, avait également été retrouvée morte dans sa chambre d’un foyer associatif de l’Oise. Ces drames, loin d’être isolés, ont suscité l’indignation de militants des droits de l’enfant, qui ont dénoncé l’inaction de l’Etat et des départements, en charge de la protection de l’enfance.

« Tous les clignotants sont au rouge », ont estimé les députés socialistes, en mars, en annonçant la création de cette commission. « Les professionnels en première ligne sont trop peu nombreux, travaillent dans des conditions extrêmement précaires et les structures sont inadaptées à l’accueil de jeunes aux parcours traumatiques », ont-ils énuméré. 

https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/aide-sociale-a-l-enfance-pourquoi-les-deputes-lancent-une-enquete-sur-les-manquements-du-dispositif-actuel_6541448.html

D’anciens enfants placés font pression pour une réforme

L’enquête lancée à l’Assemblée nationale répond aux interpellations récurrentes des pouvoirs publics par d’anciens enfants de l’ASE. Sitôt la commission annoncée, certains d’entre eux ont décidé de créer le Comité de vigilance des enfants placés, qui entend notamment « veiller à la qualité des travaux » menés par les députés. « L’idée, c’est d’imposer notre voixIl faut sortir du dialogue habituel entre Etat et départements, qui oublient systématiquement l’expertise des premiers concernés qui ont vécu le système. »

Des travailleurs sociaux se disent « abandonnés »

La commission d’enquête créée à l’Assemblée nationale fait aussi écho aux alertes lancées par les professionnels du secteur, notamment dans une tribune publiée par Le Monde en mars. « Nous avons besoin d’un engagement fort et rapide de la part de l’Etat en faveur des travailleurs sociaux », trop peu nombreux et mal payés, y écrivaient quelque 200 signataires, parmi lesquels des dizaines d’éducateurs spécialisés. « Laisser aujourd’hui à l’abandon le métier de travailleur social de la protection de l’enfance est une faute », dénoncent-ils.

Lutte contre les violences sexuelles

Cent personnalités réclament une loi élargie pour aller plus loin dans la lutte contre les violences sexuelles

La Fondation des femmes, #Metoomédia et l’actrice Anna Mouglalis publient une pétition dans «le Monde», le jour de l’ouverture du Festival de Cannes, estimant que la France a un «retard abyssal» en matière de violences sexuelles.

par LIBERATION et AFP 14 mai 2024

Sept ans après le lancement du mouvement #MeToo, cent personnalités, dont de nombreuses actrices, appellent dans une tribune publiée par le Monde à «une loi intégrale» contre les violences sexuelles en France. «Nous sommes 100, mais en réalité, nous sommes des centaines de milliers», écrivent les signataires de ce texte assorti d’une pétition initiée par la Fondation des femmes, #Metoomédia et l’actrice Anna Mouglalis.

«Nos prises de parole #MeToo ont révélé une réalité plongée dans le déni : les violences sexistes et sexuelles sont systémiques, pas exceptionnelles. Pour autant, qui nous écoute vraiment?» peut-on lire dans la tribune. Parmi les signataires figurent les actrices Isabelle Adjani, Charlotte Arnould, Emmanuelle Béart, Juliette Binoche, Emma de Caunes, Judith Godrèche, Isild Le Besco, Muriel Robin, les autrices Leïla Slimani, Christine Angot, Vanessa Springora, ou encore le comédien Philippe Torreton.

https://www.liberation.fr/societe/droits-des-femmes/violences-sexuelles-en-france-cent-personnalites-reclament-une-loi-elargie-pour-aller-plus-loin-dans-la-lutte-20240514_SKSA4LN4LRARVGJI5TZEXO43GI/

«Depuis sept ans, nous parlons pour nous et pour toutes les femmes, hommes et enfants qui ne peuvent pas le faire, écrivent-elles. Nous ne sommes pas des chiffres : femmes et hommes de tous milieux professionnels, nous nous rassemblons pour demander une loi intégrale contre les violences sexuelles et sexistes, ambitieuse et dotée de moyens. Car malgré le courage des victimes, c’est l’impunité qui grandit.»

Les signataires jugent notamment «inacceptable» que le classement sans suite des plaintes pour violences sexuelles «ait atteint le taux délirant de 94 % en 2022» et préviennent qu’ils n’acceptent plus «les effets d’annonce sans suite».

«Le retard abyssal de la France»

«L’ajout du seul mot consentement dans la loi ne permettra pas de rattraper le retard abyssal de la France en la matière», estiment les signataires.

Une figure de liberté pour les femmes

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Sonita Alizadeh, cette rappeuse devenue la voix des jeunes filles pour la liberté en Afghanistan

Non au travail des enfants, aux mariages forcés, au renoncement à ses rêves : à travers le rap, Sonita Alizadeh exprime ses combats et raconte son histoire démarrée sous le régime taliban.

« Comme toutes les filles, je suis en cage, je ne suis qu’un mouton qu’on élève pour le dévorer », chante-t-elle, en 2014 en Iran, dans Daughters for sale (Filles à vendre), en robe de mariée, code-barres et ecchymoses sur le visage. « Relis le Coran ! Il ne dit pas que les femmes sont à vendre. » Postée sur internet, la vidéo est vue plus de 8 000 fois le premier jour, tant les mariages forcés sont répandus dans le monde avec 12 millions de mineures mariées chaque année, selon l’Unicef. Sonita Alizadeh elle-même a failli être vendue à un homme vers l’âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9 000 dollars.

https://www.liberation-champagne.fr/id596888/article/2024-05-05/sonita-alizada-cette-rappeuse-devenue-la-voix-des-jeunes-filles-pour-la-liberte

Repérée par la documentariste iranienne Rokhsareh Ghaem Maghami, elle a droit à six mois de sursis et saisit sa chance lorsqu’une ONG américaine lui propose d’étudier aux États-Unis. Dans l’Utah, les débuts sont difficiles pour celle qui ne sait dire en anglais que « salut, je suis une rappeuse ». Elle découvre aussi qu’aux États-Unis les mariages de mineures existent.

Elle décide de raconter son histoire dans les écoles, jusqu’au très prisé festival américain du film de Sundance où le documentaire qui lui est consacré, Sonita, remporte en 2016 le prix du jury.

Ses jeunes années sont marquées par la peur des Talibans et la faim. Née à Herat en 1996, elle a environ cinq ans lorsqu’elle fuit avec ses parents et ses sept frères et sœurs, sans papiers, vers l’Iran. « On pensait que la vie y serait plus facile, sans guerre, mais c’était très difficile de se faire accepter à cause de l’image des Afghans », se rappelle Sonita, 27 ans, dans un entretien avec l’AFP. Là aussi, interdiction d’aller à l’école : « Je cirais des chaussures avec mes frères et je vendais des fleurs. » Sa première bonne étoile est une femme qui apprend clandestinement aux filles à lire et à écrire dans une mosquée.

Elle continue de défendre avec le rap et sur les réseaux sociaux la liberté sous toutes ses formes : à l’éducation, à s’exprimer, à choisir son partenaire. Elle a aussi mis en place deux projets en Afghanistan pour aider les enfants et les femmes.

Diplômée l’année dernière en droits humains et en musique à New York, Sonita veut maintenant étudier la politique à Oxford.  » L’art et la politique vont ensemble. Toute ma musique parle de politique, de faire la différence, de donner de l’espoir ».

Elle espère, un jour, pouvoir prendre une part active dans l’avenir de son pays.

Recul alarmant des démocraties

C’est une évolution inquiétante : le nombre de démocraties ne cesse de reculer dans le monde et 42 pays étaient en 2023 en train de devenir des autocraties, selon le rapport de l’institut indépendant V-Dem, sur lequel ont travaillé 4 200 chercheurs.

Sur 179 pays étudiés, seuls 18 connaissent une démocratisation, dont le Brésil, et 91 sont des démocraties libérales et électives, selon la classification de V-Dem. Mais entre 2007-2012 et 2023, le nombre de démocraties libérales a reculé de 43 à 32. Elles sont désormais moins nombreuses que les autocraties fermées (Afghanistan, Turkménistan, Iran, Burkina Faso…), passées de 22 en 2012 à 33 en 2022-2023.

Le nombre d’autocraties électives (Algérie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Mozambique, Pakistan, Ouganda, Inde) a, lui, grimpé de 36 en 1973 à 55 en 2023, avec un pic intermédiaire à 65 en 2012. Au total, la planète compte 88 autocraties, dont des poids lourds démographiques et géopolitiques  Chine, Russie, Inde, pays du Golfe … 

https://www.alternatives-economiques.fr/benedicte-manier/recul-alarmant-de-democratie-monde/

Parmi les 42 pays actuellement en cours « d’autocratisation », 14 étaient déjà des autocraties, dont le régime s’est durci (Birmanie, Iran, Guinée, Soudan, Yemen, Afghanistan…). Mais 28 étaient des démocraties où les libertés ont reculé. Treize d’entre elles sont devenues des autocraties électives (Nicaragua, Salvador, Hongrie, Inde, Philippines…) ou fermées (Burkina Faso, Mali).

Contrairement au XXe siècle, la démocratie recule moins sous les coups d’Etat ou les invasions armées, mais davantage par une érosion intérieure des droits fondamentaux. Les contre-pouvoirs, médias et organisations de la société civile sont méthodiquement sapés par des lois répressives, la privation de moyens financiers, des prises de contrôle et des intimidations. Les institutions (justice, universités…) sont mises au pas et la liberté d’expression des opposants restreinte par des dirigeants qui concentrent toujours plus de pouvoir entre leurs mains.

En dix ans, la censure des médias s’est ainsi aggravée dans 45 pays et le harcèlement des journalistes dans 36 pays, constate V-Dem. La répression des ONG s’est accrue dans 35 pays. La transparence des élections s’est détériorée dans 23 pays (au lieu de 11 en 2003). Autant de bons moyens de se maintenir au pouvoir, sans compter l’utilisation, fréquente, de la désinformation…

En Hongrie, « le pluralisme des médias et la liberté d’expression ne cessent de s’éroder », constate par exemple le Parlement européen, qui souligne les « efforts délibérés et systématiques » du nationaliste de droite Viktor Orbán, Premier ministre depuis 2010, pour torpiller l’indépendance de la justice et les libertés académique, d’association et d’expression.

En Turquie, où le centre de gravité politique s’est déplacé vers l’extrême droite nationaliste, l’autoritarisme du président Erdogan a « gravement érodé les institutions démocratiques »relève aussi le Parlement européen.

Mêmes pressions sur les institutions et les opposants en Inde, où certaines ONG, comme Oxfam et Amnesty International, ont aussi dû fermer. Le pays a également perdu 19 places au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

Bangladesh, Sri Lanka, Philippines, Indonésie, PakistanCambodge sont d’autres pays d’Asie touchés par cette « vague d’autocratisation », relève V-Dem. Plusieurs pays d’Amérique Latine (Haïti, Venezuela, Nicaragua…) et d’Afrique (Tunisie, Botswana, Burkina Faso, Guinée…) connaissent une évolution similaire.

Un bien commun fragile

La démocratie est un bien commun que l’on tient souvent pour acquis. A tort, car les embellies démocratiques sont fragiles.

L’essor actuel des régimes autoritaires – que confirment d’autres rapports, comme ceux de l’Institut international pour la démocratie , ou d’Amnesty International – constitue un signal d’alarme.

L’année 2024 va ainsi constituer un test décisif, à l’échelle de plusieurs continents, de la résistance ou de l’affaiblissement accru des valeurs démocratiques. Des valeurs dont le recul a toujours constitué, comme l’Histoire le montre, une aventure périlleuse.

Action collective

14 mai 2024

Atteintes aux droits des mineurs isolés en France : 27 associations saisissent le Conseil d’État 

Vingt-sept organisations saisissent le Conseil d’État pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité avec les exigences posées par la Convention internationale des droits de l’enfant.

Dans une décision du 25 janvier 2023, le Comité des Nations Unies pour les Droits de l’Enfant, composé de dix-huit experts indépendants chargés de surveiller la mise en œuvre de la Convention internationale des droits de l’enfant, a conclu que la France avait violé plusieurs dispositions de ce texte. Après avoir constaté que l’âge d’un mineur isolé avait été évalué de façon trop sommaire et qu’il avait été laissé sans protection durant toute la procédure, le Comité a demandé à la France de prendre, dans un délai de 180 jours, les mesures nécessaires pour que ces violations ne se reproduisent plus.

Malgré les demandes formulées par l’ONU et relayées à de nombreuses reprises par nos organisations, aucune mesure n’a été prise par le gouvernement pour remédier à ces violations. Au contraire, nous constatons qu’elles perdurent, s’amplifient et s’aggravent sur l’ensemble du territoire.

Dans les derniers mois, plusieurs conseils départementaux ont ainsi décidé, en toute illégalité, de suspendre l’accueil et la prise en charge de nouveaux mineurs non accompagnés arrivés sur leur territoire ou qui leur sont confiés par le juge des enfants. Les documents d’état civil présentés par les enfants pour attester de leur minorité sont souvent écartés ou jugés insuffisants, sans pour autant que leur soit proposée une aide pour récupérer des actes valides auprès des autorités de leur pays. Contrairement aux exigences des textes internationaux, la France persiste à ne pas désigner de représentant légal chargé de les assister durant toute la procédure. Cette situation est source de grande insécurité pour ces enfants qui sont souvent victimes d’erreurs d’appréciation. Elle conduit à les écarter des dispositifs de protection.

Enfin, des centaines d’enfants et adolescents continuent d’être laissés à la rue pendant plusieurs mois entre la décision de refus de protection des départements et celle du juge des enfants qui reconnaît finalement leur minorité et leur isolement. Une enquête menée en mars 2024 comptabilise à cette date au moins 3 477 mineurs isolés à la rue en France hexagonale.

Cette situation résulte de l’inertie du gouvernement et de son refus de prendre les dispositions nécessaires pour se conformer aux recommandations du Comité des droits de l’enfant. Il est urgent qu’il réforme le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés dans ce sens. A défaut, nous attendons du Conseil d’État qu’il reconnaisse l’inconventionnalité du dispositif actuel et qu’il enjoigne l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir pleinement l’intérêt supérieur de ces enfants et le respect de leurs droits fondamentaux.

http://www.gisti.org/

Signataires :

  • Aadjam
  • AADH
  • ADDE
  • ADMIE
  • ANAS
  • Apprentis d’Auteuil
  • Cimade
  • CNAPE
  • Cofrade
  • Comede
  • DEI-France
  • Droit à l’école
  • ECPAT France
  • Fasti
  • Fondation Abbé Pierre
  • Gisti
  • InfoMIE
  • Ligue des Droits de l’Homme
  • Médecins du Monde
  • Médecins Sans Frontières
  • Safe Passage International
  • Secours Catholique Caritas France
  • Syndicat de la Magistrature
  • UNICEF France
  • Uniopss
  • Utopia 56

Extrêmes-droites



Au Parlement européen, le RN s’oppose aux droits des femmes et au salaire minimum


Que votent nos parlementaires européens ? Sur le droit à l’avortement, la liberté de la presse, les droits des travailleurs, le RN est le plus souvent contre, ou absent. Décryptage à un mois des élections européennes du 9 juin.

Que votent nos parlementaires européens ? Sur le droit à l’avortement, la liberté de la presse, les droits des travailleurs, le RN est le plus souvent contre, ou absent. Décryptage à un mois des élections européennes du 9 juin.

  • Salaire minimum européen : le RN est contre
  • Protection du droit à l’avortement : le RN aux abonnés absents
  • Protéger la liberté des médias : le RN contre
  • Accords de libre-échange : seul Renaissance est pour


Selon les sondages, la liste du Rassemblement national (RN) menée par Jordan Bardella arriverait en tête des élections européennes qui se dérouleront le 9 juin en France. Le parti d’extrême-droite pourrait ainsi devenir le premier groupe d’eurodéputé·es français à Bruxelles, devant Renaissance, et devant la gauche.



« Des nostalgiques du IIIe Reich » : la manifestation de l’ultradroite à Paris scandalise une partie des élus


La marche de près de 800 militants d’ultradroite dans les rues de la capitale ne passe pas aux yeux d’une partie des élus parisiens. Malgré la demande d’annulation du préfet, la justice l’avait autorisé au nom de la « liberté de manifester ».

Vers une nouvelle polémique qui fera réagir jusqu’à Matignon ? La manifestation d’ultradroite organisée, ce samedi dans les rues de Paris, par le « Collectif du 9 mai », en hommage au décès accidentel d’un militant nationaliste (Sébastien Deyzieu) en 1994, a ulcéré de nombreux élus parisiens.



Les militants néonazis de la division Martel jugés pour une attaque raciste


LA PROCUREURE A REQUIS 300 HEURES DE TIG, LE DÉLIBÉRÉ SERA RENDU LE 4 JUIN.

Le 20 avril 2023, une quinzaine de militants d’extrême droite ont effectué une attaque raciste devant un lycée parisien, faisant plusieurs blessés. Deux ont été jugés le 7 mai 2024. Ils ont nié toute action raciste malgré tous les éléments.


Mort d’un juge d’instruction sur Beethoven Strasse


La disparition de Renaud Van Ruymbeke, le juge à moustache au patronyme de grimpeur hollandais, nous laisse orphelins d’une époque où les magistrats étaient des contre-pouvoirs et d’un homme qui incarnait la révolte et le désir d’indépendance d’une corporation et d’un pays en mal de héros et de repères. De Boulin à Sarkozy, VR a instruit entre Rennes et Paris les plus grosses affaires politico-financières des quarante dernières années. Pianiste doué, amoureux des symphonies de Ludwig van, il était le scribe pugnace et méticuleux d’un appel lancé à Genève avec six autres magistrats visant à lutter contre la corruption. Denis Robert retrace son parcours chaotique et courageux et livre un entretien fleuve et une vidéo, tous deux oubliés et prémonitoires.

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