Questions de femmes: les violences conjugales

Selon l’OMS, près d’une femme sur trois dans le monde a été exposée, au cours de sa vie, à de la violence physique ou sexuelle. Getty Images – coldsnowstorm


À l’occasion de la Journée mondiale de violences faites aux femmes, nous parlons des violences conjugales. Selon l’OMS, près d’une femme sur trois dans le monde a été exposée, au cours de sa vie, à de la violence physique ou sexuelle. Le plus souvent, il s’agit de violence au sein même du couple. 

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Le coût financier des violences sexuelles


Violences conjugales : les adolescentes et les jeunes femmes, des victimes qui passent sous les radars


Violences faites aux femmes: les Iraniennes face au régime

Égypte : Des réfugiées victimes d’abus sexuels ne parviennent pas à obtenir justice

Une femme réfugiée en Égypte et ayant subi des agressions sexuelles dans ce pays, photographiée au Caire le 16 octobre 2019. Son visage est dissimulé pour protéger son identité. © 2019 Reuters


La police s’abstient souvent de mener des enquêtes ou d’assurer un suivi adéquat.

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Journée contre les violences faites aux femmes à Troyes

Sur le parvis de l’hôtel de ville. Photo HB

Les associations organisatrices ont fait preuve d’un sens de l’organisation sans faille au rassemblement d’environ 200 personnes aujourd’hui à Troyes.

Le LDH était également présente à la projection du documentaire « Riposte Féminine » au cinéma CGR ce jeudi 17 novembre.

La mobilisation eût mérité pour l’une comme pour l’autre une présence plus massive car nous sommes réellement tou(te)s concerné(e)s, par ce fléau des violences faites aux femmes.

En 2021, 32 des 122 femmes tuées avaient déjà été victimes de violences alors que 74 % d’entre elles l’avaient signalé auparavant aux forces de l’ordre, toujours selon les données publiées par la place Beauvau. (Source)

En 2022 (à ce jour et a minima), on dénombre 100 féminicides par (ex)compagnons (+15 tiers dont 9 enfants), dont 84 femmes tuées à leur domicile…(Source)


RD

Formation à l’IVG : « C’est important de dire qu’on fait ce travail de l’ombre avec conviction », témoignent des médecins

Le diplôme universitaire de l’Université Paris Cité aborde notamment la question de la posture du médecin face à une patiente qui souhaite avorter. (STEPHANIE BERLU / RADIO FRANCE)


Alors que l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution sera de nouveau débattue par les députés ce mois-ci, franceinfo a rencontré des praticiens qui choisissent de se spécialiser dans cet acte médical. Des soignants engagés parfois confrontés aux remarques culpabilisantes de leur entourage.

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Rappel rassemblement samedi 14h30

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Ciné débat jeudi 17 novembre

Répression en Iran

Au cri de «Femme, vie, liberté», slogan de la révolution iranienne, et à 200 mètres de l’Assemblée nationale, une trentaine de militants ont orchestré une «mise en scène macabre» de la répression, qui a déjà fait plus de 320 morts, tout en dénonçant l’inaction des Occidentaux.

De la peinture rouge sang étalée sur la paume des mains, projetée en éclaboussures sur les tee-shirts affichant le nom des anonymes disparus ou enfermés, tracée en lettres capitales sur des pancartes brandies à bout de bras : «viols, tortures, peine de mort, tirs à balles réelles contre des manifestants, arrestations arbitraires, absence de justice : réagissez». Le long de l’esplanade des Invalides, ce mardi à Paris, une trentaine d’activistes – dont une majorité de femmes – ont mis en scène les exactions imputées au régime iranien.

Alors que résonne le slogan phare de la contestation – «Femme, vie, liberté» –, une femme s’allonge sur le sol, dans une incarnation des manifestants tués en pleine rue, avec des armes de guerre.

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Afghanistan : les talibans interdisent les parcs de Kaboul aux femmes

Les talibans ont désormais interdit les parcs et jardins de Kaboul aux femmes afghanes, avec les sévères restrictions imposées par le régime islamiste fondamentaliste.

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Depuis leur retour au pouvoir en août 2021 après 20 ans de guerre et le retrait des troupes américaines, les talibans ont imposé une interprétation ultra-rigoriste de l’islam. Ils n’ont eu de cesse de restreindre les libertés de femmes à qui ils ont interdit les écoles secondaires et ordonné de porter le voile intégral. Exclues de la plupart des emplois publics, les femmes sont aussi empêchées de voyager seules en dehors de leur ville. Les parcs étaient l’un des derniers espaces de liberté qui leur était encore octroyé.

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Iran : retour sur l’évolution de la condition féminine

Les répressions violentes du gouvernement islamique ont permis Longtemps le maintien d’un contrôle strict sur le peuple iranien.

Mais les soulèvements de ces dernières semaines viennent ébranler cette emprise.

Iran: les manifestations s'étendent à la suite du décès d'une jeune femme

« L’Iran est une chose. La République islamique en est une autre », déclare Manhaz Shirali. « Les femmes sont solidaires au sein des mouvements actuels, et même les femmes religieuses sortent dans la rue pour défendre celles qui sont non voilées. C’est du jamais vu en Iran.»

Les hommes iraniens ont également de nombreuses demandes face à un discours religieux qui semble atteindre ses limites. « Ils ont compris que la voie royale pour sortir de la République islamique passe par la libération des femmes », conclut Mahnaz Shirali.

« Aujourd’hui, ils soutiennent les femmes et sont solidaires, et ce n’est pas par charité. Ils savent que leur sort est lié à celui des femmes, alors ils défendent [leur] liberté pour se débarrasser du régime en place. »

Minoritaires dans les manifestations anti-tchador de 1979, ils constituent à présent une part non négligeable des cortèges de manifestants.

Un homme coupe ses cheveux devant l'ambassade d'Iran à Bruxelles, le 23 septembre.

« Ils ont vu, pendant des années , les humiliations que les femmes subissaient ».

« Ils ont fait la liaison entre l’humiliation, le mépris et la violence qu’ont subi les femmes.

Ils ont compris qu’une société qui humilie ses femmes humilie ses hommes aussi. »

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Violences faites aux femmes. Rassemblement à Troyes samedi 19 novembre

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Syrie : les enfants du camp de détention de jihadistes d’Al-Hol, « une génération perdue », selon Médecins sans Frontières

Des femmes et des enfants dans le camp d’Al Hol (Syrie), où sont détenues des familles de jihadistes, le 26 août 2022. (DELIL SOULEIMAN / AFP)


L’ONG appelle à la fermeture de ce camp, où sont détenues des familles de jihadistes.

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Égalité salariale homme femme : « À 9h10, on arrête toutes ! »


À partir de ce matin, les femmes française travaillent gratuitement. Or, il n’en est pas question ! Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la Fondation des Femmes propose qu’aucune aide financière ne soit accordée à une entreprise qui ne respecte pas la loi sur l’égalité salariale.

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Violences conjugales et «suicides forcés» : «Ces femmes ne savent plus comment sortir de cette situation d’emprise»

Le 5 août à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)


La psychiatre Marie-France Hirigoyen revient sur les ressorts de la violence conjugale et la difficile prise en compte de l’emprise psychologique au sein du couple.

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Le féminicide bientôt reconnu par une loi en Belgique


Le gouvernement fédéral a adopté vendredi un projet de loi cadre visant à doter la Belgique d’un ensemble d’instruments de protection des victimes de féminicides et de mesure de ces crimes, a annoncé samedi la secrétaire d’État à l’Égalité des genres, Sarah Schlitz.

La future législation définit la notion de féminicide officiellement, permet de collecter des données statistiques, améliore les droits et la protection des victimes et prévoit de former la police et les magistrats, selon un communiqué de la mandataire Ecolo.

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Disposer librement de son corps: un droit fragile en Europe

Les manifestations contre les restrictions du droit d’avortement prennent de l’ampleur en Pologne, le 28 octobre 2020. (Image d’illustration) © Czarek Sokolowski/AP Photo


En Italie, les féministes et défenseurs du droit à l’avortement inquiets depuis la victoire de la cheffe de l’extrême droite Giorgia Meloni. Car son parti extrêmement conservateur, Fratelli d’Italia, ne cache pas son opposition à la liberté d’avorter. Un droit inscrit dans la loi, depuis 1978, mais qui pourrait se voir bientôt restreint, alors qu’avorter est déjà particulièrement compliqué dans la très catholique Italie. Le reportage de Blandine Hugonnet.

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États-Unis: l’avortement au cœur de la campagne démocrate des «midterms»

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis (à g.), et son opposant démocrate, Charlie Crist (à dr.). AP – Rebecca Blackwell


À moins de deux semaines du vote des élections de mi-mandat aux États-Unis, les démocrates veulent faire du droit à l’avortement l’un des principaux axes de campagne après son annulation par la Cour suprême. Un sujet sur lequel les républicains font plutôt profil bas. Illustration lors du débat télévisé entre le gouverneur de Floride Ron DeSantis, souvent présenté comme le successeur de Donald Trump, et son rival démocrate.

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La macronie n’aime pas la démocratie


Le Parisien : une interview de Philippe Martinez déprogrammée


Algérie : Ryma, brûlée vive par un fiancé éconduit


Détresse au Soudan du Sud après une quatrième année d’inondations record

Salvador: un juge abandonne les poursuites dans une affaire d’avortement

Salvador: Beatriz voulait vivre, peut-on lire sur le foulard, qui réclame justice pour cette jeune femme condamnée pour avortement. Manifestation à San Salvador, le 18 octobre 2022. REUTERS – JESSICA ORELLANA


Poursuivie pour homicide pour avoir accouché d’un bébé mort peu après la naissance, une Salvadorienne a obtenu l’abandon de l’action judiciaire par un juge. Le Salvador a une loi anti-avortement extrêmement répressive, soutenue par la puissante Église catholique.

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Conférence gesticulée : le formatage culturel m’a tuer !



« La police nous chasse la nuit » : Belgrade, ville-étape incontournable, mais hostile aux migrants

Le viol, arme de guerre en Ukraine comme ailleurs

Des résidents locaux marchent au milieu des débris d’un char russe carbonisé à côté de maisons détruites dans le village de Zalissya, au nord-est de Kiev, le 19 avril 2022. © GENYA SAVILOV/AFP


Les Nations unies ont vérifié plus d’une centaine de cas de viols et agressions sexuelles depuis le début de la guerre en Ukraine. Un chiffre dérisoire, bien en dessous de la réalité. « Les cas signalés ne sont que le sommet de l’iceberg », prévient Pramila Patten, la représentante spéciale de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit. Le président ukrainien dénonce lui des viols systématiques perpétrés par les forces russes.

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