Devoir de vigilance

Renouveler ou demander un titre de séjour… Mission impossible quand les démarches et les prises de rendez-vous se font exclusivement par Internet.

Le Restau Vouldy ferme ses portes

C’est avec une grande tristesse et un immense regret que nous vous annonçons la fermeture définitive de Restau Vouldy.
Depuis 2005 et son déménagement forcé de la caserne Beurnonville, l’équipe dirigeante de ce restaurant associatif s’est battue pour maintenir un service de repas à bon marché au service de tous.
Malgré des difficultés successives, l’équipe de salariés et de bénévoles a su faire vivre la solidarité au cœur de ce lieu de restauration. Malheureusement, compte tenu de toutes les contraintes sanitaires à appliquer dont le coût vient s’ajouter aux pertes générées par 2 mois et demi de fermeture obligatoire, le Conseil d’Administration a pris la décision d’une fermeture définitive. Merci aux bénévoles et aux salariés pour leur engagement. Toutes nos pensées solidaires .

Tribune collective signée par la LDH

Israël-Palestine : agir pour empêcher une nouvelle annexion

https://www.liberation.fr/debats/2020/06/21/israel-palestine-agir-pour-empecher-une-nouvelle-annexion_1791782

Régression du droit de manifester

Marche des Solidarités 20 juin 2020

Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus

Orientation sexuelle aux USA…………C’est loin, mais c’est bien …..pour elles ; eux… États -Unis ; après 10 ans de controverses, un arrêt interdit les discriminations à l’emploi fondées sur les orientations sexuelles. Victoire des LGBT à la Cour suprême, le dernier juge nommé par D. Trump a créé la surprise, il était rangé parmi les plus conservateurs.





 Terrorisme  une proposition de loi permettra de placer les personnes sortant de  prison sous bracelet électronique pendant 20 ans ; La majorité souhaite  développer la justice préventive (sic)





« On crée un dispositif juridique terrifiant qui n’existe pas pour les tueurs en série » A. Blanc, vice-président de l’association française de criminologie.



L’exposé des motifs parle de dangerosité potentielle, mais comment  l’évaluer. La commission de refonte du droit des peines reconnaît (2015)  « son incapacité à définir la notion de dangerosité »









Pourtant un dispositif existe, contrôle administratif, pointage, assignation…….



Pour l’ex-contrôleur général des lieux de privation de liberté, la philosophie du dispositif pose problème « est- ce à la justice d’assurer la surveillance d‘un homme libre ? » « un tri entre les dangereux et le pas dangereux, risque d’être inefficace et surtout entaché d’arbitraire »



A. Hazan l’actuelle contrôleuse des lieux des….. critique la prise en charge de la radicalisation à partir de critères « opaques »



Un dispositif qui s’inspire très fort de celui en 2008 de N. Sarkozy.  Une peine après la peine, contraire au principe de la justice pénale ;  une fois la peine exécutée, la dette à l’égard de la société est payée.



L’ancien monde n’est pas encore mort…




La LDH a décidé de saisir la Cnil au nom d’un collectif de chauffeurs et avec l’appui d’un cabinet d’avocats

https://www.ldh-france.org/uber-ne-respecte-pas-le-rgpd/

Actualités de la section

Alors que l’actualité récente reprend des violences impliquant la communauté tchétchène à Dijon, que Nice a été le théâtre de fusillades, que Rouen a échappé à un « raid »courant mai, nous souhaitons reprendre cet article que nous espérions voir publié dans la presse locale. .

« EST-CE AINSI QUE LES HOMMES VIVENT ? »

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« LA RÉPUBLIQUE N’A D’AVENIR QU’ÉGALE, SOLIDAIRE ET FRATERNELLE »

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MISE AU POINT APRÈS LE RASSEMBLEMENT DU 12 JUIN 2020 PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE

Lire la suite et d’autres actualitésICI

Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus

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Une soirée spéciale, Arte bouscule ses programmes. Mardi 16 juin à 20h50

« Un voyage au cœur des polices allemande et française »

En première partie, un tableau parfois inquiétant des relations entre policiers et citoyens souligne la défiance de plus en plus manifeste entre les parties. Points communs négatifs et surtout différences nombreuses. Tentatives d’apaisement, de dialogue et de techniques de maintien de l’ordre moins agressives plus avancées en Allemagne. Constat inquiétant. Manque de personnels, épuisement général, équipements vétustes, mais aussi droitisation du vote en faveur du rassemblement national. Pourquoi la police française est-elle autorisée à utiliser certaines armes dangereuses ? pourquoi la police allemande parvient-elle à éviter ou minimiser les chocs frontaux ? pourquoi le dialogue avant manifestation semble efficace en Allemagne ; inefficace en France ? Le problème de l’ « impunité » à la lumière de ce qui se fait en Angleterre avec un organisme indépendant composé de médecins légistes, de juristes, de sociologues et d’un quart d’anciens policiers. En France ce sont des policiers (IGPN) qui jugent des policiers.

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Et pour les courageux…

En 2ème partie « je ne suis pas votre nègre » de Rao

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En 3ème un docu d’un joueur de football, porte drapeau de la communauté noire contre les violences policières aux USA.

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Cet après-midi mardi 16 juin, à 16h30 manifestation sur le parking de l’hôpital, soutien aux personnels hospitaliers.

Le 16 juin, avec les soignants pour la santé de toutes et tous !

Une nouvelle suggestion de lecture

LE VENIN DANS LA PLUME

par Rémy Dufaut, 13/06/2020 .

ICI

Rassemblement du vendredi 12 juin

Une délégation de choc .

La LDH se joint à l’appel du Comité Adama contre les violences policières et obtenir justice pour Adama

Ne pas oublier le rassemblement ce vendredi à 18 h place de l’Hôtel de ville de Troyes

LES BRÈVES DE JEAN

L’actu sous la loupe de Jean Camus

Violences conjugales

Un décret paru au JO du 27 mai fait l’unanimité  contre lui. Passé inaperçu en plein déconfinement, il s’adresse aux professionnels de la justice concernés par des violences intrafamiliales. (hasard du calendrier ?) Ce décret complète une loi censée mettre à l’abri les enfants et femmes victimes de violences. La loi  votée prévoyait un délai de 6 jours au lieu de 40 pour mieux répondre à l’urgence de certaines situations. Or le décret introduit un autre dispositif, la victime informe à ses frais par voie d’huissier son ex-conjoint ou mari de la procédure ouverte à son encontre et dans un délai de 24 h. Le délai dépassé, la procédure est caduque Un recul « stupéfiant », ce nouveau délai met les femmes en danger et rend les procédures impossibles à tenir « Ce décret d’application a pour effet d’annuler les avancées de la loi qu’il concerne. » selon des parlementaires de l’opposition

Demandes d’asile

Le Conseil d’Etat suspend une ordonnance qui modifie les demandes d’asile en appel. Cette ordonnance prévoyait pendant la crise sanitaire un examen des demandes par un juge unique, et non par trois magistrats. Le Conseil a rappelé l’importance de la garantie d’un examen de leur recours par une formation collégiale.

Lutter contre la politique israélienne, ce n’est pas de l’antisémitisme !

Pour le droit de manifester

STOP AU RACISME ET A TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATIONS

Appel à rassemblement dans la dignité vendredi 12 juin 2020 à 18 h sur la place de l’hôtel de ville de Troyes


par un collectif d’associations (dont le MRAP et la LDH)

Le meurtre de George Floyd mobilise aux États-Unis d’abord, et maintenant dans le monde entier sur la question des violences policières, en particulier celles liées au racisme. Le MRAP et la LDH partagent l’émotion et la révolte exprimées par de larges couches de la population et appellent à toutes les actions unitaires que les circonstances permettent.

Ils mesurent les différences historiques et structurelles entre les formes du racisme aux États-Unis et en France. Mais ils ont souvent attiré l’attention sur la présence d’idées et de pratiques discriminatoires dans la police française, que ce soit les contrôles au faciès ou une violence disproportionnée envers certains publics physiquement typés.

Le MRAP et la LDH demandent au gouvernement de mettre en œuvre ses déclarations sur l’intolérance au racisme dans les forces de police, de sanctionner tout fonctionnaire qui commet une faute dans ce domaine et de dissoudre une organisation de policiers qui diffuse des positions totalement étrangères aux valeurs de la république.

Soyons nombreux vendredi 12 juin 2020 à 18 h sur la place de l’hôtel de ville de Troyes, dans la plus grande dignité pour nous tenir symboliquement aux côtés de la famille de George Floyd et de Zakaria TOURE,  ainsi que de toutes les victimes du racisme  et envoyer au monde un message de fraternité, de solidarité et de refus du racisme.

(pensez aux masques pour les consignes sanitaires…)


Sylvie Garet pour le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)
Maryvonne Blum pour la LDH (Ligue des Droits de l’Homme)

ET SI L’EFFONDREMENT AVAIT DÉJÀ EU LIEU ? REPENSER LE « PROGRÈS » AVEC ROLAND GORI

Il devait nous rendre visite le 26 mars dernier avec l’UPOP AUBE. La Covid a eu raison de cette conférence qui a été annulée. Il devrait revenir dans le courant de l’année.

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Nicolas Mathey
Avec « Et si l’effondrement avait déjà eu lieu. L’étrange défaite de nos croyances », le psychanalyste Roland Gori nous invite à repenser les notions de progrès et les impasses du productivisme libéral en renouvelant notre rapport au temps et à l’histoire.


Et si les catastrophes sanitaires et écologiques actuelles étaient les symptômes de la faillite déjà aboutie des croyances, à l’oeuvre dans les systèmes politico-économiques dominants ?
Roland Gori met en garde, dans son dernier ouvrage, contre l’alliance du scientisme et du néolibéralisme et leur idéologie du progrès sans fin. Contre le darwinisme social et l’emprise d’un productivisme inégalitaire et sans limites, il en appelle à la vigilance face au « potentiel fasciste originaire » et aux tendances politiques autoritaires qui menacent de s’imposer par gros temps de catastrophe. En s’appuyant sur les philosophes de l’École de Francfort dont Walter Benjamin, il nous invite à rompre avec les falsifications de la mémoire pour mieux prendre soin du passé, afin de rendre au présent l’occasion de produire de l’avenir inédit.

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« Un spectre hante le monde… ce n’est plus le communisme mais les discours sur l’effondrement », dites-vous en introduction de votre ouvrage. Quels sont vos rapports à la collapsologie, popularisée par Pablo Servigne et Raphaël Stevens ?
J’ai achevé la rédaction de cet ouvrage fin 2019 et j’ai pu depuis ajouter quelques pages sur la pandémie en cours et l’impréparation dans laquelle nous nous sommes trouvés pour gérer cette crise. Cette crise que nous venons de traverser, avec ses morts, ses souffrances et ses confinements, tend à donner raison à tous les discours de l’effondrement qui, déjà depuis les années 1970 avec le rapport de Rome, mettaient en avant les risques encourus par la planète.
La collapsologie n’est que la part émergée de ces discours d’effondrement, qui renvoient au dérèglement climatique, aux menaces sur la biosphère et la biodiversité, aux risques épidémiques et nucléaires.
En tant que psychanalyste, je pense que ces craintes sont la préconnaissance d’un effondrement qui a déjà eu lieu. Elles sont les symptômes d’un effondrement structurel plus fondamental, celui de nos croyances et de nos catégories de pensée, lié au fait que nous sommes demeurés dans l’héritage d’un XIXe siècle productiviste fondé sur la compétition, la sélection et la concurrence, qui a fait croire que le développement social était aligné sur les lois de la nature et les progrès techniques. Nos conduites ne brillent que des lueurs d’un astre
mort, celui d’un darwinisme social incarné par Herbert Spencer et sa philosophie évolutionniste.
La crainte d’une fin de l’humanité n’est pas une idée neuve en Occident. Elle est l’objet de l’eschatologie et a surgi régulièrement dans notre histoire…
Les annonces de catastrophe planétaire sont en fait très ambivalentes. Elles prennent le relais des grands discours eschatologiques annonçant l’apocalypse, à tel point qu’on risque de ne pas les prendre au sérieux. Les concepts scientifiques dérivent de catégories religieuses, l’idéologie du progrès renvoie à un paradis perdu, localisé au bout d’un lendemain qui chante. Elle repose sur une illusion concernant le concept d’un temps conçu comme linéaire, vide et homogène, orienté vers le futur. C’est l’erreur majeure de l’actualisme technique, pure succession d’instants qui déracine nos expériences passées et dénie l’imprévisible de l’avenir.
L’histoire de l’humanité a montré que nous n’évoluons pas forcément vers l’émancipation et le progrès. Nous restons bercés par cette illusion de progrès infini car nous avons tendance à confondre l’évolution du vivant et le développement des techniques, à confondre organisme et organisation. Nous nous trouvons aujourd’hui dans une « étrange défaite » de nos croyances, comme le sous-titre de mon ouvrage l’indique en reprenant l’expression de Marc Bloch, pour qui dès le printemps 1940 nous avions déjà perdu la guerre à cause de nos erreurs et illusions dans sa réparation.
De même, si nous avons eu tant de problèmes avec le virus, c’est que nous nous étions démunis des possibilités d’accueillir et de traiter cette invasion virale. Nous avions construit une « ligne Maginot » avec les « briques » d’une économie néolibérale inadaptée aux problèmes environnementaux. La grotesque affaire des masques montre les effets désastreux de l’adhésion à une vision économique de profit à court terme.
Ces discours sur l’effondrement doivent, selon vous, être analysés de l’intérieur, du point de vue de la structure mentale qu’ils reflètent. D’où votre appel à revenir sur leur « racine spirituelle » ?
Je renvoie à l’héritage de l’École de Francfort d’Adorno, Horkheimer et Benjamin, qui met en évidence le côté sombre des Lumières, dont le discours émancipateur s’est trouvé empêché à la fin du XIXe siècle, quand les exigences du capitalisme ont fait de l’humain l’instrument des instruments. Cette aliénation et cette prolétarisation ont pulvérisé le discours de liberté des Lumières. C’est une contradiction majeure des démocraties libérales qui, à certains moments de notre histoire, prend une dimension tragique, en particulier lors des moments de régression
sociale. J’ai montré dans « l’Individu ingouvernable » comment les nationalismes, les antisémitismes, les impérialismes et les totalitarismes néolibéraux se révélaient contemporains de l’effondrement de ces idéaux des Lumières.
En quoi les thèses sur le concept d’histoire de Walter Benjamin nous indiqueraient-elles une nouvelle d’attitude par rapport au passé, par rapport aussi à une catastrophe présente continuellement dans la modernité ?
Pour Walter Benjamin, l’historien ne doit pas seulement rassembler des traces et des documents, mais aussi rendre compte dans le présent des formes de comportement et de pensée du passé. Ce qui fait se rejoindre Benjamin et Freud, c’est la différence entre souvenir et remémoration. Il y a une « mémoire involontaire » et inconsciente qui hante notre actualité.
L’individu et la société se rappellent mais sans se souvenir, ils se conduisent comme dans le passé mais sans savoir que c’est du passé. Quand l’historien Johann Chapoutot met en évidence le lien entre les formes actuelles du management et certains modèles techniciens d’organisation nazie, il montre que l’ombre de ce passé vient hanter notre présent. Avec
Benjamin, il nous faut sauver le passé en le réparant à partir du présent, pour rendre ainsi justice aux vaincus, par une remémoration thérapeutique de ce qui a été historiquement « raté ». Qu’entendez-vous par « le potentiel fasciste originaire » ?
Adorno, interlocuteur de Walter Benjamin, le formule clairement : « Le passé ne serait totalement élucidé que si les causes qui l’ont déterminé étaient éliminées. C’est parce que les causes subsistent que rien jusqu’à présent n’est venu rompre sa présence maléfique. » Le fascisme, dans sa version nazie avec Eichmann, émerge sur les ruines d’une pensée libre, il
substitue à la capacité de penser, qui est aussi celle de juger moralement, une organisation bureaucratique autoritaire et totalitaire qui prend en charge la totalité de l’existence. Les agences du parti totalitaire, comme aujourd’hui les agences du néolibéralisme en matière de santé et d’éducation, prescrivent ce qu’il faut penser et ce qu’il faut faire. C’est Umberto Eco qui parle très justement d’un « fascisme primitif », d’un « fascisme originaire » (« Ur-Fascism ») pour parler de cet « irrationalisme » qui installe un langage administratif et technique impératif pour organiser la vie d’individus isolés et désolés.
Quelles formes prennent dans la politique française actuelle ces illusions machiniques du présent, cet actualisme de l’idéologie du progrès et de la croissance ?
Nous sommes prisonniers d’une conception de l’humain qui devrait être toujours plus efficient de par ses compétences techniques. Le programme de Blanquer, c’est l’horreur même pour l’humaniste que je suis. Son obsession pour la transmission de compétences techniques inscrites et incorporées dans des processus de réseaux synaptiques n’a rien à voir
avec une école à la Freinet, qui visait à capter le désir des élèves pour vivre ensemble le monde en éveillant leur curiosité. C’est politiquement très dangereux de réduire l’humain à une machine neuronale. Ce n’est pas de la science mais un scientisme fondateur légitimant les inégalités sociales et la servitude volontaire. Le fascisme est aussi là, dans le fait de réduire le
sujet humain à une machine neuronale. C’est ce que je développe dans « Exilés de l’intime, vers un homme neuro-économique ».
Si on veut combattre les apprentissages serviles de Blanquer, il faut reprendre les chemins de Montessori et Freinet. Blanquer est de fait la figure monstrueuse et le monsieur Loyal du cirque tayloriste, qui rabaisse l’humain au rang d’autoentrepreneur de lui-même lancé dans une compétition de marché. Le discours macronien du progressisme est une illusion, c’est un progressisme qui n’est qu’une mode, une course après des instants fugitifs, sans vision d’avenir ni reconnaissance du passé dans le présent. Mon livre analyse cette falsification de notre attitude par rapport au défi de la modernité : une oscillation entre la pensée réactionnaire
du « c’était mieux avant » et une fuite dans le « modernisme » des instants à venir, coupés du passé comme du futur, et dont le seul souci est que « tout bouge pour que rien ne change », comme le dit Tancredi dans le film « le Guépard ».
Que devient la possibilité d’une utopie ? Avec Walter Benjamin, vous affirmez qu’elle n’est plus « futur possible et souhaitable, située au bout de l’horizon historique des lendemains qui chantent », mais l’occasion de « prévoir le présent ».
L’utopie est liée à la question de la mémoire et du temps. Elle ne doit pas être la projection du paradis perdu vers un futur inatteignable, mais à chaque instant l’occasion de se saisir d’une opportunité pour produire de l’inédit dans le présent. Le véritable progrès échappe à l’idéologie du progrès, comme le dit Adorno. Ce pourrait être un mot d’ordre. On n’a pas besoin de programme politique, mais d’un projet qui permette d’arracher chacun à la servitude et à l’aliénation, à la confiscation de son potentiel de création par les automatismes technico-financiers. Nous sommes prisonniers de conceptions mécaniques du présent, incapables de resituer le chemin parcouru et de voir les chemins de traverse laissés de côté. Il y a sans doute à reprendre certains de ces chemins à partir de la mémoire.
La place de l’histoire, de la philosophie et d’une manière générale des sciences humaines et sociales, dans les dispositifs de transmission, est essentielle. N’oublions pas les mots de Primo Levi : « L’histoire entière du “Reich millénaire” peut être relue comme une guerre contre la mémoire, une falsification de la mémoire à la Orwell, une négation de la réalité allant jusqu’à la fuite définitive hors de la réalité. »
Entretien réalisé par Nicolas Mathey

Reproduit avec l’aimable autorisation de l’UPOP AUBE et de Jean Lefèvre, très attaché à « faire circuler la bonne huile pour améliorer la machine sociale ».

Contre l’islamophobie et tous les racismes, face aux violences policières et aux tentatives d’intimidation : nous ne nous laisserons pas calomnier

Le président souhaitait une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et il l’a obtenue. Il doit la prendre en considération.




Troyes : mobilisation ce jeudi 18 juillet


A l’appel de l’Union Départementale CGT de l’Aube, du MRAP,  de la LDH, de Greenpeace, de Aux Adelphes 

Rassemblement place de la Libération à 18h00

Italie : des migrantes fouettées comme des animaux par un camionneur



La découverte de migrants dans les remorques des poids lourds qui font escale à Vintimille, avant de passer la frontière avec la France, est très fréquent et documenté. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre un chauffeur fouetter violemment des femmes migrantes cachées à l’arrière de son camion. Une scène qui a provoqué l’émoi.


Pologne: les forces armées peuvent tirer sur des migrants sans responsabilité pénale


En Pologne, la crise migratoire à la frontière avec la Biélorussie continue de s’intensifier. Cet été, le gouvernement a mis en place une zone tampon complètement militarisée le long de la frontière pour empêcher les migrants de pénétrer dans le pays. Ce vendredi 12 juillet, le gouvernement a élargi les prérogatives des forces armées. Elles ont désormais le droit de tirer sur les migrants sans en être tenues responsables pénalement. Une mesure qui inquiète les humanitaires sur place.



Étranger, étrangère, sois plus irréprochable qu’aucun citoyen français ne l’est !


Un décret détaille les engagements auxquels tout étranger qui souhaite résider légalement en France doit consentir: respect de la liberté de chacun-e, de l’égalité, de la dignité, de la laïcité,… et jusqu’à l’intégrité territoriale du pays. Et ce n’est pas une infox ! Ce morceau d’anthologie prêterait à sourire s’il n’était en réalité une arme supplémentaire dirigée contre la population étrangère.

Un soutien mondial plus que jamais nécessaire pour une justice impartiale

Journée de la justice pénale internationale, observée le 17 juillet


Les conflits et les crises qui font rage aujourd’hui dans le monde entier au Darfour, à Gaza, en République démocratique du Congo et en Ukraine démontrent à quel point l’impunité alimente les cycles de violence. Alors que les situations d’urgence se multiplient, il est crucial qu’une justice impartiale et indépendante soit rendue aux victimes de graves crimes internationaux, quels que soient le lieu et les auteurs.

Guerre à Gaza: des dizaines de morts dans trois bombardements israéliens, dont un contre une école



Mardi 16 juillet, Israël a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza, causant des dizaines de morts dans plusieurs bombardements, dont un sur une école abritant des déplacés, selon les autorités locales. Les enfants, victimes du conflit, sont soignés dans la plus grande des précarités, devant fréquemment subir des amputations.



Le Hamas n’est pas le seul groupe armé palestinien à être intervenu lors des attaques du 7-Octobre, selon Human Rights Watch


D’après le rapport de l’ONG, c’est bien le Hamas qui était à la manœuvre le 7 octobre et qui a coordonné les attaques. Human Rights Watch identifie également au moins quatre autres groupes armés qui ont pris part aux exactions.



L’utilisation par Israël de la Directive Hannibal a fait de nombreux morts le 7 octobre, y compris des civils israéliens


Selon le quotidien israélien Haaretz les Forces de défense israéliennes (FDI) ont émis la Directive Hannibal qui ordonne l’usage de la force pour empêcher que des soldats soient pris en captivité dans trois installations de l’armée infiltrées par le Hamas le 7 octobre. Ces ordres ont été appliqués aux bâtiments où l’on savait des otages détenus. D’autres ordres ont été donnés pour tirer sur des bâtiments civils et des zones ouvertes.

RSF dépose plainte aux côtés des journalistes menacés de mort



À la suite de la publication de menaces de mort sur le site d’extrême droite Réseau Libre, Reporters sans frontières (RSF) saisit le procureur de Paris avec les journalistes menacés. Les autorités doivent tout faire pour poursuivre en justice les personnes responsables de ces graves attaques et assurer la sécurité des journalistes.

Guerre à Gaza : 44 morts dans trois frappes, dont une sur une école, annoncent des sources locales



Au moins cinq personnes ont été tuées dans la frappe sur l’école Al-Razi au centre de la bande de Gaza, qui abritait « des milliers de personnes déplacées » par la guerre, selon le Croissant-Rouge palestinien. L’armée a assuré avoir pris de « nombreuses mesures » pour réduire le risque de toucher des civils dans la frappe contre l’école.

Publication dans l’urgence des décrets de la loi immigration


Il s’en est fallu de peu que Darmanin ne rate totalement son coup. Reste à savoir ce qu’en fera le prochain gouvernement. Près de 6 mois après sa promulgation et quelques heures avant la démission du gouvernement, qui ne traitera plus maintenant que les « affaires courantes », ce qui reste de cette loi inique et largement censurée par le Conseil constitutionnel est publié au Journal officiel.


« Oui, l’Arcom doit stopper C8 et CNews »



Nous relayons ci-dessous sous forme de tribune un texte de François Bonnet, président du Fonds pour une presse libre (FPL), paru initialement le 10 juillet sur leur site.

L’autorité régulatrice de la communication examine le renouvellement des autorisations de diffusion des chaînes de télévision contrôlées par Bolloré, dont C8 et CNews. Demander leur interdiction sur la TNT n’est pas attenter à la liberté d’expression, comme le clament les médias Bolloré. Il s’agit seulement de faire respecter la loi, piétinée depuis de nombreuses années par ces deux chaînes.

La couverture médiatique de l’immigration polarise les opinions



En dépit de la montée des réseaux sociaux et de sources alternatives d’informations, les médias traditionnels, comme la télévision, demeurent les principales sources d’information politique en France. Leur rôle dans la formation des opinions reste donc majeur, en particulier concernant l’immigration, thème central et récurrent des débats politiques et médiatiques actuels. L’étude approfondie de la couverture médiatique de l’immigration, par les principales chaînes de télévision françaises entre 2013 et 2017, révèle que l’accroissement de la visibilité du thème migratoire aux journaux télévisés polarise les opinions en exacerbant les préjugés et en poussant les individus les plus modérés vers des positions extrêmes. Si le simple fait de parler d’immigration polarise les opinions, la mise à l’agenda médiatique de ce sujet et les interventions de type « fact-checking » doivent alors être pensées avec la plus grande prudence.

« Un bon quartier d’isolement est un quartier vide »


Chargée de recherche associée à l’université d’Oxford, Sharon Shalev travaille sur les régimes d’isolement carcéral depuis une trentaine d’années. Elle a conseillé différents États et organisations internationales à ce sujet, et coordonné une étude comparative de ces régimes dans 42 pays, parue en janvier 2024*.




Pour un véritable changement de cap en termes de politiques pénales, maintenant !

  

À l’issue des élections législatives, une certitude persiste : la nécessité d’un changement de paradigme en termes de politiques pénales, seul moyen de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes détenues.

Dimanche soir, les député.es d’extrême-droite, qui n’ont eu de cesse pendant la campagne d’user de raccourcis démagogiques visant une fois de plus à attiser le sentiment d’insécurité de la population, à coup de « l’extrême gauche va vider les prisons », n’ont pas obtenu de majorité. Ce résultat montre a minima que, non, tou.tes les français.es ne plébiscitent pas une politique autoritaire, répressive, raciste, sexiste et classiste.

« Une centrifugeuse sociale » : en Seine-Saint-Denis, les Jeux olympiques accélèrent la gentrification



La Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, monte en gamme au fil des projets de rénovations urbaines. Un phénomène qui s’accélère encore plus avec l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques dans le 93.

15 morts dans une nouvelle frappe sur une école à Gaza


Une nouvelle frappe sur une école abritant des personnes déplacées a fait 15 morts, l’armée israélienne assurant avoir ciblé des « terroristes ». L’attaque a visé une école gérée par l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Nousseirat, cible de deux récentes frappes israéliennes. Cette frappe est la cinquième sur une école abritant des déplacés par la guerre en huit jours. 



«Ce qui se passe à Gaza a été calculé et déterminé par Israël», dit une rapporteuse de l’ONU


Alors que cette semaine l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération d’envergure sur la ville de Gaza, dix experts indépendants des Nations unies ont accusé Israël de « mener une campagne de famine ciblée à Gaza ». Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, est l’une des autrices de ce compte rendu. Elle a répondu aux questions de RFI.

Coup de gueule

par Rémy Dufaut




Il vous serait bien profitable, Monsieur François Baroin, de relire le livre écrit par votre père Michel (La force de l’amour, dont le manuscrit fut remis aux Éditions Odile Jacob, quelques jours avant sa mort tragique en février 1987). Franc-maçon et Grand Maître de la Grande Loge de France (1977-1978), il prônait la tolérance et l’humanisme dans le respect des droits de l’Homme, pour un idéal de paix et de solidarité.

J’imagine ce qu’il penserait de vos positions envers les familles que vous vouliez priver l’année dernière de leur logement social au prétexte des conneries de leurs enfants.

Lui qui fut l’ami de Jacques Chirac mais également de Michel Rocard et de François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe du cimetière de Vaugirard. S’il était encore de ce monde, je suis convaincu qu’il surveillerait de près vos fréquentations…

N’avez-vous pas en 2005, alors ministre de l’Outre-mer, fait déjà sensation en remettant en question le droit du sol à Mayotte ? Sarkozy lui- même, alors ministre de l’Intérieur, ne l’avait pas osé et, sans doute vexé d’avoir été devancé, n’a pas voulu vous intégrer ensuite dans son gouvernement à son entrée à l’Elysée…

Aujourd’hui vous faites votre beurre de l’expulsion d’un migrant fiché S, déclaré  comme « radicalisé »,  prétendu imam, accusé d’avoir prononcé des prêches discriminatoires, notamment envers les femmes et tombant donc fort logiquement et incontestablement sous le coup de la loi.

Mais aviez-vous vraiment besoin de vous en féliciter publiquement, vous fendant d’un communiqué officiel de la mairie de Troyes,  pour le grand bonheur des électeurs frustrés par l’échec du RN à  prendre le pouvoir en France ?

Vous déshonorez les deux-tiers (le troisième s’étant déshonoré tout seul par son vote) de vos administrés troyens.

Vous vous targuez d’être intervenu pour l’expulsion de cet individu ne respectant pas les valeurs de la République française alors que vous n’êtes pour rien dans son expulsion puisque celle-ci résulte d’une décision du ministère de l’Intérieur à la demande de la préfète de l’Aube.

Inutile de vous réclamer de la dégradante loi  immigration soutenue par vos amis LR (mais censurée et allégée par le  Conseil constitutionnel et en voie d’abrogation par le futur gouvernement) qui ne vise qu’à renforcer ce que l’humanité recèle de plus ignoble en elle: racisme, xénophobie, haine de l’autre, chacun pour soi…

Vous seriez davantage à votre place en rappelant à votre police municipale que les contrôles d’identité et les fouilles au corps relèvent exclusivement des prérogatives de la police nationale et de la gendarmerie et que vos agents municipaux ne sont nullement habilités à les pratiquer.


« L’avenir est incertain, et nos concitoyens, emportés par le flot des mauvaises nouvelles, pris dans une sarabande d’événements inintelligibles, agressés par le chaos qui fait irruption jusque chez eux, chaque jour, par les étranges lucarnes, ne savent comment échapper à leur angoisse. Alors, comme souvent, la peur est mauvaise conseillère : repli sur soi, égoïsme, intolérance, rejet des autres sont les maladies contagieuses d’aujourd’hui. Elles génèrent des courants collectifs d’indifférence et d’atomisation, qui gangrènent lentement nos démocraties, sous le regard sarcastique des totalitarismes de tous poils et de tous bords, prêts à bondir sur cette proie facile qui se délite peu à peu. »

(Michel Baroin, Avant-propos, La force de l’amour, Ed. Odile Jacob, p.4, 1987)

Troyes : rassemblement pour la Paix ce vendredi 12 juillet



A l’appel du Collectif aubois pour la Paix (MRAP, LDH, Greenpeace, AGUI, La Libre Pensée, Collectif Louise-Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s, CGT, Solidaires et FSU), 80 personnes se sont rassemblées place de la Libération hier en fin d’après-midi, alors que les vacances d’été ont déjà vu s’envoler nombre d’entre nous vers d’autres contrées.

Un communiqué a été lu à 6 voix devant une assistance très complète dans sa diversité et dans son unité.

N’oublions pas, ne les oublions pas

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de neuf mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes – plus de 186 000 morts selon The Lancet –  dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que « L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.


La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien. 146 pays mondialement. Cela représente plus de 70% des 193 pays membres de l’ONU.

Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Depuis le 10juillet, L’armée israélienne multiplie les ordres d’évacuation, contraignant les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne à vivre dans le chaos et l’incertitude. Elle a largué des tracts sur toute la métropole de Gaza, ordonnant aux « présents » à Gaza – et non plus aux « habitants », comme par le passé – d’évacuer la cité et de se diriger vers le sud. « Des passages ouverts vous permettent de passer rapidement et sans fouille », promet l’armée, avant de menacer : « La ville de Gaza va rester une zone de combats dangereuse. »


Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.


Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.


La parole a pu circuler ensuite avec des interventions variées de la part de participantes et participants qui tenaient à partager chanson (merci à Pascal Genneret et à sa choriste; on peut l’écouter dans la 3 ème colonne de cette page), poèmes, textes, extraits d’écrits, libelles dont émanait une forte émotion envers le peuple palestinien et également pour toutes les victimes des colonisations actuelles, en particulier ceux de Nouvelle-Calédonie.


Il n’était pas question d’en rester là et les échanges se sont poursuivis autour de boissons et d’aliments proposés par les participantes et participants heureux d’apporter un morceau de leur pays d’origine et de ses saveurs,contribuant encore davantage à la circulation et au partage de la parole.

« Cessez de brutaliser la démocratie ! »


Motion de censure immédiate si un gouvernement vient à être formé « avec ne serait-ce qu’un seul secrétaire d’État de LFI », avertit Aurore Bergé


Le Nouveau front populaire promet d’annoncer rapidement le nom d’un Premier ministre à proposer à Emmanuel Macron. Mais les négociations sont difficiles entre les quatre forces qui le composent. La députée Renaissance appelle à la « stabilité ».

Alors que les négociations sont difficiles au sein du Nouveau front populaire pour désigner le nom d’un Premier ministre à proposer à Emmanuel Macron,la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Aurore bergé pointe, vendredi 12 juillet sur franceinfo, « la nécessité de former un gouvernement qui garantit à notre pays une stabilité ».





Le RN «censurera tout gouvernement» comprenant des ministres LFI ou écologistes


Alors que le Nouveau Front populaire revendique de gouverner après sa victoire relative aux législatives, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont tracé jeudi soir la ligne officielle du parti nationaliste.





« Nous censurerons un gouvernement constitué par cette alliance de la gauche », assure François-Xavier Bellamy


Pour le vice-président du parti Les Républicains, il y a urgence à nommer un nouvel exécutif mais il considère qu’ « aucune formation politique ne peut prétendre revendiquer la victoire » aux législatives. Or « pour gouverner, il faut une majorité », soulève-t-il.



Censurer le NFP avec le RN : ces macronistes prêts à faire ce qu’ils reprochaient à LFI


Alors qu’ils dénonçaient les alliances honteuses des insoumis avec l’extrême-droite sur les motions de censure contre leur gouvernement, certains macronistes sont prêts à faire tomber un hypothétique gouvernement NFP avec les voix lepénistes.



GÉRARD LARCHER ESTIME QUE LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE N’ÉTAIT PAS CONFORME À LA CONSTITUTION


Si ce que dit le Président du Sénat est vrai, alors le Président de la République a effectivement méconnu la Constitution puisqu’il ne lui a pas demandé son avis.

Resté silencieux depuis la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier, le Président du Sénat, Gérard Larcher, a partagé son sentiment concernant l’initiative d’Emmanuel Macron. Gérard Larcher estimant avoir été “informé, et non consulté” au sujet de la dissolution, il considère que le Président de la République n’a pas respecté la lettre de la Constitution lors de sa décision. S’il dit vrai, la Constitution a été méconnue.



Lettre ouverte à Emmanuel Macron : « cessez de brutaliser la démocratie ! »



Le 10 juillet, dans une adresse à la population, Emmanuel Macron conteste la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées et souhaite imposer une coalition large dont son ex-majorité serait le pivot. Dans une lettre ouverte, Attac appelle le président à respecter le vote populaire et soutient les rassemblements qui se tiendront dans toute la France le 18 juillet.




 « Je n’arrête pas de les surveiller ces fripons, pendant qu’ils opèrent, sans en avoir l’air, et puis je leur fais dégorger de force tout ce qu’ils m’ont volé en leur enfonçant dans la bouche l’entonnoir de l’urne. » (Aristophane, Le peuple ne se laisse pas duper par les démagogues, in Les Cavaliers)

« Violer un droit [particulier], de nos jours, c’est corrompre profondément les mœurs nationales et mettre en péril la société tout entière. » (Tocqueville, Sur la société politique, p. 394)


Propagande pro-RN, fake news, mépris des institutions… Chère Arcom, le moment est venu de débrancher CNews et C8



En douze ans, les chaînes du groupe Bolloré ont écopé de plus de 40 rappels à l’ordre de l’Arcom, le régulateur des ondes, pour de nombreux manquements en matière de pluralisme, de dérapages et autres propos discriminatoires. Et le phénomène ne cesse de s’aggraver.

Cette semaine, CNews a reçu deux amendes, pour avoir laissé dire à l’antenne que «l’immigration tue», sans aucune réaction de l’animateur, ou que le réchauffement climatique était un «mensonge».

Pire, pendant toute la campagne des législatives, Vincent Bolloré a transformé ses antennes en véritables machines à propagande. Sur Europe 1, également la propriété du milliardaire d’extrême droite, Cyril Hanouna a remplacé Sophie Davant pour 1h30 d’une émission politique quotidienne. Comme le Monde l’a raconté, la gauche n’a presque jamais été invitée, faisant systématiquement la cible d’attaques. Quand les représentant·es du RN ou de Reconquête étaient traité·es avec bienveillance. Énième mise en demeure de l’Arcom.

Kanaky-Nouvelle-Calédonie : « Il faut qu’on arrive à apaiser la situation »



Les troubles ne se sont pas arrêtés en Nouvelle-Calédonie avec la suspension de la réforme du corps électoral. Le sénateur écologiste Thomas Dossus a rendu visite à l’une des indépendantistes de la CCAT emprisonnée en métropole depuis fin juin.

La situation en Kanaky-Nouvelle-Calédonie est passée sous les radars avec les législatives. Mais un homme y a été tué mercredi 10 juillet par les forces de l’ordre. C’est le dixième mort depuis le début des troubles dans l’archipel en mai. À l’origine du regain de violence : la contestation d’un projet de réforme du corps électoral pour les élections provinciales calédoniennes. Cette réforme est pour l’instant suspendue suite à la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin.

«L’ensemble des femmes afghanes» pourraient profiter du droit d’asile, une première



« L’ensemble des femmes afghanes » qui fuient l’Afghanistan en raison des mesures discriminatoires prises à leur encontre par les talibans « peuvent obtenir le statut de réfugiées », a statué jeudi 11 juillet la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Dans sa décision hautement symbolique et inédite, la juridiction considère « les femmes afghanes » comme un « groupe social » à part entière et pouvant subir des discriminations en raison de cette « appartenance ».

Pour la France, « les femmes et jeunes filles afghanes sont, dans leur ensemble, perçues d’une manière différente par la société afghane » et « doivent être considérées comme appartenant à un groupe social susceptible d’être protégé comme réfugié », ont décidé les juges de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), selon un communiqué.

Dix mois de guerre à Gaza : la situation humanitaire « est totalement atroce



Au dixième mois de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, les ONG tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. Les Palestiniens, déplacés à plusieurs reprises dans l’enclave sur ordre de l’armée israélienne, s’entassent dans des zones surpeuplées où l’aide humanitaire n’entre plus.

Les mois défilent et la situation humanitaire se dégrade. Inexorablement. Alors que la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son dixième mois, de vastes opérations militaires se succèdent dans l’enclave, poussant des milliers de Palestiniens sur les routes de l’exode. Les ordres d’évacuation de l’armée israélienne se multiplient comme récemment dans la ville de Gaza, où 300 à 350 000 personnes s’entassent, selon l’ONU.



“RÉPONDRE À L’URGENCE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET DÉMOCRATIQUE”



Laissez les personnes non-blanches faire de la politique !


Kaoutar Harchi souligne la place centrale des militants des quartiers populaires au sein de la gauche, dont certains ont pu accéder aux bancs de l’Assemblée nationale. Et qui laissent espérer pour ce pays un autre avenir que celui qui semblait, le 7 juillet, scellé.

Le fait que le RN n’ait pas obtenu la majorité à l’Assemblée nationale, le 7 juillet, nous rappelle qu’aussi fort que soit le sentiment d’une histoire qui se répète, rien n’est jamais joué d’avance. Il est toujours possible de déjouer le cours des choses, d’inverser les courbes des sondages, de faire advenir un autre réel. Cela n’a pourtant été possible qu’au regard d’un intense travail des militant·es des quartiers populaires qui ont réalisé, en un temps très court, et dans des conditions difficiles, un insensé travail de conviction auprès des populations issues de l’immigration postcoloniale, les poussant à aller voter et à participer à la vie politique française.



Ces villages de néoruraux qui résistent à l’extrême droite et relancent la vie locale


Les communes de Celles et de Villeneuvette, dans l’Hérault, ont pour point commun de n’avoir qu’un seul électeur du Rassemblement national. Un vote à rebours de celui de la circonscription, qui a réélu la députée RN sortante le 7 juillet. Reportage.


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