Dans cet extrait de « Complément d’enquête », des documents inédits révèlent les positions de la FNSEA lorsqu’il s’agit d’établir les critères de reconnaissance des maladies professionnelles liées à l’usage des pesticides. Les agriculteurs sont pourtant une profession à risque…
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Gros intérêts financiers, soutien sans faille de l’État… Le documentaire « Mégabassines, histoire secrète d’un mensonge d’État » coproduit par Off Investigation et Reporterre est désormais en accès libre.
Bercy précise lundi que 10% du prix des formations sera désormais pris en charge par ceux qui en bénéficient, à l’exception des demandeurs d’emploi qui n’auront pas à payer ce reste à charge. La mesure sera effective dès cette année.
La CFP (contribution de formation professionnelle) est prélevée par l’URSSAF sur les salaires. L’assiette de la CFP est établie sur le revenu d’activité retenu pour le calcul des cotisations sociales mentionnées à l’article L242-1 du code de la Sécurité sociale. Le taux de contribution varie en fonction de la taille de l’entreprise ou de son type. Il est de : 0,55 % pour les employeurs de moins de 11 salariés ; 1 % pour les employeurs de 11 salariés et plus ; 2% de la masse salariale des intermittents du spectacle. Il s’agit donc d’une portion du salaire que l’employeur prend à sa charge et déduit donc du salaire brut inscrit sur le contrat de travail. Il l’aurait en principe versée au salarié si la CFP n’existait pas.
Selon le plan de Bruno Lemaire, 10% du prix des formations seraient prochainement pris en charge par ceux qui en bénéficient. En somme, les salariés devraient payer 1,10 fois leur formation continue… jusqu’à nouvel ordre…
Après le doublement par la Sécurité Sociale des franchises médicales sur les médicaments, c’est au tour des droits à la formation professionnelle de devenir payants. Et ensuite ?
Partager la publication "Plan d’économies : les salariés devront verser une « participation forfaitaire » pour bénéficier du compte personnel de formation (CPF), annonce le gouvernement"
Deux associations ont appellé à manifester ce 15 février en Bretagne contre « le navire de l’enfer » ! Une entreprise française vient d’investir dans une partie de ce navire-usine hors normes en remplacement d’une autre embarcation. Avec ses 145 mètres de long, il est considéré comme l’un des plus grands chalutiers au monde.
Alors qu’un « siège de la capitale » est annoncé par la FNSEA, d’autres agriculteurs préfèrent cibler les multinationales agroalimentaires et de la grande distribution qui entravent leur juste rémunération et les empêchent de vivre de leur travail.
Partager la publication "Colère des agriculteurs : comment le Rassemblement national tente de capitaliser sur le mouvement en vue des élections européennes"
Les raisons de la colère. Depuis des mois, les agriculteurs européens manifestent leur mécontentement. En France, la mobilisation a conduit le gouvernement à reporter la présentation de son projet de loi sur l’installation de nouveaux exploitants agricoles. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond ? Explications.
BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et TotalEnergies vont distribuer plus de 100 milliards de dollars de récompenses à leurs actionnaires pour l’année 2023, dépassant le record de 2022.
L’avion à fond, de la pêche dans les aires protégées et des JO plein de plastique… Alors que s’accentue l’urgence climatique, Reporterre distingue ceux qui se sont fait remarquer pour leurs positions anti-écologiques.
Menaces en mer Rouge : à quoi va ressembler la coalition internationale ?
Menés par les Etats-Unis, des navires venus de France, du Royaume-Uni, de Bahreïn, du Canada, d’Italie ou encore des Seychelles contribueront à cette coalition. Avec une mission : sécuriser cette zone hautement stratégique.
La COP28 a évité l’échec, au terme d’une nuit blanche de négociation. L’accord mentionne la « transition hors des énergies fossiles ». Mais sans date ni obligation.
Au moins 2 456 représentants de l’industrie fossile ont été autorisés à participer au sommet mondial sur le climat à Dubaï, dévoile la coalition Kick Big Polluters Out (KBPO). C’est quatre fois plus que le précédent record. Le Français TotalEnergies a envoyé 12 salarié·es, selon notre décompte. Décryptage.
Dans une vidéo datée du 21 novembre mise en ligne par le «Guardian», l’Emirati VRP du pétrole affirme qu’il n’existe pas de données scientifiques prouvant qu’arrêter d’utiliser des énergies fossiles permettrait de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Ce jeudi matin, le ministre de l’Economie a annoncé vouloir aligner la durée d’indemnisation chômage des seniors sur le régime général. Et d’invoquer l’objectif de plein-emploi.
Un groupe de 124 ONG a écrit vendredi une lettre ouverte à 28 institutions financières, dont des banques européennes, japonaises et sud-africaines, en leur demandant « instamment de (se) retirer » du projet gazier géant de TotalEnergies au nord du Mozambique.
Le diable se cache dans les détails. Avec les questions existentielles que nous posent les évènements en cours, on serait tenté d’oublier tout le reste. Les violences génocidaires qui se déploient en Palestine nous interrogent et nous obsèdent. Et c’est bien normal : l’horreur de l’occupation avait assoupi nos consciences par accoutumance ; tous les jours des colons tuaient des Palestiniens, et nous étions habitués à ces entrefilets des journaux, une demi-brève de l’AFP. La réponse, stupéfiante par sa violence, à cette mort lente et oubliée de tous, le 7 octobre, nous a réveillé. Et depuis nous assistons au crime le plus grave que notre droit (national, européen et international) a inscrit dans ses codes, et sommes impuissants.
En début de semaine, sur proposition de la Première ministre, le président a nommé l’économiste Gilbert Cette – soutien d’Emmanuel Macron en 2017 – à la tête du Conseil d’orientation des retraites. C’est confirmé : Emmanuel Macron aime placer des proches à la tête d’organismes publics censés être indépendants. Les analyses du COR n’ont pas plu. Les déclarations de son ancien président Pierre-Louis Bras ont fait dérailler la communication de l’exécutif ? Aucun souci, il suffit de le remplacer.
Le gouvernement n’a rien contre les instances indépendantes, à condition qu’elles lui donnent raison. Du point de vue de la pratique du pouvoir, on voit combien l’autoritarisme politique de Macron déborde pour venir affecter les lieux de production de connaissances, de conseils et d’expertises. Au plan institutionnel, on aperçoit une fois de plus l’étendue des prérogatives du Président dans la Ve République. On évoque souvent la supériorité législative du président sur le Parlement. Mais ce que cette affaire pointe également, c’est son formidable pouvoir de nomination – de nomination de hauts fonctionnaires, de responsables d’administration, de dirigeants d’établissements publics.
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