Depuis le début de l’année 2024, les tentatives d’expulsion de personnes originaires de pays dans lesquels leur sécurité et leur intégrité sont menacées se sont multipliées.
Des ressortissants afghans, soudanais, syriens, haïtiens ou encore des territoires palestiniens occupés ont été enfermés par l’administration française au sein du centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot dans le but d’être expulsés vers leur pays d’origine. La France enferme et expulse au mépris du droit international et européen.
A voir ou à revoir: « À qui profite l’immigration ?«
« Le plus horrible aujourd’hui, c’est le plaisir qu’ils prennent à nous regarder souffrir » : en Arizona, l’angoisse des demandeurs d’asile après l’élection de Donald Trump
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Les marchés financiers sont à la fête ce mercredi 6 novembre après que Donald Trump a réussi à décrocher, pour la deuxième fois, les clefs de la Maison Blanche. Et ce, même en Europe, pourtant menacée d’imposition de nouveaux droits de douane pour les produits européens vendus aux États-Unis.
Premier indicateur : le dollar. Le billet vert est au plus haut depuis un an. Il progresse face aux devises de ses principaux partenaires commerciaux qui, elles, sont toutes en baisse. L’euro a, par exemple, perdu près de 2% face au dollar. Et ce mercredi, le dollar s’envole face à la majorité des autres devises.
Le droit à l’avortement, un des thèmes clés de la campagne américaine, consolidé dans plusieurs États
Avortement, cannabis, immigration… plus de 150 mesures soumises au vote
Les élections américaines ne servent pas uniquement à désigner le président des Etats-Unis. Questions référendaires, d’initiative populaire ou bien émanant de législatures locales… Les électeurs de 41 Etats étaient appelés ce mardi 5 novembre à se prononcer autour de 160 mesures électorales, sur des sujets allant du droit à l’avortement au salaire minimum en passant par la légalisation du cannabis ou les procédures d’accès au vote. Quelles sont celles qui ont reçu l’aval ou non des électeurs ? Libération passe en revue les différents référendums.
« Mon objectif est plutôt de sortir de la rue que de voter » : à Washington, ces sans-abri américains observent la campagne présidentielle avec résignation
À quelques pas seulement de la Mais Blanche,vers tous les regards sont tournés avec l’élection présidentielle, franceinfo a rencontré des citoyens bénéficiaires d’une soupe populaire pour qui la politique passe au second plan.
Les descendants d’immigrés d’Afrique ou de parents nés en outremer sont nettement moins bien payés à caractéristiques équivalentes. Un travail de recherche inédit en France permet enfin de mesurer des écarts de salaires qui résultent pour partie de discriminations. L’analyse des sociologues Mathieu Ichou et Ugo Palheta.
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La classe politique est obsédée par cette thématique, pourtant loin d’être le premier sujet de préoccupation des Français. Comment expliquer cette déconnexion ?
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Michel Barnier et Bruno Retailleau main dans la main avec les ministres italiens des Affaires étrangères et de l’Intérieur, Antonio Tajani – « ami » du premier ministre français – et Matteo Piantedosi, proche de Matteo Salvani, chef de la Ligue, parti d’extrême droite. Les quatre politiciens se sont retrouvés pour lutter, selon eux, contre le « désordre migratoire », vendredi 18 octobre, à Menton, dans les Alpes-Maritimes.
Environ 3000 enfants et leurs mères sont obligés de passer la nuit à la rue en France, faute de places d’hébergement d’urgence. Certaines femmes sont enceintes, ou viennent d’accoucher. Reportage.
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L’Aide médicale d’Etat, inépuisable point de fixation chez ceux, politiques et media, qui font de l’étranger le bouc-émissaire et la source de tous nos maux.
« Immigration : quand l’Europe se réveille » : c’est le titre de l’éditorial du Figaro à Paris qui se félicite de la volonté de Bruxelles de durcir sa politique d’immigration. « “Nous y arriverons !“, proclamait Angela Merkel en lançant son opération “portes ouvertes“ aux demandeurs d’asile de Syrie et d’Irak en 2015, rappelle Le Figaro.
Rétablissement des contrôles aux frontières intérieures Lettre ouverte à la Commission européenne, après le classement de la plainte contre l’État français pour non-respect du code frontières Schengen
Tout juste nommé ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau multiplie les annonces sur la lutte contre l’immigration clandestine en France. Il a promis d’augmenter le nombre de places dans les centres de rétention administrative (CRA), et de rallonger la durée maximale de rétention pour faciliter les expulsions. Mais la réalité est plus complexe.
Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, le désarroi des étrangers enfermés
En France, les personnes étrangères auxquelles l’autorité ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire peuvent être enfermées dans des CRA, des Centres de rétention administrative, pour une période maximale de 90 jours, avant un renvoi éventuel vers leur pays d’origine ou vers un pays tiers. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, souhaite allonger cette période à 210 jours. Une mesure qui fait controverse. Reportage dans un CRA de la région parisienne.
Expulsions de migrants : la Commission européenne souhaite « explorer la possibilité de centres de retour hors UE »
Il y a presque dix ans, l’écroulement des dictatures du Sud de la Méditerranée dans le contexte des « printemps arabes », suivi de la crise syrienne, posait à l’UE un nouveau défi migratoire. La Commission européenne créait alors le fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique (FFU), doté de 5 milliards d’euros. Ce fond se concentre sur 27 pays dans trois régions le Sahel et le lac Tchad, la Corne de l’Afrique et l’Afrique du Nord.
Retailleau sur l’immigration : « l’immigration massive » n’est-elle pas une chance pour la France ?
Lundi soir, dans une interview à TF1, le nouveau ministre français de l’Intérieur a laissé entendre que l’économie française souffrirait d’un fort afflux d’immigrés. « Comme des millions de Français, je pense que l’immigration massive n’est pas une chance pour la France », a-t-il déclaré. InfoMigrants fait le point.
Michel Barnier recadre déjà son nouveau ministre de l’Economie qui avait jugé le RN «pas dans l’arc républicain»
Les boulettes juridiques de nos nouveaux ministres
Parmi les 39 membres du nouveau gouvernement de Michel Barnier, certains ont fait parler d’eux pour des déclarations ou des positions contraires au droit. La nouvelle ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait par exemple minimisé l’importance de la charte de l’environnement. Tour d’horizon de nos surlignages des membres du gouvernement.
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L’Allemagne a rétabli lundi, pour six mois, des contrôles à l’ensemble de ses frontières pour lutter contre l’immigration illégale, avec un risque d’effet domino et de nouvelles tensions dans le reste de l’Union européenne.
Des contrôles policiers mobiles et stationnaires avec la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark s’ajoutent désormais à ceux déjà en place aux frontières avec la Pologne, la République tchèque, l’Autriche et la Suisse.
Face à la crise socio-économique, près de la moitié des Tunisiens souhaitent quitter leur pays, selon une récente enquête du réseau de recherche Arab Barometer. La situation est encore plus alarmante chez les jeunes, dont certains envisagent de partir clandestinement.
Les chiffres illustrent le profond malaise de la population tunisienne. Face à une économie en berne et un chômage exponentiel, près d’un Tunisien sur deux (46 %) envisage de quitter son pays, révèle une étude du réseau de recherche Arab Barometer, publiée le 15 août. Ce taux a plus que doublé depuis 2011, année de la révolution tunisienne qui a conduit à la chute du dictateur Ben Ali. Il n’a depuis jamais cessé d’augmenter. Il s’agit, aussi, du pourcentage le plus élevé des quinze pays arabes au sein desquels l’enquête a été menée, auprès de plus de 15 000 personnes. La Jordanie (42 %), le Liban (38 %) et le Maroc (35 %) arrivent juste derrière.
Le désir d’émigrer est particulièrement présent chez les jeunes Tunisiens âgés de 18 à 29 ans. Environ 71 % d’entre eux (contre 36 % pour les plus de 30 ans) ont exprimé cette volonté, surtout les titulaires d’un diplôme universitaire. Pour près de neuf personnes sur dix, l’option du départ est motivée par des considérations économiques.
Plus de 200 personnes, certaines avec des enfants en bas âge, se sont installées mardi soir face à la municipalité pour réclamer des solutions d’hébergement plus durables.
Voici le texte d’une intervention qui a eu lieu, le 11 juin dernier, au musée de l’immigration, dans le cadre d’un débat durant le colloque sur l’histoire des jeux olympiques. Avec quelques mots de contexte en préambule.
Cette intervention a été réalisée par un collectif de militantEs d’horizons divers, militant.es pour les droits des sans papiers et des immigréEs, syndicalistes, militantES pour le logement, activistes écologistes, tous et toutes concernéEs par le lien entre les questions coloniales et les JO 2024.
Nous n’avons pas eu le temps de lire la totalité de la déclaration, interrompuEs par les animateurs du colloque. Notre prise de parole a été qualifiée d’attentat militant, un fourgon de police était sur place. Sabrina Agresti-Roubache, la secrétaire d’Etat à la ville à qui nous souhaitions nous adresser, a annulé sa viste au dernier moment. Voici le texte dans son intégralité.
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En dépit de la montée des réseaux sociaux et de sources alternatives d’informations, les médias traditionnels, comme la télévision, demeurent les principales sources d’information politique en France. Leur rôle dans la formation des opinions reste donc majeur, en particulier concernant l’immigration, thème central et récurrent des débats politiques et médiatiques actuels. L’étude approfondie de la couverture médiatique de l’immigration, par les principales chaînes de télévision françaises entre 2013 et 2017, révèle que l’accroissement de la visibilité du thème migratoire aux journaux télévisés polarise les opinions en exacerbant les préjugés et en poussant les individus les plus modérés vers des positions extrêmes. Si le simple fait de parler d’immigration polarise les opinions, la mise à l’agenda médiatique de ce sujet et les interventions de type « fact-checking » doivent alors être pensées avec la plus grande prudence.
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