Le 9ème art en crise



Le naufrage du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (FIBD) interroge. Qui a sabordé le navire ? Pourquoi la société organisatrice 9eArt + et l’association qui lui a donné délégation en 2007 sont-elles autant critiquées ? Comment ont-elles provoqué le boycott des artistes, la défection des éditeurs et la défiance des financeurs ? Comment expliquer un tel gâchis ?



Alors que le festival est en danger de mort, Charente Libre n’a cessé depuis 18 ans de multiplier les mises en garde. En particulier sur l’opacité de son fonctionnement et la confiance aveugle accordée à Franck Bondoux par l’association.



Festival d’Angoulême : Rachida Dati a une carotte pour que l’édition 2026 soit maintenue malgré les polémiques.

La ministre de la Culture a indiqué dans « Ouest-France » que des subventions qu’elle avait sucrées au festival pourraient être « rétablies » si « les conditions sont réunies ».



« Dans la bataille autour du Festival de la BD d’Angoulême, ce sont des autrices, souvent jeunes, qui portent la colère »

Pourquoi les auteurs se sacrifient-ils en appelant au boycott de la manifestation en janvier ? En toile de fond figurent la paupérisation du métier (dont les autrices sont les premières victimes), une surproduction d’albums et un affrontement entre art et commerce, observe dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».



Violée et licenciée : la double peine pour une salariée du festival d’Angoulême.

Chloé, une ancienne responsable de la communication, a saisi les prud’hommes pour contester son licenciement pour faute grave. Son tort : avoir signalé un viol dont elle aurait été victime lors de la précédente édition du Festival d’Angoulême.



Quand la BD dérange : PETITE CHRONIQUE D’UNE EXPULSION



Ce week-end (21-23 novembre 2025), j’aurais dû assister au festival de bande dessinée BD COLOMIERS (https://www.bdcolomiers.com/), auquel j’ai été invitée suite à la publication en traduction française de mon livre  « Sindrome Italia » par les éditions PresqueLune (https://www.presquelune.com/syndrome-italie).

La maison d’édition avait organisé mon voyage, mon hébergement ainsi que deux jours de dédicaces pour la sortie du livre. Inutile de dire que j’étais impatiente : c’est un très beau festival, où j’aurais pu rencontrer de nombreux collègues, une occasion importante pour mon travail.

Vendredi soir. Le vol Francfort-Toulouse atterrit à 18 heures et, dès que je descends de l’avion, je trouve trois agents de la Police nationale (la police française) qui m’attendent. Ils m’arrêtent et me mettent au courant du fait que je ne peux pas mettre les pieds en France, qu’ils ne savent pas exactement pourquoi, mais qu’il existe un signalement du ministère de l’Intérieur concernant le danger que je représenterais. Je reste interdite, mais après un premier moment de surprise mêlée de panique, j’explique tout d’abord que je n’ai jamais eu de problèmes avec la justice française et je montre la lettre d’invitation du festival, en précisant que je suis là pour mon travail. Ils ne m’écoutent pas, ils sont inflexibles.

On me dit que je dois immédiatement remonter dans l’avion et retourner à Milan : ils ont reçu l’ordre de me rapatrier et si je refuse, « ce sera pire pour moi », ils seront obligés de m’arrêter et, probablement, de me transférer dans un CRA (Centre de rétention administrative pour migrants). Tout cela dure 15 minutes, je me sens acculée et je décide de remonter dans l’avion.

Dans l’avion, on me remet une sorte de procès-verbal de rapatriement dans lequel il est précisé que je n’ai pas pu entrer en France car je constituerais « une menace grave pour l’ordre public français » et qu’en conséquence, je fais l’objet d’une « mesure d’interdiction d’entrée ». En cherchant une explication à cela, je me souviens du mois de juin 2023, lorsque j’ai participé aux journées d’assemblées, de concerts et de manifestations publiques organisées à Paris à l’occasion du dixième anniversaire du meurtre de Clément Méric, un jeune antifasciste tué en 2013 à Paris à l’âge de 18 ans par trois extrémistes de droite. Bien que ces initiatives se soient déroulées sans aucune tension, en présence de milliers de personnes venues à Paris de toute l’Europe, j’ai appris que certains de mes compagnons de voyage italiens avaient eu des problèmes aux frontières dans les mois qui ont suivi, avec quelques questions supplémentaires de la part de la police sur les raisons de leurs déplacements, mais personne n’a jamais été bloqué ou refoulé. 

Il y a donc encore quelque chose qui m’échappe et je vais certainement devoir me faire aider par des personnes plus compétentes en matière de jurisprudence française pour clarifier les aspects juridiques de cette affaire.

Cela dit, je tiens à partager quelques brèves réflexions.

Mon travail de dessinatrice de bandes dessinées m’amène souvent à voyager : découvrir le monde, parler aux gens, m’informer pour écrire et dessiner ce qui se passe autour de moi, tout cela fait partie de ma vie. Tout comme être active politiquement, participer à des initiatives, des manifestations et des assemblées : tout cela se mélange et se reflète également dans ce que je dessine. Face à tout cela, je ne suis donc pas surprise de pouvoir faire l’objet d’une « attention » particulière de la part des forces de police, étant donné que désormais, l’activisme politique, même modéré et au grand jour, constitue un motif de profilage de la part de l’État. C’est pourquoi j’ai toujours pris en compte les responsabilités et les conséquences que cela implique, tout comme je suis consciente que ce que j’écris peut ne pas plaire à tout le monde.

Mais être rapatriée de force avec ce genre de justification a vraiment dépassé mon imagination et m’oblige à écrire ces lignes pour donner une explication au festival, à la maison d’édition et aux personnes qui seraient venues me rendre visite au stand, à la fois pour les remercier de leur compréhension et pour m’excuser de la situation dans laquelle je les ai mises.

Mais surtout, je tiens à souligner la gravité de ce qui s’est passé : si, d’une part, je pense que la dérive autoritaire et répressive des États européens à l’encontre des militants et des activistes politiques est désormais évidente pour tous, d’autre part, je constate une dérive arbitraire croissante de la part des forces de police, qui peuvent décider sans explication de vous renvoyer chez vous simplement parce que vous êtes « indésirable », créant ainsi un système de contrôle et de surveillance basé non pas sur des faits, mais sur les opinions et les fréquentations des personnes.

J’ai pensé que cela ne pouvait pas rester une simple « mauvaise expérience » personnelle, mais qu’il était judicieux de la partager, afin de contribuer, dans la mesure du possible, à démanteler des mécanismes destinés à empirer s’ils ne sont pas combattus de toute urgence.

Elena Mistrello


Dati et la liberté de la presse : quand une ministre tombe le masque



Le chroniqueur Thomas Legrand suspendu par France Inter pour des propos sur Rachida Dati


La décision a été prise ce vendredi par la station de radio. Le journaliste a été filmé à son insu lors d’une discussion avec des cadres du Parti Socialiste. Il est suspendu à titre conservatoire.



Alors qu’on est encore en plein débat sur la réforme de l’audiovisuel public et que la ministre de la Culture est renvoyée devant le tribunal correctionnel, cette sanction interroge.

Il est intéressant de noter que la source de l’information émane de L’Incorrect, qui est un magazine mensuel français dont le positionnement se situe entre la « droite de la droite » et l’extrême droite, s’affirme comme « conservateur » et prône l’union des droites. Il fut fondé en 2017 par Jacques de Guillebon, Laurent Meeschaert, Benoît Dumoulin et Arthur de Watrigant, tous proches de Marion Maréchal et sont donc peu susceptibles de n’être pas engagés pour l’extrême-droite.

On aurait au moins pu supposer que la direction de France Inter se tournerait vers des sources objectives et désintéressées, animées par le seul souci de l’information.

Thomas Legrand s’en est expliqué ce dimanche :  « Un journal d’extrême-droite a diffusé, ce week-end, des images filmées à mon insu. Si mes propos tronqués et décontextualisés peuvent prêter à confusion, je revendique le droit d’exercer ma fonction d’éditorialiste : libre des opinions que j’affiche dans mes billets, aligné sur rien ni personne. »



Profitons de l’occasion pour tenter un voyage mouvementé dans le temps et comprendre les enjeux de l’audiovisuel de nos jours et du principe de la liberté de la presse qui devrait dominer le débat.

En 1922, en France l’administration des PTT ( Postes-Télégraphe-Téléphone ) exploite la technique de la Télégraphie Sans Fil (TSF). C’est donc au sein de cette institution que la radiodiffusion voit le jour.

Dès 1926, l’administration des PTT crée un Service de Radiodiffusion qui doit s’assurer de l’installation et de l’exploitation technique du réseau d’Etat. L’Etat soumet les postes privés à un régime d’autorisation.

En 1939, la Radiodiffusion devient une administration publique autonome rattachée à la Présidence du Conseil sous le nom de Radiodiffusion Nationale. Elle conservera ce nom durant la guerre sous le gouvernement de Vichy.

En mars 1940 un Commissariat général à l’Information est créé.

Les programmes de la Radiodiffusion Nationale installée à Vichy et à Marseille et ceux de Radio Paris sont les principaux autorisés.



On trouvera ci-dessous un exemple du contenu des programmes de la Radiodiffusion Nationale, ayant pour sigle « RN », ce qui ne s’invente pas.



Cette sombre période de la radio en France a fait l’objet d’une étude très intéressante que nous vous invitons à consulter.



En avril 1944, le Comité français de libération nationale réfléchit à une nouvelle organisation de la radiodiffusion qui s’appellera à la Libération la Radiodiffusion de la Nation Française (RNF). Le ministre de l’Information modifie l’intitulé dès septembre 1944 en Radiodiffusion Française (RDF).

Le 23 mars 1945, une ordonnance est promulguée nationalisant toutes les stations. La Radiodiffusion Nationale Française disparaît. Un établissement public, la Radiodiffusion française (RDF), est créé pour exercer ce monopole d’État sur la radiodiffusion et la télévision.



En 1949, elle deviendra, avec le développement de la télévision, la Radiodiffusion – Télévision Française (RTF) puis l’Office de la Radiodiffusion-Télévision Française (ORTF) le 27 juin1964.



L’ORTF n’a pour raison d’être que le service du pouvoir et, tout particulièrement, celui de Charles de Gaulle, président de la République du 3 juin 1944 au 20 janvier 1946 puis du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969.



Ce n’est que le 1er janvier 1975 que Radio France apparaît sous sa forme actuelle.

Revenons un peu en arrière pour nous intéresser aux institutions ayant en charge cette usine à gaz qu’est l’ORTF, devenu ensuite Radio-France. C’est le 31/07/1963, soit un peu moins d’un an avant la naissance de l’ORTF, que naît le Service de Liaison Interministérielle pour l’Information (SLII) rattaché au ministère de l’Information, alors dirigé par Alain Peyrefitte. Le SLII coordonne des politiques d’information et assure les relations presse sur l’action gouvernementale. Y succéderont le Comité interministériel pour l’information (CII- 25 décembre 1968), la Délégation générale à l’information (DGI – 12 juin 1974), le Service d’information et de diffusion (SID – 06 décembre 1976), le SID devient le SIG (Service d’information du Gouvernement). Celui-ci reste placé sous l’autorité du Premier ministre (Circulaire du 15 janvier 1996). Le décret du 18 octobre fait évoluer les missions du SIG qui désormais comprennent l’analyse de l’opinion publique et le contenu des médias, la diffusion d’informations sur l’action gouvernementale auprès de divers publics (grand public, médias, élus), la conduite d’actions de communication interministérielles d’intérêt général, tant sur le plan national que local (en lien avec les préfets et les ambassadeurs), l’assistance technique aux administrations et la coordination de leur politique de communication (notamment pour les campagnes d’information et les études d’opinion). Le Service d’information du Gouvernement emménage le 22 novembre au 20, avenue de Ségur (Paris 7e), dans une logique de regroupement géographique des services du Premier ministre. Le 3 mai 2024, paraît le décret n° 2024-410 modifiant celui du 18 octobre 2000 relatif au Service d’information du Gouvernement, chargé de « mettre en cohérence la communication de l’Etat ».



Le ministère de l’Information apparaît pour la première fois sous la IIIe République, en mars 1938, sous le nom de ministère de la Propagande dans le second cabinet Léon Blum. Conservé au sein des gouvernements du régime de Vichy, le ministère continue d’exister sous la Quatrième République sous le nom de ministère de l’Information. En 1958, Charles de Gaulle revient aux affaires et institue la Cinquième République, prescrivant au ministère de l’Information une mission : réformer et organiser la radiotélévision d’État. Tantôt érigé en ministère, tantôt en secrétariat d’État, ce département de l’Information joue le rôle principal – dans les années 1960 – du contrôle des chaînes de télévision. Supprimé en 1968 en tant que ministère puis en 1969 en tant que secrétariat d’État, ce ministère ne sera pas reconduit sous le premier gouvernement de la présidence de Georges Pompidou mais rétabli en avril 1973 lors des trois gouvernements de Pierre Messmer, puis disparaît définitivement en mai 1974.

Il a pour missions d’éduquer, informer et distraire et tentera de garder sous sa coupe durant toute son existence tous les moyens de communication, qu’ils soient d’Etat mais aussi, avec plus ou moins de bonheur, les quelques médias indépendants d’alors.

 

 Radio France est créée le 1er janvier 1975 sous sa forme actuelle et ce, jusqu’à aujourd’hui. Depuis peu, on assiste à une sorte de tentative de reprise en main de la part de certains de nos dirigeants qui n’apprécient pas la liberté de ton de certaines émissions. On a pu déjà assister à la réduction , voire la suppression, du temps d’antenne de certain(e)s journalistes ou chroniqueur(se)s sur des antennes nationales et cela pose un certain nombre de questions.

Du côté du ministère de la Culture, créé le 24/07/1959 et qui chapeaute toutes les antennes nationales, on assiste parfois à un certain tangage, selon la couleur politique du pouvoir en place, et à des réformes qui ne portent pas toujours leur nom.



En 2009, 50 ans après sa création, on a pu assister en guise de jubilé à une modification des attributions de ce ministère régalien, qui prend de plus en plus les tournures d’une officine placée sous la souveraineté du chef de l’Etat et de ses serviteurs. Christine Albanel, ministre de la Culture et désormais de la Communication écrit:  

« Cinquante ans après sa création, le ministère de la Culture et de la Communication, œuvre collective bâtie sous l’autorité de 19 ministres successifs, vit un tournant de son histoire. C’est ce qui rend cette célébration tout à fait singulière.

On célèbre le plus souvent des personnalités disparues, des événements inscrits dans le passé. Le cinquantenaire du ministère de la Culture est un anniversaire actif, tourné vers l’avenir, puisqu’il coïncide avec une réforme profonde, sans précédent, de cette prestigieuse institution. Cela fait des années que les acteurs et les observateurs du milieu culturel attirent l’attention sur la nécessaire modernisation de ce ministère qui a toujours évolué en ajoutant des directions et des établissements les uns aux autres.

Le ministère fêtera donc ses cinquante ans en faisant peau neuve, avec la création de trois grandes directions générales (patrimoines de France, création et diffusion, médias et économie culturelle), d’un secrétariat général renforcé, et d’une fonction d’inspection rénovée. Il fêtera ses cinquante ans avec l’arrivée historique de la direction du développement des médias, qui lui est officiellement rattachée. Il fêtera ses cinquante ans, enfin, avec des directions régionales des affaires culturelles qui comptent désormais parmi les huit grandes directions régionales de l’État. »



15 ans plus tard, Rachida Dati, dont on se demande encore comment elle a bien pu échouer à ce poste, engage l’audiovisuel dans une nouvelle réforme. Et tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins.

« Dénonçant l’« obstruction » de la gauche, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a dégainé l’arme constitutionnelle du vote bloqué lors de l’examen de la réforme de l’audiovisuel public au Sénat, vendredi 11 juillet au matin, pour accélérer l’examen du texte avant les congés parlementaires. Cette stratégie a permis d’aboutir à l’adoption du texte en deuxième lecture par la chambre, dans l’après-midi, par 194 voix contre 113. »



Il semble bien que l’on assiste au retour de l’ORTF dont la ministre semble si nostalgique.

« Le projet gouvernemental prévoit une holding, qui serait baptisée « France Médias’, comprenant France Télévisions, Radio France et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel) en 2025. Cette phase transitoire sera suivie d’une fusion au 1er janvier 2026. Avec pour l’instant une interrogation sur l’intégration de l’audiovisuel extérieur (France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya) dans la future société fusionnée. »

Et, si l’on veut, de façon totalement anachronique, ramener le gouvernement dans la salle à manger des Français, “Il y a un problème en France, c’est que l’on n’arrive pas à couper le cordon ombilical qui relie le pouvoir à la radio et à la télévision de service public”, estime de son côté Christian Delporte. “Même avec les instruments que l’on a mis en place, la crainte que l’on peut avoir, c’est qu’en centralisant tout, on contrôle davantage. C’est pourquoi le parallèle est fait avec l’ORTF. Évidemment, ce qui nous arrive ne ressemblera pas à l’ORTF, mais l’esprit de relier la radio ou la télévision de service public directement à l’État, c’est évidemment dangereux dans un pays, dans une démocratie où le pluralisme de l’information, le pluralisme culturel, sont des outils essentiels à la construction des citoyens”.


Rachida Dati, en bonne maîtresse de maison, n’hésite pas à piétiner les règles les plus élémentaires de la démocratie, de la liberté de la presse, de l’indépendance des journalistes et finit par tomber le masque.

« Désormais, ses actes n’ont plus rien d’officieux. Tout comme elle affiche sans détour sa volonté de conquérir la mairie de Paris l’an prochain (elle aurait accepté un ministère contre l’absence de candidat·e LREM à Paris en 2026), Rachida Dati semble revendiquer son mépris pour la liberté de la presse. Alors que les équipes de France TV et Radio France annoncent une grève illimitée dès le 30 juin pour se battre contre la fusion de l’audiovisuel public et que la Macronie se montre inflexible sur le projet, la ministre a baissé son masque. Place à la pratique : en garde. »



Assiste-t-on à une fin de règne, au cours de laquelle des événements plus ou moins attendus semblent prendre forme ? Face à un « vote de confiance » qu’il a lui-même appelé de ses voeux, François Bayrou risque ce lundi 8 septembre de devoir faire ses bagages pour rejoindre Pau où ont été déposées 217 plaintes recensées par le collectif de victimes de Bétharram, dont une centaine porte sur des faits à caractère sexuel. Et même si « aucune infraction relevant de la compétence de la Cour de justice de la République ne paraît susceptible d’être caractérisée à l’encontre de François Bayrou », il est susceptible de ne pas échapper cette fois aux signalements déposés contre lui pour « non-dénonciation de mauvais traitements sur mineurs » et « abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit portant atteinte à l’intégrité des personnes » dans le cadre de l’affaire Bétharram et qui ont été classés sans suite.



Par contre, l’action de la justice devrait à présent pouvoir reprendre son cours et notamment pour Rachida Dati. Renvoyée devant le tribunal correctionnel dans l’affaire Ghosn, mardi 22 juillet, la ministre est également visée par une information judiciaire en lien avec la détention au Qatar, en 2020, d’un lobbyiste franco-algérien.

Il va lui devenir difficile d’échapper à ses responsabilités et aura peut-être tout intérêt à respecter un peu plus les journalistes qu’elle aura pris tellement plaisir à maltraiter. Car il ne fait aucun doute qu’ils vont poursuivre leur travail d’information dans le souci d’objectivité qui les a toujours guidés et qui consiste à rapporter les faits, rien que les faits, de façon juste et équitable.



RD

 

Présenté comme le « Puy du Fou auvergnat », le spectacle « Murmures de la Cité » fait polémique à Moulins dans l’Allier



Le spectacle historique « Murmures de la Cité », dont trois représentations sont prévues à la fin de cette semaine à Moulins dans l’Allier, fait polémique depuis plusieurs semaines. En cause, la vision historique très conservatrice du spectacle.



« Leur optique est ouvertement antirépublicaine » : présenté comme un nouveau Puy-du-Fou, le spectacle historique « Murmures de la Cité » suscite la polémique


Ce spectacle, présenté ce week-end à Moulins, est accusé de véhiculer une lecture idéologique de l’Histoire et de bénéficier de financements controversés, notamment du milliardaire Pierre-Édouard Stérin.



Les réactions


Dès avril 2025, des enseignants s’inquiétaient de l’orientation idéologique de cette histoire-spectacle, de sa proximité avec la Fête Nationale et de l’annonce de celui-ci sur les sites du Syndicat d’Initiative de la Ville de Moulins, du Conseil Départemental et du Centre national du costume et de la scène (CNCS). Ils dressaient un constat irréfutable de l’orientation politico-religieuse de l’entreprise et s’insurgeaient que « les fonds publics servent à une entreprise sponsorisée par des forces politico-financières d’extrême droite, qui nous préparent un gloubi-boulga inquiétant passant pour un joli spectacle (hé oui, il y aura du son et des couleurs …) mais avec un contenu, explicite ou implicite, visant à rétablir cette imaginaire France éternelle, pure et providentielle …« 



Un rassemblement des forces progressistes est organisé ce jour 11 juillet dans le but de contrer cette tentative d’hégémonie des extrêmes-droites sur la culture, pour  « peser dans le débat politique français avec, comme perspective, de positionner la droite extrême et l’extrême-droite au pouvoir« . Mais son efficacité resterait à prouver pour certaines forces qui, tout en s’associant à la protestation, demeurent dubitatives sur la portée d’un tel rassemblement. 

Il n’en demeure pas moins, pour les opposants, que cette opération « est un outil de propagande, pas un spectacle. C’est un signal d’alarme. » et n’a rien d’une « culture qui éclaire, qui libère, qui construit l’émancipation. {C’est] une culture de vitrines, …/… une Histoire maquillée à la sauce identitaire. » Ils dénoncent en outre une complicité politique qui interroge:

La CGT de l’Allier posait clairement en juin la question aux financeurs publics :
🔴 Mairie de Moulins : le maire, Pierre-André Périssol, prépare une délibération communautaire (tout en essayant de faire croire qu’il veut y imposer des conditions) pour soutenir le projet. Va-t-il offrir les clés de la culture locale à l’extrême droite ?
🔴 Conseil départemental de l’Allier : Claude Riboulet reste étrangement silencieux. Va-t-il couvrir ce détournement de fonds publics au profit d’un projet idéologique ?
Le silence est une forme d’acquiescement. L’ambiguïté est une complicité.

et s’inquiète que ceux-ci soient associés à « Pierre-Édouard Stérin, milliardaire libertarien, exilé fiscal, [qui] est un mécène central du projet. Il est aussi le promoteur du plan PÉRICLÈS, un programme de conquête politique par l’extrême droite, au service d’un projet identitaire, conservateur, sexiste et nationaliste.« 

Cette mobilisation n’a semble-t-il pas l’heur de plaire à certaines officines d’extrême-droite qui en arrivent à proférer des menaces contre le responsable de la CGT de l’Allier.

Cela semble devenir un mode de fonctionnement parfaitement rodé que de viser les responsables syndicaux puisque le secrétaire départemental de la FSU a également fait l’objet de menaces de la part de médias d’extrême-droite pour avoir dénoncé cette opération dont le seul but est de favoriser l’implantation des extrêmes-droites dans le département de l’Allier et dans toute la région du Bourbonnais. Vichy n’est pas loin, alors qu’elle n’a eu de cesse, pendant 80 ans, de chercher à restaurer sa réputation…

Il suffira aux lectrices et lecteurs d’aller consulter, s’ils en ont le courage, les sites suivants: L’Incorrect, Le JDD, JDNews, Bd Voltaire, Reconquête, Le Point, Résistance Républicaine, Fdesouche, Frontières, Le Figaro, Valeurs Actuelles… Notre préférence va sans aucun doute à Ripostes Laïques, officine à l’appellation tant usurpée, qui vomit son fiel contre, entre autres, en citant leurs noms pour les livrer à la vindicte populaire, les « talibans gauchos de l’Allier« , « le gourou de la gauche Pol Pot de l’Allier« , « l’homme qui invite des terroristes palestiniens dans l’Allier, un syndicaliste aux méthodes de racaille » et les « méthodes staliniennes du député Monnet contre un projet culturel »…

Il s’avère que, dès ce soir, la droite locale, « qui dérive à vive allure », pour une fois unie, et l’Etat donneront la preuve formelle de leur soutien inconditionnel à l’extrême-droite.

Les trois représentations du week-end sont d’ores et déjà annoncées complètes, ce qui doit également constituer un sujet d’inquiétude pour les partisans de la démocratie, des libertés, de la laïcite et de la vérité scientifique.

RD

Festival de Cannes


Porter l’exception culturelle en Europe, c’est se battre pour notre puissance


Le dynamisme du cinéma français n’est pas un miracle, mais le fruit d’une vision politique audacieuse. Aujourd’hui, ce modèle européen est violemment attaqué et le monde du cinéma et de l’audiovisuel est en première ligne d’une véritable guerre culturelle. Préserver notre culture européenne, garantir la liberté de nos imaginaires, c’est donc résister face aux modèles autoritaires et révisionnistes.



Appel à mobilisation : sous les écrans, la dèche


Un an après notre mobilisation, nous aurions aimé annoncer de bonnes nouvelles autour de la structuration de notre secteur et notre accès à des contrats intermittents, mais si une première étape de structuration a été franchie, l’accès au régime de l’intermittence est menacé. Communiqué.

« Diffamation », « haine », « menaces »… Une professeure d’université porte plainte contre Marion Maréchal



En novembre, Maboula Soumahoro a été déprogrammé d’un débat au Parlement européen, après une offensive en ligne de l’extrême-droite l’accusant de « racisme anti-blanc ». Depuis, la chercheuse dit subir une vague de haine sur les réseaux sociaux. Elle porte plainte.



Bardella attendu au déjeuner des best-sellers de « L’Express », plusieurs auteurs annulent leur venue


Révélée par « Libération », la présence du président du Rassemblement National au rendez-vous annuel des plus gros vendeurs de livres organisé ce mercredi par l’hebdomadaire « L’Express » crispe les écrivains. Au point de boycotter l’événement.



Autriche : des milliers de personnes manifestent contre l’extrême-droite


Les négociations pour former un gouvernement vont atteindre une durée record en Autriche, l’extrême-droite et la droite n’ayant toujours pas trouvé d’accord, sur fond d’inquiétude d’une partie de la population qui a manifesté mardi soir.

« A Day Without Immigrants » : aux États-Unis, des commerçants ferment boutique pour protester contre la politique migratoire de Donald Trump



Le président, qui avait axé sa campagne sur la lutte contre l’immigration, a promis d’expulser des millions de personnes en situation illégale. Face à cette menace, certains secteurs appellent à une journée sans travail.

Montrer l’importance de la contribution des immigrés à la vie économique et culturelle du pays. Le lundi 3 février pourrait bien être une journée particulière pour certains clients de magasins ou de restaurants aux États-Unis. Les défenseurs des droits des immigrés appellent les commerçants du pays à cesser le travail pour protester contre la politique migratoire du président américain lors de cette journée spéciale surnommée « A Day Without Immigrants », « un jour sans les immigrés ».

A ne pas manquer la semaine prochaine



         

Au lendemain des élections législatives, une centaine d’organisations ont lancé un appel à désarmer l’empire Bolloré ( https://desarmerbollore.net/appel ). Elles y pointaient la menace grave que représente une telle omnipotence financière et médiatique. Elles appelaient à agir contre un ensemble de dispositifs et infastructures dédiés à la conquête du pouvoir par l’extrême droite. L’exemple d’Elon Musk, et désormais de ses confères patrons de la tech, montre à quel point quelques milliardaires peuvent peser de tout leur poids, aux Etats-Unis et jusqu’en Rurope, dans l’avènement d’un ordre mondial réactionnaire et fascisant. L’actualité offre ainsi un sinistre miroir et la campagne pour désarmer l’empire Bolloré relève ici chaque jour un peu plus de l’urgence.

Du 29 janvier au 2 février 2025, cette coalition d’organisations appelle dans tout le pays à des journées d’actions contre l’empire Bolloré et ses infrastructures : énergies fossiles avec Bolloré Energy, agro-industrie coloniale et écocidaire avec la Socfin socapalm, conseil et publicité avec Havas, extractivisme avec Blue Systems, surveillance et contrôle avec EASIER, IER ou Automatic systems, et de plus en plus de médias et maisons d’éditions à travers le groupe Hachette. L’appel à ces journées d’actions met ainsi en avant le caractère aussi glaçant qu’absolument cohérent du projet industriel, financier et politique du groupe Bolloré. Pendant des mois nous avons analyser comment son empire se déploie sous diverses formes et firmes qui se nourrissent d’un renforcement autoritaire de l’ordre économique mondial autant qu’elles l’appuient.

👉 L’appel complet est lisible sur le site de la campagne

Ces journées d’actions font suite à une première série de mobilisation en décembre à l’initiative d’une centaine de libraires dénonçant l’emprise du groupe Bolloré dans le monde de l’édition (https://desarmerbollore.net/news/actions-decentralisees-du-29-janvier-au-3-fevrier-2025#user-content-fn-1 ) ainsi qu’à l’intrusion de centaines de milliers de marque-pages invitant à boycotter Hachette/Bolloré dans les livres du groupe (https://desarmerbollore.net/news/operation-marque-pages. ) Du 29 janvier au 2 février 2025, des mobilisations publiques sont d’ores et déjà annoncées à Grenoble, Reims, Lyon, Poitiers, Clermont-Ferrand, Oyonnax, Marseille, Paris dans le Finistère ou en Aragon (détails ci-dessous). D’autres rendez-vous nous parviennent chaque jour, sans compter les actions surprises. Les journalistes qui souhaitent avoir plus d’infos sur certaines mobilisations et les couvrir peuvent nous joindre sur le tel presse.

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LISTES DES ACTIONS PUBLIQUES :

Grenoble : mercredi 29 janvier à 17h30 à Grenoble (UGA BU Droit-Lettres)
Aragon : mercredi 29 janvier 2025 à Aragon (devant le centre culturel)
Reims : jeudi 30 janvier à midi (devant la fac de lettre)
Lyon : samedi 1er février à 15h30 (Place Guichard)
Chasseneuil-du-Poitou : samedi 1er février à 14h30 (Zone commerciale du Futuroscope – 86)
Besançon : samedi 1 février à 14h30 (Place Pasteur)
Reims : samedi 1er février après-midi (au centre démocratique kurde)
Clermont-Ferrand : samedi 1 février de 14 à 19h 
Oyonnax : samedi 1er février 2025 (devant le local du Progrès, rue Anatole France
Marseille : dimanche 2 février de 12h à 18h (La Plaine)
Finistère : dimanche 2 février 14h en Bretagne (lieu communiqué au dernier moment)

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POUR SUIVRE LES MOBILISATIONS :

CARTE DES ACTIONS – Une carte des mobilisations qui sera alimenté en temps réel tout le long des jours de mobilisation se trouve ici https://desarmerbollore.gogocarto.fr/map#/carte/@45.60,1.98,6z?cat=all

SITE – L’ensemble des appels à ces mobilisations, la carte des infrastructures de l’empire Bolloré, des analyses et retours d’enquêtes, ainsi que des comptes-rendus texte photos, vidéos des mobilisations sont disponibles sur le site de la campagne : https://desarmerbollore.net 

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Contact presse Soulèvements de la terre :  06 29 98 45 22 (téléphone ou signal)

Compte insta de la campagne : @campagnebollore








Le MRAP et la Compagnie du Loup bleu ont le plaisir de vous inviter à la représentation de « la fuite » :

vendredi 31 janvier à 20h30 

à l’Aiguillage

3 Place de la gare, 10110 Polisot.

suivi d’un échange et de témoignages

vous pouvez réserver  par téléphone au 03 51 63 71 52 ou à contact@laiguillage.org

La fuite

Un homme jeune – un fils, un frère, un fiancé – décide de quitter son pays et entreprend un long voyage pour trouver, peut-être, un monde meilleur… comme tant d’autres.

On les appelle migrants, exilés, sans papiers, demandeurs d’asile…

« La fuite », c’est l’histoire, en neuf épisodes, du voyage de ce jeune homme qui, à chaque étape, rencontre un personnage (incarné à chaque fois par le même comédien) emblématique d’un moment, d’un lieu, d’une fonction, d’une émotion.

Avec une chaise, une valise, des pierres, un téléphone portable, une couverture, une photo, deux comédiens (Ibraheem Ramadan et Alain Dommanget), et les images de Pascale Morel.

Mise en scène : Marie-Hélène Aïn.


Le Repli, film documentaire de Joseph Paris

Dimanche 27 octobre



Réalisation | Joseph Paris

Année | 2022

Pays | France

Durée | 93 minutes


D’abord pionnier dans l’usage des licences libres dans l’art vidéo, Joseph Paris fonde avec d’autres cinéastes le collectif Kassandre, qui associe expérimentation formelle et juridique. Il a travaillé sur la série Exterminate All The Brutes réalisée par Raoul Peck pour HBO et réalisé avec une bande d’acteurs Mourir gracieusement, 24h de cinéma en direct sur Youtube. Plus récemment, La Nuit des hiéroglyphes à l’Institut de France constitue sa quatrième collaboration avec Benjamin Lazar, après la création vidéo de ses spectacles Heptaméron et Maldoror et la réalisation du film La Forêt des masques qui a participé en 2022 à l’exposition Toyen au Musée d’art moderne de Paris. 


10h00 au Cinéma UTOPIA

La défense des droits passe aussi par la culture

Certaines œuvres sont de très bons outils d’éducation et de sensibilisation aux droits et libertés, qui peuvent servir d’introduction à de nombreux débats, ouverts à un large public, et permettent d’aborder certaines thématiques avec un regard et un angle nouveau. C’est pourquoi la LDH tient à apporter son soutien aux œuvres culturelles ci-dessous:

https://www.ldh-france.org/sujet/cine-theatre-a-voir/

Faut-il en rire ou en pleurer ?


Donald Trump nage en plein délire sur Kamala Harris «devenue noire»


Dans un entretien accordé à des journalistes afro-américaines, le candidat à la Maison Blanche a pointé du doigt mercredi 31 juillet le prétendu changement d’identité de sa rivale. Cette dernière lui a répondu avec calme quelques heures plus tard.

Kamala Harris serait-elle «devenue noire» pour des raisons électoralistes ? Pour le candidat républicain Donald Trump, cela ne fait aucun doute. Lors d’un entretien accordé à l’Association nationale des journalistes noirs à Chicago, mercredi 31 juillet, l’ancien président a remis en cause l’identité raciale de sa nouvelle rivale démocrate. «Elle était indienne à fond et tout d’un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire», a-t-il déclaré.



Cérémonie d’ouverture des JO : Louise Michel était-elle une terroriste, comme l’affirme le sénateur LR Stéphane Le Rudulier ?


La statue de Louise Michel, érigée sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, n’a pas manqué de faire réagir Stéphane Le Rudulier qui avance qu’elle était une «terroriste de la pire espèce». Un qualificatif à rebours de l’analyse des historiens et historiennes.



Méprise sur le dangereux saboteur


Le dangereux saboteur d’ultra-gauche en possession d’un livre émeutier était un étudiant qui voulait faire du graffiti.

«Attaques contre le réseau SNCF : un militant d’ultragauche arrêté sur un site ferroviaire en Normandie» ont titré les médias dominants à l’unisson il y a deux jours. Les autorités avait fait fuiter cette info sensationnaliste : la police tenait enfin un saboteur d’ultra-gauche, après les incendies de câbles de la SNCF le jour de la cérémonie d’ouverture des JO. Des actes largement instrumentalisés par le gouvernement.



Les évêques gardiens de leurs bonnes mœurs


Philippe Katerine/Dionysos s’est fait crucifier par des évêques pourfendeurs de l’hédonisme, qui ont confondu bacchanale et eucharistie. Absence de culture ou volonté de se victimiser, l’un d’entre eux a même commandé à tous les prêtres de son diocèse la tenue de « messes de réparation ». Il pourra en ajouter 216 000 pour les victimes directes de ses collègues ecclésiastiques.

Un peu de culture joyeuse

Un espoir s’est levé



Au Festival d’Avignon, l’auteur et metteur en scène Mohamed El Khatib invite sur scène le troisième âge dans « La Vie secrète des vieux ». Non pour parler santé ou peur de la mort, au contraire même : dans de joyeux éclats de rire, ces vieux parlent sans filtre de sexualité et d’appétit de vivre.

Législatives (sans commentaire)

Elections régionales 2021


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Une campagne marquée par la diffusion massive de fausses informations


La campagne des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 a été marquées par une forte désinformation, aussi bien du fait des ingérences russes en faveur de l’extrême droite mais aussi du fait des candidats, des partis et des personnalités politiques.



Liste d’avocats « à éliminer » : 68 avocats déposent plainte notamment pour « menaces de mort »


En tout, 98 noms d’avocats ont été inscrits sur cette liste publiée sur un site d’extrême droite appelant à les « envoyer dans un fossé ».

Une plainte a été déposée ce jeudi soir par 68 avocats auprès du parquet de Paris pour « menaces de mort envers un avocat », « cyberharcèlement » et « provocation à la commission d’une infraction pénale », a appris franceinfo auprès des avocats des plaignants. D’autres plaintes devraient s’ajouter.



« Stop aux blacks » : des tracts racistes distribués dans les boîtes aux lettres d’une commune des Yvelines


Les habitants de cette commune des Yvelines ont retrouvé des tracts racistes sur leur voiture ou dans leur boîte aux lettres. Selon SOS Racisme, ces actes se multiplient depuis les élections législatives.

Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et la potentielle arrivée de l’extrême droite au pouvoir, les paroles et autres actes racistes semblent se multiplier. C’est un phénomène difficile à quantifier, mais plusieurs faits, parfois particulièrement violents, sont signalés à travers la France. Exemple à Chatou, en région parisienne : des dizaines de tracts contre les personnes noires ont été distribués dans des boîtes aux lettres le mois dernier, mais aucune interpellation n’a été réalisée à ce stade.



Dans le Médoc, le député RN Grégoire de Fournas vendange les difficultés sociales


Les raisons de la colère. Dans la 5ème circonscription de la Gironde, le député viticulteur du RN Grégoire de Fournas pourrait être réélu par des habitant·es désabusé·es, pour qui l’écologie est devenu un gros mot. Reportage dans ce territoire délaissé.



Pour qui roule le syndicat agricole Coordination Rurale?


Les bonnets jaunes des agriculteurs de la Coordination Rurale ont été très présents lors du mouvement de colère des paysans en début d’année en France. Alors qu’approche le deuxième tour des législatives, l’un des leaders de ce syndicat se verrait bien ministre de l’agriculture en cas de gouvernement d’extrême droite.



Le patronat passe-t-il à l’extrême droite ?


Le Rassemblement national semble ne plus faire peur aux grands patrons français. Certains sont déjà des soutiens de l’extrême droite, quand les grandes organisations patronales se taisent alors que le RN est aux portes du pouvoir. Décryptage.



Dans la Seine-et-Marne, la candidate RN a plus peur de l’islam que du réchauffement climatique



AGNÈS LAFITTE DÉFEND LA THÉORIE RACISTE DU GRAND REMPLACEMENT DEPUIS 2019.

Agnès Lafitte est candidate dans la 7e circonscription de Seine-et-Marne. Sur les réseaux sociaux, elle enchaîne défense de la théorie raciste du grand remplacement et les sous-entendus racistes.



La montée du RN inquiète les médecins étrangers


Alors que le Rassemblement national (RN) est arrivé largement en tête du premier tour des législatives, la perspective de voir l’extrême-droite remporter la majorité absolue inquiète à l’hôpital. Le parti a inscrit dans son programme le principe de la « préférence nationale », qui vise notamment à réserver certains emplois aux ressortissants français. Or l’hôpital public dépend très fortement des médecins étrangers.



Les approximations de ces candidats RN sur le programme de Bardella


Pendant la campagne des législatives, l’audiovisuel public a organisé de nombreux débats entre candidats. Sur France 3 et France Bleu, plusieurs candidats du Rassemblement national se sont illustrés par la méconnaissance du programme de leur parti. Et leur incapacité à le défendre.



Culture et Création contre le RN


292 professionnel·les des industries culturelles et créatives, du luxe et de la mode invitent les artistes, artisan·es, intermittent·e·s, auteur·ices, et toutes les personnes participant aux métiers de la création à se mobiliser, à signer et relayer cette tribune. « Le projet populiste et fasciste porté par le RN est incompatible avec les valeurs que nous défendons au quotidien dans nos métiers ».



L’extrême droite, un danger pour la culture, les exemples Italie, Argentine, Brésil, France…


Quand l’extrême droite arrive au pouvoir, la culture est souvent attaquée en premier. Le premier geste en 2019 de Jair Bolsonaro en Brésil et en 2024 de Javier Milei en Argentine était de supprimer le ministère de la Culture. En Italie, depuis le succès de son parti post-fasciste, Giorgia Meloni a écarté des étrangers de postes d’institutions culturelles. À l’occasion du Festival d’Avignon, des représentants culturels français, italien, argentin et brésilien racontent leurs expériences et leurs craintes face à l’extrême droite.



Manifeste des sciences humaines et sociales contre le fascisme et la fascisation


« Instruit·es par les expériences de nos collègues turc·ques, brésilien·nes, argentin·es, qui ont vécu les effets d’un gouvernement d’extrême droite dans leurs universités, nous savons qu’il est possible que demain, on prétende nous empêcher d’exercer nos métiers ». Face à ce péril, un large ensemble d’enseignant·es en sciences humaines et sociales appellent les gouvernances universitaires à résister à l’implémentation de politiques injustes et de pratiques autoritaires qui menacent les fondements de leurs disciplines.



Les « citoyens de seconde zone » contre le Rassemblement National


« Sans grande surprise, le programme du RN se caractérise par des attaques sans précédent aux droits politiques fondamentaux des certains français, les descendants d’immigrés, les binationaux, les naturalisés, en somme, des citoyens de seconde zone pour cette extrême droite aux portes du pouvoir. » Quelques jours avant un scrutin décisif, un collectif de citoyen·nes, artistes, militant·es binationales appellent à la mobilisation massive pour le Nouveau Front Populaire



Les électeurs de gauche sont plus enclins au barrage que ceux de droite


La campagne pour le deuxième tour vit son dernier jour, ce vendredi 5 juillet, avant la période de silence électoral la veille du vote de dimanche. L’occasion de dernières prises de paroles de la part des représentants du Nouveau Front populaire, de la macronie, de la droite et du Rassemblement national.



Législatives : les « brebis galeuses » de Bardella se reproduisent par centaine


Le président du Rassemblement national reconnaît « quatre ou cinq brebis galeuses » parmi les candidatures de son parti. Il soutient en réalité au moins 106 aspirants députés aux propos haineux et complotistes. Mediapart présente les vrais visages du RN, déjà élus ou qualifiés au second tour.



« Tour de France de la honte » : un site internet recense les dérapages de plusieurs candidats RN de la région


Ces derniers jours, Jordan Bardella s’est défendu de nombreux candidats RN encore en lice au second tour des législatives, qui font l’objet de scandales liés au racisme ou à l’antisémitisme.

« Le Tour de France de la honte », c’est un site internet qui fait beaucoup parler depuis sa création ces derniers jours, jusqu’à être partagé par le Premier ministre Gabriel Attal. Lire ICI

Pourquoi la LDH soutient résolument le Nouveau Front Populaire



Attentats d’extrême-droite : des chiffres sous-estimés ? 


Ce 21 mai, la police a interpellé un masculiniste de 26 ans, qui envisageait une tuerie de masse lors du passage de la flamme olympique. Cet attentat déjoué n’est pas un cas isolé. Un rapport de l’Union Européenne sur les « menaces terroristes » semble cependant considérablement minimiser le risque de ces attaques. Sur la base de chiffres biaisés. Analyse. Et rappel : l’extrême-droite TUE.



Le Rassemblement National et l’école : la restauration d’un ordre ancien


L’arrivée au pouvoir du rassemblement national serait une très mauvaise nouvelle pour les enfants des milieux populaires et marquerait une rupture profonde dans les principes de l’école républicaine.



Le RN, une menace existentielle pour la santé des minorités, des personnes vulnérables et vivant avec le VIH


« L’histoire de la lutte contre le VIH/sida nous l’enseigne : c’est par la reconnaissance des droits humains, et en favorisant l’égalité sociale et l’implication des premier·es concerné-es, qu’on répond le plus efficacement aux grands défis de santé publique (…) L’extrême droite aux responsabilités, c’est l’assurance d’une dégradation majeure de la situation ». Inquiet·es sur l’accès aux soins, un collectif de professionel·les de la santé et du monde de la recherche alerte sur les conséquences dramatiques qu’impliquerait l’accession du RN au pouvoir.



De la crise rampante à la bascule du régime ?


Selon le journaliste Fabien Escalona, la crise des institutions de la Vᵉ République, accentuée par la dissolution de l’Assemblée nationale, peut nous conduire au cauchemar d’une France gouvernée par le Rassemblement national, au pire moment pour l’Union européenne.



«Quand tu luttes contre le changement climatique, tu es obligé de faire barrage à ces gens-là» : les influenceurs écolos se mobilisent contre l’extrême-droite


Influs en chœur. Alors que tout internet semble prendre parti dans cette campagne pour les élections législatives, les créateurs et créatrices de contenus écolo s’unissent contre le Rassemblement national et soutiennent le Nouveau Front populaire.



La menace d’une privatisation plane sur l’audiovisuel public en France


La dissolution a porté un coup d’arrêt au projet de fusion des médias publics défendu par le gouvernement Attal, mais les législatives anticipées pourraient précipiter l’arrivée au pouvoir du Rassemblement National qui projette leur privatisation.



Aux Juifs et aux Juives qui pensent voter RN


Depuis la dissolution, beaucoup de Juifs et de Juives doutent de la conduite à tenir. Certain⸱es, convaincu⸱es que le RN est devenu l’ami des Juif⸱ves, se préparent même à voter pour lui. Pourtant, si le RN s’est fait discret concernant l’antisémitisme, celui-ci reste partie intégrante de son identité comme de son projet, qui vise l’effacement de toutes les minorités, y compris la minorité juive.



Désobéir lorsqu’on est fonctionnaire : que dit le droit ?


Depuis 10 jours, la question de l’obéissance ou de la désobéissance est particulièrement présente chez les fonctionnaires. Et à cette question intime, déontologique, politique, le statut de la fonction publique apporte de premiers éléments de réponse structurants et salutaires.



Face à l’extrême droite : « Les seules batailles perdues sont celles qu’on renonce à mener »


Spécialiste des inégalités sociales et ethno-raciales, le sociologue Ugo Palheta, co-directeur de la revue marxiste Contretemps, est de ceux qui prennent depuis longtemps au sérieux « la possibilité du fascisme ». Socialter l’a interrogé pour mieux comprendre la tentation autoritaire et raciste qui traverse le pays et évoquer les moyens de déjouer la catastrophe que représenterait l’accession du RN au pouvoir.



Face au RN, repolitisons la Fête de la Musique !


Alors que les ombres de l’extrême-droite planent sur le pays, il est impératif qu’en ce 21 juin soient joués des airs engagés et antiracistes.

Le nouvel impérialisme colonialiste




Ukraine: Russification forcée de l’enseignement dans les zones occupées


Imposition d’un programme scolaire russe et propagande anti-ukrainienne.

  • Les autorités russes imposent le programme scolaire russe et font la propagande du Kremlin dans les écoles ukrainiennes des zones occupées, et ont exercé des représailles contre les enseignants s’ils refusent d’appliquer le programme russe imposé.
  • La Russie devrait mettre un terme à toutes les mesures visant à russifier le système éducatif ukrainien ; les autorités ukrainiennes et les bailleurs de fonds étrangers devraient travailler avec la société civile pour maintenir les enfants connectés à l’apprentissage sous occupation ou pendant les déplacements.
  • Les lois de la guerre exigent d’une puissance occupante qu’elle rétablisse les services dans le territoire occupé mais lui interdisent d’imposer ses propres lois, notamment en matière d’éducation.

Dans les écoles des régions d’Ukraine occupées par la Russie, les autorités russes imposent des programmes scolaires russes enseignés dans cette langue et ont supprimé tout curriculum enseigné en ukrainien, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui



« Effacer l’identité même de ce peuple » : en Chine, des centaines de villages ouïghours renommés de force


D’après l’ONG Human Rights Watch, des centaines de noms de villages ont été changés dans la région où vivent les Ouïghours.

Des noms de villages ont été effacés dans le Xinjiang, dans l’ouest de la Chine, la région où vivent les Ouïghours. Selon un rapport de l’ONG Human Rights Watch, publié mardi 18 juin, des changements seraient intervenus dans 3 600 localités sur les 25 000 que compte la région, avec des évolutions à la marge qui passent par la ponctuation ou l’orthographe. Mais au moins 630 de ces villages auraient totalement changé de nom, notamment ceux qui se référaient directement à la culture et à l’histoire ouïghoure

La semaine prochaine dans l’Aube



2 juin





5 juin



Cinéma avec Cinéligue


16h30 : La colline aux cailloux

A partir de 3 ans

Programme de 3 courts métrages

Animation – 52 min

Va-t’en, Alfred de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck (France, Belgique, 2023, 11′) : Alfred a dû fuir son pays à cause de la guerre. Sans logement, il erre, de refus en refus. Un jour, il rencontre Sonia, qui lui propose un café… Librement adapté de l’ouvrage Va-t’en, Alfred ! de Catherine Pineur © Pastel / l’école des loisirs

Tête en l’air de Rémi Durin (France, Belgique, 2023, 10′) : Alphonse, un petit écureuil, a toujours la tête dans les nuages. Il adore les contempler et parfois même les prendre en photo. Ni ses parents, ni ses amis, ne comprennent vraiment cette passion. Pourtant, contempler des nuages, ce n’est pas de tout repos. Alphonse doit même parfois faire preuve d’un certain courage digne des plus grands explorateurs…

La Colline aux cailloux de Marjolaine Perreten (Suisse, France, Belgique, 2022, 29′) :

Une petite famille de musaraignes composée d’une grand-mère, d’une maman et de ses trois enfants, vit au bord d’un ruisseau. Mais un jour, de fortes pluies s’abattent, apportant des crues qui emportent le village. Par chance, la famille échappe au pire, mais leur maison est totalement détruite. Forcée à l’exil, la petite famille se met alors en route afin de trouver un nouvel endroit pour passer l’hiver.


20h30 : Invasion Los Angeles

Un film de John Carpenter en VOST

Avec Roddy Piper, Keith David, Meg Foster

Science-fiction, épouvante – 1h33min

Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la séduisante responsable des programmes du canal 54 ?

http://www.cineliguechampagne.org/

– Tarif plein: 7€

– Tarif réduit: 4€

– Carte de fidélité 25€ les 5 places

Renseignements : contact@laiguillage.org ou 03 51 63 71 52

Ouverture du café associatif

L’Aiguillage 3 place de la gare 10110 Polisot

L’Aiguillage à Polisot
Place de la Gare – Polisot




7 juin



Que vous soyez étudiant, professionnel, association, particulier ou simplement curieux, nous vous invitons tous à notre journée découverte de notre tiers-lieu.

Venez visiter notre espace et découvrir ce qu’il s’y passe à l’intérieur.

C’est l’occasion idéale pour poser toutes vos questions autour d’un café et en apprendre davantage sur nous.

Nous serons ravis de vous accueillir pour cette journée de partage et de convivialité.

N’hésitez pas à inviter vos amis et votre famille !


Le Rucher Créatif
10000 Troyes




8 juin



Gymnase Lycée Saint-Joseph
10000 Troyes




8 juin







8 juin


La ville convie tous les habitants à la Maison de l’Animation et de la Culture pour une journée festive, familiale et conviviale, le samedi 08 juin !

Depuis trois ans, la Fête du quartier revient avec une formule originale pour un événement incontournable destiné aux Maripontains et Aubois. Cette édition 2024 promet d’être riche en animations et forte en émotions.

Au programme de cette journée : des animations accessibles gratuitement pour tous, spectacles variés, activités sportives, et jeux pour petits et grands.

De nombreux artistes se produiront sur scène pour inviter le public à danser, chanter, rire, et participer à des animations sportives.

Les associations locales s’investissent pour offrir une journée spectaculaire, ponctuée de spectacles de danse et de démonstrations sportives. De quoi faire (re)découvrir au public toute la vitalité du tissu associatif maripontain.

Venez passer une journée de plaisir et de partage. Ce programme éclectique fera le bonheur des nouvelles générations comme des anciennes, à l’image de cette fête du quartier qui se veut avant tout rassembleuse.




A ne pas manquer la semaine à venir


12 mai


Projection du film  « Par la fenêtre ou par la porte  » en partenariat avec Sud Poste et la LDH de l’Aube, suivie d’un débat animé par Laurent Gailhac de Sud PTT.

Ce film, qui fait le tour de France revient sur la vague de suicide qui a touché France télécom et qui a débouché sur un procés « Lombart » retentissant. 

C’est l’occasion , au-delà des drames, de se reposer la question du travail, des techniques de lean-management  moderne qui pressent, harcèlent, culpabilisent, détruisent et peuvent amener des salarié(e)s au pire.

Dans les services public, la bascule vers la productivité et la rentabilité, sous prétexte de compenser les 35 h et la soit disante lourdeur et lenteur du personnel, a été le catalyseur de cette explosion des dépressions, burn out, suicides. 

L’entreprise PTT des années 70/80 ( Poste,Télégraphe ,Téléphone ) était la meilleure du monde dans son domaine. Elle était, comme tous les services publics employant des fonctionnaires, facilement moquée ( PTT=Petit travail tranquille, Education=Le gros Mammouth qu’il faut dégraisser , les fonctionnaires sont moins payés mais ils ont la sécurité de l’emploi etc….. ) . 

La privatisation de France télécom, la transformation en SA de La Poste , les restrictions budgétaires des autres administrations et les économies sur le dos du personnel ont été et sont toujours une des causes de ce RPS ( risque psycho social) qui emporte les salariés de toutes fonctions et grades. 

Ces stratégies de remise en cause des capacités personnelles des salariés, les réorganisations continues du travail, les réformes, la non reconnaissance des efforts et l’absence d’augmentation des salaires en ont fait un cocktail explosif !

A qui en incombent les responsabilités et les devoirs de vigilance ( Entreprise, société, état, syndicats, Médecine du travail …..) ?

La séance sera précédée d’un petit-déjeuner. Apportez vos viennoiseries et spécialités. UTOPIA offre le café.

10h au cinéma UTOPIA à Pont-Sainte-Marie 11 rue du Moulinet



Du 13 au 17 mai


Le Festival 1ère Marche est un évènement organisé par la Ligue de l’Enseignement de l’Aube, afin de promouvoir et mettre en lumière les jeunes talents du cinéma.

Pendant 5 jours, passionnés, amateurs et professionnels se réunissent autour du 7e art. Cette semaine est rythmée de projections quotidiennes, de stages, d’interventions dans les établissements scolaires, de masterclass, de rencontres, … Cet évènement est aussi pour le public un moment privilégié de découvertes et de débats avec des professionnels du cinéma.

Le Festival permet l’émergence et la découverte d’un cinéma moderne, dynamique, éclectique, riche et novateur. Les jeunes réalisateurs bénéficient des conseils des professionnels du cinéma confirmés présents.

La Ligue de l’Enseignement de l’Aube ne compte plus le nombre de vocations nées grâce à cet évènement.

Programme complet sur le site du festivalhttps://festival-film-troyes.com/

ou bien par mail : premieremarche@laligue10.org



14 mai

https://youtube.com/watch?v=2rQ0C4P1Dns%3Fversion%3D3%26rel%3D1%26showsearch%3D0%26showinfo%3D1%26iv_load_policy%3D1%26fs%3D1%26hl%3Dfr-FR%26autohide%3D2%26wmode%3Dtransparent

DÉBAT PUBLIC ORGANISÉ PAR LA MGEN SUR L’ACCOMPAGNEMENT À LA FIN DE VIE.

Avec la participation d’Aurélie Daunay, adhérente MGEN, atteinte d’un cancer incurable, qui apportera son témoignage à propos de sa situation, de ses souhaits et des insuffisances de la législation actuelle et de Jean-Louis Touraine, Professeur de médecine et député honoraire.

Cette rencontre sera l’occasion d’un débat très ouvert sur trois thématiques principales : les insuffisances de la législation actuelle, la nécessaire complémentarité entre des soins palliatifs de qualité et l’aide active à mourir, les avancées et aussi les limites du nouveau projet de loi.


18h30 Lycée des Lombards, 12 Avenue des Lombards, Troyes



14 mai

De la musique à voir et de la jongle à écouter !

BPM est un concert pour deux body-percussionnistes-jongleurs et un musicien multi-instrumentiste (claviers, basse, mélodica, MAO…). Un trio légèrement fou et foncièrement sympathique qui jongle du rap indien au funk en passant par l’électro…

Les musiciens transforment leurs objets et leurs corps en instruments de musique, les balles et les rebonds en notes, les vibrations en rythmes, les trajectoires en roulements de tambour et les chutes en silences…

Entre chorégraphie sonore et laboratoire rythmique à ciel ouvert, BPM nous emporte le temps d’une partition de musique jonglée, dans une quête musicale et humaine où la musique se regarde et le mouvement s’écout

Tarifs : 15 € / 12 € / 8 € Pass Famille : 32 €

19h30 à l’Art Déco 70 Av. du Général Gallieni, 10300 Sainte-Savine, France



15 mai


Séance de rattrapage si vous avez manqué celle de dimanche 12 mai.



18 mai


LE CLUB DES AFFAMÉS DE LECTURE

Vous raffolez de lecture ? Vous aimeriez goûter des livres en avant-première ?
Alors le club des affamés de lecture est fait pour vous ! Nous vous proposons de partager vos coups de coeur / coups de gueule lors d’un moment convivial et de découvrir les nouveautés sélectionnées par les bibliothécaires.

Venez nombreux !


Public concerné : Adultes
Inscription obligatoire au 03 25 39 84 45


de 14h à 16h à la Médiathèque Pierre GUILLAUMOT 10100 Romilly-sur-Seine



18 mai



18 mai


A TROYES


A LA CHAPELLE-SAINT-LUC


A MUSSY-SUR-SEINE


AILLEURS DANS L’AUBE


Antisémitisme, antisionisme… Quelles définitions derrière ces mots ? Les réponses d’un historien


Ces mots sont beaucoup utilisés en raison de la guerre à Gaza et des soutiens apportés aux Palestiniens ces dernières semaines. Mais que signifient-ils précisément et comment ont-ils évolué ? Dominique Vidal, journaliste et historien, auteur de « Antisionisme = antisémitisme ? » répond aux questions de franceinfo.

« L’antisionisme, aujourd’hui, est la forme moderne de l’antisémitisme », a déclaré la journaliste Anne Sinclair lundi 29 avril, sur France 5 alors qu’elle était invitée à réagir aux manifestations étudiantes propalestiniennes, à Sciences Po notamment. « Jamais je n’aurais pensé que tous ces jeunes gens seraient à ce point antisémites », a pour sa part déclaré Élisabeth Badinter le 26 avril sur France 5 toujours à propos de la mobilisation des étudiants de Sciences Po. Mais que signifient exactement les termes d’antisémitisme et d’antisionisme ? Parle-t-on de la même chose ? Franceinfo a interrogé Dominique Vidal, journaliste et historien, auteur de Antisionisme = antisémitisme ?.

La semaine prochaine dans l’Aube



20-21 avril

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21 avril

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21 avril



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23 avril

Arcis-sur-Aube


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24 avril

La Chapelle-Saint-Luc


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24 avril 2024


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25 avril


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Et toujours


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Plan d’économies dans le spectacle vivant : 54% de représentations en moins pour la saison 2024-2025, prévoit une association de professionnels du secteur


Le secteur du spectacle vivant est touché de plein fouet par les coupes budgétaires. France Inter a consulté la dernière enquête de l’Association des professionnels de l’administration du spectacle.

Lire ICI

A ne pas manquer la semaine prochaine


Mardi 2 avril

Une opérette pour défier le mal par le rire

« J’ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu’à la dernière minute. » Germaine Tillion


20h au Théâtre de Champagne



Samedi 6 avril


Brisons le silence, Fêtons les femmes !


11 h 00 min-22 h 00 min Centre d’Art Contemporain Passages à Troyes : 9 rue Jeanne D’Arc 10000 Troyes