Conférence-débat à Bar-sur-Aube




Sociologue, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine-PSL et chercheur à l’IRISSO, Samuel Bouron a collaboré à l’ouvrage collectif « Extrême droite : la résistible ascension » qui analyse divers ressorts ayant permis aux extrêmes droites de s’installer durablement dans le paysage politique et électoral.

Dans son livre « Politiser la haine » paru en février, Samuel Bouron enrichit son analyse de la bataille culturelle de l’extrême droite identitaire : « Par la politisation des affects, ils [les identitaires] construisent une altérité radicale entre un « nous » (les Français « de souche », les hommes, le vrai peuple) et un « eux » (les musulmans, les féministes, les trans, les « woke »), qui contribue à rendre populaires les idées réactionnaires. »

« Elles n’ont rien à faire dans cette manifestation » : soutenues par Bruno Retailleau, les militantes identitaires de Némésis s’incrustent à la manifestation féministe du 8 mars




Les militantes du groupuscule d’extrême-droite ont l’habitude d’infiltrer les manifestations féministes de gauche. Lors de la journée internationale des droits des femmes, elle ont pu défiler plusieurs heures après le cortège officiel de la coordination féministe.

Malgré les promesses de la préfecture de «sécuriser la manifestation» contre l’incursion annoncée du groupuscule d’extrême-droite, autorisation leur a été néanmoins donnée de manifester à partir de 17h30, ce qui ne pouvait pas manquer d’entraîner de violents heurts, comme on peut le voir à la fin de cette vidéo.

Retaillau s’était copieusement emmêlé les pinceaux, après n’avoir pu se retenir le 21 janvier dernier, alors que le 1er flic de France est censé être au courant avant les autres de l’activité de chacun des groupuscules prêtant à polémique, de saluer le « combat » d’Alice Cordier, présidente et fondatrice de Némésis, ce collectif identitaire d’extrême-droite qui attribue notamment la responsabilité des violences sexuelles aux immigrés et aux musulmans et dont il s’est dit « très proche ».

Las, le pauvre a vite regretté cet élan de solidarité lorsque, 3 jours plus tard, se rendant compte, après coup, qu’il s’agissait «d’une association qui avait des positions très radicales, qui avait très brutalement attaqué Valérie Pécresse»il a précisé ne pas se sentir «du tout proche de cette association».

En déduira-t-on qu’il avait quelque chose à se faire pardonner en autorisant cette manifestation provocatrice, dont il savait pertinemment qu’elle ne pouvait que dégénérer ou bien avait-il une autre idée peu avouable derrière la tête ?

RD




Le féminisme d’extrême-droite n’existe pas


Le « fémonationalisme », concept développé par la chercheuse Sara R. Farris pour désigner l’instrumentalisation par les nationalistes, néolibéraux, islamophobes et fémocrates d’un discours féministe à des fins électorales, a le vent en poupe en Europe, notamment auprès des candidates d’extrême-droite.

Ça peut sembler évident pour beaucoup mais ça vaut le coup de le rappeler : les femmes politiques d’extrême-droite ne sont pas des féministes.

8 mars: 200 personnes ont manifesté samedi à Troyes pour la défense des droits des femmes.



La section LDH de l’Aube, par la voix de son secrétaire, a déclaré:

1975-2025 : une avancée majeure pour les droits des femmes qui ne cesse d’être remise en cause.

La promulgation, le 17 janvier 1975, de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) a constitué une conquête historique pour les droits des femmes. Pour de nombreuses femmes, cette date a marqué la fin d’un cauchemar qui se manifestait par des grossesses non désirées ou par la nécessité d’avoir recours à des avortements clandestins qui mettaient leur vie même en danger. Cette avancée est indissociable du nom de Simone Veil. Celle-ci fit à cette occasion preuve d’un grand courage, mais c’est d’abord la mobilisation intense de militantes féministes, de la jeunesse et d’une partie de la société française qui a permis cette victoire.

En cinquante ans, les conditions d’applications de la loi Veil se sont assouplies mais, en France comme à l’étranger, le combat reste à mener pour enregistrer de nouveaux progrès ou pour éviter des retours en arrière que certaines forces réactionnaires veulent voir aboutir. En France, l’inscription dans la Constitution française de « la liberté d’avorter » et non pas du « droit d’avorter » montre combien ce sujet reste sensible. Par ailleurs, l’insuffisance des structures médicales garantissant l’accès à l’IVG dans le délai légal, les difficultés rencontrées par le Planning familial, le déficit d’information des jeunes filles et des jeunes garçons en matière de sexualité, la mauvaise utilisation de la clause de conscience, continuent d’être autant de facteurs qui font obstacle à une pleine reconnaissance de ce droit fondamental.

 A l’étranger, nombreux sont les pays où les femmes sont encore confrontées à des restrictions ou même à des interdictions qui leur rendent l’accès à l’IVG impossible. Dans le monde, près de 50 000 femmes meurent chaque année faute d’avoir accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), tandis que des milliers d’autres connaissent de graves problèmes de santé du fait de la législation en vigueur dans leur pays. En Amérique du Sud, par exemple, 97% des femmes vivent dans un pays où les lois restreignent les possibilités de recours à l’IVG. L’Europe n’échappe pas à ce triste constat. Si vingt-cinq pays sur vingt-sept autorisent l’avortement, il reste interdit à Malte (sauf si la vie de la mère est en danger et si le fœtus n’est pas viable). En Pologne, l’accès à l’IVG a même été restreint en 2021 : elle n’est plus autorisée qu’en cas de danger pour la mère, de viol ou d’inceste. En réalité, la montée de gouvernements réactionnaires dans de nombreux pays européens s’accompagne partout d’une forte présence de mouvements « pro-vie » ou anti-IVG. N’oublions pas les femmes aux Etats-Unis, confrontées à un recul patent de ce droit. En 2022, la Cour suprême des Etats-Unis a annulé un arrêt fédéral qui garantissait depuis 1973 le droit d’avorter sur tout le territoire, laissant ainsi à chaque Etat la liberté de déterminer sa propre politique sur l’accès à l’IVG. Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump poursuit sa politique de remise en cause de l’IVG et vient ainsi d’en restreindre l’accès à l’information.

Alors que le droit à l’IVG continue d’être mis à mal, la LDH réaffirme sa volonté de se tenir aux côtés de toutes celles et de tous ceux qui agissent et qui œuvrent pour que les femmes, toutes les femmes, puissent disposer librement de leur corps partout dans le monde.

Le droit à l’avortement, c’est-à-dire le droit des femmes à disposer de leur corps, est et doit rester partout en France et dans le monde un droit fondamental à défendre.



On a pu entendre dans toute la France une immense clameur.


Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et ailleurs en France pour la Journée internationale pour les droits des femmes. Le collectif Grève féministe, qui organisait les manifestations, a revendiqué 120 000 participants à Paris et au total 250 000 en France.

La préfecture de police a annoncé 47.000 manifestants à Paris, soit près du double de l’an dernier. 9 300 personnes ont été recensées à Lyon, 7 500 à Toulouse, 6 000 à Lyon, 5 000 à Rennes, selon les préfectures. Au total, une cinquantaine d’associations, organisations et syndicats avaient appelé à l’organisation de 150 rassemblements dans toute la France.

Libération du 8 mars 2025


En faisant le tour des plus de 150 manifestations en France, nous avons pu constater une fois ecore que les femmes ont autant d’humour qu’elles « en ont sous la godasse » (inventaire non exhaustif).

Ce 8 Mars à Troyes


Journée Internationale des droits des femmes

De nombreuses enquêtes statistiques et données juridiques attestent que, trente ans après la Déclaration de Beijing et le Programme d’action, adoptés en 1995 à l’unanimité par 189 pays, certaines inégalités entre les sexes et entre les femmes elles-mêmes se sont atténuées. Les transformations de la situation des femmes dans différents domaines traduisent des formes d’émancipation dont il faut se réjouir et qui doivent beaucoup et surtout aux luttes féministes. Partout dans le monde, des femmes se battent quotidiennement, jusqu’au prix même de leur vie, pour que leurs droits soient reconnus, et notamment celui à disposer de leur corps, le droit à l’instruction, à l’emploi, à des salaires dignes, à la représentation politique, à la transmission du patrimoine, et contre les féminicides… En ce jour, comment ne pas citer parmi tous les combats celui des femmes afghanes, de plus en plus invisibilisées et sommées de disparaître de l’espace public, ou celui des femmes iraniennes, puisque le nombre de condamnations à mort de femmes a été particulièrement important en 2024 ?


Sous l’impulsion du mouvement #MeToo, la chape de plomb qui pesait sur les violences sexuelles et sexistes semble peu à peu s’estomper mais beaucoup reste à faire, le mouvement lui-même subit de nombreuses attaques et n’est pas à l’abri d’un « backlash » visant à le décrédibiliser.


En cette journée du 8 mars 2025, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) tient à rappeler avec force qu’en ce qui concerne les droits des femmes les avancées sont très largement inabouties et toujours fragiles. Nombreux sont les pays où ces avancées se heurtent à des résistances, voire à de véritables retours en arrière comme aux Etats-Unis avec la mise en question récente du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Comme doit nous inquiéter la montée en puissance de discours masculinistes et virilistes qui, dans de multiples pays, montrent que les tenants d’une société patriarcale n’entendent pas renoncer à leurs privilèges ancestraux. La France elle-même est confrontée à des mouvements d’extrême droite qui instrumentalisent les droits des femmes, en ayant même parfois recours à la violence comme en témoignent des interventions du groupuscule Némésis, pour en réalité défendre des positions réactionnaires.


Depuis sa création, la LDH défend une société dans laquelle les femmes et les hommes sont libres et égaux. Cette année encore, la LDH, avec toutes ses adhérentes et tous ses adhérents, appelle à participer aux initiatives qui visent à conquérir pour toutes les femmes une égalité pleine et effective.

Communiqué de la LDH du 05/03/2025


Soirée d’échanges et se sensibilisation pour les droits des femmes à Pont-Ste-Marie


Ce jeudi 6 mars, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ont organisé une soirée dédiée à la sensibilisation sur la condition féminine.

L’événement a mis en lumière l’exposition 𝑃𝑜𝑟𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝐹𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 de 𝐒𝐢𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐅𝐚𝐭𝐡𝐢, 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐢𝐫𝐚𝐧𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐫𝐭 𝐆𝐈𝐍𝐊𝐆𝐎 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐨𝐲𝐞𝐬. L’artiste a échangé avec le public sur son parcours et sur la place des femmes en Iran, notamment depuis la révolution de 1979.





La soirée s’est poursuivie avec la projection de deux courts-métrages, 𝐶𝑜𝑙𝑜𝑟𝑙𝑒𝑠𝑠 et 𝐺ℎ𝑎𝑧𝑎, réalisés par le 𝐜𝐢𝐧𝐞́𝐚𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐟𝐠𝐡𝐚𝐧 𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐀𝐛𝐝𝐮𝐥 𝐇𝐚𝐦𝐢𝐝 𝐌𝐚𝐧𝐝𝐠𝐚𝐫. Ces œuvres offrent un regard saisissant sur la réalité des femmes en Afghanistan. Le réalisateur a également partagé son parcours, marqué par son exil en France après la chute de Kaboul.





𝐌𝐚𝐫𝐲𝐯𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐁𝐥𝐮𝐦, 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐃𝐇, 𝐍𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐨𝐢𝐬, 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞, 𝐞𝐭 𝐆𝐞́𝐫𝐚𝐫𝐝 𝐋𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭, 𝐭𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐢𝐞𝐫, ont rappelé les missions de l’association et souligné l’importance de poursuivre le combat pour l’égalité des sexes. À travers le monde, les femmes sont encore confrontées à de nombreuses injustices : excision, mariages forcés, accès restreint à l’éducation, précarité menstruelle, privation des libertés, violences, inégalités professionnelles et salariales, difficultés d’accès aux soins, à la contraception et à l’avortement, absence dans la vie politique… Naître fille reste, dans de nombreux pays, un défi.


L’événement a aussi permis de valoriser les initiatives et engagements en faveur d’un avenir plus inclusif pour les femmes. En 2025, la France célèbre le 50ᵉ anniversaire de la loi Simone Veil.


𝐋’𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐈𝐌𝐀𝐃𝐄, engagée dans la solidarité des personnes opprimées et exploitées, était également représentée, ainsi que 𝐕𝐞́𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐇𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐚𝐫𝐝, 𝐦𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐝𝐣𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐜𝐞, qui a accueilli le public.

La soirée a été marquée par des échanges riches, rappelant que le combat pour l’égalité est toujours d’actualité.

#pontsaintemarie#soiréeexpoprojection#art#peinture#courtsmétrages#iranniennes#afghannes#journéeinternationaledesdroitsdelafemme#LDHHaMid ManDgar Simine Fathi @Ldh10


Source

8 mars, Journée internationale des droits des femmes: le droit à l’IVG toujours menacé

par Rémy Dufaut




Le 17 janvier dernier nous célébrions les 50 ans de la promulgation de la Loi dite « Veil », permettant l’Interruption Volontaire de Grossesse en France, à la suite d’un long et âpre combat mené par les associations féministes et de toutes les femmes dont Simone Veil s’est faite la porte-parole.

Le 8 mars 2024, la France introduisait dans sa Constitution française la garantie de liberté de recourir à l’IVG.

L’article 34 de la Constitution prévoit que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »

Les associations de défense des droits des femmes, et la LDH en particulier, auraient souhaité que soit plutôt inscrit dans la Constitution « le droit » à l’IVG en condamnant ce glissement sémantique vers « la liberté« . La droite a fait barrage à cette proposition à laquelle souscrivaient pourtant une majorité des Françaises et des Français. L’étude détaillée des résultats des votes démontre clairement l’importance politique du sujet.

Dans une étude de juillet 2022, l’institut de sondage Ifop précisait que 83 % des Français et Françaises jugeaient positivement l’autorisation de l’IVG par la loi française.  Un chiffre en hausse « largement supérieur à celui mesuré il y a une trentaine d’années », notait alors l’Ifop.

En février 2025 le même Ifop interrogeait les Françaises et les Français sur leur perception de l’Interruption Volontaire de Grossesse. De ce sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 14 au 15 janvier 2025, ce qui pose d’entrée un gros problème de méthode et de fiabilité, il ressort qu’ « Une majorité de sondés (54%) considèrent en effet que les 243 000 avortements annuels représentent une situation normale car avorter est un acte auquel les femmes peuvent être exposées au cours de leur vie », soit une augmentation de 5 points depuis octobre 2020. 

Néanmoins, l’IVG ne saurait être perçue comme un acte anodin par les Français, qui reconnaissent largement ses répercussions psychologiques. En effet, près de 9 Français sur dix (88%, -4 points) considèrent qu’un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes. Quatre sondés sur dix (40%) sont même « tout à fait d’accord » avec cette affirmation, cette proportion atteignant 47% chez les femmes contre 31% chez les hommes. »

En même temps, on les interrogeait sur un renforcement de l’accompagnement des femmes enceintes auquel les Français se montraient plutôt favorables :

« 65% des Français (-8 points) estiment que la société devrait davantage aider les femmes à éviter d’avoir recours à l’IVG. Un clivage générationnel se dessine sur cette question : seuls 58 % des moins de 35 ans sont favorables à aider davantage les femmes à éviter d’avoir recours à l’IVG, contre 74 % des 65 ans et plus.

Concernant le livret officiel remis aux femmes enceintes envisageant une IVG, huit Français sur dix (80 %, -4 points) se déclarent favorables à sa modification pour inclure des informations détaillées sur les aides destinées aux femmes enceintes et aux jeunes mères.

Enfin, le soutien à une étude publique sur les causes, les conditions et les conséquences l’IVG demeure important puisque 81% des personnes interrogées se prononcent en sa faveur, malgré une baisse de 7 points depuis octobre 2020. »

Il est utile de préciser que ce sondage était commandé par « Alliance Vita » association fondée par Christine Boutin, ancienne ministre et ancienne candidate à l’élection présidentielle, figure de la droite conservatrice et catholique, réputée, entre autres, pour ses positions résolument anti-IVG, qui avait déclaré quitter la scène politique en 2017 mais ne s’est pourtant pas privée de le commenter.


Marie Mathieu, docteure en sociologie, co-autrice avec Laurine Thizy, du livre Sociologie de l’avortement , paru en mai 2023, souligne que « Le discours public anti avortement demeure rare », « Mais il y a des oppositions subtiles avec des personnes qui sont pour l’avortement mais pas favorables à l’extension des délais, ou qui vont critiquer les femmes ayant recours à l’IVG plusieurs fois…  »

Certains groupes et associations se montrent très actifs pour lutter contre l’avortement. La galaxie du mouvement anti-IVG, qui se présente sous le terme contesté de « pro-vie », est compliquée à établir car on a peu d’informations à son sujet.

L’enquête de Ouest-France, publiée le 24/01/2024 à laquelle nous nous référons, fait état de « militants anti-avortement peu nombreux mais très organisés ».

Il existe pourtant plusieurs groupes parfaitement identifiés qui organisent chaque année en janvier des « marches pour la vie », des « actions marquantes », taguent parfois des locaux du planning familial.

Les mouvements anti-IVG « ont toujours existé et sont toujours présents », rappelle pour commencer Sarah Durocher, co-présidente du planning familial. Plusieurs associations anti-IVG existent depuis des années comme la Fondation Lejeune, créée en 1995 par Jérôme Lejeune, décédé en 1994 que l’on présente très avantageusement comme « pionnier de la génétique moderne, co-découvreur de la trisomie 21 et inlassable avocat de la personne handicapée » mais également, de façon plus réaliste, comme « saint patron des réacs et des usurpateurs « , candidat depuis 2007 à la canonisation, ses thuriféraires demeurant encore dans l’espérance de sa consécration, Alliance Vita, née en 1993 à l’initiative de Christine Boutin, déjà citée, ou encore En marche pour la vie, qui regroupe et coalise elle-même plusieurs associations depuis une vingtaine d’années. Il est difficile de les dissocier des organisations et groupuscules d’extrême-droite auxquels ils font appel pour mener leurs actions et notamment pour organiser leurs services d’ordre, peu avares de violence et de provocations.

En 2016, après la Manif pour tous, une nouvelle association était venue s’ajouter à ces mouvements anti-avortement : Les Survivants« Ils ont utilisé une nouvelle rhétorique qui consiste à dire qu’avec l’IVG, on crée chez les enfants qui naissent un syndrome du survivant par rapport aux enfants qui ne sont pas nés. Cette rhétorique est inspirée de celle des attentats avec des gens qui se sentent coupables d’avoir survécu à un massacre quand d’autres sont morts », explique Laurine Thizy, docteure en sociologie, autrice d’une thèse sur la stigmatisation de l’avortement en France.

Le site du groupe anti-IVG Les Survivants a été fermé en février 2024 en marge d’une procédure judiciaire de dissolution initiée par la ville de Paris. Ce mouvement de jeunes contre l’avortement avait mené, en mai 2023, une campagne « pirate » anti-avortement sur des Vélib’ à Paris collant des stickers sur quelque 10 000 vélos.

Nombre de femmes et d’hommes demeurent convaincus que les femmes doivent pouvoir disposer de leur corps.

Pourtant, le 5 janvier 2024, l’ancienne éphémère ministre de la Santé par intérim, Agnès Firmin Le Bodo, visitait l’institut Jérôme Lejeune, lié à la fondation Jérôme Lejeune, fer de lance, entre autres, du combat contre le droit à l’avortement. Elle allait jusqu’à les féliciter pour leur action.

Lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024, le président Macron annonce sa volonté que son gouvernement mène une politique nataliste.

La nomination de Catherine Vautrin, manifestante contre le mariage homosexuel avec la manif pour tous, opposante en 2017 au vote du délit d’entrave numérique à l’IVG, au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités n’était pas pour rassurer il y a un an le collectif Avortement en Europe, les femmes décident.

Le mouvement « pro vie » n’est hélas pas près de rendre les armes si l’on en croit le zoom de France Inter du jeudi 16 janvier dernier, qui montre combien le sujet demeure sensible, et l’article du Figaro du même jour, qui voudrait que le cortège anti-avortement ait rassemblé 15 000 participants (4300 selon la préfecture de police).

Avant son extinction, que l’on espère définitive, la chaîne C8 n’a pas hésité à diffuser par provocation le film anti-avortement «Unplanned», sujet de vives controverses et d’une pluie de signalements à l’Arcom.


Manifestation samedi 8 mars 

14h30 place Jean-Jaurès à TROYES


8 mars, Journée internationale des droits des femmes: une femme sur 3 victime de violences dans le monde

Comment les droits des femmes ont reculé dans 1 pays sur 4 en 2024, selon l’ONU

 



L’ONU Femmes, dans un rapport publié jeudi 6 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, pointe une « régression sur l’égalité de genre » dans « près d’un pays sur quatre ». L’affaiblissement des institutions démocratiques, les guerres, la crise du Covid, les nouvelles technologies ou encore le changement climatique comptent parmi les facteurs de menace.



« Quand je vois son nom sur mon téléphone, j’ai peur »

Cécile, 40 ans
« J’ai passé huit ans avec quelqu’un que j’aimais, mais pour qui je n’étais rien. A l’extérieur, les gens lui donnent le bon dieu sans confession, mais à la maison, c’est quelqu’un d’insupportable. Il m’a appâtée avec des petites attentions, des poèmes et des belles paroles, qui se sont rapidement transformées en critiques : j’étais mal habillée, pas assez jolie… Au bout de quelques années, il m’a fait couper les ponts avec ma famille et mes amis et arrêter de travailler. « Elle est jalouse de toi », « il est nocif  » : il arrivait toujours à me retourner le cerveau. Je ne voyais que par lui et je n’arrivais pas à me dire que c’était quelqu’un de mauvais. Je pensais alors que la meilleure défense était de dire « oui » à tout, pour éviter les problèmes. Quand je voulais le quitter, les enfants devenaient un moyen de pression. Le déclic qui m’a fait partir ? Quand il m’a trompée et que je l’ai entendu s’en vanter. « On va faire un break, c’est temporaire, c’est moi qui te fais souffrir, je ne te mérite pas. » C’est ce que je lui ai dit pour qu’il s’en aille. J’ai ensuite demandé le divorce, pas pour faute mais par consentement mutuel : j’ai tout fait pour que les choses ne dégénèrent pas. Il ne pensait pas que j’irai jusqu’au bout, mais il ne faut jamais céder. Aujourd’hui encore, quand je vois son nom sur mon téléphone, j’ai peur. J’appelle la police quand il débarque à l’improviste, et je dépose des mains courantes. J’en suis déjà à dix : c’est la seule manière de me faire entendre. »  

Source * Les prénoms ont été changés



Violences conjugales : le nombre de victimes enregistrées en hausse de 10 % sur un an

Comme les années précédentes, la très grande majorité des victimes sont des femmes (85 %) alors que les mis en cause sont le plus souvent des hommes (86 %), relève le service statistique ministériel de la sécurité intérieure.

Quelque 271 000 victimes de violences conjugales, en très grande majorité des femmes, ont été enregistrées par les forces de sécurité en 2023, soit une hausse de 10 % sur un an, a annoncé, mercredi 6 novembre, le ministère de l’intérieur.



« Le pire était les mots »

Daphné, 36 ans
« Dissimuler les bleus et les bosses était devenu une préoccupation régulière. Quand cacher n’était plus possible, il fallait mentir : pour un hématome, je disais que j’avais pris une porte, pour un bras cassé, c’était un tas de bûches qui s’était écroulé. Quand je ne pouvais pas sortir, c’était une gastro. J’étais devenue très maladroite, souvent malade et personne ne s’en étonnait. Le pire était les mots. Leur violence était invisible mais tellement douloureuse ! J’entends encore résonner : im-bé-ci-le, bien articulé pour que je comprenne. Je gérais seule le quotidien, mais j’étais « incapable » selon les dires de mon époux. Il fallait anticiper ses désirs : une envie de hamburger et le petit plat mitonné partait à la poubelle ! Lorsque je suis tombée enceinte, mon mari a souhaité faire un test de paternité, « juste pour être sûr ». Ses amis ont ri de cette bonne blague ADN, j’ai serré les dents. Je pensais naïvement que mon fils ne se rendait compte de rien car les « disputes » se passaient après son coucher… La dernière a eu lieu après son huitième anniversaire. J’en suis sortie avec un œil au beurre noir, des contusions, une  grosse migraine, des bourdonnements d’oreille et une image de maman très amochée. Le lendemain, j’ai  décidé de quitter  mon mari après avoir été convaincue par SOS Femmes battues qu’il fallait se sauver et que si mon mari finissait par me tuer, la vie du petit en serait transformée. J’ai enfin porté plainte et fait constater les blessures, un médecin de l’unité médico-judiciaire les a toutes mesurées. Après deux mois, j’ai bénéficié d’une mesure de protection et nous avons pu regagner le domicile. Monsieur a déménagé, non sans avoir emporté une bonne partie de mes affaires personnelles. J’ai été reconnue victime de violence conjugale au pénal, même si lui, ne reconnaît qu’une petite gifle. Il est toujours persuadé que je suis partie pour un autre et non à cause de sa violence. Mon fils m’a avoué récemment que, petit, il entendait les cris de papa la nuit et qu’il voulait que le matin arrive vite. La procédure de divorce est toujours en cours, trois ans après. Le petit et moi sommes toujours suivis par des psys, mais la vie est plus jolie. Pour ses 11 ans, mon fils a demandé que nous soyons enfin divorcés… Ce sera en avril, j’espère ! »

Source



Violences conjugales : trois femmes victimes de féminicides ou de tentatives de féminicide chaque jour en France


La mission interministérielle pour la protection des femmes révèle des chiffres alarmants ce mardi 19 novembre. Son rapport se fait le témoin de l’année 2023, durant laquelle 93 femmes ont été tuées par leur conjoint.



« Une perfusion de poison »

Mohana, 39 ans
« La première fois que je l’ai rencontré, il m’a fait froid dans le dos. Il avait jeté son dévolu sur moi et cela me mettait mal à l’aise. Je le croisais tous les jours au travail mais j’ai gardé mes distances pendant quatre ans. Puis, après une déception amoureuse, nous avons commencé à discuter. J’étais jeune, quelqu’un s’intéressait à moi, il m’a beaucoup fait parler. Je me suis ensuite aperçue qu’il avait utilisé ce que je lui avais confié. C’est comme s’il avait mis un masque et calqué son personnage sur ce que je lui avais décrit du partenaire idéal. Avec cet homme, nous sommes restés ensemble six ans. Six ans de violence psychologique. C’est très insidieux, je compare ça à une perfusion de poison administré au quotidien. Au départ, c’est juste de l’humour glacial. Puis, des réflexions assassines, des SMS jour et nuit et la sensation d’être en permanence jugée et épiée. J’en parlais à mes proches mais je passais pour la râleuse : « T’exagères, il est sympa ». Puis, il y a eu les insultes, un travail de sape, d’humiliation, de plus en plus violent au fil des mois et des années. Jusqu’à ces mots : « Je veux que tu crèves ». Je venais de perdre mon père et j’allais accoucher de mon deuxième enfant : ça a été le déclic. Un instinct de survie. Deux semaines après, j’ai quitté mon travail, ma maison, Paris, et je suis partie avec mes deux enfants à Toulouse. Il n’y a que la distance qui permet de sortir la tête de l’eau. J’avais porté plainte, mon dossier était tellement gros que je le trimballais dans un sac de voyage, mais il y en avait pour 3 à 7 ans de lutte judiciaire acharnée et j’ai décidé d’abandonner. Je me suis dit que ça allait être l’horreur pour mes enfants et que je préférais les élever dans la musique et la bonne humeur. J’ai repris des études : avoir mon bac à 37 ans, ça m’a aidée à reprendre confiance en moi. Je ne suis pas la débile pour qui il me faisait passer. »

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L’ampleur de la violence faite aux femmes dans le cercle conjugal


Dans son dernier rapport annuel, l’Observatoire national des violences faites aux femmes estime que plus de 370 000 femmes ont été victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques ou verbales de la part de leur conjoint ou ex-conjoint en 2022 en France. La violence au sein du couple est caractérisée par la répétition des épisodes violents : sept victimes sur dix (70 %) ont déclaré avoir subi plusieurs fois ce type de violences. Cependant, pour diverses raisons, il reste difficile pour les victimes de pousser la porte d’un commissariat afin d’accéder à la justice. En effet, seule une femme sur sept (16 %) victime de violences conjugales a déclaré avoir déjà déposé plainte.



« 5 minutes pour faire mon sac et me retrouver dehors à 4h du matin sans sous-vêtements »

Camille,  34 ans
« Quand j’entendais le bruit de sa clé dans la serrure au petit matin, je ne savais jamais quel serait mon sort. Virée du lit à coups de pied ? Virée de l’appartement avec 5 minutes pour faire mon sac et me retrouver dehors à 4h du matin sans sous-vêtements, juste le temps d’enfiler un jean, un sweat mais surtout sans nulle part où aller ? Moi, sa femme. Celle sans qui, il n’est « rien », me disait-il en pleurs, recroquevillé comme un enfant, en regardant les dégâts dans l’appartement, et moi terrorisée, cachée dans la salle de bain. Au nom de lui, et surtout de mon amour inconditionnel, j’ai tout accepté. Démunie, me retrouvant seule et sans aucune solution, j’ai voulu mourir. Mourir, pour mettre un terme à cette situation que je ne maîtrisais pas et surtout afin que cesse cette douleur insupportable qui me brûlait, me dévorait. Mourir à cause de lui mais pas pour lui. J’ai été sauvée par ma grande sœur, sans qui je ne pourrais pas témoigner. Jamais je n’oublierai le désarroi de ma famille, en me découvrant sur mon lit d’hôpital amaigrie, le regard vide et triste. Jamais je n’oublierai que ma famille s’est retrouvée seule face à une situation dont elle ne mesurait pas l’ampleur parce que je n’avais rien dit, rien montré.  Elle a dû agir avec les seuls moyens dont elle disposait : l’amour, la patience, et la vigilance. Aujourd’hui, deux ans après, grâce à des rencontres lors des groupes de paroles pour femmes violentées par leur conjoint, grâce à ma thérapeute et encore et toujours grâce à ma famille, je vais bien. Au nom de lui, j’allais mourir, au nom de moi, je vais vivre ! »

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Violences sexuelles : 122 600 victimes dont une majorité de femmes


Les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 450 100 victimes de violences physiques en 2024 (hors homicides et tentatives d’homicides), soit une augmentation de 1% par rapport à 2023. Quant au nombre de victimes de violences sexuelles, il a augmenté de 7% en 2024 par rapport à 2023, avec 122 600 victimes.



« Tout le monde voyait que ça n’allait pas, sauf moi »

Sabrina, 35 ans
« Je sortais d’un divorce quand je l’ai rencontré. Après un mois de relation, il s’est installé chez moi, je n’ai pas trop osé dire non. J’ai deux enfants de 3 et 7 ans : il a commencé à leur interdire de manger sucré après 16h, à me dire que je leur faisais trop de câlins, que j’allais les rendre gagas. Je n’ai rien dit, il laissait entendre que j’étais une mauvaise mère et je pensais qu’il avait raison. Ça choquait les gens autour de nous mais je le défendais… J’étais brune, il m’a demandé de devenir blonde, ce que j’ai fait, et il a alors déclaré devant tout le monde : « En blonde, tu as une gueule de pétasse. » Il m’a aussi demandé de maigrir sinon il me quittait. Il surveillait tout ce que je mangeais : j’ai perdu 14 kilos. Il voulait une femme taille 36 et si je prenais un kilo, il ne me touchait plus, ça me rendait malade. Je suis tombée enceinte et j’ai fait une fausse couche. A peine sortie de l’hôpital, très affaiblie, il m’a dit : « Tu as repris du poids, va courir. » Il pleuvait à verse, je suis allée courir. Tout le monde voyait que ça n’allait pas, sauf moi. Il rabaissait tout le temps ma fille et j’ai atteint mes limites quand j’ai découvert qu’elle avait écrit dans son journal intime : « Je ne le supporte plus, je vais le tuer. » Elle commençait à développer des TOC, je l’ai emmenée voir un psy. Cela fait six mois que nous sommes séparés désormais, je suis soulagée mais un peu démolie. Il ne faut jamais croire qu’un homme peut changer, il faut partir. L’amour, ce n’est pas ça. »

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Violences faites aux femmes : les médias en parlent six fois plus qu’il y a dix ans



Les violences faites aux femmes sont de plus en plus médiatisées. Entre 2014 et 2024, les contenus liés à cette thématique ont été multipliés par six à la télévision, à la radio, sur Internet et dans la presse. C’est ce qui ressort de l’édition 2025 de l’Observatoire de la présence des femmes dans les médias français, réalisé par la plateforme de veille médias Tagaday (basée sur 5 400 programmes et 3 000 publications*) et que Ouest-France dévoile quelques jours avant la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars.



« J’étais sa proie »

Nadège, 39 ans
« J’avais l’impression d’avoir rencontré le prince charmant. Au début, j’étais dans un rêve puis ça s’est dégradé petit à petit. J’avais déjà été victime de violences physiques, je ne connaissais pas cette torture psychologique. Là, il a pris son temps, j’étais sa proie. C’est comme un film qu’on voit défiler mais on est spectatrice de notre destruction : c’est surréaliste ! J’ai deux ados et ma fille me disait : « Mais maman, réagis ! Comment peux-tu accepter qu’il te parle comme ça ? Tu n’étais pas comme ça avant ! » Je suis restée avec lui un an. Un an à essayer de tuer cet amour que j’avais pour lui. Je l’ai quitté plusieurs fois mais il revenait, s’excusait, redevenait attentionné et je le reprenais. Le soir où ça a vraiment été trop loin, on s’est disputé et je lui ai demandé de partir. Il a menacé de  « casser les murs » de la maison, j’ai appelé la police. Quand ils sont arrivés, il avait un marteau à la main. Depuis qu’il n’est plus dans ma vie, j’ai repris du poids, je dors mieux, j’ai repris confiance en moi. « On est fiers de toi, on a retrouvé notre maman », m’ont dit mes enfants. »

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Les violences psychologiques ne sont pas invisibles: on refuse de les voir


La prise en charge des mères victimes de violences psychologiques souffre encore de nombreuses failles.

En 2023, l’association RECAP-ME a été créée pour soutenir les mères victimes de violences psychologiques, également appelées «contrôle coercitif». Près de cinquante femmes ont sollicité notre aide, faute de trouver un soutien institutionnel adapté face aux violences subies. Trop souvent, les femmes essuient des remarques qui minimisent l’impact de ces violences dites «invisibles». Pourtant, les violences psychologiques ne sont pas invisibles: elles suivent des schémas précis aux effets mesurables sur les victimes.



« J’étais à sa merci jour et nuit »

Laetitia, 30 ans
« Je l’ai connu à 17 ans et ça a été le coup de foudre. Et puis son ego et sa jalousie ont pris le dessus. Un soir, il m’a renversé une bouteille de vin sur la tête en rentrant d’une soirée où il n’avait pas supporté de voir un ami me parler dans l’oreille. Il m’a ensuite enfermée sur la terrasse, dans le froid. Quand j’ai pu enfin rentrer dans l’appartement 30 minutes plus tard, j’ai hurlé qu’il me laisse tranquille et pour me faire taire, il m’a brûlé le palais avec sa cigarette et m’a frappé sur la bouche. Je crachais du sang et lui me disait : « Arrête ton cinéma ». Le lendemain, ma lèvre a triplé de volume, pourtant je devais aller travailler. J’ai mis un glaçon sur ma lèvre pour faire dégonfler et je me suis maquillée pour tout camoufler. Pendant trois ans, j’ai continué comme ça, sans rien dire. J’étais à sa merci jour et nuit : il rentrait ivre à 5 h du matin et me forçait à coucher avec lui, il a caché un magnétophone sous un meuble de la cuisine pour écouter mes conversations téléphoniques, il m’a mis des coups de pied dans le ventre lorsque je suis tombée enceinte prétextant qu’il n’était pas le père…  Il me faisait tellement peur qu’en pleine nuit, je me suis échappée plusieurs fois, pieds nus. Il me ramenait par les cheveux. Emmenée à l’hôpital en sang, on m’a prescrit dix jours d’ITT (interruption temporaire de travail). C’est un policier qui m’a fait réagir : « Vous êtes jolie, intelligente, indépendante, pas mariée, sans enfant ! Quittez-le, il va vous tuer ! » J’ai replongé mais à 27 ans, j’ai enfin réussi à le quitter. »

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Une radiologue américaine assure avoir créé un outil capable de déceler les violences conjugales


Cet outil, utilisant l’intelligence artificielle, s’appuie sur une série de données pouvant aller de l’historique des fractures à l’annulation de rendez-vous. Il est développé par une praticienne installée à Boston.



« A 3 mois de grossesse, il m’a giflée pour la première fois »

Amélie, 33 ans
« J’étais promise à une belle vie, jusqu’à ce que je rencontre mon ex… Nous étions ensemble depuis trois ans quand nous avons emménagé et voulu un bébé. Quand je suis tombée enceinte, il a fait marche arrière, me pressant pour que j’avorte. Il en était hors de question ! A 3 mois de grossesse, il m’a giflée pour la première fois. Maintenant, en quelque sorte, je lui appartenais. Pendant toute ma grossesse, il partait avec ma voiture, mon portable, ma CB et il m’enfermait dans l’appartement, pour m’empêcher de voir mon « amant « , celui qu’il s’était imaginé. J’ai accouché un 14 février d’un beau garçon, l’ironie ! Deux mois après, il est rentré tard, ivre et énervé car il était tombé sur un ex à moi qui l’avait félicité pour le bébé et m’avait passé le bonjour. J’étais en train de donner le biberon à mon fils, j’ai juste eu le temps de le poser dans son berceau. Le reste est un mélange d’horreur, de cris, de larmes, de sang, de viol… Le matin, mon fils a bu son biberon les yeux grands ouverts sur mon visage tuméfié. Je lui ai dit : « C’est juste du maquillage mon chéri, c’est pour rigoler. » C’était mon premier mensonge et j’ai pensé que soit je partais sur cette voie, soit j’arrêtais tout maintenant. Il avait oublié la clé de l’appart sur la porte, je suis sortie en pyjama, ensanglantée, les gens changeaient de trottoir à ma vue, je n’ai jamais eu aussi honte de ma vie. Mes parents m’ont recueillie puis j’ai pu reprendre un appart avec mon fils à 200 kilomètres de lui, ce qui ne l’empêchait pas de venir taper à la porte, de me menacer de mort et de kidnapper mon fils. J’ai porté plainte et il a été condamné à 3 mois de sursis pour coups et blessures, 3 mois de sursis ! Cela s’est passé il y a 8 ans. On ne l’a pas aperçu depuis 5 ans, mais je vérifie toujours si je ne suis pas suivie en voiture et on n’ouvre jamais la porte avant d’avoir regardé par la fenêtre qui est là. »

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Lutte contre les violences faites aux femmes : près de 5 000 « téléphones grave danger » et 700 bracelets anti-rapprochement actifs au 1er février


Les violences intrafamiliales figurent parmi les priorités de la politique pénale définie par le garde des Sceaux, assure le ministère de la Justice, alors que la chancellerie publie un bilan de l’utilisation de ces outils par les parquets.



« Il m’a enlevé mes enfants »

Fatima, 45 ans
« J’ai vécu avec cet homme pendant dix ans. Après trois ans de vie commune, il a réussi à me faire quitter Paris pour la Bretagne. Tout a basculé : il m’intimait de ne plus lui parler et de ne plus parler aux enfants. Il me faisait passer pour une folle. Je me suis retrouvée à l’hôpital, où il a fait croire à tout le monde que je me blessais toute seule. Nous vivions dans un village et j’ai vu les gens se détourner de moi. J’ai découvert qu’il me filmait sous la douche avec une caméra. J’ai voulu prendre cette caméra, une preuve de ce qu’il me faisait subir. Quand il s’en est aperçu, il est devenu enragé. Il m’a coursée comme un lapin dans le jardin, j’ai fait une chute d’un mètre de haut, j’ai perdu connaissance. Je suis allée faire constater mes blessures à l’hôpital, une assistante sociale m’a conseillé de porter plainte pour violences conjugales. Celle-ci a été classée sans suite. J’ai déposé trois autres plaintes pour violences qui ont toutes été classées sans suite, et j’ai fait beaucoup de mains courantes. Il m’a alors enlevé mes enfants pendant 5 mois. Quand je le croisais, il me répétait qu’il allait me détruire. Il avait monté un énorme dossier contre moi, il disait que j’avais des troubles psychologiques et qu’il devait protéger les enfants. La justice a décidé que les enfants restaient avec leur père provisoirement et m’a demandé de quitter le domicile conjugal. Je ne comprenais rien, j’étais dans un état d’épuisement psychologique et physique extrême…. J’ai contacté un nouvel avocat, je lui ai raconté mon histoire et il m’a alors dit une chose magnifique : « Madame, je vous crois, je vais vous aider ». Enfin, quelqu’un me croyait ! Pendant deux ans, je voyais mes enfants un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Je les ai fait suivre par un psy qui a constaté qu’ils développaient des troubles de la personnalité. Il a rédigé trois rapports pour le juge, sans suite. J’ai l’impression que toutes les portes se sont fermées. Le 28 juillet dernier, on m’a enlevé définitivement mes enfants. Les récupérer, c’est ma raison de vivre. »

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Violences conjugales : la possibilité de déposer plainte à l’hôpital sera généralisée d’ici à fin 2025


Le dispositif qui permet aux femmes victimes de violences conjugales de déposer plainte à l’hôpital sera généralisé dans chaque établissement doté d’un service d’urgence ou d’un service de gynécologie d’ici à la fin de l’année 2025, a appris dimanche franceinfo auprès de Matignon.

Ce dispositif existe déjà depuis quelques années dans certains hôpitaux, notamment à Paris. Il sera généralisé dans tous les hôpitaux dotés d’un service d’urgence ou d’un service gynécologique d’ici à la fin de l’année 2025.



« Je pensais avoir le nez cassé »

Malau, 24 ans
« J’étais étudiante quand j’ai rencontré cet homme, de onze ans mon aîné. Il a d’abord voulu que je ressemble aux femmes de ses amis : j’ai donc dû changer ma garde-robe, abandonner le style jean Converse pour être plus féminine. Il fallait que je lui parle aussi, il voulait que je lui parle. Mais je ne savais pas de quoi, alors il s’énervait. Au début, il jetait des assiettes, des verres, un bout de carrelage dans l’appartement. Ensuite, ça a été son poing dans le mur puis ma tête dans le mur. Il m’appuyait les mollets contre le rebord du lit jusqu’à me faire des bleus aussi gros que mes mollets eux-mêmes. Il m’a aussi poussée dans l’armoire, cassant la porte. J’ai perdu près de 10 kilos en quelques mois. Mon déclic ? J’ai croisé un ami dans la rue et il ne m’a pas reconnue ! J’ai décidé de le quitter après les vacances d’été. Je suis donc partie au Portugal, où j’ai passé 3 heures dans une voiture parce qu’il fallait encore que « je parle ». Epuisée, j’ai voulu sortir, mais ça ne lui a pas plu et il a collé son poing dans mon nez. Ma robe bleue est devenue noire de sang : je pensais avoir le nez cassé. Il est allé m’acheter une robe, des mouchoirs et s’est longuement excusé. Comme après chaque crise. De retour en France, j’hésitais entre en finir ou appeler au secours. J’ai choisi la deuxième solution. Mes parents sont venus me chercher. J’ai compris que c’était terminé, et cette fois-là, ce sont des larmes de joie qui ont coulé le long de mes joues. »

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Croix Rouge Française: agir contre les violences faites aux femmes


Chaque lien compte : aider les femmes ayant subi des violences conjugales

Depuis plusieurs années, nos centres d’hébergement et de réinsertion sociale et nos centres d’hébergement d’urgence abritent des dispositifs de mise à l’abri pour assurer la sécurité des femmes victimes de violences conjugales ou pour prévenir des risques de violences. Plus qu’un simple hébergement, ces centres aident ces femmes à reprendre le contrôle de leur vie : se reloger, trouver des ressources financières, se soigner, bénéficier d’une aide juridique ou encore à la parentalité lorsqu’il y a des enfants…. Recueillir leur parole, leur redonner confiance en soi, les soutenir tout au long de leur reconstruction, c’est la mission d’Emilie, accompagnatrice sociale au centre d’hébergement de Poitiers. Elle nous dit combien cette relation est puissante et enrichissante. 









Manifestation samedi 8 mars 

14h30 place Jean-Jaurès à TROYES

 



PETIT-DÉJEUNER DE SENSIBILISATION au droit des femmes à PONT-SAINTE-MARIE

Séverine GIROUX, de Solidarité Femmes, Pascal LANDREAT, maire de PONT-STE-MARIE, Véronique HEUILLARD, maire-adjointe chargée des affaires sociales et de la petite enfance, Maryvonne BLUM, présidente de la section LDH de l’Aube.



Ce mercredi 5 mars, de 08h00 à 10h00, le service Politique de la Ville tenait à la Maison de l’Animation Culturelle, en partenariat avec la LDH de l’Aube et Solidarité Femmes, son petit-déjeuner mensuel autour de la thématique des droits des femmes. Cet événement était enrichi par la présence de stands de sensibilisation tenus par les deux associations.



Notre pilier de stand








Manifestation samedi 8 mars 

14h30 place Jean Jaurès à TROYES




Pour plus d’informations


8 mars, Journée internationale des droits des femmes: à travail égal, salaire égal ?



Dans le secteur privé, les femmes gagnent 23,5 % de moins que les hommes en moyenne. Elles travaillent plus souvent à temps partiel et dans des métiers moins bien payés que les hommes. À temps de travail et poste équivalents, l’écart de salaire est de 4 %.



INSEE: Écart de salaire entre femmes et hommes en 2023 


En 2023, dans le secteur privé, le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 22,2 % à celui des hommes. Cet écart s’explique en partie par le moindre volume de travail annuel des femmes, qui sont à la fois moins souvent en emploi au cours de l’année, et davantage à temps partiel. Cependant, même à temps de travail identique, le salaire moyen des femmes est inférieur à celui des hommes de 14,2 %. 

L’évolution des inégalités de salaires entre hommes et femmes


Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes se réduisent. Mais l’égalité salariale entre femmes et hommes est encore loin. Au rythme actuel, il faudrait encore 30 ans pour annuler l’écart.



« Sur 15 ans, ça m’a fait perdre 150 000 euros » : comment les inégalités salariales pèsent sur la carrière des femmes cadres


Injonctions contradictoires, sacrifices sur la vie personnelle, « ségrégation professionnelle »… Nombreux sont les obstacles que rencontrent les femmes sur la question salariale, notamment parmi les cadres. Des inégalités qui se creusent au fil de leur carrière et qui sont très mal vécues.



Les mères sont les principales perdantes des inégalités salariales entre hommes et femmes


Selon l’Insee, les mères ont, quel que soit leur volume de travail, des salaires nettement inférieurs aux pères. Et les écarts s’accentuent avec le nombre d’enfants.



Les Inégalités justifiées

Comment moins payer les femmes en toute bonne conscience




Pourquoi un ingénieur gagne-t-il plus qu’une aide-soignante ? Comment se fait-il que l’ancienneté profite d’abord aux hommes ? Les femmes seraient-elles incapables de négocier des augmentations salariales ? Et le télétravail est-il vraiment une bonne affaire pour les femmes ? Peut-on sérieusement dire que l’égalité professionnelle progresse alors que, selon l’Insee, le revenu salarial moyen des femmes est encore inférieur de 23,5 % à celui des hommes dans le secteur privé ?

Dans ce court essai, Marie Donzel déconstruit les origines et mécanismes des inégalités salariales : où elles se fabriquent, comment elles se perpétuent, quels sont les principaux arguments pour les justifier. Car ce sont les biais inconscients et les mentalités collectives – alimentés par les stéréotypes de genre et un certain sexisme – qui entretiennent ces inégalités.

La clé pour atteindre une réelle égalité est claire : il faut changer les règles du jeu dans le monde du travail, jusque-là conçues par et pour les hommes.

  • ISBN : 978-2-37425-465-4
  • EAN : 9782374254654
  • Genre : Essai
  • Format : 110 x 190 mm
  • Nombre de pages : 112
  • Date de parution : 08/11/2024

13,00 € TTC

Disponible en version numérique

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8 mars: Journée internationale des droits des femmes




La vallée du Nil, aux origines de l’excision



Afrique, mémoires d’un continent revient ce dimanche sur l’histoire d’un sujet aussi délicat que douloureux, l’excision. Quand les femmes ont-elles été excisées pour la première fois et dans quelles régions du monde ? Comment expliquer la longévité de cette pratique ? Est-elle imposée ou recommandée par la religion, ou relève-t-elle de l’ordre de la tradition ? 




TROYES

Manifestation samedi 8 mars 

14h30 place Jean Jaurès




Pour plus d’informations

Tribune de Nathalie Tehio « L’avalanche de lois sécuritaires » publiée sur Mediapart

Tribune de Nathalie Tehio, présidente de la LDH

Les premiers moments de Donald Trump au pouvoir attestent d’une volonté de prise de pouvoir autoritaire, avec une planification des mesures les plus liberticides, xénophobes et transphobes. Le président s’attaque directement au récit des faits, à la science, fait et défait de nouvelles alliances internationales. Il encourage Elon Musk à aspirer les données personnelles des Américains à travers son accès au Trésor et autres administrations… Il crée un effet de sidération tout en prenant des mesures destinées à focaliser l’attention. Ainsi celle sur le retour aux pailles en plastique, signe du mépris dans lequel il tient la protection de l’environnement, est prise le même jour que la fin de l’interdiction pour les entreprises américaines de pratiquer la corruption d’agents étrangers…

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A l’approche du 8 mars, le gouvernement accusé d’avoir « enterré » l’égalité femmes-hommes

« Nous sommes la moitié du monde, nous demandons la moitié de la terre », campagne des femmes pour le droit à la terre à Gwalior en Inde (2018).



A quelques jours de la journée internationale des droits des femmes, l’ONG Oxfam France estime ce lundi que la promesse d’Emmanuel Macron d’une plus grande égalité femmes-hommes n’est pas tenue.

Budgets « insuffisants », mesures annoncées qui « tardent » : la promesse d’Emmanuel Macron d’une plus grande égalité femmes-hommes a été « enterrée », estime l’ONG Oxfam France ce lundi 3 mars, à quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes.

La chaîne C8 a diffusé un film anti-avortement avant de cesser d’émettre



« Unplanned » est une fiction américaine relatant le revirement d’une ancienne cadre du planning familial devenue militante anti-avortement.

Un dernier message politique avant de fermer boutique ? De façon inattendue, la chaîne C8, dans le giron du milliardaire catholique Vincent Bolloré, a diffusé vendredi 28 février un film anti-avortement, avant de s’éteindre à minuit.


Le moment ne pouvait pas être mieux choisi alors que cette semaine va s’achever par la Journée Internationale pour les droits des femmes.

En hommage à C8, nous lui offrons ce petit rappel des décisions de l’ARCOM (du CSA et de l’HADOPI avant leur fusion le 1er janvier 2022) prises à son encontre depuis 2012 ainsi qu’à celle de sa petite soeur CNews:

  • 28 février 2025 à 24h00
    • C8 (et NRJ12) – fin de la diffusion suite au non-renouvellement de l’autorisation d’utilisation de la fréquence sur la TNT par l’ARCOM, décision validée par le Conseil d’Etat.
  • novembre 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 100 000 EUROS
      • CNews – Infographie et propos trompeurs sur l’IVG
        • Dans l’émission « En quête d’esprit », en février 2024, l’interruption volontaire de grossesse a été présentée comme la « première cause de mortalité dans le monde », en mettant sur le même plan, dans une infographie, ce geste médical, qui est un droit constitutionnel en France, et un décompte des morts du tabac.
        • Ce qui n’a pas été respecté : obligation d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information
  • novembre 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • C8 – Fausse information au sujet de pressions qu’auraient exercé des parents d’élèves musulmans dans un collège de Pau
  • juillet 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 1 EURO
      • C8 – Publicités clandestines pour une marque
  • juillet 2024
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Publicité clandestine pour un magazine
  • juillet 2024
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Dénigrement d’un candidat et implication dans une négociation politique
  • juillet 2024
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Saisine de RSF à propos du respect du pluralisme en mai 2021
  • juillet 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 60 000 EUROS
      • CNews – Propos stigmatisant les personnes immigrées
  • juillet 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 20 000 EUROS
      • CNews – Propos climatosceptiques de la part d’un invité
  • juin 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • C8 – Présentation de personnes handicapées comme des toxicomanes
  • mai 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • CNews – Propos discriminatoires de Geoffroy Lejeune
  • mars 2024
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Interview insistante de Loana dans une situation de « profonde détresse »
  • mars 2024
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Baiser forcé et attouchements envers une chroniqueuse
  • mars 2024
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Propos établissant un lien entre l’immigration, l’hygiène et les punaises de lit
  • janvier 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • C8 – Insultes contre la fille de Johnny et Laeticia Hallyday
  • janvier 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • CNews – Présentation faussée d’un sondage
  • janvier 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 1 EURO
      • CNews – Interview d’une personne suspectée à tort de l’incendie de la cathédrale de Nantes
  • juillet 2023
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 500 000 EUROS
      • C8 – Diffusion d’une théorie du complot sur l’adrénochrome
  • juin 2023
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 180 000 EUROS
      • C8 – Non-dissimulation de marque sur les vêtements
  • juin 2023
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Invitation de faux policiers de la BRAV-M
  • mai 2023
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 300 000 EUROS
      • C8 – Insulte de Cyril Hanouna contre Anne Hidalgo
  • février 2023
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 3 500 000 EUROS
      • C8 – Insulte de Cyril Hanouna contre Louis Boyard
  • décembre 2022
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Dépassement du temps publicitaire
  • décembre 2022
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Dépassement du temps publicitaire
  • novembre 2022
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Propos controversés de Cyril Hanouna sur l’affaire Lola
  • septembre 2022
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Problème dans la signalisation du programme
  • juillet 2022
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Diffusion d’une vidéo violente
  • mai 2022
    • MISE EN DEMEURE
      • CNews – Propos fallacieux d’Ivan Rioufol
  • février 2022
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Diffusion d’une infographie trompeuse
  • février 2022
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Non-dissimulation de marque sur les vêtements
  • décembre 2021
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Propos problématiques sur une affaire judiciaire en cours
  • octobre 2021
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Diffusion d’un film anti-IVG en prime time
  • août 2021
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Propos controversés d’un ancien militaire
  • juillet 2021
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Insultes entre deux invités
  • juin 2021
    • MISE EN DEMEURE
      • CNews – Temps de parole d’un candidat RN non déclaré
  • mars 2021
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 200 000 EUROS
      • CNews – Insultes d’Eric Zemmour contre les migrants
  • février 2021
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Promotion d’une compagnie aérienne
  • septembre 2020
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Non-diffusion de journaux et de flashs d’information
  • février 2020
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 10 000 EUROS
      • C8 – Diffusion de photos dénudées de Karine Ferri
  • novembre 2019
    • MISE EN DEMEURE
      • CNews – Propos controversés d’Eric Zemmour sur la guerre d’Algérie
  • juillet 2019
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Diffusion d’un reportage falsifié
  • mars 2019
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Déprogrammation d’un match de football
  • novembre 2017
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Baiser non consenti d’un chroniqueur sur la poitrine d’une invitée
  • mai 2017
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • C8 – Main d’une chroniqueuse non consentante sur le sexe de Cyril Hanouna
  • mai 2017
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 3 000 000 EUROS
      • C8 – Canular téléphonique homophobe
  • novembre 2016
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Canular contre un chroniqueur (décision annulée par le Conseil d’Etat)
  • mai 2016
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Gifle de Joey Starr à Gilles Verdez
  • octobre 2015
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Propos humiliants sur un jeune danseur
  • juillet 2015
    • MISE EN DEMEURE
      • D8 – Propos discriminatoires d’Elie Semoun sur des personnes handicapées
  • juillet 2014
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Visages non floutés à la diffusion d’une caméra cachée sur le Front national
  • avril 2013
    • MISE EN DEMEURE
      • D8 – Non-dissimulation de marque sur les vêtements
  • janvier 2013
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Non-dissimulation de marque sur les vêtements
  • décembre 2012
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Diffusion d’un reportage montrant les méthodes de malfaiteurs

La question que l’on est en droit de se poser c’est pourquoi CNEWS ne disparaît pas en même temps que C8 (à l’origine D8) et pourquoi il aura fallu autant de temps…

Le plan des États-Unis pour l’Ukraine, « fruit de 40 ans d’histoire entre Trump et la Russie »



Comment comprendre le rapprochement entre Trump et Poutine au sujet de l’Ukraine ? Quelles conséquences pour l’Europe ? Réponses avec Régis Genté, journaliste basé en Géorgie, auteur d’une enquête sur les relations de Trump avec le pouvoir russe.



Quelles sont ces «terres rares» au cœur des difficiles négociations de paix en Ukraine ?


Mine de rien. Vendredi, une altercation a opposé Donald Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci était à Washington D.C. pour parler de la poursuite du soutien militaire et financier américain, en échange de contrats d’exploitation des minerais ukrainiens. Pourquoi les terres rares, le lithium ou encore le graphite sont-ils au cœur de ces négociations ? Vert fait le point.

Gaza menacée par le «Plan de l’enfer» d’Israël, nouvelle opération militaire élaborée par Netanyahu



Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l’enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l’aide humanitaire. C’est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d’arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.



Israël bloque la livraison de l’aide à Gaza pour faire plier le Hamas sur la suite du cessez-le-feu


La décision a été dénoncée par l’ONU, alors que le groupe islamiste rejette le compromis israélo-américain proposé pour prolonger la première phase de l’accord.

L’ONU a appelé dimanche à la reprise immédiate de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza après la décision d’Israël de bloquer son entrée. Une mesure dénoncée par le Hamas comme une violation de l’accord de trêve, censé passer à sa seconde phase ce week-end mais désormais dans l’impasse.



Fin de l’occupation du territoire palestinien par Israël : la France doit agir !


Signez la pétition lancée par AFPS ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ



Partir ou rester pour mourir – Voix de Palestinien·nes


En regardant des images de jeunes gens tirer des cadavres de sous les décombres à Gaza, une seule interrogation nous taraude : que s’est-il passé pour que nous en soyons là ? Cette situation qui dure depuis bien longtemps nous fait penser aux paroles de Malcolm X : « Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux vous apprennent à détester les opprimés et à aimer ceux qui les oppriment. »

Depuis la Nakba (catastrophe de 1948), les Palestinien·nes ont compris que désormais leur destin ne sera plus celui de leurs parents ou de leurs grands-parents qui sont partis de Palestine pour ne pas mourir, mais dans l’espoir de revenir. 

8 mars: Journée internationale des droits des femmes




Les premières prémices de la Journée internationale des droits des femmes remontent à 1910. Clara Zetkin, une militante socialiste et féministe allemande, est la première à avancer l’idée d’une journée consacrée aux droits des femmes lors d’une réunion de l’Internationale Socialiste des Femmes à Copenhague. L’obtention du droit de vote est l’une des premières revendications qui motive la naissance de cette journée. Elle s’exprima alors en ces mots : « Les femmes socialistes de tous les pays doivent organiser tous les ans une journée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes » . Cette réunion marque la décision de célébrer la Journée des droits des femmes sur le principe, mais la date du 8 mars n’est pas encore d’actualité.

C’est quelques années plus tard, en Russie, que s’imposera cette date qui coïncide avec le début de la révolution russe en 1917. Épuisées par la Première Guerre mondiale, de nombreuses femmes russes manifestent, dès 1913, à Petrograd pour la Journée internationale des ouvrières, elles y réclament « du pain et la paix ».

Ce 8 mars va prendre de l’ampleur et devenir le symbole du combat pour la libération des femmes.

En 1977, l’ONU officialise la date et appelle tous les États membres à instaurer, le 8 mars, la « Journée internationale des femmes » . En France, c’est François Mitterrand qui proclamera, en 1982, la journée des femmes suite aux revendications du mouvement de libération des femmes (MLF).

Depuis, chaque année, le 8 mars restera toujours d’actualité tant que l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte. Source


La LDH dénonce la persistance des violences, des inégalités et des discriminations qui touchent les femmes dans tous les domaines. Elle milite pour que la législation française, largement égalitaire, soit effectivement appliquée : remboursement complet de la contraception, développement des services hospitaliers pratiquant l’IVG, orientation des filles dans toutes les filières, formations pour l’accès à tous les métiers et niveaux de responsabilité, égalité des salaires, mixité réelle des candidatures aux élections.

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Pont-Sainte-Marie



En partenariat avec la section LDH de l’Aube, la Maison de l’Animation et de la culture de Pont-Ste-Marie organise 2 évènements:

  • Le mercredi 5 mars de 8h à 10h un petit-déjeuner mensuel de la MAC sur le thème des droits des femmes.
  • Le jeudi 6 mars de 19h à 21h: témoignages de deux réfugiés sur les droits des femmes :
    • Simine FATHI, artiste iranienne
    • Abdoul HAMID, cinéaste afghan

10, avenue Michel-Berger à  PONT-SAINTE-MARIE 

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Sainte-Savine




Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement des Coins Causette, un espace d’échanges, de débats et de rencontres culturelles qui se veut à la fois informel et enrichissant.
Les Coins Causette sont conçus pour offrir un cadre convivial et participatif où le public peut interagir, partager des idées, poser des questions et approfondir sa réflexion sur des thématiques variées, allant de la société à l’actualité en passant par la culture.
Ces rendez-vous seront ponctués de rencontres littéraires, où auteurs, artistes et experts viendront échanger avec le public autour de leurs œuvres et de leur vision du monde. Chaque édition est pensée comme une véritable plateforme de dialogue, où les participants peuvent non seulement découvrir de nouveaux horizons mais aussi nourrir leur curiosité grâce aux échanges avec des personnalités de divers domaines.

 Conférence inversée sur le féminisme, en partenariat avec le CIDFF le 06 mars à 19h à l’Art Déco.
Ce premier rendez-vous abordera le thème du féminisme sous forme de conférence inversée. Loin des discours académiques traditionnels, ce format innovant invite les participants à poser leurs questions et à échanger librement avec des experts et des intervenants, dans un cadre dynamique et participatif

Jeudi 6 mars à 19h00

L’art Déco
70 avenue Gallieni 10300 Sainte Savine 10300 Sainte Savine 

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Troyes



Journée internationale des Droits des femmes au Rucher Créatif !

Rejoignez-nous au Rucher Créatif pour une journée de réflexion, de créativité et de partage, dans un esprit de solidarité et d’engagement pour les Droits des Femmes.

 Programme :

  •  09h30 à 11h30 : Atelier créatif « Sublimer les femmes du monde »

Un moment pour célébrer la force et la beauté des femmes à travers un atelier artistique.

Inscription obligatoire : https://www.helloasso.com/associations/le-rucher-creatif/evenements/atelier-creatif-sublimer-les-femmes-du-monde

  • 10h30 à 15h00 : Échange et rencontre avec le CIDFF de l’Aube

Discussion autour de la Frise d’évolution des Droits des femmes

Gratuit – Entrée libre

  • 12h00 à 13h30 : Cantine à prix libre avec KantinetiK

Un moment convivial pour échanger autour d’un repas unique végétariens et produits locaux, accessible à toutes et tous.

  • 10h00 à 14h30 : Atelier numérique : Immersion avec les casques VR

Immersion avec la Réalité Virtuelle, avec l’Egalité Homme/Femme : Le harcèlement sexuel

 Lieu : Le Rucher Créatif – 17 rue du Colonel Driant 10000 TROYES

 Tarif : Gratuit – Entrée libre

Exposition, conférence, portes ouvertes

Le Rucher Créatif
17 rue Colonel Driant 10000 Troyes 


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Troyes



Visite guidée « les femmes dans l’art » à Troyes


En art, les femmes ont toujours eu leur rôle à jouer, muses ou modèles, protectrices et mécènes, commanditaires et collectionneuses ou amatrices éclairées. En revanche, jusqu’aux années 1960, il leur a été difficile de revendiquer avec force une place légitime en tant qu’artistes, au même titre que les hommes.

Tarif unique4.00 € – 4.00 €
– 4 € / adulte en sus du billet d’entrée

Réservation conseillée : 03 25 76 26 81


Samedi 8 mars à 15h00

Musée d’Art moderne – collections nationales Pierre et Denise Lévy 10000 Troyes

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La Chapelle Saint-Luc



Quelle est la modernité de la vie et de l’œuvre Simone de Beauvoir ? Pourquoi reste-t-elle une référence pour la majorité des féministes du monde entier ? Pourquoi Le Deuxième sexe est-il toujours un livre incontournable ? Ce film retrace la trajectoire, les lignes de force d’un des esprits les plus libres du XXIe siècle. L’ambition de ce documentaire est de rendre vivante, contemporaine l’auteure des Mémoires d’une jeune fille rangée. Pour cela des archives exceptionnelles et les témoignages de femmes puissantes venues d’horizon divers : Leïla Slimani, Elisabeth Badinter, Titiou Lecoq.

Un documentaire de Fabrice Gardel et Mathieu Weschler

A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, découvrez ou redécouvrez la vie de Simone de Beauvoir.

Entrée libre sur réservation

Projection proposée par les étudiantes du cursus patrimoines et musées de l’URCA

Samedi 8 mars à 14h00

Espace Didier Bienaimé

25 bis avenue Roger Salengro 10600 La Chapelle-Saint-Luc 10600 La Chapelle-Saint-Luc 

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Aix-Villemaur-Pâlis




Forum tout public pour le mieux-être, la santé et la prévention des femmes et l’accès à leurs droits

Au programme de ce 2è forum organisé par la Maison des solidarités d’Aix-en-Othe (service du Département de l’Aube), en partenariat avec la Maison de santé :

  • stands insertion professionnelle, accès aux droits, prévention santé…
  • conférence sur la ménopause par le Dr Ferrari et Mathilde Mance sage-femme,
  • projection-débat sur l’évolution des droits des femmes par le CIDFF,
  • démonstration de self-défense et sport au féminin,
  • atelier sur l’estime de soi,


Mercredi 5 mars de 10h à 17 h 00  

Salle Polyvalente 10160 Aix-Villemaur-Pâlis 1 place de l’Hôtel de Ville Aix-en-Othe

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Ervy-le Châtel





Conférence : « Les femmes artistes » 

Dans le cadre de la Micro-Folie et organisé par la Maison du Vitrail d’Armance.

Gratuit. Places limitées – Réservation auprès de la Médiathèque sur place ou au : +33 (0)3 25 81 64 32

Samedi 8 mars à 18h30

Médiathèque Thibaud de Champagne 10130 Ervy-le-Châtel

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Châlons-en-Champagne



Samedi 8 mars à 16h00

Cantine du 111, Avenue de Paris

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La LDH de l’Aube déplore la disparition de Michel Blum, son président d’honneur



Depuis 1975 Michel Blum a milité sans discontinuer pour la défense des droits humains au sein de la section auboise de la LDH. Avec humilité, générosité et humour, il a donné sans compter et est demeuré un lien entre tous, quelles que soient leurs origines ou religions. Il emporte avec lui un remarquable parcours de vie.

Il a su transmettre à son entourage, plus particulièrement à ses enfants, ses valeurs d’universalité et d’humanisme. C’était un homme de conviction, de dialogue, qui a fédéré au-delà des différences d’idées et d’opinions. Il reste un exemple vivant pour nous et nous incite à poursuivre nos combats.

Nous lui rendons un hommage appuyé et chaleureux, ainsi qu’à son épouse elle-même engagée à ses côtés dans un soutien sans faille. Nos pensées émues vont également à Maryvonne et Françoise qui marchent avec nous sans relâche sur les traces de leur papa. 

Ses obsèques auront lieu jeudi 6 mars à 10h au crématorium de Rosières-près-Troyes.

La section LDH de l’Aube

Procès Sarko-Libye : Une campagne électorale 2007 très liquide… avec 20 millions d’euros en espèces



Enveloppes d’espèces, armoire renfermant des montagnes de cash, billets de 100, 200 et 500 euros : au cours de sa campagne électorale victorieuse de 2007, l’équipe de Nicolas Sarkozy a manipulé beaucoup d’argent liquide. Près de 20 millions d’euros selon les calculs des juges d’instruction – ce qui aurait dû conduire à l’annulation de l’élection. Blast publie les 23 pages de l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel consacrés à cet épisode. Un document effarant.

Brest: un périmètre étendu pour la distribution de pastilles d’iode



De nouvelles communes situées à proximité des installations militaires de Brest et de l’Île Longue sont actuellement concernées par la distribution de pastilles d’iode stable. Passé récemment de 2 à 5 km, le périmètre de sécurité entourant ces sites militaires reste quatre fois plus petit que celui des centrales françaises et vingt fois inférieur à celui des centrales belges.

La délinquance dans la peau

Chroniques d’audience




Toulouse, chambre des comparutions immédiates, janvier 2025.

Vasil B., né il y a 40 ans en Géorgie, comparaît pour avoir presque volé un manteau et une roue.

Conférence-débat à Bar-sur-Aube




Sociologue, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine-PSL et chercheur à l’IRISSO, Samuel Bouron a collaboré à l’ouvrage collectif « Extrême droite : la résistible ascension » qui analyse divers ressorts ayant permis aux extrêmes droites de s’installer durablement dans le paysage politique et électoral.

Dans son livre « Politiser la haine » paru en février, Samuel Bouron enrichit son analyse de la bataille culturelle de l’extrême droite identitaire : « Par la politisation des affects, ils [les identitaires] construisent une altérité radicale entre un « nous » (les Français « de souche », les hommes, le vrai peuple) et un « eux » (les musulmans, les féministes, les trans, les « woke »), qui contribue à rendre populaires les idées réactionnaires. »

« Elles n’ont rien à faire dans cette manifestation » : soutenues par Bruno Retailleau, les militantes identitaires de Némésis s’incrustent à la manifestation féministe du 8 mars




Les militantes du groupuscule d’extrême-droite ont l’habitude d’infiltrer les manifestations féministes de gauche. Lors de la journée internationale des droits des femmes, elle ont pu défiler plusieurs heures après le cortège officiel de la coordination féministe.

Malgré les promesses de la préfecture de «sécuriser la manifestation» contre l’incursion annoncée du groupuscule d’extrême-droite, autorisation leur a été néanmoins donnée de manifester à partir de 17h30, ce qui ne pouvait pas manquer d’entraîner de violents heurts, comme on peut le voir à la fin de cette vidéo.

Retaillau s’était copieusement emmêlé les pinceaux, après n’avoir pu se retenir le 21 janvier dernier, alors que le 1er flic de France est censé être au courant avant les autres de l’activité de chacun des groupuscules prêtant à polémique, de saluer le « combat » d’Alice Cordier, présidente et fondatrice de Némésis, ce collectif identitaire d’extrême-droite qui attribue notamment la responsabilité des violences sexuelles aux immigrés et aux musulmans et dont il s’est dit « très proche ».

Las, le pauvre a vite regretté cet élan de solidarité lorsque, 3 jours plus tard, se rendant compte, après coup, qu’il s’agissait «d’une association qui avait des positions très radicales, qui avait très brutalement attaqué Valérie Pécresse»il a précisé ne pas se sentir «du tout proche de cette association».

En déduira-t-on qu’il avait quelque chose à se faire pardonner en autorisant cette manifestation provocatrice, dont il savait pertinemment qu’elle ne pouvait que dégénérer ou bien avait-il une autre idée peu avouable derrière la tête ?

RD




Le féminisme d’extrême-droite n’existe pas


Le « fémonationalisme », concept développé par la chercheuse Sara R. Farris pour désigner l’instrumentalisation par les nationalistes, néolibéraux, islamophobes et fémocrates d’un discours féministe à des fins électorales, a le vent en poupe en Europe, notamment auprès des candidates d’extrême-droite.

Ça peut sembler évident pour beaucoup mais ça vaut le coup de le rappeler : les femmes politiques d’extrême-droite ne sont pas des féministes.

8 mars: 200 personnes ont manifesté samedi à Troyes pour la défense des droits des femmes.



La section LDH de l’Aube, par la voix de son secrétaire, a déclaré:

1975-2025 : une avancée majeure pour les droits des femmes qui ne cesse d’être remise en cause.

La promulgation, le 17 janvier 1975, de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) a constitué une conquête historique pour les droits des femmes. Pour de nombreuses femmes, cette date a marqué la fin d’un cauchemar qui se manifestait par des grossesses non désirées ou par la nécessité d’avoir recours à des avortements clandestins qui mettaient leur vie même en danger. Cette avancée est indissociable du nom de Simone Veil. Celle-ci fit à cette occasion preuve d’un grand courage, mais c’est d’abord la mobilisation intense de militantes féministes, de la jeunesse et d’une partie de la société française qui a permis cette victoire.

En cinquante ans, les conditions d’applications de la loi Veil se sont assouplies mais, en France comme à l’étranger, le combat reste à mener pour enregistrer de nouveaux progrès ou pour éviter des retours en arrière que certaines forces réactionnaires veulent voir aboutir. En France, l’inscription dans la Constitution française de « la liberté d’avorter » et non pas du « droit d’avorter » montre combien ce sujet reste sensible. Par ailleurs, l’insuffisance des structures médicales garantissant l’accès à l’IVG dans le délai légal, les difficultés rencontrées par le Planning familial, le déficit d’information des jeunes filles et des jeunes garçons en matière de sexualité, la mauvaise utilisation de la clause de conscience, continuent d’être autant de facteurs qui font obstacle à une pleine reconnaissance de ce droit fondamental.

 A l’étranger, nombreux sont les pays où les femmes sont encore confrontées à des restrictions ou même à des interdictions qui leur rendent l’accès à l’IVG impossible. Dans le monde, près de 50 000 femmes meurent chaque année faute d’avoir accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), tandis que des milliers d’autres connaissent de graves problèmes de santé du fait de la législation en vigueur dans leur pays. En Amérique du Sud, par exemple, 97% des femmes vivent dans un pays où les lois restreignent les possibilités de recours à l’IVG. L’Europe n’échappe pas à ce triste constat. Si vingt-cinq pays sur vingt-sept autorisent l’avortement, il reste interdit à Malte (sauf si la vie de la mère est en danger et si le fœtus n’est pas viable). En Pologne, l’accès à l’IVG a même été restreint en 2021 : elle n’est plus autorisée qu’en cas de danger pour la mère, de viol ou d’inceste. En réalité, la montée de gouvernements réactionnaires dans de nombreux pays européens s’accompagne partout d’une forte présence de mouvements « pro-vie » ou anti-IVG. N’oublions pas les femmes aux Etats-Unis, confrontées à un recul patent de ce droit. En 2022, la Cour suprême des Etats-Unis a annulé un arrêt fédéral qui garantissait depuis 1973 le droit d’avorter sur tout le territoire, laissant ainsi à chaque Etat la liberté de déterminer sa propre politique sur l’accès à l’IVG. Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump poursuit sa politique de remise en cause de l’IVG et vient ainsi d’en restreindre l’accès à l’information.

Alors que le droit à l’IVG continue d’être mis à mal, la LDH réaffirme sa volonté de se tenir aux côtés de toutes celles et de tous ceux qui agissent et qui œuvrent pour que les femmes, toutes les femmes, puissent disposer librement de leur corps partout dans le monde.

Le droit à l’avortement, c’est-à-dire le droit des femmes à disposer de leur corps, est et doit rester partout en France et dans le monde un droit fondamental à défendre.



On a pu entendre dans toute la France une immense clameur.


Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et ailleurs en France pour la Journée internationale pour les droits des femmes. Le collectif Grève féministe, qui organisait les manifestations, a revendiqué 120 000 participants à Paris et au total 250 000 en France.

La préfecture de police a annoncé 47.000 manifestants à Paris, soit près du double de l’an dernier. 9 300 personnes ont été recensées à Lyon, 7 500 à Toulouse, 6 000 à Lyon, 5 000 à Rennes, selon les préfectures. Au total, une cinquantaine d’associations, organisations et syndicats avaient appelé à l’organisation de 150 rassemblements dans toute la France.

Libération du 8 mars 2025


En faisant le tour des plus de 150 manifestations en France, nous avons pu constater une fois ecore que les femmes ont autant d’humour qu’elles « en ont sous la godasse » (inventaire non exhaustif).

Ce 8 Mars à Troyes


Journée Internationale des droits des femmes

De nombreuses enquêtes statistiques et données juridiques attestent que, trente ans après la Déclaration de Beijing et le Programme d’action, adoptés en 1995 à l’unanimité par 189 pays, certaines inégalités entre les sexes et entre les femmes elles-mêmes se sont atténuées. Les transformations de la situation des femmes dans différents domaines traduisent des formes d’émancipation dont il faut se réjouir et qui doivent beaucoup et surtout aux luttes féministes. Partout dans le monde, des femmes se battent quotidiennement, jusqu’au prix même de leur vie, pour que leurs droits soient reconnus, et notamment celui à disposer de leur corps, le droit à l’instruction, à l’emploi, à des salaires dignes, à la représentation politique, à la transmission du patrimoine, et contre les féminicides… En ce jour, comment ne pas citer parmi tous les combats celui des femmes afghanes, de plus en plus invisibilisées et sommées de disparaître de l’espace public, ou celui des femmes iraniennes, puisque le nombre de condamnations à mort de femmes a été particulièrement important en 2024 ?


Sous l’impulsion du mouvement #MeToo, la chape de plomb qui pesait sur les violences sexuelles et sexistes semble peu à peu s’estomper mais beaucoup reste à faire, le mouvement lui-même subit de nombreuses attaques et n’est pas à l’abri d’un « backlash » visant à le décrédibiliser.


En cette journée du 8 mars 2025, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) tient à rappeler avec force qu’en ce qui concerne les droits des femmes les avancées sont très largement inabouties et toujours fragiles. Nombreux sont les pays où ces avancées se heurtent à des résistances, voire à de véritables retours en arrière comme aux Etats-Unis avec la mise en question récente du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Comme doit nous inquiéter la montée en puissance de discours masculinistes et virilistes qui, dans de multiples pays, montrent que les tenants d’une société patriarcale n’entendent pas renoncer à leurs privilèges ancestraux. La France elle-même est confrontée à des mouvements d’extrême droite qui instrumentalisent les droits des femmes, en ayant même parfois recours à la violence comme en témoignent des interventions du groupuscule Némésis, pour en réalité défendre des positions réactionnaires.


Depuis sa création, la LDH défend une société dans laquelle les femmes et les hommes sont libres et égaux. Cette année encore, la LDH, avec toutes ses adhérentes et tous ses adhérents, appelle à participer aux initiatives qui visent à conquérir pour toutes les femmes une égalité pleine et effective.

Communiqué de la LDH du 05/03/2025


Soirée d’échanges et se sensibilisation pour les droits des femmes à Pont-Ste-Marie


Ce jeudi 6 mars, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ont organisé une soirée dédiée à la sensibilisation sur la condition féminine.

L’événement a mis en lumière l’exposition 𝑃𝑜𝑟𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝐹𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 de 𝐒𝐢𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐅𝐚𝐭𝐡𝐢, 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐢𝐫𝐚𝐧𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐫𝐭 𝐆𝐈𝐍𝐊𝐆𝐎 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐨𝐲𝐞𝐬. L’artiste a échangé avec le public sur son parcours et sur la place des femmes en Iran, notamment depuis la révolution de 1979.





La soirée s’est poursuivie avec la projection de deux courts-métrages, 𝐶𝑜𝑙𝑜𝑟𝑙𝑒𝑠𝑠 et 𝐺ℎ𝑎𝑧𝑎, réalisés par le 𝐜𝐢𝐧𝐞́𝐚𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐟𝐠𝐡𝐚𝐧 𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐀𝐛𝐝𝐮𝐥 𝐇𝐚𝐦𝐢𝐝 𝐌𝐚𝐧𝐝𝐠𝐚𝐫. Ces œuvres offrent un regard saisissant sur la réalité des femmes en Afghanistan. Le réalisateur a également partagé son parcours, marqué par son exil en France après la chute de Kaboul.





𝐌𝐚𝐫𝐲𝐯𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐁𝐥𝐮𝐦, 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐃𝐇, 𝐍𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐨𝐢𝐬, 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞, 𝐞𝐭 𝐆𝐞́𝐫𝐚𝐫𝐝 𝐋𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭, 𝐭𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐢𝐞𝐫, ont rappelé les missions de l’association et souligné l’importance de poursuivre le combat pour l’égalité des sexes. À travers le monde, les femmes sont encore confrontées à de nombreuses injustices : excision, mariages forcés, accès restreint à l’éducation, précarité menstruelle, privation des libertés, violences, inégalités professionnelles et salariales, difficultés d’accès aux soins, à la contraception et à l’avortement, absence dans la vie politique… Naître fille reste, dans de nombreux pays, un défi.


L’événement a aussi permis de valoriser les initiatives et engagements en faveur d’un avenir plus inclusif pour les femmes. En 2025, la France célèbre le 50ᵉ anniversaire de la loi Simone Veil.


𝐋’𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐈𝐌𝐀𝐃𝐄, engagée dans la solidarité des personnes opprimées et exploitées, était également représentée, ainsi que 𝐕𝐞́𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐇𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐚𝐫𝐝, 𝐦𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐝𝐣𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐜𝐞, qui a accueilli le public.

La soirée a été marquée par des échanges riches, rappelant que le combat pour l’égalité est toujours d’actualité.

#pontsaintemarie#soiréeexpoprojection#art#peinture#courtsmétrages#iranniennes#afghannes#journéeinternationaledesdroitsdelafemme#LDHHaMid ManDgar Simine Fathi @Ldh10


Source

8 mars, Journée internationale des droits des femmes: le droit à l’IVG toujours menacé

par Rémy Dufaut




Le 17 janvier dernier nous célébrions les 50 ans de la promulgation de la Loi dite « Veil », permettant l’Interruption Volontaire de Grossesse en France, à la suite d’un long et âpre combat mené par les associations féministes et de toutes les femmes dont Simone Veil s’est faite la porte-parole.

Le 8 mars 2024, la France introduisait dans sa Constitution française la garantie de liberté de recourir à l’IVG.

L’article 34 de la Constitution prévoit que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »

Les associations de défense des droits des femmes, et la LDH en particulier, auraient souhaité que soit plutôt inscrit dans la Constitution « le droit » à l’IVG en condamnant ce glissement sémantique vers « la liberté« . La droite a fait barrage à cette proposition à laquelle souscrivaient pourtant une majorité des Françaises et des Français. L’étude détaillée des résultats des votes démontre clairement l’importance politique du sujet.

Dans une étude de juillet 2022, l’institut de sondage Ifop précisait que 83 % des Français et Françaises jugeaient positivement l’autorisation de l’IVG par la loi française.  Un chiffre en hausse « largement supérieur à celui mesuré il y a une trentaine d’années », notait alors l’Ifop.

En février 2025 le même Ifop interrogeait les Françaises et les Français sur leur perception de l’Interruption Volontaire de Grossesse. De ce sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 14 au 15 janvier 2025, ce qui pose d’entrée un gros problème de méthode et de fiabilité, il ressort qu’ « Une majorité de sondés (54%) considèrent en effet que les 243 000 avortements annuels représentent une situation normale car avorter est un acte auquel les femmes peuvent être exposées au cours de leur vie », soit une augmentation de 5 points depuis octobre 2020. 

Néanmoins, l’IVG ne saurait être perçue comme un acte anodin par les Français, qui reconnaissent largement ses répercussions psychologiques. En effet, près de 9 Français sur dix (88%, -4 points) considèrent qu’un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes. Quatre sondés sur dix (40%) sont même « tout à fait d’accord » avec cette affirmation, cette proportion atteignant 47% chez les femmes contre 31% chez les hommes. »

En même temps, on les interrogeait sur un renforcement de l’accompagnement des femmes enceintes auquel les Français se montraient plutôt favorables :

« 65% des Français (-8 points) estiment que la société devrait davantage aider les femmes à éviter d’avoir recours à l’IVG. Un clivage générationnel se dessine sur cette question : seuls 58 % des moins de 35 ans sont favorables à aider davantage les femmes à éviter d’avoir recours à l’IVG, contre 74 % des 65 ans et plus.

Concernant le livret officiel remis aux femmes enceintes envisageant une IVG, huit Français sur dix (80 %, -4 points) se déclarent favorables à sa modification pour inclure des informations détaillées sur les aides destinées aux femmes enceintes et aux jeunes mères.

Enfin, le soutien à une étude publique sur les causes, les conditions et les conséquences l’IVG demeure important puisque 81% des personnes interrogées se prononcent en sa faveur, malgré une baisse de 7 points depuis octobre 2020. »

Il est utile de préciser que ce sondage était commandé par « Alliance Vita » association fondée par Christine Boutin, ancienne ministre et ancienne candidate à l’élection présidentielle, figure de la droite conservatrice et catholique, réputée, entre autres, pour ses positions résolument anti-IVG, qui avait déclaré quitter la scène politique en 2017 mais ne s’est pourtant pas privée de le commenter.


Marie Mathieu, docteure en sociologie, co-autrice avec Laurine Thizy, du livre Sociologie de l’avortement , paru en mai 2023, souligne que « Le discours public anti avortement demeure rare », « Mais il y a des oppositions subtiles avec des personnes qui sont pour l’avortement mais pas favorables à l’extension des délais, ou qui vont critiquer les femmes ayant recours à l’IVG plusieurs fois…  »

Certains groupes et associations se montrent très actifs pour lutter contre l’avortement. La galaxie du mouvement anti-IVG, qui se présente sous le terme contesté de « pro-vie », est compliquée à établir car on a peu d’informations à son sujet.

L’enquête de Ouest-France, publiée le 24/01/2024 à laquelle nous nous référons, fait état de « militants anti-avortement peu nombreux mais très organisés ».

Il existe pourtant plusieurs groupes parfaitement identifiés qui organisent chaque année en janvier des « marches pour la vie », des « actions marquantes », taguent parfois des locaux du planning familial.

Les mouvements anti-IVG « ont toujours existé et sont toujours présents », rappelle pour commencer Sarah Durocher, co-présidente du planning familial. Plusieurs associations anti-IVG existent depuis des années comme la Fondation Lejeune, créée en 1995 par Jérôme Lejeune, décédé en 1994 que l’on présente très avantageusement comme « pionnier de la génétique moderne, co-découvreur de la trisomie 21 et inlassable avocat de la personne handicapée » mais également, de façon plus réaliste, comme « saint patron des réacs et des usurpateurs « , candidat depuis 2007 à la canonisation, ses thuriféraires demeurant encore dans l’espérance de sa consécration, Alliance Vita, née en 1993 à l’initiative de Christine Boutin, déjà citée, ou encore En marche pour la vie, qui regroupe et coalise elle-même plusieurs associations depuis une vingtaine d’années. Il est difficile de les dissocier des organisations et groupuscules d’extrême-droite auxquels ils font appel pour mener leurs actions et notamment pour organiser leurs services d’ordre, peu avares de violence et de provocations.

En 2016, après la Manif pour tous, une nouvelle association était venue s’ajouter à ces mouvements anti-avortement : Les Survivants« Ils ont utilisé une nouvelle rhétorique qui consiste à dire qu’avec l’IVG, on crée chez les enfants qui naissent un syndrome du survivant par rapport aux enfants qui ne sont pas nés. Cette rhétorique est inspirée de celle des attentats avec des gens qui se sentent coupables d’avoir survécu à un massacre quand d’autres sont morts », explique Laurine Thizy, docteure en sociologie, autrice d’une thèse sur la stigmatisation de l’avortement en France.

Le site du groupe anti-IVG Les Survivants a été fermé en février 2024 en marge d’une procédure judiciaire de dissolution initiée par la ville de Paris. Ce mouvement de jeunes contre l’avortement avait mené, en mai 2023, une campagne « pirate » anti-avortement sur des Vélib’ à Paris collant des stickers sur quelque 10 000 vélos.

Nombre de femmes et d’hommes demeurent convaincus que les femmes doivent pouvoir disposer de leur corps.

Pourtant, le 5 janvier 2024, l’ancienne éphémère ministre de la Santé par intérim, Agnès Firmin Le Bodo, visitait l’institut Jérôme Lejeune, lié à la fondation Jérôme Lejeune, fer de lance, entre autres, du combat contre le droit à l’avortement. Elle allait jusqu’à les féliciter pour leur action.

Lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024, le président Macron annonce sa volonté que son gouvernement mène une politique nataliste.

La nomination de Catherine Vautrin, manifestante contre le mariage homosexuel avec la manif pour tous, opposante en 2017 au vote du délit d’entrave numérique à l’IVG, au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités n’était pas pour rassurer il y a un an le collectif Avortement en Europe, les femmes décident.

Le mouvement « pro vie » n’est hélas pas près de rendre les armes si l’on en croit le zoom de France Inter du jeudi 16 janvier dernier, qui montre combien le sujet demeure sensible, et l’article du Figaro du même jour, qui voudrait que le cortège anti-avortement ait rassemblé 15 000 participants (4300 selon la préfecture de police).

Avant son extinction, que l’on espère définitive, la chaîne C8 n’a pas hésité à diffuser par provocation le film anti-avortement «Unplanned», sujet de vives controverses et d’une pluie de signalements à l’Arcom.


Manifestation samedi 8 mars 

14h30 place Jean-Jaurès à TROYES


8 mars, Journée internationale des droits des femmes: une femme sur 3 victime de violences dans le monde

Comment les droits des femmes ont reculé dans 1 pays sur 4 en 2024, selon l’ONU

 



L’ONU Femmes, dans un rapport publié jeudi 6 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, pointe une « régression sur l’égalité de genre » dans « près d’un pays sur quatre ». L’affaiblissement des institutions démocratiques, les guerres, la crise du Covid, les nouvelles technologies ou encore le changement climatique comptent parmi les facteurs de menace.



« Quand je vois son nom sur mon téléphone, j’ai peur »

Cécile, 40 ans
« J’ai passé huit ans avec quelqu’un que j’aimais, mais pour qui je n’étais rien. A l’extérieur, les gens lui donnent le bon dieu sans confession, mais à la maison, c’est quelqu’un d’insupportable. Il m’a appâtée avec des petites attentions, des poèmes et des belles paroles, qui se sont rapidement transformées en critiques : j’étais mal habillée, pas assez jolie… Au bout de quelques années, il m’a fait couper les ponts avec ma famille et mes amis et arrêter de travailler. « Elle est jalouse de toi », « il est nocif  » : il arrivait toujours à me retourner le cerveau. Je ne voyais que par lui et je n’arrivais pas à me dire que c’était quelqu’un de mauvais. Je pensais alors que la meilleure défense était de dire « oui » à tout, pour éviter les problèmes. Quand je voulais le quitter, les enfants devenaient un moyen de pression. Le déclic qui m’a fait partir ? Quand il m’a trompée et que je l’ai entendu s’en vanter. « On va faire un break, c’est temporaire, c’est moi qui te fais souffrir, je ne te mérite pas. » C’est ce que je lui ai dit pour qu’il s’en aille. J’ai ensuite demandé le divorce, pas pour faute mais par consentement mutuel : j’ai tout fait pour que les choses ne dégénèrent pas. Il ne pensait pas que j’irai jusqu’au bout, mais il ne faut jamais céder. Aujourd’hui encore, quand je vois son nom sur mon téléphone, j’ai peur. J’appelle la police quand il débarque à l’improviste, et je dépose des mains courantes. J’en suis déjà à dix : c’est la seule manière de me faire entendre. »  

Source * Les prénoms ont été changés



Violences conjugales : le nombre de victimes enregistrées en hausse de 10 % sur un an

Comme les années précédentes, la très grande majorité des victimes sont des femmes (85 %) alors que les mis en cause sont le plus souvent des hommes (86 %), relève le service statistique ministériel de la sécurité intérieure.

Quelque 271 000 victimes de violences conjugales, en très grande majorité des femmes, ont été enregistrées par les forces de sécurité en 2023, soit une hausse de 10 % sur un an, a annoncé, mercredi 6 novembre, le ministère de l’intérieur.



« Le pire était les mots »

Daphné, 36 ans
« Dissimuler les bleus et les bosses était devenu une préoccupation régulière. Quand cacher n’était plus possible, il fallait mentir : pour un hématome, je disais que j’avais pris une porte, pour un bras cassé, c’était un tas de bûches qui s’était écroulé. Quand je ne pouvais pas sortir, c’était une gastro. J’étais devenue très maladroite, souvent malade et personne ne s’en étonnait. Le pire était les mots. Leur violence était invisible mais tellement douloureuse ! J’entends encore résonner : im-bé-ci-le, bien articulé pour que je comprenne. Je gérais seule le quotidien, mais j’étais « incapable » selon les dires de mon époux. Il fallait anticiper ses désirs : une envie de hamburger et le petit plat mitonné partait à la poubelle ! Lorsque je suis tombée enceinte, mon mari a souhaité faire un test de paternité, « juste pour être sûr ». Ses amis ont ri de cette bonne blague ADN, j’ai serré les dents. Je pensais naïvement que mon fils ne se rendait compte de rien car les « disputes » se passaient après son coucher… La dernière a eu lieu après son huitième anniversaire. J’en suis sortie avec un œil au beurre noir, des contusions, une  grosse migraine, des bourdonnements d’oreille et une image de maman très amochée. Le lendemain, j’ai  décidé de quitter  mon mari après avoir été convaincue par SOS Femmes battues qu’il fallait se sauver et que si mon mari finissait par me tuer, la vie du petit en serait transformée. J’ai enfin porté plainte et fait constater les blessures, un médecin de l’unité médico-judiciaire les a toutes mesurées. Après deux mois, j’ai bénéficié d’une mesure de protection et nous avons pu regagner le domicile. Monsieur a déménagé, non sans avoir emporté une bonne partie de mes affaires personnelles. J’ai été reconnue victime de violence conjugale au pénal, même si lui, ne reconnaît qu’une petite gifle. Il est toujours persuadé que je suis partie pour un autre et non à cause de sa violence. Mon fils m’a avoué récemment que, petit, il entendait les cris de papa la nuit et qu’il voulait que le matin arrive vite. La procédure de divorce est toujours en cours, trois ans après. Le petit et moi sommes toujours suivis par des psys, mais la vie est plus jolie. Pour ses 11 ans, mon fils a demandé que nous soyons enfin divorcés… Ce sera en avril, j’espère ! »

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Violences conjugales : trois femmes victimes de féminicides ou de tentatives de féminicide chaque jour en France


La mission interministérielle pour la protection des femmes révèle des chiffres alarmants ce mardi 19 novembre. Son rapport se fait le témoin de l’année 2023, durant laquelle 93 femmes ont été tuées par leur conjoint.



« Une perfusion de poison »

Mohana, 39 ans
« La première fois que je l’ai rencontré, il m’a fait froid dans le dos. Il avait jeté son dévolu sur moi et cela me mettait mal à l’aise. Je le croisais tous les jours au travail mais j’ai gardé mes distances pendant quatre ans. Puis, après une déception amoureuse, nous avons commencé à discuter. J’étais jeune, quelqu’un s’intéressait à moi, il m’a beaucoup fait parler. Je me suis ensuite aperçue qu’il avait utilisé ce que je lui avais confié. C’est comme s’il avait mis un masque et calqué son personnage sur ce que je lui avais décrit du partenaire idéal. Avec cet homme, nous sommes restés ensemble six ans. Six ans de violence psychologique. C’est très insidieux, je compare ça à une perfusion de poison administré au quotidien. Au départ, c’est juste de l’humour glacial. Puis, des réflexions assassines, des SMS jour et nuit et la sensation d’être en permanence jugée et épiée. J’en parlais à mes proches mais je passais pour la râleuse : « T’exagères, il est sympa ». Puis, il y a eu les insultes, un travail de sape, d’humiliation, de plus en plus violent au fil des mois et des années. Jusqu’à ces mots : « Je veux que tu crèves ». Je venais de perdre mon père et j’allais accoucher de mon deuxième enfant : ça a été le déclic. Un instinct de survie. Deux semaines après, j’ai quitté mon travail, ma maison, Paris, et je suis partie avec mes deux enfants à Toulouse. Il n’y a que la distance qui permet de sortir la tête de l’eau. J’avais porté plainte, mon dossier était tellement gros que je le trimballais dans un sac de voyage, mais il y en avait pour 3 à 7 ans de lutte judiciaire acharnée et j’ai décidé d’abandonner. Je me suis dit que ça allait être l’horreur pour mes enfants et que je préférais les élever dans la musique et la bonne humeur. J’ai repris des études : avoir mon bac à 37 ans, ça m’a aidée à reprendre confiance en moi. Je ne suis pas la débile pour qui il me faisait passer. »

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L’ampleur de la violence faite aux femmes dans le cercle conjugal


Dans son dernier rapport annuel, l’Observatoire national des violences faites aux femmes estime que plus de 370 000 femmes ont été victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques ou verbales de la part de leur conjoint ou ex-conjoint en 2022 en France. La violence au sein du couple est caractérisée par la répétition des épisodes violents : sept victimes sur dix (70 %) ont déclaré avoir subi plusieurs fois ce type de violences. Cependant, pour diverses raisons, il reste difficile pour les victimes de pousser la porte d’un commissariat afin d’accéder à la justice. En effet, seule une femme sur sept (16 %) victime de violences conjugales a déclaré avoir déjà déposé plainte.



« 5 minutes pour faire mon sac et me retrouver dehors à 4h du matin sans sous-vêtements »

Camille,  34 ans
« Quand j’entendais le bruit de sa clé dans la serrure au petit matin, je ne savais jamais quel serait mon sort. Virée du lit à coups de pied ? Virée de l’appartement avec 5 minutes pour faire mon sac et me retrouver dehors à 4h du matin sans sous-vêtements, juste le temps d’enfiler un jean, un sweat mais surtout sans nulle part où aller ? Moi, sa femme. Celle sans qui, il n’est « rien », me disait-il en pleurs, recroquevillé comme un enfant, en regardant les dégâts dans l’appartement, et moi terrorisée, cachée dans la salle de bain. Au nom de lui, et surtout de mon amour inconditionnel, j’ai tout accepté. Démunie, me retrouvant seule et sans aucune solution, j’ai voulu mourir. Mourir, pour mettre un terme à cette situation que je ne maîtrisais pas et surtout afin que cesse cette douleur insupportable qui me brûlait, me dévorait. Mourir à cause de lui mais pas pour lui. J’ai été sauvée par ma grande sœur, sans qui je ne pourrais pas témoigner. Jamais je n’oublierai le désarroi de ma famille, en me découvrant sur mon lit d’hôpital amaigrie, le regard vide et triste. Jamais je n’oublierai que ma famille s’est retrouvée seule face à une situation dont elle ne mesurait pas l’ampleur parce que je n’avais rien dit, rien montré.  Elle a dû agir avec les seuls moyens dont elle disposait : l’amour, la patience, et la vigilance. Aujourd’hui, deux ans après, grâce à des rencontres lors des groupes de paroles pour femmes violentées par leur conjoint, grâce à ma thérapeute et encore et toujours grâce à ma famille, je vais bien. Au nom de lui, j’allais mourir, au nom de moi, je vais vivre ! »

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Violences sexuelles : 122 600 victimes dont une majorité de femmes


Les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 450 100 victimes de violences physiques en 2024 (hors homicides et tentatives d’homicides), soit une augmentation de 1% par rapport à 2023. Quant au nombre de victimes de violences sexuelles, il a augmenté de 7% en 2024 par rapport à 2023, avec 122 600 victimes.



« Tout le monde voyait que ça n’allait pas, sauf moi »

Sabrina, 35 ans
« Je sortais d’un divorce quand je l’ai rencontré. Après un mois de relation, il s’est installé chez moi, je n’ai pas trop osé dire non. J’ai deux enfants de 3 et 7 ans : il a commencé à leur interdire de manger sucré après 16h, à me dire que je leur faisais trop de câlins, que j’allais les rendre gagas. Je n’ai rien dit, il laissait entendre que j’étais une mauvaise mère et je pensais qu’il avait raison. Ça choquait les gens autour de nous mais je le défendais… J’étais brune, il m’a demandé de devenir blonde, ce que j’ai fait, et il a alors déclaré devant tout le monde : « En blonde, tu as une gueule de pétasse. » Il m’a aussi demandé de maigrir sinon il me quittait. Il surveillait tout ce que je mangeais : j’ai perdu 14 kilos. Il voulait une femme taille 36 et si je prenais un kilo, il ne me touchait plus, ça me rendait malade. Je suis tombée enceinte et j’ai fait une fausse couche. A peine sortie de l’hôpital, très affaiblie, il m’a dit : « Tu as repris du poids, va courir. » Il pleuvait à verse, je suis allée courir. Tout le monde voyait que ça n’allait pas, sauf moi. Il rabaissait tout le temps ma fille et j’ai atteint mes limites quand j’ai découvert qu’elle avait écrit dans son journal intime : « Je ne le supporte plus, je vais le tuer. » Elle commençait à développer des TOC, je l’ai emmenée voir un psy. Cela fait six mois que nous sommes séparés désormais, je suis soulagée mais un peu démolie. Il ne faut jamais croire qu’un homme peut changer, il faut partir. L’amour, ce n’est pas ça. »

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Violences faites aux femmes : les médias en parlent six fois plus qu’il y a dix ans



Les violences faites aux femmes sont de plus en plus médiatisées. Entre 2014 et 2024, les contenus liés à cette thématique ont été multipliés par six à la télévision, à la radio, sur Internet et dans la presse. C’est ce qui ressort de l’édition 2025 de l’Observatoire de la présence des femmes dans les médias français, réalisé par la plateforme de veille médias Tagaday (basée sur 5 400 programmes et 3 000 publications*) et que Ouest-France dévoile quelques jours avant la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars.



« J’étais sa proie »

Nadège, 39 ans
« J’avais l’impression d’avoir rencontré le prince charmant. Au début, j’étais dans un rêve puis ça s’est dégradé petit à petit. J’avais déjà été victime de violences physiques, je ne connaissais pas cette torture psychologique. Là, il a pris son temps, j’étais sa proie. C’est comme un film qu’on voit défiler mais on est spectatrice de notre destruction : c’est surréaliste ! J’ai deux ados et ma fille me disait : « Mais maman, réagis ! Comment peux-tu accepter qu’il te parle comme ça ? Tu n’étais pas comme ça avant ! » Je suis restée avec lui un an. Un an à essayer de tuer cet amour que j’avais pour lui. Je l’ai quitté plusieurs fois mais il revenait, s’excusait, redevenait attentionné et je le reprenais. Le soir où ça a vraiment été trop loin, on s’est disputé et je lui ai demandé de partir. Il a menacé de  « casser les murs » de la maison, j’ai appelé la police. Quand ils sont arrivés, il avait un marteau à la main. Depuis qu’il n’est plus dans ma vie, j’ai repris du poids, je dors mieux, j’ai repris confiance en moi. « On est fiers de toi, on a retrouvé notre maman », m’ont dit mes enfants. »

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Les violences psychologiques ne sont pas invisibles: on refuse de les voir


La prise en charge des mères victimes de violences psychologiques souffre encore de nombreuses failles.

En 2023, l’association RECAP-ME a été créée pour soutenir les mères victimes de violences psychologiques, également appelées «contrôle coercitif». Près de cinquante femmes ont sollicité notre aide, faute de trouver un soutien institutionnel adapté face aux violences subies. Trop souvent, les femmes essuient des remarques qui minimisent l’impact de ces violences dites «invisibles». Pourtant, les violences psychologiques ne sont pas invisibles: elles suivent des schémas précis aux effets mesurables sur les victimes.



« J’étais à sa merci jour et nuit »

Laetitia, 30 ans
« Je l’ai connu à 17 ans et ça a été le coup de foudre. Et puis son ego et sa jalousie ont pris le dessus. Un soir, il m’a renversé une bouteille de vin sur la tête en rentrant d’une soirée où il n’avait pas supporté de voir un ami me parler dans l’oreille. Il m’a ensuite enfermée sur la terrasse, dans le froid. Quand j’ai pu enfin rentrer dans l’appartement 30 minutes plus tard, j’ai hurlé qu’il me laisse tranquille et pour me faire taire, il m’a brûlé le palais avec sa cigarette et m’a frappé sur la bouche. Je crachais du sang et lui me disait : « Arrête ton cinéma ». Le lendemain, ma lèvre a triplé de volume, pourtant je devais aller travailler. J’ai mis un glaçon sur ma lèvre pour faire dégonfler et je me suis maquillée pour tout camoufler. Pendant trois ans, j’ai continué comme ça, sans rien dire. J’étais à sa merci jour et nuit : il rentrait ivre à 5 h du matin et me forçait à coucher avec lui, il a caché un magnétophone sous un meuble de la cuisine pour écouter mes conversations téléphoniques, il m’a mis des coups de pied dans le ventre lorsque je suis tombée enceinte prétextant qu’il n’était pas le père…  Il me faisait tellement peur qu’en pleine nuit, je me suis échappée plusieurs fois, pieds nus. Il me ramenait par les cheveux. Emmenée à l’hôpital en sang, on m’a prescrit dix jours d’ITT (interruption temporaire de travail). C’est un policier qui m’a fait réagir : « Vous êtes jolie, intelligente, indépendante, pas mariée, sans enfant ! Quittez-le, il va vous tuer ! » J’ai replongé mais à 27 ans, j’ai enfin réussi à le quitter. »

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Une radiologue américaine assure avoir créé un outil capable de déceler les violences conjugales


Cet outil, utilisant l’intelligence artificielle, s’appuie sur une série de données pouvant aller de l’historique des fractures à l’annulation de rendez-vous. Il est développé par une praticienne installée à Boston.



« A 3 mois de grossesse, il m’a giflée pour la première fois »

Amélie, 33 ans
« J’étais promise à une belle vie, jusqu’à ce que je rencontre mon ex… Nous étions ensemble depuis trois ans quand nous avons emménagé et voulu un bébé. Quand je suis tombée enceinte, il a fait marche arrière, me pressant pour que j’avorte. Il en était hors de question ! A 3 mois de grossesse, il m’a giflée pour la première fois. Maintenant, en quelque sorte, je lui appartenais. Pendant toute ma grossesse, il partait avec ma voiture, mon portable, ma CB et il m’enfermait dans l’appartement, pour m’empêcher de voir mon « amant « , celui qu’il s’était imaginé. J’ai accouché un 14 février d’un beau garçon, l’ironie ! Deux mois après, il est rentré tard, ivre et énervé car il était tombé sur un ex à moi qui l’avait félicité pour le bébé et m’avait passé le bonjour. J’étais en train de donner le biberon à mon fils, j’ai juste eu le temps de le poser dans son berceau. Le reste est un mélange d’horreur, de cris, de larmes, de sang, de viol… Le matin, mon fils a bu son biberon les yeux grands ouverts sur mon visage tuméfié. Je lui ai dit : « C’est juste du maquillage mon chéri, c’est pour rigoler. » C’était mon premier mensonge et j’ai pensé que soit je partais sur cette voie, soit j’arrêtais tout maintenant. Il avait oublié la clé de l’appart sur la porte, je suis sortie en pyjama, ensanglantée, les gens changeaient de trottoir à ma vue, je n’ai jamais eu aussi honte de ma vie. Mes parents m’ont recueillie puis j’ai pu reprendre un appart avec mon fils à 200 kilomètres de lui, ce qui ne l’empêchait pas de venir taper à la porte, de me menacer de mort et de kidnapper mon fils. J’ai porté plainte et il a été condamné à 3 mois de sursis pour coups et blessures, 3 mois de sursis ! Cela s’est passé il y a 8 ans. On ne l’a pas aperçu depuis 5 ans, mais je vérifie toujours si je ne suis pas suivie en voiture et on n’ouvre jamais la porte avant d’avoir regardé par la fenêtre qui est là. »

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Lutte contre les violences faites aux femmes : près de 5 000 « téléphones grave danger » et 700 bracelets anti-rapprochement actifs au 1er février


Les violences intrafamiliales figurent parmi les priorités de la politique pénale définie par le garde des Sceaux, assure le ministère de la Justice, alors que la chancellerie publie un bilan de l’utilisation de ces outils par les parquets.



« Il m’a enlevé mes enfants »

Fatima, 45 ans
« J’ai vécu avec cet homme pendant dix ans. Après trois ans de vie commune, il a réussi à me faire quitter Paris pour la Bretagne. Tout a basculé : il m’intimait de ne plus lui parler et de ne plus parler aux enfants. Il me faisait passer pour une folle. Je me suis retrouvée à l’hôpital, où il a fait croire à tout le monde que je me blessais toute seule. Nous vivions dans un village et j’ai vu les gens se détourner de moi. J’ai découvert qu’il me filmait sous la douche avec une caméra. J’ai voulu prendre cette caméra, une preuve de ce qu’il me faisait subir. Quand il s’en est aperçu, il est devenu enragé. Il m’a coursée comme un lapin dans le jardin, j’ai fait une chute d’un mètre de haut, j’ai perdu connaissance. Je suis allée faire constater mes blessures à l’hôpital, une assistante sociale m’a conseillé de porter plainte pour violences conjugales. Celle-ci a été classée sans suite. J’ai déposé trois autres plaintes pour violences qui ont toutes été classées sans suite, et j’ai fait beaucoup de mains courantes. Il m’a alors enlevé mes enfants pendant 5 mois. Quand je le croisais, il me répétait qu’il allait me détruire. Il avait monté un énorme dossier contre moi, il disait que j’avais des troubles psychologiques et qu’il devait protéger les enfants. La justice a décidé que les enfants restaient avec leur père provisoirement et m’a demandé de quitter le domicile conjugal. Je ne comprenais rien, j’étais dans un état d’épuisement psychologique et physique extrême…. J’ai contacté un nouvel avocat, je lui ai raconté mon histoire et il m’a alors dit une chose magnifique : « Madame, je vous crois, je vais vous aider ». Enfin, quelqu’un me croyait ! Pendant deux ans, je voyais mes enfants un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Je les ai fait suivre par un psy qui a constaté qu’ils développaient des troubles de la personnalité. Il a rédigé trois rapports pour le juge, sans suite. J’ai l’impression que toutes les portes se sont fermées. Le 28 juillet dernier, on m’a enlevé définitivement mes enfants. Les récupérer, c’est ma raison de vivre. »

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Violences conjugales : la possibilité de déposer plainte à l’hôpital sera généralisée d’ici à fin 2025


Le dispositif qui permet aux femmes victimes de violences conjugales de déposer plainte à l’hôpital sera généralisé dans chaque établissement doté d’un service d’urgence ou d’un service de gynécologie d’ici à la fin de l’année 2025, a appris dimanche franceinfo auprès de Matignon.

Ce dispositif existe déjà depuis quelques années dans certains hôpitaux, notamment à Paris. Il sera généralisé dans tous les hôpitaux dotés d’un service d’urgence ou d’un service gynécologique d’ici à la fin de l’année 2025.



« Je pensais avoir le nez cassé »

Malau, 24 ans
« J’étais étudiante quand j’ai rencontré cet homme, de onze ans mon aîné. Il a d’abord voulu que je ressemble aux femmes de ses amis : j’ai donc dû changer ma garde-robe, abandonner le style jean Converse pour être plus féminine. Il fallait que je lui parle aussi, il voulait que je lui parle. Mais je ne savais pas de quoi, alors il s’énervait. Au début, il jetait des assiettes, des verres, un bout de carrelage dans l’appartement. Ensuite, ça a été son poing dans le mur puis ma tête dans le mur. Il m’appuyait les mollets contre le rebord du lit jusqu’à me faire des bleus aussi gros que mes mollets eux-mêmes. Il m’a aussi poussée dans l’armoire, cassant la porte. J’ai perdu près de 10 kilos en quelques mois. Mon déclic ? J’ai croisé un ami dans la rue et il ne m’a pas reconnue ! J’ai décidé de le quitter après les vacances d’été. Je suis donc partie au Portugal, où j’ai passé 3 heures dans une voiture parce qu’il fallait encore que « je parle ». Epuisée, j’ai voulu sortir, mais ça ne lui a pas plu et il a collé son poing dans mon nez. Ma robe bleue est devenue noire de sang : je pensais avoir le nez cassé. Il est allé m’acheter une robe, des mouchoirs et s’est longuement excusé. Comme après chaque crise. De retour en France, j’hésitais entre en finir ou appeler au secours. J’ai choisi la deuxième solution. Mes parents sont venus me chercher. J’ai compris que c’était terminé, et cette fois-là, ce sont des larmes de joie qui ont coulé le long de mes joues. »

Source



Croix Rouge Française: agir contre les violences faites aux femmes


Chaque lien compte : aider les femmes ayant subi des violences conjugales

Depuis plusieurs années, nos centres d’hébergement et de réinsertion sociale et nos centres d’hébergement d’urgence abritent des dispositifs de mise à l’abri pour assurer la sécurité des femmes victimes de violences conjugales ou pour prévenir des risques de violences. Plus qu’un simple hébergement, ces centres aident ces femmes à reprendre le contrôle de leur vie : se reloger, trouver des ressources financières, se soigner, bénéficier d’une aide juridique ou encore à la parentalité lorsqu’il y a des enfants…. Recueillir leur parole, leur redonner confiance en soi, les soutenir tout au long de leur reconstruction, c’est la mission d’Emilie, accompagnatrice sociale au centre d’hébergement de Poitiers. Elle nous dit combien cette relation est puissante et enrichissante. 









Manifestation samedi 8 mars 

14h30 place Jean-Jaurès à TROYES

 



PETIT-DÉJEUNER DE SENSIBILISATION au droit des femmes à PONT-SAINTE-MARIE

Séverine GIROUX, de Solidarité Femmes, Pascal LANDREAT, maire de PONT-STE-MARIE, Véronique HEUILLARD, maire-adjointe chargée des affaires sociales et de la petite enfance, Maryvonne BLUM, présidente de la section LDH de l’Aube.



Ce mercredi 5 mars, de 08h00 à 10h00, le service Politique de la Ville tenait à la Maison de l’Animation Culturelle, en partenariat avec la LDH de l’Aube et Solidarité Femmes, son petit-déjeuner mensuel autour de la thématique des droits des femmes. Cet événement était enrichi par la présence de stands de sensibilisation tenus par les deux associations.



Notre pilier de stand








Manifestation samedi 8 mars 

14h30 place Jean Jaurès à TROYES




Pour plus d’informations


8 mars, Journée internationale des droits des femmes: à travail égal, salaire égal ?



Dans le secteur privé, les femmes gagnent 23,5 % de moins que les hommes en moyenne. Elles travaillent plus souvent à temps partiel et dans des métiers moins bien payés que les hommes. À temps de travail et poste équivalents, l’écart de salaire est de 4 %.



INSEE: Écart de salaire entre femmes et hommes en 2023 


En 2023, dans le secteur privé, le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 22,2 % à celui des hommes. Cet écart s’explique en partie par le moindre volume de travail annuel des femmes, qui sont à la fois moins souvent en emploi au cours de l’année, et davantage à temps partiel. Cependant, même à temps de travail identique, le salaire moyen des femmes est inférieur à celui des hommes de 14,2 %. 

L’évolution des inégalités de salaires entre hommes et femmes


Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes se réduisent. Mais l’égalité salariale entre femmes et hommes est encore loin. Au rythme actuel, il faudrait encore 30 ans pour annuler l’écart.



« Sur 15 ans, ça m’a fait perdre 150 000 euros » : comment les inégalités salariales pèsent sur la carrière des femmes cadres


Injonctions contradictoires, sacrifices sur la vie personnelle, « ségrégation professionnelle »… Nombreux sont les obstacles que rencontrent les femmes sur la question salariale, notamment parmi les cadres. Des inégalités qui se creusent au fil de leur carrière et qui sont très mal vécues.



Les mères sont les principales perdantes des inégalités salariales entre hommes et femmes


Selon l’Insee, les mères ont, quel que soit leur volume de travail, des salaires nettement inférieurs aux pères. Et les écarts s’accentuent avec le nombre d’enfants.



Les Inégalités justifiées

Comment moins payer les femmes en toute bonne conscience




Pourquoi un ingénieur gagne-t-il plus qu’une aide-soignante ? Comment se fait-il que l’ancienneté profite d’abord aux hommes ? Les femmes seraient-elles incapables de négocier des augmentations salariales ? Et le télétravail est-il vraiment une bonne affaire pour les femmes ? Peut-on sérieusement dire que l’égalité professionnelle progresse alors que, selon l’Insee, le revenu salarial moyen des femmes est encore inférieur de 23,5 % à celui des hommes dans le secteur privé ?

Dans ce court essai, Marie Donzel déconstruit les origines et mécanismes des inégalités salariales : où elles se fabriquent, comment elles se perpétuent, quels sont les principaux arguments pour les justifier. Car ce sont les biais inconscients et les mentalités collectives – alimentés par les stéréotypes de genre et un certain sexisme – qui entretiennent ces inégalités.

La clé pour atteindre une réelle égalité est claire : il faut changer les règles du jeu dans le monde du travail, jusque-là conçues par et pour les hommes.

  • ISBN : 978-2-37425-465-4
  • EAN : 9782374254654
  • Genre : Essai
  • Format : 110 x 190 mm
  • Nombre de pages : 112
  • Date de parution : 08/11/2024

13,00 € TTC

Disponible en version numérique

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EPUB 5,99 € Télécharger



8 mars: Journée internationale des droits des femmes




La vallée du Nil, aux origines de l’excision



Afrique, mémoires d’un continent revient ce dimanche sur l’histoire d’un sujet aussi délicat que douloureux, l’excision. Quand les femmes ont-elles été excisées pour la première fois et dans quelles régions du monde ? Comment expliquer la longévité de cette pratique ? Est-elle imposée ou recommandée par la religion, ou relève-t-elle de l’ordre de la tradition ? 




TROYES

Manifestation samedi 8 mars 

14h30 place Jean Jaurès




Pour plus d’informations

Tribune de Nathalie Tehio « L’avalanche de lois sécuritaires » publiée sur Mediapart

Tribune de Nathalie Tehio, présidente de la LDH

Les premiers moments de Donald Trump au pouvoir attestent d’une volonté de prise de pouvoir autoritaire, avec une planification des mesures les plus liberticides, xénophobes et transphobes. Le président s’attaque directement au récit des faits, à la science, fait et défait de nouvelles alliances internationales. Il encourage Elon Musk à aspirer les données personnelles des Américains à travers son accès au Trésor et autres administrations… Il crée un effet de sidération tout en prenant des mesures destinées à focaliser l’attention. Ainsi celle sur le retour aux pailles en plastique, signe du mépris dans lequel il tient la protection de l’environnement, est prise le même jour que la fin de l’interdiction pour les entreprises américaines de pratiquer la corruption d’agents étrangers…

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A l’approche du 8 mars, le gouvernement accusé d’avoir « enterré » l’égalité femmes-hommes

« Nous sommes la moitié du monde, nous demandons la moitié de la terre », campagne des femmes pour le droit à la terre à Gwalior en Inde (2018).



A quelques jours de la journée internationale des droits des femmes, l’ONG Oxfam France estime ce lundi que la promesse d’Emmanuel Macron d’une plus grande égalité femmes-hommes n’est pas tenue.

Budgets « insuffisants », mesures annoncées qui « tardent » : la promesse d’Emmanuel Macron d’une plus grande égalité femmes-hommes a été « enterrée », estime l’ONG Oxfam France ce lundi 3 mars, à quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes.

La chaîne C8 a diffusé un film anti-avortement avant de cesser d’émettre



« Unplanned » est une fiction américaine relatant le revirement d’une ancienne cadre du planning familial devenue militante anti-avortement.

Un dernier message politique avant de fermer boutique ? De façon inattendue, la chaîne C8, dans le giron du milliardaire catholique Vincent Bolloré, a diffusé vendredi 28 février un film anti-avortement, avant de s’éteindre à minuit.


Le moment ne pouvait pas être mieux choisi alors que cette semaine va s’achever par la Journée Internationale pour les droits des femmes.

En hommage à C8, nous lui offrons ce petit rappel des décisions de l’ARCOM (du CSA et de l’HADOPI avant leur fusion le 1er janvier 2022) prises à son encontre depuis 2012 ainsi qu’à celle de sa petite soeur CNews:

  • 28 février 2025 à 24h00
    • C8 (et NRJ12) – fin de la diffusion suite au non-renouvellement de l’autorisation d’utilisation de la fréquence sur la TNT par l’ARCOM, décision validée par le Conseil d’Etat.
  • novembre 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 100 000 EUROS
      • CNews – Infographie et propos trompeurs sur l’IVG
        • Dans l’émission « En quête d’esprit », en février 2024, l’interruption volontaire de grossesse a été présentée comme la « première cause de mortalité dans le monde », en mettant sur le même plan, dans une infographie, ce geste médical, qui est un droit constitutionnel en France, et un décompte des morts du tabac.
        • Ce qui n’a pas été respecté : obligation d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information
  • novembre 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • C8 – Fausse information au sujet de pressions qu’auraient exercé des parents d’élèves musulmans dans un collège de Pau
  • juillet 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 1 EURO
      • C8 – Publicités clandestines pour une marque
  • juillet 2024
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Publicité clandestine pour un magazine
  • juillet 2024
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Dénigrement d’un candidat et implication dans une négociation politique
  • juillet 2024
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Saisine de RSF à propos du respect du pluralisme en mai 2021
  • juillet 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 60 000 EUROS
      • CNews – Propos stigmatisant les personnes immigrées
  • juillet 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 20 000 EUROS
      • CNews – Propos climatosceptiques de la part d’un invité
  • juin 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • C8 – Présentation de personnes handicapées comme des toxicomanes
  • mai 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • CNews – Propos discriminatoires de Geoffroy Lejeune
  • mars 2024
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Interview insistante de Loana dans une situation de « profonde détresse »
  • mars 2024
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Baiser forcé et attouchements envers une chroniqueuse
  • mars 2024
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Propos établissant un lien entre l’immigration, l’hygiène et les punaises de lit
  • janvier 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • C8 – Insultes contre la fille de Johnny et Laeticia Hallyday
  • janvier 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • CNews – Présentation faussée d’un sondage
  • janvier 2024
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 1 EURO
      • CNews – Interview d’une personne suspectée à tort de l’incendie de la cathédrale de Nantes
  • juillet 2023
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 500 000 EUROS
      • C8 – Diffusion d’une théorie du complot sur l’adrénochrome
  • juin 2023
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 180 000 EUROS
      • C8 – Non-dissimulation de marque sur les vêtements
  • juin 2023
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Invitation de faux policiers de la BRAV-M
  • mai 2023
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 300 000 EUROS
      • C8 – Insulte de Cyril Hanouna contre Anne Hidalgo
  • février 2023
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 3 500 000 EUROS
      • C8 – Insulte de Cyril Hanouna contre Louis Boyard
  • décembre 2022
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Dépassement du temps publicitaire
  • décembre 2022
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Dépassement du temps publicitaire
  • novembre 2022
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Propos controversés de Cyril Hanouna sur l’affaire Lola
  • septembre 2022
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Problème dans la signalisation du programme
  • juillet 2022
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Diffusion d’une vidéo violente
  • mai 2022
    • MISE EN DEMEURE
      • CNews – Propos fallacieux d’Ivan Rioufol
  • février 2022
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Diffusion d’une infographie trompeuse
  • février 2022
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Non-dissimulation de marque sur les vêtements
  • décembre 2021
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Propos problématiques sur une affaire judiciaire en cours
  • octobre 2021
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Diffusion d’un film anti-IVG en prime time
  • août 2021
    • MISE EN GARDE
      • CNews – Propos controversés d’un ancien militaire
  • juillet 2021
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Insultes entre deux invités
  • juin 2021
    • MISE EN DEMEURE
      • CNews – Temps de parole d’un candidat RN non déclaré
  • mars 2021
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 200 000 EUROS
      • CNews – Insultes d’Eric Zemmour contre les migrants
  • février 2021
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Promotion d’une compagnie aérienne
  • septembre 2020
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Non-diffusion de journaux et de flashs d’information
  • février 2020
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 10 000 EUROS
      • C8 – Diffusion de photos dénudées de Karine Ferri
  • novembre 2019
    • MISE EN DEMEURE
      • CNews – Propos controversés d’Eric Zemmour sur la guerre d’Algérie
  • juillet 2019
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Diffusion d’un reportage falsifié
  • mars 2019
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Déprogrammation d’un match de football
  • novembre 2017
    • MISE EN DEMEURE
      • C8 – Baiser non consenti d’un chroniqueur sur la poitrine d’une invitée
  • mai 2017
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 50 000 EUROS
      • C8 – Main d’une chroniqueuse non consentante sur le sexe de Cyril Hanouna
  • mai 2017
    • SANCTION PÉCUNIAIRE – 3 000 000 EUROS
      • C8 – Canular téléphonique homophobe
  • novembre 2016
    • MISE EN GARDE
      • C8 – Canular contre un chroniqueur (décision annulée par le Conseil d’Etat)
  • mai 2016
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Gifle de Joey Starr à Gilles Verdez
  • octobre 2015
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Propos humiliants sur un jeune danseur
  • juillet 2015
    • MISE EN DEMEURE
      • D8 – Propos discriminatoires d’Elie Semoun sur des personnes handicapées
  • juillet 2014
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Visages non floutés à la diffusion d’une caméra cachée sur le Front national
  • avril 2013
    • MISE EN DEMEURE
      • D8 – Non-dissimulation de marque sur les vêtements
  • janvier 2013
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Non-dissimulation de marque sur les vêtements
  • décembre 2012
    • MISE EN GARDE
      • D8 – Diffusion d’un reportage montrant les méthodes de malfaiteurs

La question que l’on est en droit de se poser c’est pourquoi CNEWS ne disparaît pas en même temps que C8 (à l’origine D8) et pourquoi il aura fallu autant de temps…

Le plan des États-Unis pour l’Ukraine, « fruit de 40 ans d’histoire entre Trump et la Russie »



Comment comprendre le rapprochement entre Trump et Poutine au sujet de l’Ukraine ? Quelles conséquences pour l’Europe ? Réponses avec Régis Genté, journaliste basé en Géorgie, auteur d’une enquête sur les relations de Trump avec le pouvoir russe.



Quelles sont ces «terres rares» au cœur des difficiles négociations de paix en Ukraine ?


Mine de rien. Vendredi, une altercation a opposé Donald Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci était à Washington D.C. pour parler de la poursuite du soutien militaire et financier américain, en échange de contrats d’exploitation des minerais ukrainiens. Pourquoi les terres rares, le lithium ou encore le graphite sont-ils au cœur de ces négociations ? Vert fait le point.

Gaza menacée par le «Plan de l’enfer» d’Israël, nouvelle opération militaire élaborée par Netanyahu



Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l’enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l’aide humanitaire. C’est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d’arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.



Israël bloque la livraison de l’aide à Gaza pour faire plier le Hamas sur la suite du cessez-le-feu


La décision a été dénoncée par l’ONU, alors que le groupe islamiste rejette le compromis israélo-américain proposé pour prolonger la première phase de l’accord.

L’ONU a appelé dimanche à la reprise immédiate de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza après la décision d’Israël de bloquer son entrée. Une mesure dénoncée par le Hamas comme une violation de l’accord de trêve, censé passer à sa seconde phase ce week-end mais désormais dans l’impasse.



Fin de l’occupation du territoire palestinien par Israël : la France doit agir !


Signez la pétition lancée par AFPS ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ



Partir ou rester pour mourir – Voix de Palestinien·nes


En regardant des images de jeunes gens tirer des cadavres de sous les décombres à Gaza, une seule interrogation nous taraude : que s’est-il passé pour que nous en soyons là ? Cette situation qui dure depuis bien longtemps nous fait penser aux paroles de Malcolm X : « Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux vous apprennent à détester les opprimés et à aimer ceux qui les oppriment. »

Depuis la Nakba (catastrophe de 1948), les Palestinien·nes ont compris que désormais leur destin ne sera plus celui de leurs parents ou de leurs grands-parents qui sont partis de Palestine pour ne pas mourir, mais dans l’espoir de revenir. 

8 mars: Journée internationale des droits des femmes




Les premières prémices de la Journée internationale des droits des femmes remontent à 1910. Clara Zetkin, une militante socialiste et féministe allemande, est la première à avancer l’idée d’une journée consacrée aux droits des femmes lors d’une réunion de l’Internationale Socialiste des Femmes à Copenhague. L’obtention du droit de vote est l’une des premières revendications qui motive la naissance de cette journée. Elle s’exprima alors en ces mots : « Les femmes socialistes de tous les pays doivent organiser tous les ans une journée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes » . Cette réunion marque la décision de célébrer la Journée des droits des femmes sur le principe, mais la date du 8 mars n’est pas encore d’actualité.

C’est quelques années plus tard, en Russie, que s’imposera cette date qui coïncide avec le début de la révolution russe en 1917. Épuisées par la Première Guerre mondiale, de nombreuses femmes russes manifestent, dès 1913, à Petrograd pour la Journée internationale des ouvrières, elles y réclament « du pain et la paix ».

Ce 8 mars va prendre de l’ampleur et devenir le symbole du combat pour la libération des femmes.

En 1977, l’ONU officialise la date et appelle tous les États membres à instaurer, le 8 mars, la « Journée internationale des femmes » . En France, c’est François Mitterrand qui proclamera, en 1982, la journée des femmes suite aux revendications du mouvement de libération des femmes (MLF).

Depuis, chaque année, le 8 mars restera toujours d’actualité tant que l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte. Source


La LDH dénonce la persistance des violences, des inégalités et des discriminations qui touchent les femmes dans tous les domaines. Elle milite pour que la législation française, largement égalitaire, soit effectivement appliquée : remboursement complet de la contraception, développement des services hospitaliers pratiquant l’IVG, orientation des filles dans toutes les filières, formations pour l’accès à tous les métiers et niveaux de responsabilité, égalité des salaires, mixité réelle des candidatures aux élections.

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Pont-Sainte-Marie



En partenariat avec la section LDH de l’Aube, la Maison de l’Animation et de la culture de Pont-Ste-Marie organise 2 évènements:

  • Le mercredi 5 mars de 8h à 10h un petit-déjeuner mensuel de la MAC sur le thème des droits des femmes.
  • Le jeudi 6 mars de 19h à 21h: témoignages de deux réfugiés sur les droits des femmes :
    • Simine FATHI, artiste iranienne
    • Abdoul HAMID, cinéaste afghan

10, avenue Michel-Berger à  PONT-SAINTE-MARIE 

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Sainte-Savine




Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement des Coins Causette, un espace d’échanges, de débats et de rencontres culturelles qui se veut à la fois informel et enrichissant.
Les Coins Causette sont conçus pour offrir un cadre convivial et participatif où le public peut interagir, partager des idées, poser des questions et approfondir sa réflexion sur des thématiques variées, allant de la société à l’actualité en passant par la culture.
Ces rendez-vous seront ponctués de rencontres littéraires, où auteurs, artistes et experts viendront échanger avec le public autour de leurs œuvres et de leur vision du monde. Chaque édition est pensée comme une véritable plateforme de dialogue, où les participants peuvent non seulement découvrir de nouveaux horizons mais aussi nourrir leur curiosité grâce aux échanges avec des personnalités de divers domaines.

 Conférence inversée sur le féminisme, en partenariat avec le CIDFF le 06 mars à 19h à l’Art Déco.
Ce premier rendez-vous abordera le thème du féminisme sous forme de conférence inversée. Loin des discours académiques traditionnels, ce format innovant invite les participants à poser leurs questions et à échanger librement avec des experts et des intervenants, dans un cadre dynamique et participatif

Jeudi 6 mars à 19h00

L’art Déco
70 avenue Gallieni 10300 Sainte Savine 10300 Sainte Savine 

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Troyes



Journée internationale des Droits des femmes au Rucher Créatif !

Rejoignez-nous au Rucher Créatif pour une journée de réflexion, de créativité et de partage, dans un esprit de solidarité et d’engagement pour les Droits des Femmes.

 Programme :

  •  09h30 à 11h30 : Atelier créatif « Sublimer les femmes du monde »

Un moment pour célébrer la force et la beauté des femmes à travers un atelier artistique.

Inscription obligatoire : https://www.helloasso.com/associations/le-rucher-creatif/evenements/atelier-creatif-sublimer-les-femmes-du-monde

  • 10h30 à 15h00 : Échange et rencontre avec le CIDFF de l’Aube

Discussion autour de la Frise d’évolution des Droits des femmes

Gratuit – Entrée libre

  • 12h00 à 13h30 : Cantine à prix libre avec KantinetiK

Un moment convivial pour échanger autour d’un repas unique végétariens et produits locaux, accessible à toutes et tous.

  • 10h00 à 14h30 : Atelier numérique : Immersion avec les casques VR

Immersion avec la Réalité Virtuelle, avec l’Egalité Homme/Femme : Le harcèlement sexuel

 Lieu : Le Rucher Créatif – 17 rue du Colonel Driant 10000 TROYES

 Tarif : Gratuit – Entrée libre

Exposition, conférence, portes ouvertes

Le Rucher Créatif
17 rue Colonel Driant 10000 Troyes 


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Troyes



Visite guidée « les femmes dans l’art » à Troyes


En art, les femmes ont toujours eu leur rôle à jouer, muses ou modèles, protectrices et mécènes, commanditaires et collectionneuses ou amatrices éclairées. En revanche, jusqu’aux années 1960, il leur a été difficile de revendiquer avec force une place légitime en tant qu’artistes, au même titre que les hommes.

Tarif unique4.00 € – 4.00 €
– 4 € / adulte en sus du billet d’entrée

Réservation conseillée : 03 25 76 26 81


Samedi 8 mars à 15h00

Musée d’Art moderne – collections nationales Pierre et Denise Lévy 10000 Troyes

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La Chapelle Saint-Luc



Quelle est la modernité de la vie et de l’œuvre Simone de Beauvoir ? Pourquoi reste-t-elle une référence pour la majorité des féministes du monde entier ? Pourquoi Le Deuxième sexe est-il toujours un livre incontournable ? Ce film retrace la trajectoire, les lignes de force d’un des esprits les plus libres du XXIe siècle. L’ambition de ce documentaire est de rendre vivante, contemporaine l’auteure des Mémoires d’une jeune fille rangée. Pour cela des archives exceptionnelles et les témoignages de femmes puissantes venues d’horizon divers : Leïla Slimani, Elisabeth Badinter, Titiou Lecoq.

Un documentaire de Fabrice Gardel et Mathieu Weschler

A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, découvrez ou redécouvrez la vie de Simone de Beauvoir.

Entrée libre sur réservation

Projection proposée par les étudiantes du cursus patrimoines et musées de l’URCA

Samedi 8 mars à 14h00

Espace Didier Bienaimé

25 bis avenue Roger Salengro 10600 La Chapelle-Saint-Luc 10600 La Chapelle-Saint-Luc 

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Aix-Villemaur-Pâlis




Forum tout public pour le mieux-être, la santé et la prévention des femmes et l’accès à leurs droits

Au programme de ce 2è forum organisé par la Maison des solidarités d’Aix-en-Othe (service du Département de l’Aube), en partenariat avec la Maison de santé :

  • stands insertion professionnelle, accès aux droits, prévention santé…
  • conférence sur la ménopause par le Dr Ferrari et Mathilde Mance sage-femme,
  • projection-débat sur l’évolution des droits des femmes par le CIDFF,
  • démonstration de self-défense et sport au féminin,
  • atelier sur l’estime de soi,


Mercredi 5 mars de 10h à 17 h 00  

Salle Polyvalente 10160 Aix-Villemaur-Pâlis 1 place de l’Hôtel de Ville Aix-en-Othe

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Ervy-le Châtel





Conférence : « Les femmes artistes » 

Dans le cadre de la Micro-Folie et organisé par la Maison du Vitrail d’Armance.

Gratuit. Places limitées – Réservation auprès de la Médiathèque sur place ou au : +33 (0)3 25 81 64 32

Samedi 8 mars à 18h30

Médiathèque Thibaud de Champagne 10130 Ervy-le-Châtel

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Châlons-en-Champagne



Samedi 8 mars à 16h00

Cantine du 111, Avenue de Paris

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La LDH de l’Aube déplore la disparition de Michel Blum, son président d’honneur



Depuis 1975 Michel Blum a milité sans discontinuer pour la défense des droits humains au sein de la section auboise de la LDH. Avec humilité, générosité et humour, il a donné sans compter et est demeuré un lien entre tous, quelles que soient leurs origines ou religions. Il emporte avec lui un remarquable parcours de vie.

Il a su transmettre à son entourage, plus particulièrement à ses enfants, ses valeurs d’universalité et d’humanisme. C’était un homme de conviction, de dialogue, qui a fédéré au-delà des différences d’idées et d’opinions. Il reste un exemple vivant pour nous et nous incite à poursuivre nos combats.

Nous lui rendons un hommage appuyé et chaleureux, ainsi qu’à son épouse elle-même engagée à ses côtés dans un soutien sans faille. Nos pensées émues vont également à Maryvonne et Françoise qui marchent avec nous sans relâche sur les traces de leur papa. 

Ses obsèques auront lieu jeudi 6 mars à 10h au crématorium de Rosières-près-Troyes.

La section LDH de l’Aube

Procès Sarko-Libye : Une campagne électorale 2007 très liquide… avec 20 millions d’euros en espèces



Enveloppes d’espèces, armoire renfermant des montagnes de cash, billets de 100, 200 et 500 euros : au cours de sa campagne électorale victorieuse de 2007, l’équipe de Nicolas Sarkozy a manipulé beaucoup d’argent liquide. Près de 20 millions d’euros selon les calculs des juges d’instruction – ce qui aurait dû conduire à l’annulation de l’élection. Blast publie les 23 pages de l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel consacrés à cet épisode. Un document effarant.

Brest: un périmètre étendu pour la distribution de pastilles d’iode



De nouvelles communes situées à proximité des installations militaires de Brest et de l’Île Longue sont actuellement concernées par la distribution de pastilles d’iode stable. Passé récemment de 2 à 5 km, le périmètre de sécurité entourant ces sites militaires reste quatre fois plus petit que celui des centrales françaises et vingt fois inférieur à celui des centrales belges.

La délinquance dans la peau

Chroniques d’audience




Toulouse, chambre des comparutions immédiates, janvier 2025.

Vasil B., né il y a 40 ans en Géorgie, comparaît pour avoir presque volé un manteau et une roue.

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