








Partager la publication "Inégibilité de Marine Le Pen"
Le Nouvel Obs sort cette semaine un numéro consacré à la mise sous pression croissante des juges, assortie de menaces physiques, de contestations de décisions, de mises en cause répétées de leur légitimité par les politiques, en particulier ceux auxquels la Justice s’intéresse…
Il faut dire que les attaques se font de plus en plus pressantes et que la Justice, déjà en mauvais état en France (et pour cause, comme on pourra le voir plus bas), n’a pas besoin de cette charge massive des politiques, pas plus que de celle d’une certaine presse. On pourra « en juger« à la lecture des articles (entretien et édito) accusateurs qu’il nous faut bien citer ici à contrecoeur (j’espère qu’on nous le pardonnera) autant que de ceux à décharge qui méritent beaucoup plus notre attention. (On nous pardonnera également de citer des articles incomplets, car réservés aux abonnés, mais dont les extraits nous semblent suffisamment significatifs pour figurer ici).
Dans son nouvel essai, l’académicien, qui a dénoncé une erreur judiciaire dans l’affaire Omar Raddad, explore les liens entre justice et littérature. Et s’inquiète de l’avènement d’une «République des juges».
Procès des assistants parlementaires du FN, procès Sarkozy : pas besoin d’être lepéniste ou sarkozyste pour constater les dérives d’une justice française surpolitisée.
Dans les pays illibéraux, mais aussi en France, la petite musique anti-juges devient de plus en plus assourdissante, alors que le combat pour une justice indépendante, garante de notre Etat de droit et de nos libertés, est bien l’affaire de tous. Cette semaine, « le Nouvel Obs » donne la parole aux acteurs de cette justice sous pression.
Menaces physiques, contestations de décisions, mises en cause répétées de leur légitimité par les politiques… Alors que les magistrats sont de plus en plus la cible d’attaques dans les pays illibéraux, Etats-Unis en tête, un vent mauvais de populisme anti-juges souffle aussi en France. Enquête et éclairages sur un dangereux mouvement qui fragilise l’Etat de droit.
Figure emblématique de la magistrature, l’ancien procureur de la République de Paris, à la retraite depuis deux ans, alerte sur la défiance et les menaces grandissantes qui visent la justice.
Le Nouvel Obs » a demandé à six anciens gardes des Sceaux leur opinion sur les pressions exercées sur les magistrats. La socialiste Elisabeth Guigou, en poste de 1997 à 2000, déplore des attaques récurrentes et un discrédit de l’institution judiciaire.
Un article d’avril 2024 mais qui pourrait redevenir d’actualité…
A l’heure où l’extrême-droite s’annonce comme possible épilogue de ces législatives anticipées, Blast poursuit et conclut son tour d’horizon des trois administrations régaliennes. Après la police et l’armée (1), voici la justice, troisième pilier de l’État de droit. Si la France passe sous gouvernement RN, les juges en première ligne devront appliquer ses directives, règlements et ses lois. Une dizaine d’entre eux, exerçant sur tout le territoire national, se sont confiés à Blast : entre foi dans la solidité de l’État de droit et doutes sur la capacité (et le courage) de leur corporation à résister à des lois liberticides, les magistrats sont partagés.
La Commission européenne pour l’efficacité de la justice (CEPEJ) publie ce mercredi la dixième édition de son rapport biannuel sur l’efficacité et la qualité de la justice en Europe. La France est toujours en queue de peloton.
Nous terminerons sur une note plus positive, démontrant que la Justice française, malgré les attaques dont elle est l’objet et les moyens insuffisants dont elle dispose, fait néanmoins son travail.
Lors d’un passage sur BFMTV en décembre 2023, le président de Reconquête avait tenu des propos polémiques au sujet du drame qui avait touché la commune de Crépol. Des propos qui avaient été signalés par des associations antiracistes et des élus LFI.
Le président du parti d’extrême-droite Reconquête Eric Zemmour a été condamné ce mercredi 26 mars à une peine de 9 000 euros d’amende, qui faute de versement peut donner lieu à son incarcération, pour injure raciale concernant des propos où il opposait « deux France » dans l’affaire de Crépol.
L’ex-président est jugé, aux côtés de onze coprévenus, dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
Le Parquet national financier (PNF) a annoncé, jeudi 27 mars, les peines requises à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de ses coprévenus, jugés par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le ministère public a requis sept ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende contre l’ancien président de la République, ainsi qu’une peine d’inéligibilité.
L’acteur est jugé pour des agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage du film « Les Volets verts », en 2021.
« Vous allez déclarer Gérard Depardieu coupable. » Le parquet de Paris a requis 18 mois de prison avec sursis contre l’acteur de 76 ans, jeudi 27 mars. Il est jugé depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles qu’une décoratrice et une assistante réalisatrice affirment avoir subies pendant le tournage du film Les Volets Verts, en 2021. Le ministère public a également requis 20 000 euros d’amende, une obligation de soins psychologiques, ainsi que l’inscription de Gérard Depardieu au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
RD
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Alors que les bombardements et les combats ont repris à Gaza depuis le 18 mars, les autorités israéliennes bloquent également l’accès à l’eau en empêchant l’électricité et le carburant d’entrer dans Gaza. Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à restaurer le cessez-le-feu et demande aux autorités israéliennes de rétablir l’accès à l’électricité et de permettre l’acheminement de l’aide, y compris le carburant, l’eau et le matériel sanitaire.
Dans un rapport publié le 13 mars 2025, la commission internationale indépendante créée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU rend compte de l’enquête qu’elle a conduite sur les actes de violence sexuelle et reproductive commis par Israël en Palestine occupée, avec un accent porté sur Gaza. L’enquête conclut à une hausse majeure des actes de violence sexuelle depuis le 7 octobre 2023. Ils sont devenus « systématiques ».
Ça fait une semaine qu’on est en train de revivre l’enfer. Après la décision de Nétanyahou de reprendre la guerre à Gaza, ou bien contre Gaza, c’est ce mot « enfer » que tout le monde est en train de reprendre. Ça a commencé par le président Trump, qui a menacé la population de Gaza de l’enfer. Après ça a été repris par Israël Katz, le ministre de la guerre, et là c’est Nétanyahou. Apparemment tout le monde est d’accord pour faire de la vie des Gazaouis une vie d’enfer.
La proposition du président américain Donald Trump de déporter plus de deux millions de Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie a suscité des réactions très diverses, mais un soutien important en Israël. Elle correspond à d’anciennes velléités de l’establishment israélien, pour qui ce territoire représente depuis 1949 un obstacle au projet sioniste.
Après un rassemblement à Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rendues à Jérusalem devant le Parlement mercredi soir, afin de protester contre le projet de loi polémique sur le processus de nomination des juges. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé mercredi l’opposition d' »alimenter l’anarchie ». Voici le fil du mercredi 26 mars.
« Le Hamas dehors », « Hamas terroriste », ont scandé des centaines de Palestiniens à Beit Lahia et Jabalia, dans le nord de Gaza, ainsi qu’à Khan Younès, au sud. Ces Gazaouis ont manifesté pour mettre fin à la guerre contre Israël et au règne du mouvement islamiste dans l’enclave palestinienne.
Depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza, Tsahal a multiplié ses attaques sur le territoire palestinien. Plus de 800 personnes seraient mortes en dix jours, selon les autorités locales. En Israël, des dizaines de milliers de citoyens ont manifesté contre la politique du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou ; à Gaza, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre le Hamas. Le conflit israélo-palestinien ne doit pas sombrer dans l’oubli, fait valoir la presse européenne.
La conférence sur l’antisémitisme à laquelle Jordan Bardella participe s’est ouverte jeudi à Jérusalem par une prise de parole de son organisateur, le ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli, devant des centaines d’invités. « Bonjour monsieur », « merci », a lancé M. Chikli en français à l’attention de M. Bardella, qu’il a dit vouloir « défendre », comme les autres représentants de l’extrême-droite européenne présents, des critiques dénonçant une association de leur mouvements réputés pour leur xénophobie au combat contre l’antisémitisme.
Depuis le 7 octobre, plus de 100 journalistes ont été tués, d’après le décompte de « Forbidden Stories » qui a enquêté sur les circonstances de la mort de ces journalistes, mais aussi sur tous ceux qui ont été visés, menacés ou blessés en Cisjordanie et à Gaza.
Les révélations de l’enquête « Gaza Project » coordonnée par Forbidden stories(Nouvelle fenêtre) sont accablantes : les journalistes utilisant des drones sont systématiquement ciblés par l’armée israélienne, et l’État hébreu essaie de s’exonérer de ses responsabilités devant les juridictions internationales. Franceinfo a pu recueillir le témoignage de Youssef, un des journalistes de Gaza, qui fournit des informations à distance. Car Israël et l’Égypte interdisent toujours l’accès au territoire aux journalistes étrangers.
Ma plus grande angoisse en entamant cette chronique est de choisir quelle histoire crève-cœur je devrais vous raconter pour parler de la détresse et de la colère qui règnent dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a mis fin au cessez-le-feu le 2 mars en freinant l’entrée de tous les vivres dans l’enclave palestinienne assiégée puis en reprenant les bombardements deux semaines plus tard.
Devrais-je vous relater l’histoire d’Hossam Shabat, ce journaliste d’Al-Jazeera, âgé d’à peine 23 ans, qui avait prévu sa mort et laissé une lettre posthume ? « Si vous lisez ceci, cela signifie que j’ai été tué – très probablement ciblé – par les forces d’occupation israéliennes », y avait-il écrit.
Et, de l’aveu même des forces armées israéliennes, Tsahal, c’est exactement ce qui est arrivé. Le véhicule à bord duquel se trouvait le correspondant de la chaîne qatarie a été visé par un drone israélien le 24 mars. Tsahal affirme, sans fournir de preuve, que M. Shabat était un « tireur d’élite du Hamas », le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza et a perpétré les attaques du 7 octobre 2023 en Israël.
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Privations de soins, évacuations forcées aux conséquences fatales, destruction de structures médicales. Les forces armées israéliennes ont causé des décès de patients palestiniens et des souffrances évitables quand elles ont occupé des hôpitaux dans la bande de Gaza lors des hostilités qui se poursuivent, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui ; ces actes ont constitué des crimes de guerre.
« Le bilan de l’agression israélienne atteint 50 021 martyrs et 113 274 blessés depuis le 7 octobre 2023 », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ce dimanche 23 mars. Des statistiques jugées fiables par les Nations unies.
L’armée israélienne multiplie les raids dans les camps de réfugiés palestiniens et ceux-ci s’accompagnent souvent de destructions de maisons et de déplacements forcés de population. La présence de journalistes semble gêner l’État hébreu Arrestations, détentions, matériel détruit, interdiction de se déplacer, notamment à Jérusalem. On savait le quotidien des reporters et des photographes très dangereux à Gaza, mais il l’est aussi en Cisjordanie occupée.
En Israël, le bras de fer entre l’exécutif et le judiciaire se poursuit. Après le limogeage du chef des renseignements intérieurs, un Conseil des ministres spécial s’est réuni dimanche 23 mars pour engager un processus de destitution de la conseillère juridique du gouvernement qui est également la procureure générale. Ce faisant, beaucoup accusent Benyamin Netanyahou de conflit d’intérêts, car le Premier ministre est visé par une procédure pour corruption.
Une conférence internationale sur la lutte contre l’antisémitisme se déroulera fin mars à Jérusalem. Pour la première fois, des dirigeants et eurodéputés d’extrême droite européens sont invités à y prendre la parole. Une présence condamnée par de nombreux spécialistes de la question qui ont choisi de ne pas y participer.
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Sociologue, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine-PSL et chercheur à l’IRISSO, Samuel Bouron a collaboré à l’ouvrage collectif « Extrême droite : la résistible ascension » qui analyse divers ressorts ayant permis aux extrêmes droites de s’installer durablement dans le paysage politique et électoral.
Dans son livre « Politiser la haine » paru en février, Samuel Bouron enrichit son analyse de la bataille culturelle de l’extrême droite identitaire : « Par la politisation des affects, ils [les identitaires] construisent une altérité radicale entre un « nous » (les Français « de souche », les hommes, le vrai peuple) et un « eux » (les musulmans, les féministes, les trans, les « woke »), qui contribue à rendre populaires les idées réactionnaires. »
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Censure au « Washington Post » ? Une dessinatrice vient d’en démissionner. Elle avait proposé un dessin figurant Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et propriétaire du journal, tendant un sac d’argent à une statue de Donald Trump. Le dessin a été refusé.
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La concentration des médias s’accélère en France, sous l’influence de quelques milliardaires qui possèdent des journaux, radios, télé. Qui sont-ils ? Quel contrôle exercent-il sur ce bien public qu’est l’information. Décryptage.
La chaîne des « vrais gens » aura-t-elle pour investisseur la 28e fortune mondiale ? La Lettre révèle que le groupe Ouest-France discute avec le milliardaire François Pinault (payant), déjà propriétaire du Point, pour entrer au capital d’OFTV, sa future chaîne TNT.
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La décision dans ce dossier, aussi appelé Bismuth, intervient à quelques jours de l’ouverture d’un nouveau procès pour l’ex-chef de l’Etat, celui des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, qui doit s’ouvrir le 6 janvier 2025.
Le journalisme politique dans sa bulle.
« Cyprien, vous nous révélez une information qui va faire du bruit, plastronne Apolline de Malherbe au micro de RMC. Louis Sarkozy, le fils de l’ancien Président, se lance en politique ! » (11/12) Grande connaisseuse du microcosme médiatique parisien, l’intervieweuse en chef du groupe de Rodolphe Saadé avait – malheureusement – vu juste : la « nouvelle » fait frétiller la presse people (Gala, Public, Purepeople, etc.) autant que le petit monde des journalistes politiques, où l’information est tellement dévaluée que n’importe quel non-événement est promis à un avenir de fait politique.
Partager la publication "Nicolas Sarkozy définitivement condamné à trois ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des écoutes"
La journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée au tribunal de Paris, le 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen. Un nouveau cap est franchi dans les pressions exercées contre Disclose.
L’enquête judiciaire visant à identifier les sources de Disclose se poursuit. Quinze mois après sa garde à vue de 39 heures et la perquisition de son domicile par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), notre journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée, vendredi 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen pour « appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale ».
Géolocalisation, filatures, analyse des relevés bancaires… L’enquête judiciaire ouverte en 2022 pour compromission du secret de la défense nationale dévoile l’utilisation de moyens d’investigation hors norme contre la journaliste de Disclose Ariane Lavrilleux. Au mépris de sa vie privée, comme de la protection de ses sources.
Partager la publication "Secret des sources : la journaliste de Disclose Ariane Lavrilleux convoquée par la justice"
La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt la semaine dernière, notamment contre Benyamin Netanyahou. Etat partie de la CPI, la France a estimé que le dirigeant israélien bénéficie d’une « immunité ». Une annonce qui renforce le « deux poids, deux mesures » puisque le mandat d’arrêt pour Vladimir Poutine sera appliqué, juge Mathilde Philip-Gay, professeure de droit public.
A l’Assemblée nationale, la députée communiste Elsa Faucillon a interrogé le gouvernement sur les naufrages de migrants dans la Manche.
Des plaintes ont été déposées pour des faits survenus mardi dans la Manche et dans l’Indre, et vont l’être jeudi concernant des faits advenus dans les Hautes-Alpes, a affirmé le mouvement France Nature Environnement.
La santé mentale a été érigée grande cause nationale pour 2025 et nous sommes tous concernés. En France, une personne sur cinq souffrirait d’un trouble psychique ou d’une maladie mentale. Mais quid de la situation quand on habite un quartier difficile ? Et plus largement, sommes-nous tous égaux devant l’accès aux soins ?
Mercredi au Sénat, ce membre du gouvernement a estimé que le projet de programme d’éducation à la sexualité n’était, « en l’état, pas acceptable », se rangeant aux côtés d’organisations conservatrices.
« Des informations mensongères » et « dangereuses ». Plusieurs organisations, telles que le Planning familial et la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), ont dénoncé jeudi 28 novembre la fronde conservatrice contre le futur programme d’éducation à la sexualité. « Des voix isolées mais véhémentes se font entendre pour attaquer ce programme et le vider de son contenu, voire pousser le gouvernement à y renoncer », déplore cette dernière dans un communiqué publié sur X, après la prise de parole remarquée du ministre délégué à la réussite scolaire, Alexandre Portier (LR), mercredi au Sénat.
Suite à la suppression des journaux nationaux de France 3, branle-bas de combat à France Télévisions. Depuis plusieurs années, conséquence de la fusion des rédactions nationales de France 2 et France 3, des journalistes se retrouvent placardisés et relégués à faire des micros-trottoirs. Beaucoup d’entre eux se sentent dépossédés de leur métier et parlent de violence sociale. Une dérive qui se répercute sur la qualité de l’information et sur les choix éditoriaux. Malgré les alertes, notamment de la Société des journalistes de France 3, la direction ne semble pas prendre la mesure du problème.
Dans les cercles de l’élite parisienne comme chez les notables locaux, on ouvre de nouveaux accès au parti d’extrême droite, jusqu’alors cantonné à la marginalité.
Sébastien Chenu est à son aise. Le très sélect Cercle de l’Union interalliée, rue du Faubourg Saint-Honoré, reçoit du beau monde, ce soir de novembre. Coupe de champagne à la main, il badine avec l’ancien président du Medef Pierre Gattaz, salue l’ex-ministre macroniste Muriel Pénicaud, aperçoit Denis Ranque l’ancien patron de Thales. On remet, ce jour, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur à Ross McInnes, le président du conseil d’administration de Safran, et « vieil ami » de Sébastien Chenu, qui l’a naturellement convié. L’élu est le seul représentant du Rassemblement national, mais sa présence ne défrise pas l’assemblée, qui réunit ce que Paris produit de mieux dans le monde politique et entrepreneurial. C’est peut-être un détail pour vous. Mais le lieutenant de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale le note : c’est la première fois qu’il est invité à un tel événement.
Partager la publication "France : ça ne tourne vraiment pas rond"
À quelques encablures du scrutin du 5 novembre, les Etats Unis et le monde retiennent leur souffle.
Dans quelques jours nous saurons si la plus grande démocratie et la toujours première puissance mondiale basculeront ou non dans le libertarianisme économique, l’isolationnisme, la complaisance envers les dictatures, l’obscurantisme religieux, le masculinisme débridé, le racisme assumé, voire la répression politique contre « l’Etat profond » ou les « ennemis de l’intérieur« .
L’enjeu n’est pas mince, pour les femmes américaines et le droit à disposer de leur corps, pour les enfants de Gaza et de Tyr, pour les soldats ukrainiens et les citoyens des pays d’Europe orientale, pour celles et ceux qui chérissent au plus au point la notion de « liberté positive » telle que l’a si bien décrite l’historien de la Shoah Timothy Snyder.
L’heure relève d’un schème existentiel pour la nation américaine car, comme l’a rappelé l’ancien chef d’Etat-major de l’armée des Etats Unis, derrière le bouffon Trump, le ludion, « l’apprenti » de la réussite mafieuse et sans entrave, il y a un programme s’apparentant « au fascisme le plus complet« .
Donald Trump II ne sera plus entravé par les reliquats du vieux parti atlantistes et libre échangistes, plus empêché par les règles de la loi commune puisque la cour suprême à son service aura rendu infondée la possibilité de poursuivre le Président au niveau fédéral pour sa complicité dans la tentative d’un coup d’Etat, ni même par la décence de la parole civique, puisqu’il aura gagné en imaginant que des Haïtiens exilés à Springfield mangent des chats et décrit la prise du Capitole le 6 janvier 2021 comme « une action pacifique, voire poétique« .
Dans ce contexte dantesque, il faut s’étonner et plus encore s’inquiéter de la fausse équanimité qui prévaut dans le badinage de la télévision française, à propos de la campagne électorale américaine en cours.
Sous couvert d’une appréhension didactique du sujet sur : les 7 swing states, le gender gap, le vote de la sun belt et de la rust belt, etc, il y a une banalisation de la candidature de Donald Trump qui est affligeante et qui renvoie une nouvelle fois à l’extrême-droitisation des lignes éditoriales dans les médias tv d’information de notre pays.
Ici, point besoin de passer sa journée sur Cnews pour le constater, ni même sur la nouvelle antenne populiste de l’armateur marseillais, il suffit de regarder la chaîne d’information du service public pour que tous les soirs la musique dominante souligne la pertinence de la bête politique et de communication que serait Donald Trump, contre une Kamala Harris décrite en difficulté dans les sondages, souvent à contretemps et pas à la hauteur de son concurrent.
Cette antienne, entre fascination et méconnaissance factuelle, ne relève pas simplement de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir contre la torture en Algérie, « ce qu’il y a de plus scandaleux dans le scandale c’est qu’on s’y habitue« , elle s’inscrit dans un plan d’ensemble d’acclimatation des thématiques néofascistes qui ont pour principal objet de relativiser l’inacceptable et ramener le débat public à des postures et un formalisme grossier qui masquent le danger concret de la politique à venir.
Ainsi, transformer un meeting en karaoké, faire des chèques à des clients dans un supermarché ou vendre des hamburgers dans un drive d’une enseigne bien connue deviennent, même sur la télévision française, l’acméisme de la bonne communication politique face à une candidate démocrate considérée comme élitaire et coupée des réalités.
Dans cette mesure, les lignes de campagne d’un candidat ouvertement adepte de la manipulation et des vérités alternatives sont reprises sans mise en perspective par des chroniqueurs de circonstances sur des plateaux tout affairés à normaliser l’anormalité.
Evidemment, cette bulle n’aura aucun écho sur la réalité du vote des citoyennes et citoyens américains, mais cette dérive en dit long sur ce qui risque de se préparer lors de nos futures échéances nationales.
En effet, entre marchands de canons, transporteur maritime, intégristes catholiques détenteurs d’empires médias et chaîne publique d’information en panique de voir arriver sa privatisation, il ne manquera pas beaucoup de journalistes, animateurs et éditorialistes à l’appel de la défense du marinisme en 2027… au plus tard.
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Le Conseil de sécurité de l’ONU a apporté jeudi soir son « plein » soutien au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres qu’Israël avait déclaré la veille « persona non grata » pour ne pas avoir immédiatement condamné les frappes de l’Iran mardi.
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre à Gaza qui a suivi, les pressions sur les journalistes et les médias israéliens se sont multipliées. Reporters sans frontières (RSF) dénonce ce climat d’intimidation et appelle les autorités israéliennes à cesser d’entraver le travail des journalistes qui couvrent la guerre.
Partager la publication "Le Conseil de sécurité soutient « pleinement » le chef de l’ONU, persona non grata en Israël"
Depuis octobre 2023, les tirs de roquettes et de missiles quasi quotidiens entre Israël et la branche armée du groupe libanais Hezbollah se sont considérablement aggravés.
1. Une situation catastrophique
2. Nos actions sur place
3. Le Liban, au bord du gouffre
Des journalistes ciblés et tués, des rédactions détruites, Internet et l’électricité coupés, la presse étrangère bloquée : depuis le début de la guerre à Gaza, les forces israéliennes ont méthodiquement détruit l’infrastructure des médias sur le territoire et étouffé le journalisme. Reporters sans frontières (RSF) est solidaire des journalistes de Gaza et réitère ses appels urgents à la communauté internationale pour les protéger.
Partager la publication "Guerre au Proche-Orient : escalade au Liban"
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.
Vendredi 16 août 2024.
On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.
Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.
Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.
Informer depuis Gaza est extrêmement compliqué. Aucun journaliste ne peut y entrer, à l’exception de brèves incursions au sein d’unités de l’armée israélienne. Seuls ceux qui étaient sur place avant le 7 octobre continuent d’informer sur la situation. Parmi eux, des reporters de l’Agence France-Presse, dont Libération publie ce jour le reportage.
Partager la publication "Paix à Gaza ! Pour un cessez-le feu permanent !"
À la suite de la publication de menaces de mort sur le site d’extrême droite Réseau Libre, Reporters sans frontières (RSF) saisit le procureur de Paris avec les journalistes menacés. Les autorités doivent tout faire pour poursuivre en justice les personnes responsables de ces graves attaques et assurer la sécurité des journalistes.
Partager la publication "RSF dépose plainte aux côtés des journalistes menacés de mort"
Nous relayons ci-dessous sous forme de tribune un texte de François Bonnet, président du Fonds pour une presse libre (FPL), paru initialement le 10 juillet sur leur site.
L’autorité régulatrice de la communication examine le renouvellement des autorisations de diffusion des chaînes de télévision contrôlées par Bolloré, dont C8 et CNews. Demander leur interdiction sur la TNT n’est pas attenter à la liberté d’expression, comme le clament les médias Bolloré. Il s’agit seulement de faire respecter la loi, piétinée depuis de nombreuses années par ces deux chaînes.
Partager la publication "« Oui, l’Arcom doit stopper C8 et CNews »"
Après cette quinzaine mouvementée, presque exclusivement consacrée à la France, et en attendant le verdict de demain soir, les doigts croisés, voici quelques nouvelles du monde.
Pour lire les articles entiers, cliquez sur les liens rouges.
Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian a gagné le deuxième tour de la présidentielle en Iran, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili, selon les médias d’État ce samedi 6 juillet 2024. Dans sa première prise de parole, il assure vouloir tendre « la main de l’amitié à tout le monde ».
En six mois, plus de 1 000 personnes sont mortes en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. Mais combien d’autres périssent bien avant d’atteindre les côtes ? L’ONU estime que deux fois plus de migrants meurent dans le Sahara qu’en mer.
Au sommaire : Le dialogue a repris entre le Bénin et le Niger. Va-t-on vers une normalisation des relations entre les deux pays ? En Mauritanie, retour sur la réélection du président sortant Mohamed Ould Ghazouani. Aux États-Unis, après la prestation ratée de Joe Biden face à son concurrent Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à demander un retrait du président de la course à la Maison Blanche. Un remplacement est-il réellement envisageable ?
Les autorités devraient protéger les personnels soignants et les patients, et s’assurer que les forces ayant commis des abus soient tenues responsables.
Les forces de sécurité éthiopiennes ont commis des attaques généralisées constituant des crimes de guerre contre des personnels soignants, des patients et des établissements de santé dans la région d’Amhara, dans le nord-ouest du pays, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.
Au printemps 1994, plus de 800 000 Tutsis ont été massacrés au Rwanda. La France le savait et a laissé faire… Elle a aussi accueilli de nombreux responsables du génocide. Depuis plus de 20 ans, le couple franco-rwandais formé par Alain et Dafroza Gauthier lutte pour faire juger les responsables et reconnaître le rôle de la France dans ce génocide. À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice. Le combat des Gauthier est le sujet d’une bande dessinée parue aux éditions Steinkis et d’un documentaire télévisé et tous deux intitulés : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Rencontre avec Alain Gauthier afin d’évoquer avec lui le combat d’une vie.
Même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, le chef de l’Etat multiplie les arrestations et les poursuites judiciaires contre les leaders des partis politiques d’opposition.
En fixant la date de l’élection présidentielle au 6 octobre, le président tunisien Kaïs Saïed a mis un terme à des mois d’incertitudes et de spéculations quant à la tenue d’une échéance très attendue, après un mandat de cinq ans marqué par de nombreux bouleversements.
Pour les civils palestiniens qui ne sont pas en mesure de s’acquitter des montants exorbitants demandés pour traverser la frontière avec l’Egypte, le financement participatif s’impose comme la seule alternative pour un exil forcé.
eaucoup de gens disent que nous ne pouvons rien faire pour soutenir les Palestiniens.(…) Pourquoi ne pas faire un don à une campagne participative certifiée ? » Dans la nuit sombre de Gaza, Ahmed, 21 ans, se filme avec son téléphone. Depuis quelques semaines, cet étudiant en médecine à l’université al-Azhar de Gaza multiplie avec sa sœur les courtes vidéos en anglais sur son compte TikTok. Ses appels à la générosité ne visent pas à soutenir des ONG humanitaires présentes dans l’enclave, mais à financer son évacuation en famille vers l’Egypte.
Dans un entretien accordé à France 24, Ami Ayalon, ancien chef du service de renseignement intérieur d’Israël, le Shin Bet, appelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu à quitter son poste « le plus vite possible », et à mettre un terme à la guerre à Gaza. Selon lui, seule « une solution politique et diplomatique » permettra de vaincre définitivement le Hamas.
Si l’armée russe réussit actuellement à progresser en l’Ukraine, c’est au prix de pertes sans précédent depuis le début du déclenchement de la grande offensive en 2022. La raison : Moscou a intensifié son recours à la stratégie « de la chair à canon », qui consiste à mettre constamment sous pression les défenses ukrainiennes en envoyant à l’assaut des vagues successives de soldats peu entraînés.
Ils ont avancé de quelques centaines de mètres au nord d’Avdiïvka ces derniers jours. Pareil dans les environs de Bakhmout. Les forces russes ont même pris une partie du village de Tchassiv Yar, à quelques kilomètres à l’est de Bakhmout, actuellement considéré comme l’un des points les plus chauds du front en Ukraine.
Viktor Orban, qui occupe actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, a rencontré vendredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine. Une visite « dans le cadre de sa mission de paix », selon un porte-parole du gouvernement à Budapest, mais qui suscite la colère des dirigeants de l’UE. Le dirigeant russe estime quant à lui que le président hongrois est en Russie en tant que représentant de l’UE.
Jeudi 4 juillet, le Labour, le Parti travailliste, emmené par Keir Starmer, a largement remporté les élections législatives au Royaume-Uni, gagnant 410 circonscriptions sur 650, au détriment des conservateurs de Rishi Sunak. Le nouvel homme fort du pays a pu bénéficier pendant sa campagne du soutien massif des médias.
Après 14 ans à la tête du pays, le parti conservateur britannique laisse sa place aux travaillistes, menés par Keir Strarmer. Si l’ancien avocat spécialiste des droits humains a d’ores et déjà assuré que son gouvernement supprimerait le Plan Rwanda, il défend en revanche une position ferme sur l’immigration irrégulière.
Le président américain Joe Biden a continué à défendre son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d’une interview vendredi sur la chaîne ABC.
« Personne n’est plus qualifié que moi » pour « gagner » l’élection, a affirmé le dirigeant de 81 ans lors de cet entretien d’une vingtaine de minutes, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à Donald Trump. Lors de son échange avec le journaliste George Stephanopoulos, crucial pour le maintien de sa candidature, le président a esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s’était dégradé durant son mandat.
« C’est un président dans le déni », accuse d’entrée le Wall Street Journal, après l’interview de Joe Biden sur la chaîne ABC, sa première interview télévisée depuis son débat raté contre Donald Trump, la semaine dernière. « Il a minimisé, nié, rejeté les faits », renchérit le New York Times. Interrogé sur sa capacité à mené à bien la course à la Maison Blanche, le président américain a passé une grande partie de l’interview, qui dure 22 minutes, à « résister à une série de questions (…) sur ses compétences, sur l’éventualité de passer un test cognitif, sur sa position dans les sondages », poursuit le New York Times. Mais il n’a pas changé son discours : « Je suis la personne la plus qualifiée pour battre Trump, et je sais comment faire avancer les choses », a-t-il dit, propos repris par le Wall Street Journal qui ajoute : « Bien que son discours ait été pour l’essentiel convaincant, le président a semblé nier la crise qui s’est abattue sur son parti et s’est fermement engagé à rester dans la course. S’il doit quitter le ticket démocrate, il ne le fera apparemment pas de bon gré ».
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Réponse d’Olivier Girardin, maire de La Chapelle saint-Luc, Vice-Président de la communauté d’agglomération Troyes Champagne Métropole, Conseiller départemental du canton Troyes 3, candidat du Nouveau Front Populaire aux élections législatives sur la 3ème circonscription du département de l’Aube:
« Faire les petites moqueries habituelles sur les politiques à 24h d’un scrutin aussi tendu et décisif… C’est plus que discutable mais… C’est leur droit, leur liberté… Jusque-là. Les tricasseries sont une « institution ». Gentiment irrévérencieuse, dans le style « fou du roi propre sur lui » … Parfois c’est drôle, parfois moins… Parfois cela moque nos petits (ou grands) travers, parfois c’est juste taquin… C’est rarement malveillant et encore moins l’expression d’un choix éditorial ou polémique… Et pourtant, ce matin… Je lis une fois, deux fois… Je ne vois rien de drôle dans ce qui est raconté me concernant. C’est juste malveillant jusqu’au contresens, avec une conclusion visant explicitement à tenter de disqualifier ma candidature pour cause de cynisme et/ou de tromperie. L’objet : La hausse des salaires et du point d’indice… J’ai dit depuis le début de la campagne que je voulais répondre à l’inquiétude légitime que j’aurais pu moi aussi partager pour ma commune S’IL N’Y AVAIT pas de compensation à cette forte hausse immédiate... Mais que, bien évidemment, celle-ci était prévue et que c’est justement à cela que servait entre autres, la taxation des 370 familles françaises les plus riches de France qui contribuent deux fois moins que chacun d’entre nous au service de la Nation. On peut en débattre, on peut le combattre, mais pas escamoter le raisonnement pour me faire apparaître comme un menteur et un cynique. Je suis d’autant plus à l’aise pour l’affirmer que je prends EXACTEMENT le même exemple dans le débat sur canal 32 jeudi soir et que chacun peut donc vérifier ce que je dis et la manipulation grossière de l’EE ce matin ».
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Dans un écosystème médiatique israélien qui manque de plus en plus de pluralisme, Haaretz fait figure d’exception. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les tentatives d’intimidation croissantes dont le quotidien fait l’objet depuis le 7 octobre pour sa couverture de l’impact de la guerre à Gaza et sa critique du gouvernement israélien.
Le matin du 5 juin, l’entrée vitrée du bureau du quotidien Haaretz à Tel Aviv a été brisée par un homme non identifié : première attaque physique contre le média, mais dernière en date d’une série de menaces et de tentatives d’intimidation. Accusé d’être le “journal du Hamas” par les partisans du gouvernement israélien, le quotidien de gauche subit, depuis le 7 octobre, des pressions accrues pour sa couverture critique de la guerre à Gaza.
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Les pressions politiques sur les médias augmentent dans le monde, s’inquiète RSF
Globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays de la planète, rapporte l’ONG de défense des journalistes dans son rapport annuel.
La France, elle, passe de la 24ᵉ à la 21ᵉ place par un effet mécanique, alors que les indicateurs du pays « stagnent ».
Les pressions politiques sur la presse augmentent dans le monde, alors même que la moitié de la planète vote cette année, alerte Reporters sans Frontières (RSF).
La Norvège reste en tête de la 22e édition de ce classement de la liberté de la presse, tandis que l’Erythrée arrive en dernière position, 180e, après la Corée du Nord les deux années précédentes.
Globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays. RSF dénonce en particulier l’« absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes » à Gaza.
Plus de 100 reporters palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, dont au moins 22 dans l’exercice de leurs fonctions, rappelle l’ONG.
En Europe, la liberté de la presse est « éprouvée par les majorités au pouvoir en Hongrie, à Malte et en Grèce ».
Les reculs les plus importants en matière de liberté de la presse s’observent en Afghanistan sous l’empire des talibans (178e, -26 places), au Togo (113e, -43) et encore en Equateur (110e, -30).
Cette étude de RSF a été réalisée sur la base « d’un relevé quantitatif des exactions commises envers les journalistes » d’une part et « d’une étude qualitative » de l’autre. Cette dernière se fonde « sur les réponses de centaines d’experts de la liberté de la presse (journalistes, universitaires, défenseurs des droits humains) à une centaine de questions ».
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