L’influence démesurée des grandes fortunes sur les médias


La concentration des médias s’accélère en France, sous l’influence de quelques milliardaires qui possèdent des journaux, radios, télé. Qui sont-ils ? Quel contrôle exercent-il sur ce bien public qu’est l’information. Décryptage.



François Pinault a des vues sur Ouest France pour sa future chaîne TNT


La chaîne des « vrais gens » aura-t-elle pour investisseur la 28e fortune mondiale ? La Lettre révèle que le groupe Ouest-France discute avec le milliardaire François Pinault (payant), déjà propriétaire du Point, pour entrer au capital d’OFTV, sa future chaîne TNT. 

Nicolas Sarkozy définitivement condamné à trois ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des écoutes


La décision dans ce dossier, aussi appelé Bismuth, intervient à quelques jours de l’ouverture d’un nouveau procès pour l’ex-chef de l’Etat, celui des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, qui doit s’ouvrir le 6 janvier 2025.

La Cour de cassation a rejeté les pourvois de Nicolas Sarkozy, mercredi 18 décembre, et rendue définitive la condamnation inédite de l’ancien chef de l’Etat pour corruption et trafic d’influence, à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme sous bracelet électronique, avec trois ans d’inéligibilité.



Louis Sarkozy : le capital médiatique s’hérite aussi


Le journalisme politique dans sa bulle.

« Cyprien, vous nous révélez une information qui va faire du bruit, plastronne Apolline de Malherbe au micro de RMC. Louis Sarkozy, le fils de l’ancien Président, se lance en politique ! » (11/12) Grande connaisseuse du microcosme médiatique parisien, l’intervieweuse en chef du groupe de Rodolphe Saadé avait – malheureusement – vu juste : la « nouvelle » fait frétiller la presse people (GalaPublic, Purepeople, etc.) autant que le petit monde des journalistes politiques, où l’information est tellement dévaluée que n’importe quel non-événement est promis à un avenir de fait politique.

Secret des sources : la journaliste de Disclose Ariane Lavrilleux convoquée par la justice



La journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée au tribunal de Paris, le 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen. Un nouveau cap est franchi dans les pressions exercées contre Disclose.

L’enquête judiciaire visant à identifier les sources de Disclose se poursuit. Quinze mois après sa garde à vue de 39 heures et la perquisition de son domicile par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), notre journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée, vendredi 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen pour « appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale ».



Filature, cyberespionnage… La surveillance hors norme subie par Ariane Lavrilleux

Géolocalisation, filatures, analyse des relevés bancaires… L’enquête judiciaire ouverte en 2022 pour compromission du secret de la défense nationale dévoile l’utilisation de moyens d’investigation hors norme contre la journaliste de Disclose Ariane Lavrilleux. Au mépris de sa vie privée, comme de la protection de ses sources.

France : ça ne tourne vraiment pas rond



« Immunité » de Netanyahou face à la CPI : « C’est un manque de connaissance juridique et une faute morale »


La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt la semaine dernière, notamment contre Benyamin Netanyahou. Etat partie de la CPI, la France a estimé que le dirigeant israélien bénéficie d’une « immunité ». Une annonce qui renforce le « deux poids, deux mesures » puisque le mandat d’arrêt pour Vladimir Poutine sera appliqué, juge Mathilde Philip-Gay, professeure de droit public.



« On parle d’humains, pas de poissons » : la gauche indignée que le ministre de la Mer réponde sur un naufrage de migrants


A l’Assemblée nationale, la députée communiste Elsa Faucillon a interrogé le gouvernement sur les naufrages de migrants dans la Manche.

Alors qu’elle s’adressait à Michel Barnier et à son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en charge de la politique migratoire, c’est le ministre de la Mer et de la Pêche qui a répondu.



Des associations écologistes dénoncent des violences « intolérables » d’agriculteurs et annoncent porter plainte


Des plaintes ont été déposées pour des faits survenus mardi dans la Manche et dans l’Indre, et vont l’être jeudi concernant des faits advenus dans les Hautes-Alpes, a affirmé le mouvement France Nature Environnement.

Trois associations de protection de l’environnement ont été ciblées par des agriculteurs au cours des dernières vingt-quatre heures, a dénoncé, mercredi 27 novembre, le mouvement France Nature Environnement (FNE) qui les chapeaute.



Les quartiers, angle mort de la santé mentale en France ?


La santé mentale a été érigée grande cause nationale pour 2025 et nous sommes tous concernés. En France, une personne sur cinq souffrirait d’un trouble psychique ou d’une maladie mentale. Mais quid de la situation quand on habite un quartier difficile ? Et plus largement, sommes-nous tous égaux devant l’accès aux soins ?

C’est le sujet de notre discussion avec Mama Sy, conseillère régionale, Dr Makasso, ethno-psychologue, et Kathia Idri, sophrologue.



Education à la sexualité : après les propos du ministre délégué Alexandre Portier, la Ciivise et le Planning familial répliquent aux pressions conservatrices


Mercredi au Sénat, ce membre du gouvernement a estimé que le projet de programme d’éducation à la sexualité n’était, « en l’état, pas acceptable », se rangeant aux côtés d’organisations conservatrices.

« Des informations mensongères » et « dangereuses ». Plusieurs organisations, telles que le Planning familial et la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), ont dénoncé jeudi 28 novembre la fronde conservatrice contre le futur programme d’éducation à la sexualité. « Des voix isolées mais véhémentes se font entendre pour attaquer ce programme et le vider de son contenu, voire pousser le gouvernement à y renoncer », déplore cette dernière dans un communiqué publié sur X, après la prise de parole remarquée du ministre délégué à la réussite scolaire, Alexandre Portier (LR), mercredi au Sénat.



« Violence inouïe », « abattoir » etc : des journalistes dénoncent les méthodes de France TV


Suite à la suppression des journaux nationaux de France 3, branle-bas de combat à France Télévisions. Depuis plusieurs années, conséquence de la fusion des rédactions nationales de France 2 et France 3, des journalistes se retrouvent placardisés et relégués à faire des micros-trottoirs. Beaucoup d’entre eux se sentent dépossédés de leur métier et parlent de violence sociale. Une dérive qui se répercute sur la qualité de l’information et sur les choix éditoriaux. Malgré les alertes, notamment de la Société des journalistes de France 3, la direction ne semble pas prendre la mesure du problème.



Entre dîners clandestins et deals politiques, le RN tisse sa toile pour intégrer les cercles de pouvoir


Dans les cercles de l’élite parisienne comme chez les notables locaux, on ouvre de nouveaux accès au parti d’extrême droite, jusqu’alors cantonné à la marginalité.

Sébastien Chenu est à son aise. Le très sélect Cercle de l’Union interalliée, rue du Faubourg Saint-Honoré, reçoit du beau monde, ce soir de novembre. Coupe de champagne à la main, il badine avec l’ancien président du Medef Pierre Gattaz, salue l’ex-ministre macroniste Muriel Pénicaud, aperçoit Denis Ranque l’ancien patron de Thales. On remet, ce jour, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur à Ross McInnes, le président du conseil d’administration de Safran, et « vieil ami » de Sébastien Chenu, qui l’a naturellement convié. L’élu est le seul représentant du Rassemblement national, mais sa présence ne défrise pas l’assemblée, qui réunit ce que Paris produit de mieux dans le monde politique et entrepreneurial. C’est peut-être un détail pour vous. Mais le lieutenant de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale le note : c’est la première fois qu’il est invité à un tel événement.

La banalité du Mal dans les médias français : le cas Trump



À quelques encablures du scrutin du 5 novembre, les Etats Unis et le monde retiennent leur souffle.

Dans quelques jours nous saurons si la plus grande démocratie et la toujours première puissance mondiale basculeront ou non dans le libertarianisme économique, l’isolationnisme, la complaisance envers les dictatures, l’obscurantisme religieux, le masculinisme débridé, le racisme assumé, voire la répression politique contre « l’Etat profond » ou les « ennemis de l’intérieur« .

L’enjeu n’est pas mince, pour les femmes américaines et le droit à disposer de leur corps, pour les enfants de Gaza et de Tyr, pour les soldats ukrainiens et les citoyens des pays d’Europe orientale, pour celles et ceux qui chérissent au plus au point la notion de « liberté positive » telle que l’a si bien décrite l’historien de la Shoah Timothy Snyder.

L’heure relève d’un schème existentiel pour la nation américaine car, comme l’a rappelé l’ancien chef d’Etat-major de l’armée des Etats Unis, derrière le bouffon Trump, le ludion, « l’apprenti » de la réussite mafieuse et sans entrave, il y a un programme s’apparentant « au fascisme le plus complet« .

Donald Trump II ne sera plus entravé par les reliquats du vieux parti atlantistes et libre échangistes, plus empêché par les règles de la  loi commune puisque la cour suprême à son service aura rendu infondée la possibilité de poursuivre le Président au niveau fédéral pour sa complicité dans la tentative d’un coup d’Etat, ni même par la décence de la parole civique, puisqu’il aura gagné en imaginant que des Haïtiens exilés à Springfield mangent des chats et décrit la prise du Capitole le 6 janvier 2021 comme « une action pacifique, voire poétique« . 

Dans ce contexte dantesque, il faut s’étonner et plus encore s’inquiéter de la fausse équanimité qui prévaut dans le badinage de la télévision française, à propos de la campagne électorale américaine en cours.

Sous couvert d’une appréhension didactique du sujet sur : les 7 swing states, le gender gap, le vote de la sun belt et de la rust belt, etc, il y a une banalisation de la candidature de Donald Trump qui est affligeante et qui renvoie une nouvelle fois à l’extrême-droitisation des lignes éditoriales dans les médias tv d’information de notre pays.

Ici, point besoin de passer sa journée sur Cnews pour le constater, ni même sur la nouvelle antenne populiste de l’armateur marseillais, il suffit de regarder la chaîne d’information du service public pour que tous les soirs la musique dominante souligne la pertinence de la bête politique et de communication que serait Donald Trump, contre une Kamala Harris décrite en difficulté dans les sondages, souvent à contretemps et pas à la hauteur de son concurrent.

Cette antienne, entre fascination et méconnaissance factuelle, ne relève pas simplement de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir contre la torture en Algérie, « ce qu’il y a de plus scandaleux dans le scandale c’est qu’on s’y habitue« , elle s’inscrit dans un plan d’ensemble d’acclimatation des thématiques néofascistes qui ont pour principal objet de relativiser l’inacceptable et ramener le débat public à des postures et un formalisme grossier qui masquent le danger concret de la politique à venir. 

Ainsi, transformer un meeting en karaoké, faire des chèques à des clients dans un supermarché ou vendre des hamburgers dans un drive d’une enseigne bien connue deviennent, même sur la télévision française, l’acméisme de la bonne communication politique face à une candidate démocrate considérée comme élitaire et coupée des réalités.

Dans cette mesure, les lignes de campagne d’un candidat ouvertement adepte de la manipulation et des vérités alternatives sont reprises sans mise en perspective par des chroniqueurs de circonstances sur des plateaux tout affairés à normaliser l’anormalité.

Evidemment, cette bulle n’aura aucun écho sur la réalité du vote des citoyennes et citoyens américains, mais cette dérive en dit long sur ce qui risque de se préparer lors de nos futures échéances nationales.

En effet, entre marchands de canons, transporteur maritime, intégristes catholiques détenteurs d’empires médias et chaîne publique d’information en panique de voir arriver sa privatisation, il ne manquera pas beaucoup de journalistes, animateurs et éditorialistes à l’appel de la défense du marinisme en 2027… au plus tard.

Source

Le Conseil de sécurité soutient « pleinement » le chef de l’ONU, persona non grata en Israël



Le Conseil de sécurité de l’ONU a apporté jeudi soir son « plein » soutien au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres qu’Israël avait déclaré la veille « persona non grata » pour ne pas avoir immédiatement condamné les frappes de l’Iran mardi.



Pressions, intimidations et censure : les journalistes israéliens sous une chape de plomb depuis un an


Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre à Gaza qui a suivi, les pressions sur les journalistes et les médias israéliens se sont multipliées. Reporters sans frontières (RSF) dénonce ce climat d’intimidation et appelle les autorités israéliennes à cesser d’entraver le travail des journalistes qui couvrent la guerre.  

Guerre au Proche-Orient : escalade au Liban


Depuis octobre 2023, les tirs de roquettes et de missiles quasi quotidiens entre Israël et la branche armée du groupe libanais Hezbollah se sont considérablement aggravés.

1. Une situation catastrophique
2. Nos actions sur place
3. Le Liban, au bord du gouffre




Un an à Gaza : comment Israël a orchestré le blackout médiatique sur une région en guerre


Des journalistes ciblés et tués, des rédactions détruites, Internet et l’électricité coupés, la presse étrangère bloquée : depuis le début de la guerre à Gaza, les forces israéliennes ont méthodiquement détruit l’infrastructure des médias sur le territoire et étouffé le journalisme. Reporters sans frontières (RSF) est solidaire des journalistes de Gaza et réitère ses appels urgents à la communauté internationale pour les protéger.

Paix à Gaza ! Pour un cessez-le feu permanent !



« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »


Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.

Vendredi 16 août 2024.

On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.

Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.



«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse


Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.

Informer depuis Gaza est extrêmement compliqué. Aucun journaliste ne peut y entrer, à l’exception de brèves incursions au sein d’unités de l’armée israélienne. Seuls ceux qui étaient sur place avant le 7 octobre continuent d’informer sur la situation. Parmi eux, des reporters de l’Agence France-Presse, dont Libération publie ce jour le reportage.

RSF dépose plainte aux côtés des journalistes menacés de mort



À la suite de la publication de menaces de mort sur le site d’extrême droite Réseau Libre, Reporters sans frontières (RSF) saisit le procureur de Paris avec les journalistes menacés. Les autorités doivent tout faire pour poursuivre en justice les personnes responsables de ces graves attaques et assurer la sécurité des journalistes.

« Oui, l’Arcom doit stopper C8 et CNews »



Nous relayons ci-dessous sous forme de tribune un texte de François Bonnet, président du Fonds pour une presse libre (FPL), paru initialement le 10 juillet sur leur site.

L’autorité régulatrice de la communication examine le renouvellement des autorisations de diffusion des chaînes de télévision contrôlées par Bolloré, dont C8 et CNews. Demander leur interdiction sur la TNT n’est pas attenter à la liberté d’expression, comme le clament les médias Bolloré. Il s’agit seulement de faire respecter la loi, piétinée depuis de nombreuses années par ces deux chaînes.

Nouvelles du monde



Après cette quinzaine mouvementée, presque exclusivement consacrée à la France, et en attendant le verdict de demain soir, les doigts croisés, voici quelques nouvelles du monde.

Pour lire les articles entiers, cliquez sur les liens rouges.



Iran: la fin des pendaisons en séries et la liberté pour les femmes ?


Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian a gagné le deuxième tour de la présidentielle en Iran, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili, selon les médias d’État ce samedi 6 juillet 2024. Dans sa première prise de parole, il assure vouloir tendre « la main de l’amitié à tout le monde ».



La traversée du Sahara plus mortelle pour les migrants que celle de la Méditerranée, selon l’ONU



En six mois, plus de 1 000 personnes sont mortes en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. Mais combien d’autres périssent bien avant d’atteindre les côtes ? L’ONU estime que deux fois plus de migrants meurent dans le Sahara qu’en mer.



Bénin-Niger, Mauritanie, Joe Biden, Royaume-Uni… L’actualité vue par les éditorialistes africains


Au sommaire : Le dialogue a repris entre le Bénin et le Niger. Va-t-on vers une normalisation des relations entre les deux pays ? En Mauritanie, retour sur la réélection du président sortant Mohamed Ould Ghazouani. Aux États-Unis, après la prestation ratée de Joe Biden face à son concurrent Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à demander un retrait du président de la course à la Maison Blanche. Un remplacement est-il réellement envisageable ?

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l’actualité africaine et internationale. 



Éthiopie : L’armée attaque le système de santé lors du conflit dans l’Amhara


Les autorités devraient protéger les personnels soignants et les patients, et s’assurer que les forces ayant commis des abus soient tenues responsables.

Les forces de sécurité éthiopiennes ont commis des attaques généralisées constituant des crimes de guerre contre des personnels soignants, des patients et des établissements de santé dans la région d’Amhara, dans le nord-ouest du pays, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.



Rwanda, à la poursuite des génocidaires


Au printemps 1994, plus de 800 000 Tutsis ont été massacrés au Rwanda. La France le savait et a laissé faire… Elle a aussi accueilli de nombreux responsables du génocide. Depuis plus de 20 ans, le couple franco-rwandais formé par Alain et Dafroza Gauthier lutte pour faire juger les responsables et reconnaître le rôle de la France dans ce génocide. À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice. Le combat des Gauthier est le sujet d’une bande dessinée parue aux éditions Steinkis et d’un documentaire télévisé et tous deux intitulés : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Rencontre avec Alain Gauthier afin d’évoquer avec lui le combat d’une vie.



En Tunisie, Kaïs Saïed organise sa présidentielle sans opposant


Même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, le chef de l’Etat multiplie les arrestations et les poursuites judiciaires contre les leaders des partis politiques d’opposition.

En fixant la date de l’élection présidentielle au 6 octobre, le président tunisien Kaïs Saïed a mis un terme à des mois d’incertitudes et de spéculations quant à la tenue d’une échéance très attendue, après un mandat de cinq ans marqué par de nombreux bouleversements.



« C’est le prix de nos vies » : après neuf mois de guerre dans la bande de Gaza, les cagnottes en ligne comme « ultime échappatoire » pour fuir


Pour les civils palestiniens qui ne sont pas en mesure de s’acquitter des montants exorbitants demandés pour traverser la frontière avec l’Egypte, le financement participatif s’impose comme la seule alternative pour un exil forcé.

eaucoup de gens disent que nous ne pouvons rien faire pour soutenir les Palestiniens.(…) Pourquoi ne pas faire un don à une campagne participative certifiée ? » Dans la nuit sombre de Gaza, Ahmed, 21 ans, se filme avec son téléphoneDepuis quelques semaines, cet étudiant en médecine à l’université al-Azhar de Gaza multiplie avec sa sœur les courtes vidéos en anglais sur son compte TikTokSes appels à la générosité ne visent pas à soutenir des ONG humanitaires présentes dans l’enclave, mais à financer son évacuation en famille vers l’Egypte.



Ami Ayalon, ex-chef du Shin Bet israélien : « Netanyahu doit quitter son poste immédiatement »


Dans un entretien accordé à France 24, Ami Ayalon, ancien chef du service de renseignement intérieur d’Israël, le Shin Bet, appelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu à quitter son poste « le plus vite possible », et à mettre un terme à la guerre à Gaza. Selon lui, seule « une solution politique et diplomatique » permettra de vaincre définitivement le Hamas.



Ukraine : les soldats russes paient cher la stratégie de la « chair à canon » du Kremlin


Si l’armée russe réussit actuellement à progresser en l’Ukraine, c’est au prix de pertes sans précédent depuis le début du déclenchement de la grande offensive en 2022. La raison : Moscou a intensifié son recours à la stratégie « de la chair à canon », qui consiste à mettre constamment sous pression les défenses ukrainiennes en envoyant à l’assaut des vagues successives de soldats peu entraînés.

Ils ont avancé de quelques centaines de mètres au nord d’Avdiïvka ces derniers jours. Pareil dans les environs de Bakhmout. Les forces russes ont même pris une partie du village de Tchassiv Yar, à quelques kilomètres à l’est de Bakhmout, actuellement considéré comme l’un des points les plus chauds du front en Ukraine.



Ukraine : Poutine ferme sur ses exigences avec Orban à Moscou, vives critiques de l’UE


Viktor Orban, qui occupe actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, a rencontré vendredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine. Une visite « dans le cadre de sa mission de paix », selon un porte-parole du gouvernement à Budapest, mais qui suscite la colère des dirigeants de l’UE. Le dirigeant russe estime quant à lui que le président hongrois est en Russie en tant que représentant de l’UE.



Élections au Royaume-Uni: Keir Starmer, le bien aimé de la presse conservatrice


Jeudi 4 juillet, le Labour, le Parti travailliste, emmené par Keir Starmer, a largement remporté les élections législatives au Royaume-Uni, gagnant 410 circonscriptions sur 650, au détriment des conservateurs de Rishi Sunak. Le nouvel homme fort du pays a pu bénéficier pendant sa campagne du soutien massif des médias. 



Victoire du Labour au Royaume-Uni : ce que prévoit le nouveau Premier ministre sur l’immigration


Après 14 ans à la tête du pays, le parti conservateur britannique laisse sa place aux travaillistes, menés par Keir Strarmer. Si l’ancien avocat spécialiste des droits humains a d’ores et déjà assuré que son gouvernement supprimerait le Plan Rwanda, il défend en revanche une position ferme sur l’immigration irrégulière.



Présidentielle américaine: Joe Biden persiste à défendre sa candidature en interview


Le président américain Joe Biden a continué à défendre son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d’une interview vendredi sur la chaîne ABC.

« Personne n’est plus qualifié que moi » pour « gagner » l’élection, a affirmé le dirigeant de 81 ans lors de cet entretien d’une vingtaine de minutes, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à Donald Trump. Lors de son échange avec le journaliste George Stephanopoulos, crucial pour le maintien de sa candidature, le président a esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s’était dégradé durant son mandat.



Le président américain Joe Biden toujours sur la corde raide


« C’est un président dans le déni », accuse d’entrée le Wall Street Journal, après l’interview de Joe Biden sur la chaîne ABC, sa première interview télévisée depuis son débat raté contre Donald Trump, la semaine dernière. « Il a minimisé, nié, rejeté les faits », renchérit le New York Times. Interrogé sur sa capacité à mené à bien la course à la Maison Blanche, le président américain a passé une grande partie de l’interview, qui dure 22 minutes, à « résister à une série de questions (…) sur ses compétences, sur l’éventualité de passer un test cognitif, sur sa position dans les sondages », poursuit le New York Times. Mais il n’a pas changé son discours : « Je suis la personne la plus qualifiée pour battre Trump, et je sais comment faire avancer les choses », a-t-il dit, propos repris par le Wall Street Journal qui ajoute : « Bien que son discours ait été pour l’essentiel convaincant, le président a semblé nier la crise qui s’est abattue sur son parti et s’est fermement engagé à rester dans la course. S’il doit quitter le ticket démocrate, il ne le fera apparemment pas de bon gré ». 


Quand la presse locale se livre aux manipulations les plus grossières…


Réponse d’Olivier Girardin, maire de La Chapelle saint-Luc, Vice-Président de la communauté d’agglomération Troyes Champagne Métropole, Conseiller départemental du canton Troyes 3, candidat du Nouveau Front Populaire aux élections législatives sur la 3ème circonscription du département de l’Aube:

« Faire les petites moqueries habituelles sur les politiques à 24h d’un scrutin aussi tendu et décisif… C’est plus que discutable mais… C’est leur droit, leur liberté… Jusque-là. Les tricasseries sont une « institution ». Gentiment irrévérencieuse, dans le style « fou du roi propre sur lui » … Parfois c’est drôle, parfois moins… Parfois cela moque nos petits (ou grands) travers, parfois c’est juste taquin… C’est rarement malveillant et encore moins l’expression d’un choix éditorial ou polémique… Et pourtant, ce matin… Je lis une fois, deux fois… Je ne vois rien de drôle dans ce qui est raconté me concernant. C’est juste malveillant jusqu’au contresens, avec une conclusion visant explicitement à tenter de disqualifier ma candidature pour cause de cynisme et/ou de tromperie. L’objet : La hausse des salaires et du point d’indice… J’ai dit depuis le début de la campagne que je voulais répondre à l’inquiétude légitime que j’aurais pu moi aussi partager pour ma commune S’IL N’Y AVAIT pas de compensation à cette forte hausse immédiate... Mais que, bien évidemment, celle-ci était prévue et que c’est justement à cela que servait entre autres, la taxation des 370 familles françaises les plus riches de France qui contribuent deux fois moins que chacun d’entre nous au service de la Nation. On peut en débattre, on peut le combattre, mais pas escamoter le raisonnement pour me faire apparaître comme un menteur et un cynique. Je suis d’autant plus à l’aise pour l’affirmer que je prends EXACTEMENT le même exemple dans le débat sur canal 32 jeudi soir et que chacun peut donc vérifier ce que je dis et la manipulation grossière de l’EE ce matin ».

RSF dénonce l’intimidation de Haaretz, l’un des rares médias israéliens qui critiquent la guerre à Gaza



Dans un écosystème médiatique israélien qui manque de plus en plus de pluralisme, Haaretz fait figure d’exception. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les tentatives d’intimidation croissantes dont le quotidien fait l’objet depuis le 7 octobre pour sa couverture de l’impact de la guerre à Gaza et sa critique du gouvernement israélien. 

Le matin du 5 juin, l’entrée vitrée du bureau du quotidien Haaretz à Tel Aviv a été brisée par un homme non identifié : première attaque physique contre le média, mais dernière en date d’une série de menaces et de tentatives d’intimidation. Accusé d’être le “journal du Hamas” par les partisans du gouvernement israélien, le quotidien de gauche subit, depuis le 7 octobre, des pressions accrues pour sa couverture critique de la guerre à Gaza.

Pressions sur les journalistes

Les pressions politiques sur les médias augmentent dans le monde, s’inquiète RSF

https://rsf.org/fr

Globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays de la planète, rapporte l’ONG de défense des journalistes dans son rapport annuel.

La France, elle, passe de la 24ᵉ à la 21ᵉ place par un effet mécanique, alors que les indicateurs du pays « stagnent ».

Cette édition 2024 met en exergue une moindre protection du journalisme par les Etats, quand ce n’est pas un rôle actif de ceux-ci dans la désinformation.
Cette édition 2024 met en exergue une moindre protection du journalisme par les Etats, quand ce n’est pas un rôle actif de ceux-ci dans la désinformation. 

Les pressions politiques sur la presse augmentent dans le monde, alors même que la moitié de la planète vote cette année, alerte Reporters sans Frontières (RSF).

La Norvège reste en tête de la 22e édition de ce classement de la liberté de la presse, tandis que l’Erythrée arrive en dernière position, 180e, après la Corée du Nord les deux années précédentes.

Globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays. RSF dénonce en particulier l’« absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes » à Gaza.

Plus de 100 reporters palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, dont au moins 22 dans l’exercice de leurs fonctions, rappelle l’ONG.

En Europe, la liberté de la presse est « éprouvée par les majorités au pouvoir en Hongrie, à Malte et en Grèce ».

Les reculs les plus importants en matière de liberté de la presse s’observent en Afghanistan sous l’empire des talibans (178e, -26 places), au Togo (113e, -43) et encore en Equateur (110e, -30).

Cette étude de RSF a été réalisée sur la base « d’un relevé quantitatif des exactions commises envers les journalistes » d’une part et « d’une étude qualitative » de l’autre. Cette dernière se fonde « sur les réponses de centaines d’experts de la liberté de la presse (journalistes, universitaires, défenseurs des droits humains) à une centaine de questions ».

Survol éclectique de l’actualité du 11 avril


 

Pacte asile et migration


Après plusieurs années de négociations, les eurodéputés ont voté en faveur du Pacte asile et migration, qui réforme l’accueil des demandeurs d’asile dans l’UE. L’ensemble du texte ne satisfait en revanche pas tous les partis. Et plusieurs points, dont le « filtrage » des exilés aux frontières européennes, ont été lourdement critiqués par l’extrême-droite, la gauche et de nombreuses ONG. (Infomigrants)

Amnesty International France dénonce « une dégradation de plus de la protection des personnes persécutées chez elles ».

Selon France24, si c’est pour les uns un « jour historique », c’est pour d’autres un « clou dans le cercueil de l’UE »


Ukraine


Les frappes russes se poursuivent en particulier en direction d’installations électriques essentielles. Les dégâts sont nombreux dans plusieurs régions, à Kiev, Odessa, Lviv, Zaporijjia, mais surtout dans le Nord-Est, à Kharkiv. (RFI). Les troupes russes sont sept à dix fois plus nombreuses que les troupes ukrainiennes dans l’est du pays, selon un général ukrainien (Le Monde)


Contrôles au faciès


Cinq associations et ONG déposent, ce jeudi 11 avril, une plainte auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, afin de dénoncer la pratique, en France, de ce qu’elles qualifient de « contrôles au faciès ». (France Inter)

Bien qu’en France, le Conseil d’Etat ait reconnu en octobre 2023 que les contrôles au faciès ne se limitent pas à des « cas isolés », l’État  n’a pris aucune mesure pour faire face au problème. (HRW)

Les associations appuient leur requête sur les travaux du Défenseur des droits et de plusieurs sociologues qui ont démontré la réalité des contrôles policiers discriminatoires, dénoncés depuis de nombreuses années dans les quartiers populaires. (Libération)


MNA Paris


Depuis samedi 6 avril, plus de 200 jeunes exilés se sont installés dans la Maison des Métallos, dans le 11e (Paris). Épaulés par des soutiens, ils demandent un accueil digne pour tous. Le collectif, qui s’organise depuis septembre 2023, ne se contente pas de lutter pour le logement, mais voit plus loin et prône la convergence des luttes. (Bondy Blog)

Avant-hier, nous évoquions dans ces pages l’expulsion en vue des JO de ces 244 mineurs isolés.


Fin de vie


Le pasteur François Clavairoly livre courageusement sa pensée de membre de l’église protestante contre les déclarations des évêques catholiques faisant front contre l’euthanasie en ce termes : « Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte. »(Le club de Médiapart)


Cinéma


On annonce une édition cette année du festival de Cannes encore plus grandiose qu’en 2023.

Pendant ce temps les accusations de « comportements inappropriés » de la part des réalisateurs se multiplient (Philippe Lioret, Jacques Doillon…) envers les femmes.

Si le discours de Judith Godrèche a marqué la 49e cérémonie des Césars, il n’a pas, pour autant, suscité de nombreuses réactions parmi les figures masculines du cinéma français. Qu’ont à dire ceux qui ont applaudi des années durant les « monstres sacrés » ?

Les enfants sont également exposés à de la maltraitance au prétexte de la création artistique.

Ailleurs, des acteurs, des réalisateurs et d’autres artistes juifs font campagne contre le génocide à Gaza et en défense du cinéaste Jonathan Glazer devenu la cible d’une violente campagne de diffamation en raison de commentaires qu’il a tenus, remettant en question le récit officiel pro-israélien à Hollywood, lors de la cérémonie des Oscars le 10 mars.


Gaza


Plus de six mois de guerre à Gaza. Toujours plus de destructions et de morts. Près de 33 500 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements israéliens se poursuivent. L’enclave palestinienne, dont plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, est dévastée. Selon l’Unicef, 625 000 enfants en âge d’aller à l’école n’ont pas eu une heure de cours depuis le début de la guerre.

L’État hébreu continue de pointer du doigt l’UNRWA comme complice du mouvement islamiste palestinien, accusant à nouveau l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d’être noyautée par le Hamas. Ce que dément l’agence des Nations unies,

Plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG), considérant que ces armes « pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre », ont engagé devant le Tribunal administratif de Paris trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français renonce enfin à ce commerce mortifère.

L’embrasement de toute la région est évoqué de plus en plus ouvertement, avec la crainte d’ « attaques massives » contre Israël par l’iran.


Les aubois se mobiliseront une nouvelle fois à Troyes pour

UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT !

STOP AU GENOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN!   

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE!

Samedi 13  avril à 10h30 place Jean-Jaurès.

A l’appel du collectif aubois pour la paix.


Quand les extrêmes-droites s’en mêlent…


Marion Maréchal affiche son soutien à l’État hébreu et juge « légitime » qu’Israël « puisse se défendre ». Le « terrible » bilan humain est, selon elle, à mettre sur le compte du Hamas qui se sert des populations civiles comme « bouclier ».


…et poursuivent leur « politique spectacle » dans les médias…


Mediapart a rassemblé des dizaines de témoignages et des milliers de documents internes pour dévoiler les rouages de la machine CNews. Enquête sur une chaîne d’opinion, qui ignore sciemment les faits pour mieux servir ses obsessions sécuritaires et identitaires.


…comme dans les hémicycles…

« Violeurs étrangers dehors ». Voici les pancartes brandies par des élus du Rassemblement national, après une prise de parole de Julien Odoul, lors de l’assemblée plénière du conseil régional, qui a lieu ce 11 avril à Dijon. 


… en se plantant allègrement sur toute la ligne…

La préférence nationale, que Marion Maréchal souhaite imposer aux marchés publics est contraire au droit européen et au principe d’égalité. Toutefois, il est possible de donner la priorité au local dans les marchés publics pour des raisons sociales ou environnementales.

Et en accusant la présidente de la Commission européenne d’avoir agi sur la scène internationale sans y être autorisée par les traités européens. Or Ursula von der Leyen a bien le droit d’agir, mais seulement dans les limites de ses attributions.


Racisme en ligne


« Une horreur trop familière » : plus de 800 artistes signent une lettre de soutien à l’actrice Francesca Amewudah-Rivers, victime de racisme en ligne.


Migrants: l’hécatombe continue en Méditerranée

Méditerranée: neuf morts, dont un bébé, et 15 disparus après le naufrage d’un bateau de migrants (garde-côtes italiens)


Mali: nouvelles menaces sur la démocratie

La junte suspend les activités des partis et associations politiques


Vaccination des enfants


Les 10 chiffres clés de la vaccination des enfants dans le monde


Presse et médias 

Acrimed s’interroge sur le sérieux de Libération

Guerre Israël-Hamas : le Conseil des droits de l’homme demande de cesser les ventes d’armes à Israël


Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a pris position ce vendredi pour la première fois sur le conflit entre Israël et le Hamas, en exigeant l’arrêt de toute vente d’arme à l’Etat hébreu.

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Pour la liberté d’informer à Gaza

RSF ouvre un centre régional pour la liberté de la presse à Beyrouth au Liban

Silence, Darmanin coupe les vivres à la presse libre


Le Syndicat de la Presse Pas Pareille alerte sur les atteintes à la liberté de la presse menées par le gouvernement. En 2023, trois médias indépendants du Limousin ont été privés des subventions du ministère de la culture. La raison ? Engagés dans les luttes environnementales et jugés « trop à gauche », ils sont sur la liste rouge du ministère de l’intérieur de Darmanin. Censure, avez-vous dit ?

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RSF et 16 organisations partenaires présentent la Charte de Paris sur l’IA et le journalisme


Pionnière dans son domaine, la Charte de Paris sur l’IA et le journalisme définit des principes éthiques que les journalistes, rédactions et médias du monde entier pourront s’approprier et décliner dans leur travail à l’ère de l’intelligence artificielle. Cette charte a été créée par une commission initiée par Reporters sans frontières (RSF) et présidée par la journaliste, lauréate du prix Nobel de la paix, Maria Ressa.

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Le conflit israélo-palestinien accapare la presse française


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D’Israël à Gaza (1) : myopie et doubles standards

Il ne fait pas bon non plus de se préoccuper du sort des migrants

quand le magazine Marianne ne sait plus où donner de la tête


Mrap, Cimade : le cas Mogouchkov, emblématique de la dérive idéologique des associations d’aide aux migrants