Rapatriement depuis la Syrie : « Je ne peux m’empêcher de penser à ceux qu’on a laissé là-bas », réagit l’avocate des familles de jihadistes

Un camp de prisonniers jihadistes à Roj, en Syrie.  (ERIC AUDRA / DPA)


Le retour dans l’Hexagone de 40 enfants et 15 femmes depuis la Syrie ce jeudi 20 octobre est le signe « d’un changement de politique » de la France sur la question des rapatriements des familles de jihadistes, estime sur franceinfo l’avocate Marie Dosé, représentante du Collectif Familles Unies. 

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Migrants à Calais : la justice annule des arrêtés anti-distribution de nourriture

Le tribunal administratif de Lille a annulé des arrêtés de la préfecture du Pas-de-Calais interdisant aux associations non mandatées par l’Etat de distribuer repas et boissons aux migrants dans le centre de Calais. • © MOHAMMED BADRA / EPA


Le tribunal administratif de Lille a annulé des arrêtés de la préfecture du Pas-de-Calais interdisant aux associations non mandatées par l’Etat de distribuer repas et boissons aux migrants dans le centre de Calais, a annoncé mardi l’avocat des associations.

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Migrants mis à nus : une pratique humiliante mais régulièrement utilisée à la frontière gréco-turque

La rivière Evros bordant la Grèce et la Turquie. Crédits : Mehdi Chebil


La Grèce et la Turquie se rejettent la faute après le sauvetage de 92 migrants retrouvés nus à la frontière par les autorités grecques et Frontex. L’ONU demande une enquête approfondie. Plusieurs cas de mises à nu d’exilés par les garde-frontières grecs et turcs ont été documentés ces dernières années.

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Les exilés à la rue racontent des violences policières trop banales

HARCÈLEMENT SEXUEL, COUPS, LACRYMOGÈNES


Il y a Ahmed et ses frères dont les tentes ont été détruites et gazées, Mustapha, réveillé à coup de pompes au visage ou Anila, victime de harcèlement sexuel. Ces sans domicile fixe et sans-papiers racontent des violences policières répétées.

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Dans les écoles américaines, les chrétiens conservateurs mènent la guerre des livres


ÉGYPTE : AVANT LA COP 27, COMMENT LES AUTORITÉS REDORENT LEUR IMAGE


Des ONG dénoncent un important projet gazier de TotalEnergies en Afrique du Sud


« Je ne veux pas que mes amis sachent que je vis dans la rue » : de plus en plus d’enfants sans-abri faute d’hébergements d’urgence

Des tentes hébergent des sans abris.  (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)


Environ 2 000 enfants scolarisés sont contraints de dormir dehors en France, faute de places en hébergement d’urgence. Un collectif d’associations et des élus se mobilisent lundi pour interpeller les autorités sur cette situation qui s’aggrave, comme ici à Lyon.

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« Patrick Drahi ne nous fera pas taire ! »


Corsica Linea accueille des Ukrainiens et expulse des Algériens


La République tchèque déploie l’armée à ses frontières avec la Slovaquie


Libye : des corps calcinés de migrants découverts dans un bateau le long de la côte


Ces jeunes Subsahariens qui veulent innover en Tunisie

Méditerranée, miroir des faiblesses de l’UE

Des migrants secourus en mer par l’ONG SOS Méditerranée, le 27 août 2022. Crédit : AP / Jeremias Gonzalez


La crise de 2015 a illustré la panne de la gouvernance européenne sur la question migratoire. Les désaccords entre États au sein de l’Union européenne sont nombreux et paraissent insolubles : accueil des migrants et des demandeurs d’asile, répartition au sein de l’espace européen, politique des retours…

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« 42.000 enfants sans domicile fixe, c’est inadmissible dans un pays développé »


Journée mondiale de la santé mentale. L’Unicef France alerte sur la santé mentale des enfants sans domicile fixe : Adeline Hazan présidente de l’Unicef France était l’invitée de France Inter à 6h20.

Elle réagit d’abord à la suppression annoncée de 14.000 places d’hébergement d’urgence en deux ans : « Je le dénonce, c’est dans le projet de loi de finances. Alors qu’il y a déjà un manque criant de places ! C’est ce cri d’alarme que nous voulons porter aujourd’hui avec le Samu social : il y a environ 42.000 enfants qui sont aujourd’hui sans domicile fixe, à la fois à la rue, en hôtel, et en foyer d’hébergement. C’est un chiffre inadmissible dans  un pays développé. »

« Ce chiffre a plutôt tendance à augmenter », précise Adeline Hazan. « Ce qu’il faut savoir c’est que ce n’est pas un chiffre officiel, nous avons dû le constater nous-mêmes avec les autres organisations humanitaires. Nous avons même dû élaborer  un baromètre pour savoir exactement le nombre d’enfants qui vivaient à la rue. Au cours d’une nuit du mois d’août, nous avons compté 1.600 enfants qui dormaient dans la rue. C’est un angle mort des politiques publiques, parce qu’il n’y a pas de statistiques ni d’action pour contrer ce phénomène. »

« Vivre dans la rue, dans un hôtel ou un foyer, c’est vivre en danger »

Le rapport publié par l’Unicef France revient justement sur la santé mentale de ces enfants sans domicile fixe, un lien « primordial », selon sa présidente. « C’est au moment de l’enfance que le cerveau se construit. Or vivre dans la rue, dans un hôtel ou dans un foyer d’hébergement, ça veut dire vivre en danger, vivre dans la proximité familiale avec des risques de tension et de violences. Ça veut dire ne pas aller à l’école, pour ceux qui vivent dans la rue, car souvent les mairies n’acceptent pas les enfants de famille sans adresse. Et même s’ils arrivent à se faire inscrire, ils ne pourront pas apprendre dans des conditions satisfaisante. »

« Tout ça engendre de l’angoisse, de l’insécurité, des relations familiales perturbées », s’inquiète Adeline Hazan. « Et tous ces troubles qui s’inscrivent dans l’enfance vont perdurer à l’âge adulte. »



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Démantèlement du camp d’usagers du crack : 27 sans-papiers enfermés risquent l’expulsion

« ON A BEAUCOUP DE PERSONNES MALADES OU AVEC DES TROUBLES PSYCHIATRIQUES QUI SE RETROUVENT EN SEVRAGE FORCÉ »


27 étrangers sans-papiers ont été interpellés pendant le démantèlement du camp de consommateurs de crack de Forceval et placés au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot. Malgré les maladies et l’addiction, ils risquent d’être expulsés.

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Jeunes migrants : mobilisation à Troyes le 15 octobre


Ils sont plus d’une centaine dans l’Aube, jeunes migrants mineurs, à avoir dû quitter leur pays pour rejoindre la France.

Pris en charge par le Centre Départemental de l’Enfance, ils suivent, malgré leur dépaysement, un parcours souvent exceptionnel. Ils apprennent et perfectionnent leur français. Ils se forment et se montrent des élèves studieux et ont envie de progresser. Ils s’engagent dans l’apprentissage de métiers et pourraient facilement être embauchés dans les entreprises qui ont besoin de salariés.

Pour une immense majorité, ils ne provoquent aucun trouble là où ils vivent, mais sont bénévoles ou actifs dans des associations, des clubs sportifs.

La plupart du temps, ils n’ont plus de proches dans leur pays d’origine.

Pour poursuivre leur parcours d’intégration, ils demandent à leur majorité la délivrance d’un titre de séjour.

En dépit de leurs efforts, de ceux du Conseil Départemental pour les accompagner, de ceux des enseignants et des formateurs et des demandes renouvelées de leurs employeurs pour les recruter, la préfecture de l’Aube refuse de régulariser leur situation et leur notifie une obligation de quitter le territoire.

Ils sont alors contraints d’arrêter leur apprentissage et de quitter leur employeur, privés de ressources et d’hébergement, abandonnés et n’ont plus d’espoir sauf celui de sombrer dans la précarité.

La Ligue des droits de l’Homme, avec le soutien de la CIMADE et du MRAP et l’appui d’un collectif d’associations et de citoyens, demande à l’État que les jeunes migrants qui ont été accueillis dans l’Aube puissent poursuivre leur formation et travailler dans les entreprises qui ont besoin de salariés compétents et qu’ils soient hébergés et traités dignement.

Pour cela, elle organise une journée d’action et d’information pour sensibiliser le public, les acteurs économiques et sociaux, les institutions et les élus de l’Aube, sur ce drame humain et l’absurdité économique de la situation.

Le samedi 15 octobre 2022 de 10h à 20h à Troyes

A ce titre, nous vous invitons à nous rencontrer et à échanger toute la journée à la permanence qui sera tenue dans les locaux du 5 de la rue Charbonnet.

La campagne française, terre d’accueil pour les réfugiés

(Getty Images)


Démissions, difficultés de recrutement, télétravail, quête de sens… Comment réenchanter le travail ? Libération organise, en partenariat avec Solutions Solidaires, un forum live le 18 octobre prochain, en direct du journal.

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Marocains privés de visas : « La décision de la France est inhumaine ! »

© snaptraveller.com


Des étudiants, aux hommes d’affaires en passant par les retraités… Personne n’est épargné par la baisse drastique des visas français accordé aux Maghrébins. En particulier au Maroc, où la France a divisé par deux le nombre de visas attribués. Une décision lourde de conséquences, qui accentue le rejet de la présence française en Afrique…

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La Calabre, terre de l’autre côté de la Méditerranée où les migrants sont « bien traités »

Dans le port de Crotone, une cinquantaine de bateaux, utilisés par des migrants pour rejoindre l’Italie, sont gardés. Crédit : InfoMigrants


Dans la région appauvrie de la Calabre, à l’extrême sud de l’Italie, des bateaux de migrants débarquent de plus en plus fréquemment. Ils viennent de Libye mais aussi de Turquie ou du Liban. Dans la petite ville de Crotone, les autorités tendent comme elles peuvent les bras à ces nouveaux venus. Reportage.

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Angela Merkel est la lauréate de la distinction Nansen du HCR pour ses efforts de protection des réfugiés au plus fort de la crise syrienne


3 ACTIONS POUR LA LIBÉRATION DE SALAH HAMOURI


Le Parlement européen débat du gel possible des fonds destinés à la Hongrie


Turquie: les journalistes dénoncent un projet de loi sur la presse

Royaume-Uni : des demandeurs d’asile mineurs considérés à tort comme adultes

Des garde-côtes amènent des migrants dans le port de Douvres, le 7 septembre 2020. Crédit : Reuters


Selon deux rapports rendus publics ce vendredi, de nombreux demandeurs d’asile mineurs sont en danger au Royaume-Uni, car traités à tort comme des adultes.

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La carte des hooligans en France


Maroc : manifestation à Rabat pour le droit à l’avortement


« Trois personnes sont tombés à la mer » : dans la Manche, des naufrages évités in extremis


Chine : une femme robot pilotée par une IA devient PDG d’une entreprise de plusieurs milliers de salariés

De ci, de là


Covid, manque de personnel, médecine ambulatoire… Plus de 4 300 lits d’hôpital ont été fermés en 2021


TikTok, la plateforme préférée des passeurs de Calais



Lancement du concours des « Écrits pour la fraternité »
à destination des enfants et des jeunes





C’est sur le thème de la paix que nous proposons aux jeunes de s’exprimer pour cette 31e édition, à partir d’une citation de René Cassin : « Il n’y aura pas de paix sur cette planète  tant que les droits de l’Homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit. »

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Contactez la section de la LDH la plus proche de chez vous pour participer, dans le cadre d’un établissement scolaire ou en individuel ou contactez directement le siège de la LDH : communication@ldh-france.org

A Calais on n’exclut pas, on persécute.

Immigration : ce que voudrait faire Gérald Darmanin


Au cours des derniers mois, le ministre de l’intérieur comme le président de la République ont dévoilé quelques mesures phares qui pourraient constituer le projet de loi sur l’asile et l’immigration, annoncé pour 2023.

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