Selon les enquêteurs onusiens, les autorités israéliennes et « la branche militaire du Hamas et six autres groupes armés palestiniens » sont « responsables » de « crimes de guerre ».
3000 enfants risquent de « mourir sous les yeux de leurs familles »
Les déplacements, les attaques contre les services de santé et les difficultés d’accès à l’aide humanitaire aggravent la situation nutritionnelle déjà désespérée des enfants de Gaza.
Près de 3 000 enfants sont privés de traitement contre la malnutrition aiguë, modérée et sévère dans le sud de la bande de Gaza, ce qui les expose à un danger de mort, tandis que la violence et les déplacements continuent de nuire à l’accès des familles désespérées aux établissements de soins et aux services de santé.
Les syndicats CGT, FSU, Solidaires et plusieurs organisations de jeunesse, dont l’Unef, avaient dénoncé vendredi «une répression sans commune mesure» contre ces lycéens, dans «un contexte de plus en plus autoritaire».
Depuis février 2019, le niveau de « langue française » requis pour avoir la carte de résident (10 ans) est le niveau A2 oral et écrite. Pour la nationalité, le niveau B1 oral et écrit. Une réforme clé et très injuste, pourtant passée presque inaperçue, qui impacte déjà des milliers de personnes. Or, le gouvernement veut maintenant augmenter encore plus les niveaux demandés : B1 pour la carte de résident et B2 pour la nationalité. On vous explique.
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Dans la foulée des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 9 juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué des élections législatives anticipées, prévues les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce retour aux urnes est un moment crucial pour notre pays et pour les droits humains.
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UN CHOIX SANS PRÉCÉDENT NI ÉQUIVALENT
Le Président de la République dissout l’Assemblée nationale en réaction à une défaite électorale. Une première dans l’histoire de la Cinquième République, et une curiosité sur la scène européenne.
“On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir clair”, écrivait Patrick Devedjian, alors député des Hauts-de-Seine (RPR), à propos de la décision de Jacques Chirac de dissoudre l’Assemblée en 1997.
Vingt-sept ans plus tard, c’est au tour d’Emmanuel Macron de jouer avec le feu. Après la défaite cuisante infligée dimanche 9 juin par le Rassemblement National – arrivé en tête des élections européennes avec 31,37% des suffrages contre 14,60% pour la liste de la majorité présidentielle – le chef de l’État a choisi d’invoquer l’article 12 de la Constitution lui permettant de dissoudre la chambre basse, à l’issue de plusieurs mois de conciliabules à l’Élysée. “J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote”, a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée. Une réaction inédite en France et en Europe.
Dissolution de l’Assemblée nationale : quelles conséquences entraîne-t-elle ?
A69, fin de vie, assurance-chômage, audiovisuel public… Tous ces travaux législatifs suspendus à cause de la dissolution
Jeu de loi. Au-delà du coup de tonnerre politique que représente le renouvellement anticipé des 577 député·es, cette dissolution a automatiquement suspendu une foule de projets et propositions de loi, ainsi que des commissions d’enquête.
Front populaire : sur les plateaux télés, quand les ricanements laissent place aux sueurs froides
Comme le racontent Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach dans un article au Monde, le secret avait été bien gardé. Une négociation entre quelques-uns et des discussions menées à l’écart des membres du gouvernement. Les plus proches conseillers, sans aucune légitimité démocratique, dont certains proches des réseaux du délinquant Sarkozy. Même le petit milieu médiatique, pourtant inséré partout et au courant des moindres faits et gestes de la politicaillerie, a été pris par surprise. Dimanche soir, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale.
Sur les plateaux télés, les journalistes et éditorialistes sont pris de court. Comprenez : les petites fiches avaient été préparées, les graphiques annotés, les invités bookés. Tout était prêt pour analyser les résultats des européennes, en bonne et due forme, comme à l’habitude. Seulement, voilà que surgit le bouleversement, et ces élections, au moment même où les pourcentages sont annoncés, deviennent déjà obsolètes. Tous les regards sont tournés dans trois semaines.
Jordan Bardella rétropédale sur l’abrogation de la réforme des retraites en cas d’élection
Invité sur RTL mardi 11 juin, le président de Rassemblement national a nuancé ses positions, notamment concernant la réforme des retraites.
Identitaires, néo-fascistes et monarchistes exultent après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes. Pour ces radicaux, leur moment est enfin venu. Certains promettent de faire campagne pour le RN.
Il faut un sursaut ! Maintenant. L’extrême-droite vient de réaliser un score historique qui s’inscrit dans un contexte mondial menaçant. Elle semble en mesure de réaliser l’union des droites et se retrouve désormais aux portes du pouvoir en France. En jouant au poker avec la démocratie, Emmanuel Macron prend le risque de lui ouvrir les portes du pouvoir, six mois après avoir voté avec eux une loi honteuse sur l’immigration.
Cet événement doit créer un électrochoc. Il nous reste moins de trois semaines pour empêcher l’extrême-droite de diriger le pays. Très peu de temps pour proposer une issue enthousiasmante aux désastres de notre époque.
À gauche, nous devons renouer, enfin, avec la victoire et les meilleures heures de notre histoire. Comme en 1934, il nous faut défendre « ce que le peuple a conquis de droits et de libertés publiques. »
Seule l’union des gauches et des écologistes peut contrer cette effroyable perspective et ouvrir l’espoir d’une vie meilleure.
Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé.
Seule cette union peut agir sérieusement face à la triple urgence climatique, sociale et démocratique.
À condition que les gauches et les écologistes au sens large présentent partout des candidatures uniques pour les législatives du 30 juin et du 7 juillet. Unis, les gauches et les écologistes ont les moyens d’être la première force politique dans la prochaine Assemblée nationale. Séparés, nous ouvrons la voie du pouvoir à l’extrême-droite.
Nous, dans notre diversité, personnalités du monde du travail, de la recherche et de la culture, activistes et militant.es associatifs, sommes convaincus que la victoire est possible si nous répondons aux attentes sociales urgentes, si nous défendons les solutions pour le vivant, l’écologie et le climat, si nous valorisons les luttes féministes, le combat contre tous les racismes, contre le rejet des musulmans et l’antisémitisme, contre la stigmatisation des migrants et des minorités sexuelles et pour le respect, la dignité et l’égalité. Et si nous avons pour obsession la justice et pour boussole la démocratie, y compris pour nous-mêmes.
Nous savons que ces combats et ces valeurs doivent être portés par une force pluraliste, sociale, culturelle, politique. Les partis politiques n’y arriveront pas seuls. Il faut que les citoyennes et citoyens s’en mêlent pour qu’une dynamique de mobilisation voie le jour. Une mobilisation pour l’union. Aujourd’hui et maintenant.
L’Union de la gauche avant que la lumière ne s’éteigne
Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.
Attention danger, la démagogie vient de marquer un essai, soyons vigilants afin qu’elle ne le transforme pas.
La LDH n’attend rien des élections, puisqu’elle ne présente aucun-e candidat-e ; toutefois nous attendons que sortent des urnes les vrais-es démocrates.
Amitiés
ar
Politique fiction
Après les punitions infligées aux retraités « nantis » qui ne pourront plus jouir de leurs droits avant 64 ans, aux migrants qui ne demandent qu’à vivre dignement en France, aux « vilains » chômeurs « qui ne veulent pas travailler », aux très jeunes auteurs de « violences urbaines » et à leur famille, c’est maintenant presque la moitié des Français qui sont sanctionnés pour crime de lèse-majesté. Pour n’avoir pas suffisamment voté pour le parti de Jupiter, ce dernier a décidé sur un coup de tête de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour leur indocilité, les Françaises et les Français devront subir les fourches caudines des extrêmes-droites pendant 3 ans. Entre temps, notre souverain, contraint de démissionner pour cause de cohabitation forcée, aura eu tout loisir de préparer son retour en rédempteur, sauvé lui-même par un Conseil constitutionnel aux abois qui tranchera en faveur d’une validation de l’enregistrement de sa candidature en 2027. Si cette hypothèse est certes rejetée par une majorité de constitutionnalistes, elle n’en est pas moins envisageable au vu de la tournure que prennent les événements.
Toutefois, fort heureusement, ce scénario pourrait être largement modifié si les gauches parvenaient enfin à s’entendre et à s’unir sur un programme leur permettant de rafler la mise à la famille Le Pen et consorts. « Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. »
RD
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Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat, l’ensemble de la presse nationale met en avant une décision « périlleuse » qui « plonge la France dans une incertitude inédite ».
Législatives anticipées : «Puisque la démission de Macron n’est pas sur la table, la seule possibilité était la dissolution de l’Assemblée»
Alors que les élections législatives anticipées arrivent à vitesse grand V, certains s’interrogent sur le délai court décidé par Emmanuel Macron. Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier revient sur les contours de cette annonce du point de vue du droit.
Un véritable casse-tête. Au lendemain de l’annonce par le président Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, de la dissolution de l’Assemblée nationale, deux dates s’imposent dans le calendrier : les 30 juin et 7 juillet, soit le premier et second tour de législatives anticipées. Un délai court, qui impose une campagne éclair, et qui pose question. D’une part, le code électoral prévoit que les déclarations de candidatures «doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin», ce qui repousserait la date du premier tour au 7 juillet, une semaine plus tard que prévu actuellement. D’autre part, la Constitution prévoit un délai de vingt à quarante pour organiser les élections lorsque la dissolution est prononcée, auquel cas la décision du gouvernement serait conforme.
Alors, dans les clous ou pas, ces élections législatives ? Pour démêler cet imbroglio, Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, titulaire de la chaire d’études parlementaires de l’université de Lille et spécialiste de la Constitution, revient auprès de Libération sur ces textes de droit. Il explique notamment que la loi fondamentale «écrase» le code électoral.
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À l’instar de la France, où les résultats du Rassemblement national ont poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, l’extrême droite a progressé dans de nombreux pays dimanche lors des élections européennes. Sans pour autant bouleverser les équilibres politiques au Parlement européen.
À l’approche des élections européennes, Agir pour l’Environnement rend public le premier « Top 100 des lobbies européens » rassemblant les principales « associations commerciales et professionnelles » et « compagnies et groupes » influençant les institutions européennes (Commission/Parlement etc). Ce « Top 100 des lobbies européens » met en évidence une débauche inouïe de moyens humains et financiers conduisant la Commission européenne et les députés européens à être exposés à un lobbying intense.
Le cas Krah, dans la poubelle des extrêmes droites européennes
Bienveillant avec les néonazis d’aujourd’hui, compréhensif avec les SS d’hier, le leader de l’AfD Maximilian Krah est soupçonné d’avoir perçu des financements russes et chinois grâce à ses assistants parlementaires. Dont un Français passé par les franges les plus radicales du Rassemblement national.
Plusieurs parents d’élèves et membres du corps enseignant se sont mobilisés, ce jeudi 6 juin, pour dénoncer l’inaction de l’État et de la municipalité dans l’hébergement de familles précarisées.
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L’association La Cloche et la Fondation Abbé Pierre craignent une volonté, à l’approche des Jeux olympiques, de chasser les personnes sans domicile des centres-villes.
Aux abords du Musée du Louvre à Paris, les rebords de fenêtre où Mike, 26 ans, posait son sac de couchage, la nuit venue, ont été recouverts de pics métalliques du jour au lendemain. « C’était un espace abrité, il y avait des caméras de surveillance et un sentiment de sécurité », explique le jeune homme qui avait pris l’habitude de dormir dans ce quartier très touristique, l’une des vitrines de la capitale. Depuis 2023, de plus en plus de recoins comme celui-ci sont affublés de dispositifs urbains excluants. « Maintenant, je tourne parfois pendant 1h30-2h pour trouver un endroit où dormir, alors qu’avant, je mettais 10 minutes », déplore-t-il.
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L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 6 juin, l’article 5 du projet de loi relatif à « l’accompagnement des malades et de la fin de vie », qui définit et instaure « l’aide à mourir ». Les députés ont, en revanche, retiré la possibilité pour un proche du malade d’administrer la substance létale, qui était prévue par le projet du gouvernement.
Euthanasie, transgenres, voile, IVG… : stop au paternalisme d’Etat !
Le professeur de droit Thomas Perroud se demande si l’Etat français ne compense pas son impuissance dans l’économie par une volonté de maîtriser les corps, et particulièrement les plus vulnérables. Le cas de l’euthanasie est un exemple parmi de nombreux autres.
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Des frappes israéliennes ont touché un camp de réfugiés dans la bande de Gaza après une attaque meurtrière contre une école gérée par l’ONU. La guerre déclenchée par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre est entrée dans son neuvième mois.
«Il y a une violation massive du droit international mis en place après la Seconde Guerre mondiale»
Alors que le président américain Joe Biden est en France pour participer aux commémorations du Débarquement en Normandie aux côtés du président Emmanuel Macron, Amnesty International France et États-Unis appellent dans un communiqué les deux présidents à respecter les normes internationales mises en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à stopper les ventes d’armes vers Israël. Entretien avec Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.
Ce que l’on sait du centre de détention de Sde Teiman, décrit comme « pire que Guantanamo »
Située dans le désert du Néguev, cette base militaire israélienne a été transformée après l’attaque du 7 octobre en un camp d’internement pour les Palestiniens capturés par Tsahal.
« Personne ne peut entrer. Et personne n’a d’informations sur ce qui se passe au quotidien là-bas », affirme Naji Abbas, chargé de mission de l’ONG israélienne Physicians for Human Rights, à franceinfo. Dans le désert du Néguev, plusieurs Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza sont détenus dans le camp militaire israélien de Sde Teiman. Une enquête publiée par la chaîne américaine CNN en mai a confirmé des conditions de détention s’apparentant à de la torture. Prisonniers menottés pendant des heures, d’autres attachés sur des lits médicalisés… Plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont depuis réclamé la fermeture de ce centre de détention secret devant la Cour suprême d’Israël. On vous résume ce que l’on sait de ce camp décrit comme « pire que Guantanamo », selon Naji Abbas.
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« Nous n’avons pas pu l’empêcher à l’époque. Mais vous pouvez le faire aujourd’hui » : des survivants de l’Holocauste ont appelé mardi les jeunes électeurs à entraver la montée de l’extrême-droite lors des élections européennes cette semaine.
Jordan Bardella : un programme bourré de contradictions
Crise agricole, précarité… L’extrême-droite de Jordan Bardella entretient un double discours en vue des élections européennes. Une « supercherie » démontrée en six actes.
Qui aurait pu prédire la médiocrité du programme écologique arboré par le Rassemblement national (RN) ? Le 2 juin, la tête de liste d’extrême droite aux élections européennes du 9 juin, Jordan Bardella, n’a presque pas abordé la question lors de son grand meeting au Dôme de Paris. Désormais crédité de 34 % des intentions de vote, le bras droit de Marine Le Pen est trop occupé à s’imaginer trôner à l’hôtel de Matignon — le RN s’épanchant déjà sur une hypothétique dissolution de l’Assemblée nationale, suivie d’une cohabitation.
A Nice, Marion Maréchal et Eric Zemmour assument leurs divergences
Réunis pour l’ultime meeting de leur campagne européenne, les deux têtes d’affiche du parti Reconquête, pas assuré de franchir la barre des 5 %, ont encore une fois fait entendre des voix différentes.
Cela ne change pas : Reconquête sait toujours organiser de beaux meetings. Pour le dernier de sa campagne pour les élections européennes, ce mercredi 5 juin, le petit parti d’extrême droite avait choisi le port de Nice (Alpes-Maritimes), ses façades ocre, la permanence LR d’Eric Ciotti et les vertes collines derrière. Mille quatre cents sièges, dont quelques dizaines vides au coup d’envoi, et un bien joli cadre pour une réunion publique qui a d’abord mis en lumière tout ce qui ne tourne pas rond en zemmourie.
Manif du 11 mai : portrait des néofascistes qui ont défilé dans Paris
Le 11 mai dernier, quelques 600 militants néo-fascistes ont défilé à Paris pour célébrer la mort de l’un des leurs en 1994. Preuve de la vivacité de l’ultra-droite, ce défilé, qui a lieu chaque année depuis 30 ans, n’a jamais rassemblé autant de monde. Même si la plupart des manifestants étaient masqués (ce qui est illégal), nous avons regardé à la loupe une foultitude d’images (journalistes, réseaux sociaux, photos ou vidéos amateurs non diffusées), et pu, grâce à l’aide de fins observateurs locaux, identifier certains des groupes ou individus présents. Esquisse d’un portrait de la France fasciste de 2024.
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La tête de liste du Rassemblement national a affirmé dans les médias vouloir rétablir les contrôles aux frontières au sein de l’espace Schengen. Est-ce possible ? Et cette proposition est-elle vraiment innovante ? InfoMigrants fait le point.
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L’armée israélienne a annoncé ce jeudi 6 juin au matin avoir pris pour cible un établissement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui servait selon elle de «base» au mouvement islamiste.
L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe aérienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la bande de Gaza, abritant selon elle «une base du Hamas». L’attaque a fait au moins 37 morts, selon un hôpital gazaoui. L’armée israélienne, elle, a fait état de «plusieurs terroristes tués». «Des avions de combat de l’armée […] ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat», a-t-elle précisé dans un communiqué.
Une marche nationaliste israélienne ravive les tensions à Jérusalem
Des dizaines de milliers de juifs israéliens se sont rassemblés mercredi soir devant le mur des Lamentations à l’issue d’une marche nationaliste dans la partie occupée et annexée de Jérusalem, sur fond de tensions exacerbées par la guerre à Gaza.
Les organisations, membre du Collectif Aubois pour la Paix, condamnent toutes les atteintes à la liberté d’expression des ces derniers mois qui ont utilisé le faux prétexte de l’antisémitisme ou de l’apologie du terrorisme pour justifier des interdictions de manifestation voire de réunions, mais également pour engager des poursuites judiciaires, des convocations voire des condamnations.
Ces mesures répressives visent à intimider les militants pour les museler.
Dans la continuité des déclarations du Président de la Ligue des Droits de l’Homme, les organisations du Collectif Aubois pour la Paix exigent :
– Le plein rétablissement du droit de manifester et de se réunir,
– L’abandon de toutes les procédures policières voire judiciaires en cours.
Les organisations membres du Collectif Aubois pour la Paix demandent l’abandon de toutes les procédures à l’encontre de tous les militants associatifs, politique et syndicaux.
Partager la publication "Frappe israélienne à Gaza sur une école de l’Unrwa : nouveau bilan de 37 morts, selon un hôpital de l’enclave palestinienne"
Fâcheux constat à 10 jours des élections du 9 juin : selon l’enquête de Blast et de la plateforme d’investigation Follow the Money, parmi ceux qui se trouvent en position éligible, dans 10 pays membres de l’Union que nous avons radiographiés, 18% des candidats en lice ont été par le passé éclaboussés dans un scandale – qu’il soit politique, financier ou moral. Sans surprise, droite et surtout extrême-droite cumulent les profils problématiques. Avec 9 candidats épinglés, le Rassemblement national se distingue particulièrement. Ce ratio consternant promet au prochain Parlement européen une coloration bien peu éthique.
Européennes 2024 : au plus haut dans les sondages, l’extrême droite peut-elle devenir un poids lourd dans les institutions européennes ?
Les enquêtes d’opinion laissent entrevoir des scores inédits des partis de droite et d’extrême droite lors des élections du 6 au 9 juin. Un résultat qui pourrait changer les priorités de l’UE.
Des eurodéputés en plus, mais pour quoi faire ? Les partis d’extrême droite pourraient connaître une forte poussée lors des élections européennes du 6 au 9 juin, si l’on en croit les dernières enquêtes d’opinion. Le Rassemblement national (RN) pourrait ainsi passer de 18 à 30 sièges, les Fratelli d’Italia de la Première ministre italienne Georgia Meloni de 10 à 22. Quant au PVV néerlandais de Geert Wilders, il pourrait gagner huit sièges, contre aucun aujourd’hui, selon les projections d’Europe Elects, en date du 31 mai. De quoi déplacer un peu plus le centre de gravité du Parlement vers la droite.
Quelques vidéos
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Kiev doit faire face à de plus en plus de cyberattaques russes, notamment contre les médias ou les enfants, via le téléchargement de jeux vidéo suspects. Une guerre devenue presque aussi cruciale que celle dans les tranchées.
Tuée au front, Iryna Tsybukh, infirmière de combat et symbole d’une génération prête à mourir pour l’Ukraine
Avec la disparition d’Iryna Tsybukh, infirmière de combat de l’organisation de secours des Hospitaliers, l’Ukraine perd une nouvelle fois l’une des voix puissantes d’une génération née après l’indépendance du pays. Âgée de 25 ans, sa disparition a suscité l’émoi à travers le pays.
Il y a quelques jours, l’infirmière de combat Iryna Tsybukh, bien connue et très appréciée des Ukrainiens, partageait sur ses réseaux sociaux sa joie à l’approche de son anniversaire, qu’elle s’apprêtait à fêter le 1ᵉʳ juin : « Je suis fière d’être arrivée à vivre jusqu’à mes 26 ans », déclarait-elle. Ce fut son dernier partage, quelques jours avant sa mort.
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Des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement dans des zones peuplées.
L’utilisation généralisée par Israël de munitions au phosphore blanc dans le sud du Liban y met les civils en danger et mène au déplacement d’habitants, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Human Rights Watch a vérifié l’utilisation de munitions au phosphore blanc par les forces israéliennes dans au moins 17 municipalités du sud du Liban depuis octobre 2023, dont cinq municipalités où des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement au-dessus de zones résidentielles peuplées.
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