Dans les cuisines suffocantes, les arrière cours poussiéreuses, sur les toits dans les tranchées creusées à la va vite sur les échafaudages déséquilibrés. Dans le bruit, dans les fumées. Ceux qui tiennent debout quand même. Ceux à qui on demande de bosser et de se taire. Ceux à qui on ne laisse même pas la possibilité de dire non. Une interpellation de Mornia Labssi, Inspectrice du travail.
Foyers de travailleurs migrants en France : chronique d’une fin annoncée
Gaza, enclave dévastée et symbole du droit international en péril. Plus de 600 jours après le début du conflit, la justice internationale reste impuissante face aux atrocités largement documentées et malgré des décisions appelant à la protection de la population civile. Une impuissance due à l’inaction politique, selon l’ancienne présidente de la Cour internationale de Justice. D’où la nécessité de revisiter ce droit bafoué, porteur d’un possible sursaut.
Crimes de guerre à Gaza: la justice française mise au défi face à l’impunité israélienne
Visite de Benyamin Netanyahu à Washington: Trump veut à Gaza ce qu’il n’a pas obtenu en Ukraine
Le Premier ministre Benyamin Netanyahu est en visite aux Etats-Unis où il va rencontrer ce lundi après-midi Donald Trump à la Maison Blanche. Avec un sujet majeur sur la table : la fin des attaques israéliennes contre Gaza tandis que des négociations pour un cessez-le-feu avec le Hamas ont repris dans la nuit à Doha. Une nouvelle séquence diplomatique dont compte bien profiter le président américain.
« Tout ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie, c’est du business »
Par Rami Abou Jamous
Le 2 juillet, la coalition actuellement au pouvoir en Israël a refusé une proposition de loi désignant la bande de Gaza comme « zone hostile pour le commerce ». Alors que cette même coalition ne cesse de dire que Gaza est une zone hostile, dangereuse, qu’il ne faut pas arrêter la guerre, qu’il faut tout détruire, éradiquer le Hamas, et finalement expulser toute la population de Gaza. Mais quand il s’agit de business, c’est différent. C’est une parfaite illustration de l’esprit colonial, mais l’occupation israélienne a quelque chose de particulier.
Ligne rouge pour Gaza
Depuis octobre 2023, la population de la bande de Gaza subit des bombardements incessants de la part de l’armée israélienne. Le droit international est piétiné. Plus de deux millions de personnes sont actuellement au bord de la famine. En cause, l’entrave à l’acheminement de l’aide aggravant ainsi la crise humanitaire, dans le cadre d’une stratégie calculée visant à la destruction physique des Palestiniennes et Palestiniens à Gaza. Le déchaînement de violence et de destruction envers la population palestinienne semble sans fin. Gaza n’a plus le temps d’attendre. L’inaction de nos gouvernements tue.
Face à cette situation, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) se joint à la mobilisation mondiale « ligne rouge pour Gaza ».
Informations pratiques ⏰ RDV : Mardi 8 juillet à 18h30 🔴 Dress code : haut rouge 📍 Point de rendez-vous : métro Belleville à Paris ❗ Important : aucun drapeau d’organisation ou de partis politiques.
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Ce travail de longue haleine avait donné lieu le lundi 5 mai dernier à la présentation des réalisations des élèves en deux temps: 14h 30 pour les élèves et 18h30 pour les partenaires officiels au Centre Social Victor-Hugo de La Chapelle Saint-Luc. La LDH de l’Aube et l’association IMAJ étaient intervenues durant l’année scolaire. A l’occasion de cette restitution, les 2 intervenant(e)s de la LDH avaient déclaré:
La Ligue des droits de l’homme est reconnue en tant qu’association de défense et de sensibilisation des droits humains dans toutes les sphères de la vie publique.
Elle est agréée par le ministère de l’Éducation Nationale pour intervenir dans les écoles, les collèges et les lycées. A ce titre, la section de l’Aube intervient depuis de nombreuses années sur les droits fondamentaux, l’égalité femmes/hommes et la prévention des discriminations en allant à la rencontre des élèves pendant le temps scolaire, en appui des activités d’enseignement (dans le cadre des programmes officiels d’Éducation Morale et Civique), et en cohérence avec les projets pédagogiques des professeurs et des établissements.
C’est pourquoi nous avons, sans hésiter, répondu présents pour nous associer au projet sur les droits des enfants et travailler avec les élèves et les enseignants de l’école Jean Jaurès et du collège Albert Camus de La Chapelle-Saint-Luc.
Les droits des enfants participent des droits fondamentaux. Ils résultent d’une volonté impulsée par la communauté internationale relativement récemment, car c’est seulement le 20 novembre 1989 que la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, dans le but de reconnaître et de protéger les droits des enfants.
Ce texte affirme que chaque enfant a le droit :
d’être protégé, nourri, soigné, éduqué, de s’exprimer, d’avoir des loisirs,
d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation, contre toutes les formes de discrimination.
d’être entouré et aimé.
Ce texte met en avant des principes majeurs tels que la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre et de se développer, et le respect des opinions.
Bien que la plupart des responsables politiques se sentaient à l’époque concernés par les droit des enfants puisque 193 pays ont ratifié la convention, nous savons tous que ces droits sont encore bafoués partout dans le monde et que de nombreux enfants sont victimes de violences, de maltraitances, sont atteints dans leur corps, sont exploités, sont obligés de travailler très jeunes, sont incorporés de force pour faire la guerre, n’ont pas accès à l’école, à l’eau potable, aux soins …
Et nous savons aussi tous que les filles sont encore plus discriminées que les garçons et que leur situation est dramatique dans de nombreux pays.
Le respect des droits des enfants constitue donc un enjeu majeur et un engagement de tous les jours, au nom de l’égalité des droits pour tous et partout, que ce soit en France ou dans toutes les régions du monde. Il s’agit d’une obligation morale.
Ce projet « Cité éducative » a été une très belle opportunité pour permettre aux élèves de découvrir les droits des enfants, de les connaître, d’échanger et de s’exprimer.
Nous avons travaillé ensemble en comparant ce que vivent les enfants dans différents pays avec ce qu’ils vivent ici, en prenant conscience de la réalité des atteintes portées aux droits des enfants. Nous l’avons fait en abordant les thèmes inhérents au quotidien des enfants : l’eau, la santé, l’alimentation, le logement, la protection, la famille, l’éducation, et enfin l’égalité, qui constitue le fil rouge de l’accès à tous les droits.
Au terme de ce projet, qui nous a mobilisés plusieurs mois, cette exposition témoigne de la qualité et de l’importance de l’investissement des élèves et de leurs professeurs.
L’objectif était de sensibiliser les élèves, mais aussi plus largement de les encourager à communiquer, à faire connaître les droits des enfants autour d’eux. Ces travaux prouvent qu’ils ont compris la nécessité de promouvoir et de sensibiliser tous les publics. Les cartes qui vont faire « circuler » les différents articles de la CIDE également.
Nous pouvons affirmer qu’il s’est agi d’une véritable action citoyenne de jeunes qui ont tous fait preuve de maturité et de motivation.
Merci à tous les élèves, nous avons appris à nous connaître et à établir des relations de confiance. Nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler et à réfléchir avec vous. Nous avons aussi beaucoup appris avec vous et nous vous en remercions. Si j’osais, je dirais que nous avons grandi ensemble et vécu une belle aventure !
Et à vous, leurs professeurs, vous avez su préparer et prolonger nos interventions, un grand merci : merci Séverine, merci Myriam, merci Pierre-Louis. Nous pouvons souligner la place qui a été réservée à la création artistique, à l’expression théâtrale et à la littérature pour approfondir la réflexion et porter les messages.
Nous tenons à exprimer également notre gratitude à toutes les personnes qui ont permis la mise en place de ce projet.
Quel que soit notre âge, à nous tous de poursuivre la route au service des droits pour construire une société plus juste, plus solidaire et plus humaine.
Merci
Nicole et Hubert
Aujourd’hui, tout ce travail des élèves, des enseignants et des divers intervenants obtient une véritable reconnaissance dans cette consécration par la Ville de La Chapelle Saint-Luc.
La LDH ne compte pas en rester là et poursuivra dès la rentrée prochaine ses interventions en milieu scolaire, convaincue que l’éducation est la clé de voûte de la formation des citoyens de demain.
L’extrême-droite progresse partout en Europe. Pour regagner la confiance des citoyens, la Commission européenne annonce avoir créé un bouclier européen de la démocratie. Mais n’est-il pas déjà un peu tard ?
Après avoir presque réussi sa « normalisation » en Allemagne, au Pays-Bas, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Europe Centrale et de l’Est, (sans compter Israël, et les USA) avec l’appui des diasporas d’électeurs expatriés dans le monde entier, l’actualité, outre ses déboires judiciaires, pousse l’extrême-droite dans ses retranchements à l’approche des élections municipales en France.
En Bretagne, qui fait jusqu’à nouvel ordre encore partie de la République Française et qui votait encore, il y a peu, plutôt à gauche, on voit apparaître un média présentant toutes les caractéristiques de la plus grande respectabilité, se révélant n’être qu’un faux site d’info locale qui, en empruntant les codes de la presse locale, diffuse ses positions sur l’identité, l’immigration ou l’insécurité. Bien que sa visibilité reste cantonnée à certains cercles, le site est fréquemment repris par des médias de la même mouvance (aussi appelée « fachosphère »), comme TV-Libertés, Boulevard Voltaire ou Polémia, mais aussi Causeur, L’Incorrect ou Sud Radio.
Se déguisant à l’occasion « en vert », l’extrême-droite fait tout depuis longtemps pour s’implanter dans les campagnes pour promouvoir les idées identitaires et catholiques traditionalistes.
Pourtant, malgré ce costume vert, le Rassemblement national (RN) a mobilisé ses troupes pour pouvoir passer une série d’amendements visant à promouvoir un mix énergétique à 100% nucléaire sans éolien terrestre et offshore ni photovoltaïque en votant sur la proposition de loi Gremillet le 24 juin dernier.
Non contente d’user de cette « stratégie de détournement de mobilisation » doublée d’« une stratégie médiatique » dans un objectif de provocation, l’extrême-droite n’hésite pas à divulguer, encore en Bretagne, une liste d’avocats, citant leur nom ainsi que leur adresse professionnelle dans une enquête intitulée « Invasion migratoire : les coupables », Le magazine d’extrême-droite Frontières a ainsi publié une liste de 60 conseils œuvrant pour le droit des étrangers. L’affaire sera jugée le 30 septembre 2025 par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.
Un autre procès s’est achevé à Paris ce 28 juin, celui du groupe Action des forces opérationnelles (AFO), qui a compté jusqu’à 110 membres répartis au sein de 10 sections régionales et avait « atteint un degré d’organisation inégalé jusqu’alors ». Parmi leurs projets, on a relevé ceux d’empoisonnement de la viande hallal dans les grandes surfaces, de lancer de grenades dans les véhicules de musulmans (ou perçus comme tels) en remontant en deux roues les files de voitures, les assassinats de 200 imams radicaux préalablement identifiés et localisés… Si les profils des terroristes d’extrême-droite sont hétérogènes, deux caractéristiques inquiétantes semblent néanmoins s’en dégager. D’abord, une surreprésentation d’anciens militaires ou policiers. Tout au long du procès, ils ont minimisé le sérieux de leurs projets, qu’ils ont mis sur le compte de l’ambiance anxiogène post attentats de 2015. Le délibéré est attendu fin septembre.
Après les révélations faites par « Mediapart » concernant Caroline Parmentier, une députée proche de Marine Le Pen, le site « Les Jours », nous apprend que Laure Lavalette, élue du Var, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale et annoncée candidate à Toulon, a non seulement chanté les louanges de l’Algérie française, mais a aussi produit un texte à la gloire de Jean Bastien-Thiry, colonel tristement célèbre pour avoir organisé l’attentat du Petit-Clamart en 1962, attentat manqué qui projetait d’assassiner le général de Gaulle, président de la République. Sur son compte Facebock, elle glorifie la mémoire de l’Organisation de l’armée secrète (OAS), organisation terroriste d’extrême-droite créée pour la conservation de l’Algérie française.
27 militants d’extrême-droite ont attaqué, le 16 février 2025 à Paris, la projection d’un film de Costa-Gavras organisée par Young struggle, une organisation internationaliste. Après l’agression qui a envoyé un militant de la CGT à l’hôpital, le groupe s’est enfui aux cris de « Paris est nazi, Lyon est nazi aussi ». « Le but est de fumer l’équipe type ou des mecs isolés. » On parle ici du groupe antifasciste la Jeune garde, proche de Young struggle et cible assumée des Hussards, nom de ce groupe intimement lié au GUD. Quinze personnes sont actuellement mises en examen, l’enquête est toujours en cours.
Après l’affaire des assistants parlementaires, le RN est (de nouveau) mis en cause pour des irrégularités au Parlement européen. L’ancien groupe parlementaire Identité et Démocratie, auquel appartenait le RN, est suspecté d’avoir utilisé de façon irrégulière plus de 4,3 millions d’euros de crédits européens, entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction générale des finances du Parlement européen. D’après Marine Le Pen, « il peut y avoir des désaccords administratifs avec le Parlement européen » et « on va essayer, encore une fois, de les résoudre », a-t-elle ajouté, avant de qualifier l’institution d’« organe politique [qui] mène à l’égard de son opposition une guerre de tranchées »et lui « cherche des noises matin, midi et soir, en toutes circonstances ».
C’est sans doute pour ces raisons que, dans son obstination à vouloir obtenir la respectabilité qui lui fera toujours défaut, le RN fait appel à une entreprise spécialisée pour fouiller les profils numériques de ses futurs candidats aux législatives et éviter les « brebis galeuses », dans le cas d’une future dissolution de l’assemblée nationale. Chaque candidat que le parti veut investir est passé au crible, avec plusieurs filtres : les propos racistes, homophobes ou antisémites, mais aussi les commentaires sur le conflit israélo-palestinien ou encore la Russie et Vladimir Poutine. Jusqu’à présent, environ 300 dossiers ont été scrutés, et selon un cadre bien informé du parti, seuls « quelques cas problématiques » sont ressortis du lot. On peut s’attendre à de nouveaux débordements.
Une soirée intitulée « Sommet des libertés » a été organisée par le milliardaire breton Vincent Bolloré, à travers son nouvel hebdo le JDNews, et le milliardaire catho-réac Pierre-Édouard Stérin, via son projet Périclès. Au Casino de Paris, mardi 24 juin 2025, les milliardaires d’extrême-droite réunissaient sur scène Jordan Bardella, Sarah Knafo, Marion Maréchal ou encore Éric Ciotti. Que du beau monde. Au programme : éloge de CNews, apologie de Javier Milei et haine des étrangers…
Et c’est là que l’on retrouve, en plus du transfuge Ciotti, un allié « de taille », si l’on peut dire, en la personne de Nicolas Sarkozy. Celui-ci a tenu à faire savoir qu’il a reçu Jordan Bardella pendant une heure dans son bureau parisien, mardi, rue de Miromesnil, à Paris. L’ancien président de la République, pas le dernier pour chasser sur les terres électorales de l’extrême-droite et affaiblir le cordon sanitaire entre la droite dite républicaine et les héritiers de Pétain, s’est donc longuement entretenu avec le président du RN, comme si de rien n’était. “Le cordon sanitaire”, concept de Jacques Chirac, c’était l’interdiction pour la droite de s’allier avec l’extrême-droite. Lorsque Jacques Chirac est devenu premier ministre, il avait même interdit à sa majorité de parler à des membres du Front national. Ben… la France semble avoir coupé le cordon…
De tous ces sujets et de beaucoup d’autres, il sera question demain à Sainte-Savine où l’association Aux Adelphes, tiers-lieu associatif, tiendra son forum-événement contre la montée du fascisme et des extrêmes-droites.
Le collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, auquel participe la LDH de l’Aube, prendra part à la table ronde avec d’autres associations, collectifs et organisations partenaires à partir de 15h45.
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Le Collectif des associations pour le logement tire la sonnette d’alarme face à l’augmentation des demandes non satisfaites pour les personnes sans abri, dont de nombreux enfants.
Logement : la crise d’aggrave, les associations dénoncent une situation « catastrophique »
Hausse du nombre d’enfants et de femmes à la rue, record des expulsions locatives, baisse de construction de logements sociaux, le Collectif des Associations pour le logement alerte, dans son dernier rapport, sur « l’aggravation » de la crise du logement en France.
Nous sommes des citoyens, personnels éducatifs, parents d’élèves, travailleurs sociaux, mobilisés pour soutenir les mamans et leurs enfants mineurs, qui dorment à la rue.
Suite à la fermeture le 31 mars dernier des chambres réservées au Plan Grand Froid, plus d’une dizaine d’enfants, parfois très jeunes, ne sont pas orientés par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation et dorment à la rue, dans des parcs ou dans des halls d’immeubles avec tous les risques que cela comporte (agressions, violence, problèmes de santé, aléas climatiques, absentéisme scolaire, harcèlement, troubles psychologiques…) et sont de plus en plus exposés à des chaleurs caniculaires et des orages violents.
Cette situation nous est insupportable ! Nous ne pouvons accepter les silences ou les « on ne peut rien faire » des pouvoirs publiques qui se renvoient la balle ! Nous ne pouvons accepter la résignation ! Des solutions existent et doivent être mises places de toute urgence !
Nous demandons la réouverture des chambre fermées le 31 mars ainsi que la mise à disposition d’un bâtiment réservé aux familles avec enfants en partenariat avec des associations locales telles que Un Digne Toit.
« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »Martin Luther King / Discours – 31 Mars 1968
Les « premiers de cordée » ont trop souvent oublié certains d’entre nous et ont tendance à s’enfermer sur un entre-soi qui exclut notamment les territoires ruraux. Pourtant le dynamisme est loin d’en être absent, tout comme les valeurs d’ouverture, de solidarité et de partage. En outre, en ces temps troublés, ne pas oublier la place fondamentale de la fraternité dans notre devise républicaine est une nécessité.
Toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs sont invités à se rencontrer le vendredi 4 juillet 2025 à 18h30 à Epagne (1, rue Gabriel Bonvalot)
autour d’un apéritif afin de faire connaître les initiatives qui existent déjà, d’en développer d’autres, d’exprimer les besoins ou tout simplement de se rencontrer et d’échanger.
Cette rencontre, bien qu’organisée par un groupe de Socialistes de la première circonscription électorale de l’Aube, se veut transpartisane et surtout ouverte à toutes celles et tous ceux pour qui la fraternité entre habitants de nos territoires a encore un sens et qui veulent participer à la construction d’un avenir solidaire et tolérant.
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Nous sommes au pied du mur et il va nous tomber dessus
En pleine cuisson sous un dôme de chaleur, nous continuons d’alimenter la chaudière avec opiniâtreté. Alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de battre des records, la transition énergétique apparaît impossible à réaliser dans les délais impartis par le climat, c’est un « tueur de conneries » qui nous le dit. La solution existe, mais on ne veut pas en entendre parler.
Fait chaud, merde, épisode 2. Lettre à ceux qui nous tuent
En 2022, j’avais subtilement écrit un billet titré « Fait chaud, merde », pour « hurler ma haine contre ces tarés qui ont fait qu’on en arrive là ». Trois ans plus tard, voici la suite. Il fait encore plus chaud. Les tarés écocidaires sont toujours là. Il faut les stopper avant qu’il soit trop tard. Faisons révolution contre la fin du monde.
Nommons les canicules du nom de leurs responsables, en débutant par TotalEnergies
Logement : des inégalités face à la chaleur et au froid
Trop froid ou trop chaud dans son habitation ? Selon son niveau de vie, on peut plus ou moins contrôler la température de son logement. Les personnes modestes souffrent deux fois plus de la chaleur que les personnes aisées. C’est quatre fois plus en ce qui concerne le froid.
Prison : quand la canicule rend les conditions de détention particulièrement indignes
L’annonce d’une canicule au niveau national inquiète l’administration pénitentiaire et tous les professionnels qui travaillent à leurs côtés. Entre la vétusté des bâtiments et la surpopulation carcérale, les fortes chaleurs viennent aggraver significativement des conditions de détention déjà jugées plusieurs fois indignes par la Cour européenne des droits de l’homme. Explications.
« Les personnes sans-abri n’ont que très peu d’espaces où s’abriter de la chaleur »
L’Etat attaqué en justice par des citoyens pour son manque d’adaptation au changement climatique
Deux mois après avoir demandé au gouvernement de revoir son plan national d’adaptation, 14 sinistrés ont déposé ce mercredi 25 juin un recours en excès de pouvoir au Conseil d’Etat. Une première dans l’Union européenne.
M. François BAROIN : Maire de Troyes M. Marc BRET : Adjoint au Maire chargé des Solidarités, de l’Innovation Sociale et de l’Emploi M. Jacques WITKOWSKI : Préfet de la région Grand-Est M. Pascal COURTADE : Préfet du département de l’Aube L’ensemble des députés de l’Aube
A Troyes comme ailleurs, pas d’enfants à la rue !
Nous sommes des citoyens, personnels éducatifs, parents d’élèves, travailleurs sociaux, mobilisés pour soutenir les mamans et leurs enfants mineurs, qui dorment à la rue.
Suite à la fermeture le 31 mars dernier des chambres réservées au Plan Grand Froid, plus d’une dizaine d’enfants, parfois très jeunes, ne sont pas orientés par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation et dorment à la rue, dans des parcs ou dans des halls d’immeubles avec tous les risques que cela comporte (agressions, violence, problèmes de santé, aléas climatiques, absentéisme scolaire, harcèlement, troubles psychologiques…) et sont de plus en plus exposés à des chaleurs caniculaires et des orages violents.
Cette situation nous est insupportable ! Nous ne pouvons accepter les silences ou les « on ne peut rien faire » des pouvoirs publiques qui se renvoient la balle ! Nous ne pouvons accepter la résignation ! Des solutions existent et doivent être mises places de toute urgence !
Nous demandons la réouverture des chambre fermées le 31 mars ainsi que la mise à disposition d’un bâtiment réservé aux familles avec enfants en partenariat avec des associations locales telles que Un Digne Toit.
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Dominique Kudla, le maire sans étiquette de Villeron, et cinq de ses administrés étaient jugés ce lundi devant le tribunal correctionnel de Pontoise. Ils avaient mis en fuite des familles Roms et détruit leurs cabanons en février 2023. Tous ont été relaxés par le tribunal.
Le procès des Roms, ou de leur expulsion sauvage ?
Contrairement aux affirmations de torchons tels le JDD, ou Frontièresrelayés parBoulevard Voltaireet autres officines d’extrême-droite, suite à la publication d’une note de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie(OID), parue ce 23 juin, l’immigration apporte à la France davantage de bénéfices économiques qu’elle ne génère de dépenses publiques.
Hormis le fait que l’OID est un think thank dirigé par des personnalités proches de la « droite radicale » et dont les membres semblent avoir peu de compétences dans des domaines aussi pointus que la démographie et l’étude de l’immigration, il ne faut pas retenir seulement les seules affirmations largement controversées que « L’immigration dégrade les comptes publics », que les immigrés ne financeraient que 86 % des dépenses publiques qui leur seraient dédiées, avançant également qu’ils seraient « moins en emploi que les natifs » ou encore qu’ils « tendent à réduire la productivité du fait de leur plus faible qualification ». A elles seules, elles incitent toute personne sensée à s’interroger sur la fiabilité de cette étude qui semble de toute évidence particulièrement biaisée.
D’ailleurs, pour l’OID, il n’est pas même question de refouler massivement les candidats à l’immigration, mais plutôt, parmi plusieurs propositions de mesures à prendre d’urgence, de réformer fondamentalement le lycée professionnel qui est en échec:
« La première cause de cet échec de grande ampleur réside dans l’inadéquation des formations professionnelles proposées par l’Education nationale avec les besoins des entreprises. L’Education nationale offre les formations en fonction des profils de compétence de son réservoir de professeurs et non pas en fonction des besoins des entreprises. »
… et de redresser le taux d’emploi de l’immigration en réformant notre système social:
« Comme nous l’avons constaté, le taux d’emploi des immigrés (62,4 %) est particulièrement faible en France comparativement à d’autres pays. »
On en conclura donc que les immigrés sont sous-employés en France (sans doute du fait des obstacles multiples à leur embauche), ce qui permet de nuancer le propos visant à majorer le coût de l’immigration, d’autant que d’autres études apportent la preuve formelle du contraire.
L’immigration : un apport économique supérieur à son coût pour la France
Cisjordanie : comment tous les palestiniens deviennent des prisonniers
Arrestations arbitraires, tortures, mise à mort : l’incarcération massive des Palestiniens constitue un des instruments des représailles d’Israël depuis le 7 octobre. Au cœur de la logique coloniale, la prison est omniprésente dans les trajectoires de vie palestinienne et représente un instrument de répression et d’asservissement total. Explication et témoignages.
«Gaza, une guerre coloniale»
Entretien avec Stéphanie Latte Abdallah et Véronique Bontemps conduit par Ryan Tfaily
Parmi la littérature prolifique qui tente d’analyser la guerre génocidaire en cours à Gaza, l’ouvrage co-dirigé par Stéphanie Latte Abdallah, historienne et politiste, directrice de recherche au CNRS, et Véronique Bontemps, anthropologue, chargée de recherche au CNRS, intitulé Gaza, une guerre coloniale (Actes Sud, 2025) se distingue par la profondeur historique et politique qu’il donne aux événements, et la place de choix qu’il accorde aux auteurs palestiniens et originaires du Moyen-Orient. La somme décrypte les multiples facettes de la guerre en cours, à partir du paradigme du colonialisme de peuplement qui structure désormais les études palestiniennes. En mobilisant diverses disciplines, et en croisant les regards – anthropologique, géopolitique, juridique, économique et politique -, le livre parvient à saisir les ruptures mais surtout les continuités à l’œuvre dans l’écrasement de Gaza. Dans cet entretien, les deux coordinatrices de l’ouvrage reviennent sur les concepts en jeu, les défis méthodologiques et l’état de la recherche sur la Palestine à l’heure du génocide à Gaza.
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A Gaza le génocide se déroule sous nos yeux – Exigeons des sanctions contre Israël pour que cela cesse – Exigeons des actes, immédiatement !
A Gaza, depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par Israël, la famine est clairement assumée par Israël comme arme de guerre au mépris de toutes les règles du droit international. Les États-Unis et l’armée israélienne ont mis en place un simulacre d’aide alimentaire qui ne répond en rien aux besoins de la population et se traduit par de véritables guet-apens : c’est une instrumentalisation révoltante de l’aide humanitaire au service du déplacement forcé de la population et du nettoyage ethnique en cours. La faim, la soif, le manque de médicaments font des ravages. Des milliers d’enfants voient leur développement compromis pour la vie.
Depuis la reprise des bombardements et des opérations terrestres par Israël le 18 mars, visant toute la population, femmes, enfants, secouristes, journalistes, plus de 4.000 morts se sont ajoutés au 50.000 déjà comptabilisés ; les estimations dépassent les 100.000 morts.
C’est un génocide, pointé comme plausible par la Cour Internationale de Justice et confirmé par les plus grandes organisations de défense des droits humains, qui se déroule sous les yeux du monde entier qui laisse faire.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne.
Le Collectif Aubois pour la Paix à Gaza dénonce la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Ce sont des décennies d’une impunité totale de l’État d’Israël, alors qu’il viole en permanence le droit international, qui nous ont menés à cette situation. Une situation qui concerne plus largement la région, avec les violations répétées par Israël du cessez-le-feu avec le Liban, et les attaques israéliennes contre la Syrie ainsi que l’occupation d’une partie de son territoire. Nous demandons qu’il soit mis fin à cette impunité et que des sanctions soient prises tant que l’État d’Israël ne se conforme pas au droit international.
Dans une déclaration conjointe du 19 mai, les dirigeants de la France, du Royaume-Uni et du Canada qualifient la situation comme « inacceptable » et affirment qu’ils « ne resteront pas les bras croisés ». Mais qu’ont-ils fait ?
Face à un génocide, il faut des actes, tout de suite !!
La France continue de livrer des armes et des composants militaires à Israël, cela doit cesser immédiatement, et nous saluons l’action des dockers de Fos-sur-Mer qui refusent que ces équipements soient chargés dans un port français.
Le président de la République, par ses déclarations et celles de ses conseillers, multiplie les conditions pour la reconnaissance de la Palestine, ce qui est insupportable dans les conditions actuelles.
Nous saluons les initiatives d’organisations de la société civile israélienne qui refusent clairement le génocide en cours, et organisent des marches de solidarité à proximité de la bande de Gaza.
Nous condamnons aussi l’escalade de la violence avec La guerre déclenchée par Israël contre l’Iran le 13 juin, dans un conflit qui risque d’embraser toute la région et au-delà menace la paix mondiale. Cette guerre dite « des douze jours » a fait au moins 610 morts et plus de 4 700 blessés en Iran, et 28 morts et des milliers de blessés en Israël.
Le Collectif exige :
Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
la reprise immédiate et inconditionnelle de l’aide humanitaire à Gaza
la libération de toutes les personnes détenues
Levée durable du blocus de Gaza !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Arrêt des livraisons d’armes à Israël !
Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !
Sanctions contre Israël !
Reconnaissance d’un État Palestinien !
Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.
la construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits,
Une paix juste et durable dans toute la région
OUI A LA PAIX
TROYES, le 27 juin 2025
Partager la publication "Troyes: le Collectif aubois pour la Paix ne baisse pas les bras"
Justice pénale des mineurs : la décision du 19 juin 2025, une porte de sortie pour le législateur ?
Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision concernant la proposition de loi dite « loi Attal », visant à renforcer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents, en censurant six de ses articles. Décryptage.
Nous annoncions dans ces colonnes l’adoption, le 19 mai, par le Parlement français , après un ultime vote du Sénat, d’une proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs et responsabiliser les parents de mineurs délinquants. VOIR ICI.
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La plus haute juridiction américaine considère que les suspensions de portée nationale émises par des juges fédéraux « outrepassent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux ».
Point sur la situation à Gaza, alors que les massacres quotidiens aux alentours des points de distribution de la GHF ont assassiné plus de 549 Palestinien·nes, et que l’armée israélienne poursuit ses bombardements quotidiens, aveugles et sans avertissement.
Gaza : Médecins sans frontières accuse la fondation GHF de causer des « massacres à la chaîne »
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) est vivement critiquée par l’ONG Médecins sans frontières (MSF), qui dénonce vendredi « un simulacre de distribution alimentaire qui produit des massacres à la chaîne ».
« C’est un champ de bataille » : des soldats de l’armée israélienne ont reçu l’ordre de tirer délibérément sur des Gazaouis non armés qui attendaient l’aide humanitaire