Alors qu’on s’apprête à se mobiliser pour la Journée internationale des migrants ce jeudi 18 décembre, on constate une nouvelle vague d’attaques extrêmement graves envers les personnes étrangères en France. Les conditions d’hébergement pour celles et ceux qui n’ont pas pu régulariser leur situation deviennent de plus en plus inhumaines.
REIMS: Ce parc où une trentaine de personnes survit sous des tentes, malgré le froid de l’hiver.
Plusieurs familles sont installées dans des conditions très précaires au parc Saint John Perse, à Reims (Marne). Pour l’essentiel exilés, en provenance d’Europe de l’Est ou du continent africain, ils attendent la régularisation de leur situation. Reportage.
LYON: « On ne peut pas laisser sa tente ouverte sinon les rats vont rentrer » : environ 250 mineurs non accompagnés vivent à la rue.
Environ 250 jeunes non accompagnés en attente d’une réponse à leur recours pour faire reconnaitre leur minorité vivent dans un campement dans des conditions de vie insalubres depuis janvier à Lyon. Suite à plusieurs nuits glaciales, quelques dizaines ont trouvé refuge dans une église du quartier. Reportage.
RENNES: 140 personnes évacuées de l’espace Simone-Iff par les forces de l’ordre.
Elle était imminente et attendue par les personnes à la rue et les collectifs de soutien. L’évacuation de l’espace social commun Simone-Iff à Rennes a eu lieu le jeudi 4 décembre.
FOUGERES: Fin de l’hébergement des jeunes migrants : un appel lancé pour leur « mise à l’abri ».
Alors que la mairie de Fougères (Ille-et-Vilaine) a stoppé la prise en charge de l’hébergement des quinze jeunes arrivés de Rennes fin octobre, le comité de soutien cherche à mobiliser associations et citoyens pour trouver une solution. Ils organisent une rencontre, jeudi 4 décembre 2025.
TREGUEUX: L’État interrompt l’hébergement d’urgence de jeunes migrants près de Saint-Brieuc : des associations alertent.
Les jeunes migrants logés à Trégueux (Côtes-d’Armor) devront quitter l’établissement le 16 décembre 2025. La préfecture a décidé de ne plus prendre en charge leur hébergement. L’État estime qu’ils sont majeurs, ce que contestent ces jeunes qui ont formulé un recours. En attendant, ils risquent de dormir dans la rue.
« Nous partîmes à une petite trentaine, puis « par un prompt renfort, nous nous vîmes » presque 45 au plus fort du rassemblement. A peu près tous les membres du collectif étaient représentés, PLUS papy [déjà cité ici NDLR], particulièrement remonté !
Décision prise de ne pas déambuler, donc prise de parole + slogans ont été haut-parlés, en rond statique, en bas des marches place J-Jaurès.
Prochaine réunion du collectif le 05 janvier. Et recommandation de surveiller les RS pour les nouvelles à venir. «
Ce lundi 8 décembre se tenait à la MAC (Maison de l’Animation et de la Culture) de Pont-Sainte-Marie l’assemblée générale statutaire de la section auboise de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme).
Maryvonne BLUM-KÜHN, présidente sortante qui conduisait cette réunion, a ouvert la soirée en souhaitant chaleureusement bienvenue aux adhérent.e.s et aux invité.e.s ayant fait le déplacement pour cet événement annuel fondamental de la vie de la section.
Après approbation à l’unanimité du procès-verbal de l’AG 2024, Rémy DUFAUT, vice-président sortant rendait hommage à Michel BLUM, président d’Honneur de la section, décédé le 26 février 2025.
Maryvonne BLUM-KÜHN reprenait la parole pour évoquer l’une des activités essentielles de la LDH dans l’Aube : la sensibilisation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté, à travers les actions en milieu scolaire et universitaire à l’école Jean-Jaurès et au collège Camus de La Chapelle Saint-Luc ( communiquer sur les droits et questions relatives aux discriminations), à l’IME Chantejoie de Rouilly-Saint-Loup sur le thème « Lutte contre toutes les violences », droits de enfants au collège Marguerite -Bourgeoys et à l’école La-Salle, enjeux de développement durable et de responsabilité sociétale ainsi que la notion d’engagement et du rôle des associations à l’UTT. Ces 14 interventions ont nécessité 300 heures de bénévolat pour sensibiliser 205 élèves et étudiant.e.s ; les actions de formation ont concerné 37 élèves.
Michel DEGARDIN précisait que la section LDH de l’Aube a participé à de nombreuses manifestations et événements à l’échelon local comme national, à l’occasion de Journée internationale des droits des femmes à la MAC de Pont-Ste-Marie, du 1er Mai à Troyes, du Collectif aubois pour la Paix à Troyes, ce qui représente 8 réunions, 12 manifestations, 2 ciné-débats.
Se former, s’informer, communiquer sont certaines des clés particulièrement mises en avant cette année, avec notamment une visite guidée des Archives départementales. Rémy DUFAUT, chargé de la communication, présentait l’activité sur le site internet. La section LDH de l’Aube anime depuis 2020 un site dédié à l’actualité des droits humains dans l’Aube (https://site.ldh-france.org/troyes-et-aube/) mais également en France et dans le monde ; il obtient une audience sans cesse croissante à l’échelon mondial mais plus particulièrement en France (près de 30 000 visites annuelles). Les réseaux sociaux ne sont pas oubliés : nos pages Facebook, Instagram, Mastodon, Piaille, Bluesky sont quotidiennement alimentées et visitées par un nombre croissant d’internautes.
La mobilisation pour plus de démocratie et l’effectivité des droits demeure une priorité à laquelle contribue largement le Collectif aubois de veille et de lutte contre les extrêmes-droites, créé en 2023 à l’initiative de la cellule de veille de la section LDH de l’Aube, comme l’expliquait Rémy DUFAUT, membre du collectif pour la section LDH de l’Aube. Le collectif regroupe des associations, des partis, des syndicats, des citoyen.ne.s à titre indépendant et sur un mode trans partisan. Il compte aujourd’hui 49 membres (personnes physiques). Il s’est doté d’un visuel caractéristique pour être identifié (affiches, stickers auto-adhésifs, etc.) Il se réunit régulièrement pour organiser des conférences, des opérations de tractages, des rassemblements, des comités d’accueil de personnalités politiques d’extrême-droite lorsqu’il viennent dans le département ; il se livre à une veille permanente de tout débordement des extrêmes-droites qui porterait atteinte à l’Etat de droit et aux droits humains pour le dénoncer. Il participe à des actions communes avec des partenaires qui luttent notamment contre les discriminations, le racisme, les violences sexistes et sexuelles, les violences et abus de la police ; il a réalisé un guide à l’usage des manifestant.e.s ; de nombreux projets vont voir le jour : actions « Porteur.se.s de parole », conférences, réunions-débats internes et publics, ciné-débats… Les élections municipales vont faire l’objet d’une attention particulière de sa part dans son action de veille. Hommage fut rendu à Isabelle Desimpel, membre très active du Collectif, décédée accidentellement en mars 2025.
La défense des droits des étrangers a constitué ces dernières années une activité en volume exponentiel. Maryvonne BLUM-KÜHN précisait que, de décembre 2024 à Novembre 2025, nous avons mené 774 entretiens au local de Sainte-Savine, à l’accueil de jour de la Croix-Rouge de Troyes (de janvier à avril) aux centres pénitentiaires de Villenauxe et de Troyes-Lavau, ainsi qu’à la Maison de le Justice et du Droit de Troyes. La permanence téléphonique a reçu 2433 appels et 420 mails et SMS. Tout ceci ajouté aux réunions, sessions de formation, interventions en milieux scolaire et universitaire nous amène à un total de 7000 heures de bénévolat, soit l’équivalent de 4,6 emplois à temps plein.
Le rapport d’activités fut adopté à l’unanimité.
Les projets et perspectives pour 2026 sont déjà bien engagés : la poursuite des interventions en milieux scolaire et universitaire, des engagements au sein des différents collectifs et du CDAD10, de la défense des droits des étrangers et l‘organisation d’un ciné-débat en partenariat avec la MACIF et l’UNAFAM et d’une conférence sur le thème de « La justice mise en examen ».
Le rapport financier était présenté par Gérard LAILLET, trésorier sortant : il est en croissance par rapport à l’année précédente et présente un excédent appréciable. Il fut adopté également à l’unanimité. Le budget prévisionnel est sensiblement équivalent à l’exercice 2025 et prévoit une somme pour l’équipement en matériel informatique, compte tenu de l’évolution des besoins en matière de la numérisation et au stockage des données.
Le renouvellement du bureau n’a pas permis de constituer un bureau complet, Gérard LAILLET, trésorier sortant se présentant comme seul candidat au poste de trésorier pour le prochain exercice et étant élu à l’unanimité.
Nous avons été pris de court par la nécessité de respecter la date ultime du 8 décembre dans le cadre des statuts nationaux de la LDH. Une prochaine réunion de la section sera prochainement convoquée pour renouveler l’appel de candidatures pour le poste de président.e et de secrétaire, qui sera suivie d’une assemblée générale extraordinaire élective pour constituer le bureau, qui s’étoffera par la suite.
Rémy DUFAUT, vice-président sortant a accepté d’assumer la responsabilité de président par intérim dans l’attente de cette assemblée élective et exclusivement jusqu’à la date de celle-ci, pour gérer les affaires courantes.
Maryvonne BLUM-KÜHN a assumé la lourde responsabilité de présidente pendant 10 mandats et souhaite à présent passer la main.
Un vibrant hommage lui fut rendu par l’assemblée lors d’une longue ovation debout, après la remise de cadeaux par les ancien.ne.s président.e.s de la section et la lecture par Françoise BLUM d’un texte adressé par Me Romain MAINNEVRET, avocat au barreau de REIMS avec son associé, Me Mathieu MALBLANC, avec lesquels nous avons beaucoup et très efficacement travaillé ces dernières années, en particulier lors des sessions au Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne :
Chère Maryvonne,
Aujourd’hui, en prenant la parole, à travers la voix de votre sœur, j’espère pouvoir dire tout haut ce que tant de gens pensent tout bas, et de pouvoir vous remercier pour tout ce que vous avez construit dans votre engagement pour la défense des étrangers.
Un engagement guidé par la conviction
Depuis tant d’années, vous avez consacré votre énergie et votre cœur à la défense du droit des étrangers.
Vous avez porté cette mission non pas comme une simple responsabilité au sein de la LDH, mais comme un véritable combat, mené avec constance.
Vous avez toujours considéré chaque personne non pas comme un dossier, mais comme une histoire, un espoir, un avenir en quête d’ancrage.
Cette humanité, cette fidélité à vos valeurs, cette constance dans l’engagement m’ont marqué dans le travail à vos côtés.
Pour ma part, je veux dire combien votre confiance a été précieuse.
Vous m’avez toujours laissé la liberté de défendre au mieux les personnes étrangères dont nous avions la charge.
Les anecdotes
Je me rappelle mon premier appel à la LDH, en 2020, quand j’avais été commis d’office !
Je me rappelle, de situations humaines réglées, de certains visages de personnes dont les OQTF ont été annulées.
Des innombrables appels sur votre petit téléphone portable !
Je me rappelle du reportage de France 3 sur notre action croisée, au centre de laquelle se trouvaient le jeune Franklin et Archille.
Tous deux ayant aujourd’hui leurs papiers !
Nous avons formé un binôme déterminé le long de ces 5 années de collaboration.
Un départ, mais pas une absence
Votre départ de la présidence de la section marque la fin d’un chapitre, mais certainement pas la fin de votre influence.
Vous laissez derrière vous non seulement un travail accompli, mais une empreinte.
Et je sais que même si vous tournez la page de la présidence de section, votre regard, vos convictions, votre voix continueront de résonner, d’une manière ou d’une autre, dans notre manière d’agir en commun avec la personne qui vous succèdera.
Les combats sont encore là et s’avèreront encore plus complexes dans les années à venir, malheureusement !
Le travail continue dès jeudi prochain !
Enfin, chère Maryvonne, merci.
Merci… simplement, profondément
Merci pour ce que vous avez fait. Merci pour votre confiance accordée en 2020, quand nous avons commencé à travailler ensemble. Merci pour votre présence. Merci pour le modèle que vous avez incarné dans votre engagement.
Avec tout mon respect, toute mon affection.
Romain
Votre ami avocat !
Le mot de la fin revint à Maryvonne BLUM-KÜHN:
La soirée s’acheva autour d’un verre et de nourritures plus matérielles préparées par le restaurant associatif et participatif Les Mets d’Ailleurs de Rosières-près-Troyes.
La section LDH de l’Aube tient à remercier la mairie de Pont-Sainte-Marie qui a mis à notre disposition la salle de la MAC et tout particulièrement son personnel qui a rendu possible et agréable cette soirée importante dans la vie de notre association.
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Après avoir été largement rejeté par les députés, le projet de loi de finances poursuit son examen au Sénat, dans sa version présentée par le gouvernement. Ce retour à la case départ est une très mauvaise nouvelle pour les personnes sans domicile et mal-logées, tant le texte initial manque d’ambition pour le logement, et poursuit le démantèlement de filets de protection essentiels des plus vulnérables.
La crise du logement, déjà profonde, s’aggrave dans notre pays. Se loger ne doit pas être un privilège. Le logement constitue aujourd’hui le premier poste de dépense des ménages en France, représentant en moyenne 27 % de leurs revenus et pouvant atteindre jusqu’à 50 % pour certains foyers, en particulier pour les locataires dans les zones tendues, selon l’Insee (2023).
Une retraitée de 77 ans expulsée de son logement social : « Ça coûte cher d’être pauvre ».
Une septuagénaire a été expulsée de son logement social à Reims (Marne), le 24 novembre dernier, après des années de difficultés financières et d’impayés. Malgré ses efforts pour rembourser les arriérés de loyer, la locataire surendettée se retrouve à la rue. Son fils déplore un manque de solution de relogement.
Un Marseillais de 73 ans bientôt expulsé de son logement social : « Je ne dors pas la nuit ».
À Marseille, un homme âgé de 73 ans sera, en mars prochain, mis à la porte du logement social qu’il occupe avec sa famille depuis 1967. Le bail était au nom de sa sœur, décédée en octobre, et il ne remplit pas les critères pour y rester, selon le bailleur Provence Métropole Logement.
Une sexagénaire meurt dans la rue faute de logement social : son fils accuse la mairie.
À Piriac-sur-Mer, Sylviane, 66 ans, est décédée d’un malaise cardiaque après avoir passé plusieurs nuits dans sa voiture avec son mari. Un drame qui met en lumière la pénurie de logements sociaux dans les communes littorales.
La ministre de la Culture Rachida Dati fait de nouveau polémique : l’élue aurait abusé de sa position pour obtenir un logement social à Paris pour sa sœur.
La ministre de la Culture, de nouveau au cœur d’un scandale. D’après une enquête du Canard enchaîné publiée dans son édition du mercredi 15 octobre, Rachida Dati est intervenue pour favoriser l’attribution d’un HLM situé à Paris (Île-de-France) pour sa sœur.
Aujourd’hui se déroule une manifestation nationale de solidarité avec le peuple palestinien. Nous y répondons ici à Troyes, avec le Collectif pour la paix. Montrons la force de notre mobilisation pour les droits du peuple palestinien et pour un monde fondé sur le droit et sur le respect de notre humanité commune.
Le 9 octobre, il y a plus d’un mois maintenant, un accord de cessez- le-feu à été signé entre Israël et le Hamas; le plan Trump se met en marche, les otages israéliens ont été en quasi-totalité libérés. Mais comme il fallait s’y attendre, le cessez le feu n’est pas effectif. Israël ne cesse de le violer. “Dès que le Hamas aura libéré les otages la guerre s’arrête” nous a-t-on répété inlassablement dans les médias. Aujourd’hui, toute la fausseté de cet argument éclate au grand jour.
On ne cesse de retrouver des corps, 572, retirés des décombres, portant l’estimation du nombre total de morts à plus de 69 500 depuis le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, 312 gazaouis, dont des enfants, ont été tués par l’armée israélienne.
Il faut se rendre à l’évidence : le génocide est toujours en cours avec son cortège de souffrances et de morts.
L’acheminement de l’aide alimentaire est toujours entravé, l’absence d’assainissement provoque de nombreuses maladies, l’accès au soin, aux médicaments n’est pas assuré. Loin d’avoir renoncé à l’expulsion de la population, Israël est conforté par le plan américain visant à diviser Gaza en deux zones, une verte pour la reconstruction sous contrôle militaire et laissant l’autre partie à l’est, la zone rouge en ruine forçant la population au déplacement.
La colonisation s’accélère en Cisjordanie, avec plus de 260 attaques de colons pour le seul mois d’octobre. Privés peu à peu de leur terre, privés de leur moyen d’existence. Sans cesse entravés par la présence de plus en plus grande de checkpoints rendant la circulation presque impossible.
Le Liban est de nouveau soumis à des frappes sur sa capitale et de nouveaux murs sont construits
Le plan américain n’attaque en rien la racine du problème : l’expulsion des Palestiniens de leur terre. Il ne s’attaque en rien à la cause profonde de la violence : le siège, l’occupation et le nettoyage ethnique perpétrés par Israël.
Nous lançons un cri d’alarme : le génocide est toujours en cours. Ce qui est en jeu c’est l’extermination d’un peuple massacré et expulsé de ses terres. D’ores et déjà, c’est par dizaines de milliers que nous comptons les morts. Le plan Trump ne fait qu’organiser la poursuite du génocide et s’il n’y est pas mis obstacle, c’est en centaines de milliers que le sinistre décompte devra se faire.
Nous affirmons qu’une paix durable ne pourra se réaliser qu’en garantissant le droit au retour des Palestiniens et la reconnaissance effective de leur droit à l’autodétermination.
Nous affirmons que l’avenir des Palestiniens doit être décidé et construit par eux même, que seule l’égalité des droits et la justice apporteront une paix juste et durable.
Nous affirmons que le plan Trump n’ayant qu’une perspective sécuritaire pro-israélienne ne fournit rien d’autre qu’un horizon de guerre permanente à tous les peuples de la région.
Pour ces raisons, nous appelons à rejeter ce plan et nous exigeons :
• l’entière auto-détermination du peuple palestinien qui doit être l’acteur de son propre destin et le droit au retour des réfugiés palestiniens
• la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU
• des sanctions contre Israël
sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
Par la suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël
• un cessez-le-feu définitif et la fin du génocide, l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza et de la reconstruction sous direction palestinienne
Nous vous appelons à la prochaine manifestation sur Troyes le samedi 13 décembre.
Troyes, 29/11/2025
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A l’occasion de la célébration de ses 20 ans par bfmtv au cours d’une soirée spéciale, ce jeudi soir, on s’aperçoit que la sphère médiatique est en train de se réveiller face aux manquements de ces chaînes d’info continue qui envahissent aujourd’hui le paysage audiovisuel français.
Depuis 2017, année du lancement de CNews, le gendarme de l’audiovisuel a prononcé près d’une centaine de rappels à l’ordre contre les quatre chaînes d’information en continu, d’après un décompte réalisé par « Complément d’enquête » et franceinfo.
C’est bien CNEWS, la chaîne de Vincent Bolloré (détenteur des chaînes du Groupe Canal+ (Canal+, CNews, CStar), de l’éditeur Editis, des radios Europe 1 et RFM, de Télé-Loisirs, Geo, Gala,Voici, Femme actuelle, Capital et Le JDD) qui reçoit le trophée de la chaîne la plus citée en matière d’entorses aux règles imposées par l’ARCOM, ne se donnant plus aucune limite en utilisant leur influence pour faciliter l’arrivée du RN au pouvoir.
CNews a été accusée mercredi par l’organisation Reporters sans frontières de « tricher » avec les règles de l’équilibre politique pour favoriser l’extrême droite, des éléments qui nourrissent une émission d’investigation de France 2 consacrée jeudi soir à la chaîne d’info de la galaxie Bolloré.
Reporters sans frontières (RSF) a passé au peigne fin les programmes et émissions des chaînes d’information en continu, au cours du mois de mars 2025, au regard des nouveaux critères de mesure du pluralisme à l’antenne établis par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Les résultats de notre enquête sont sans appel : s’il existe ici et là quelques déséquilibres, seule CNews s’éloigne de manière flagrante et systématique du cadre imposé depuis juillet 2024. La chaîne privée va jusqu’à narguer le gendarme de l’audiovisuel en affichant un bandeau proclamant le respect de ces règles, pourtant largement foulées au pied sur le mois étudié.
Comme toutes les chaînes d’information en continu, CNews est tenu de respecter le pluralisme à l’antenne. Tous les «courants de pensée et d’opinion» doivent y être diffusés, à raison d’un tiers de temps de parole pour l’exécutif et de deux tiers répartis équitablement entre l’ensemble des forces politiques selon leur poids électoral et dans les sondages. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) est chargée de vérifier que les chaînes se soumettent bien à ces règles.
Début septembre 2025, Acrimed s’inquiétait de l’interview « exceptionnelle » de François Bayrou pendant une heure trente aux quatre chaînes d’info en même temps ! « Une première » dans l’histoire journalistique, soulignait Le Parisien, « un format digne du président de la République », s’emballait Le Figaro. S’il n’a accouché de rien de nouveau sur le fond, le format aura permis une nouvelle fois de démontrer que la multiplication des chaînes d’information en continu ne signifie pas une multiplication des points de vue, mais un matraquage plus intense du même, surtout quand il est question d’économie.
En octobre, Le Parisien observait que la crise politique profite aux chaînes d’info, CNews se classant alors cinquième chaîne nationale juste derrière M6.
Début novembre, on présentait ainsi les Audiences d’octobre 2025 sur les autres chaînes : « TF1 leader en forte baisse, France 3 en chute libre talonnée par M6, W9 brille grâce à Cyril Hanouna », recyclé dans l’urgence après la fermeture de C8 suite au non renouvellement de sa licence d’exploitation.
On reverra ci-dessous avec intérêt la série des 6 émissions réalisées en partenariat par Acrimed et Blastsur le 4ème pouvoir.
Mais on n’a pas encore vu le pire.Prochain hebdo à rejoindre la bande dans la presse écrite, pour compenser la récente vente de Paris Match : JDNews, dont le rédacteur en chef devrait être Louis de Raguenel, ancien de Valeurs actuelles et actuel chef du service politique d’Europe 1.
Et du côté d’internet, CNews s’est offert un clone : CNews Prime, une chaîne 100 % en ligne, lancée presque en douce le 26 novembre. Hors TNT, plus d’obligations strictes sur les temps de parole, plus de surveillance trimestrielle. Un espace parfait pour diffuser la même ligne éditoriale que CNews, mais débarrassée de ses rares garde-fous. Et dès le premier quart d’heure d’antenne, la couleur est annoncée : Bardella, puis un sujet anxiogène sur une supposée « offensive islamiste ».
CNews déprime. Ce mardi, le groupe du milliardaire d’extrême droite Vincent Bolloré a lancé une nouvelle antenne en ligne, «CNews prime». Elle rediffuse les contenus de la controversée chaîne d’info en continu. Au programme : sécurité, islam et tribune aux personnalités d’extrême droite.
Les flambeaux étaient bienvenus pour réchauffer un peu la marche organisée en ce glacial samedi soir du 22 novembre à l’initiative du Collectif de lutte pour les droits des femmes10, composé d’organisations locales telles l’association Aux Adelphes, l’Organisation de Solidarité Trans (O.S.T.) de Troyes, les Jeunes Insoumis de Troyes, l’UDCGT de l’Aube, le MRAP de l’Aube et la LDH de l’Aube. Et de la chaleur, il y en avait…
Au 21/11/2025, le Collectif « Nous Toutes » dénombrait 149 féminicides depuis le début de l’année dont 87 par compagnons ou ex, selon le Collectif « Féminicides par compagnons ou ex » (88 le 23/11).
Attention, sondage sensible ! Par son objet : le rapport à l’islam des musulmans de France. Par sa conclusion : l’intégrisme progresse, surtout chez les plus jeunes. Cette étude de l’Ifop sera âprement débattue.
Nous vous épargnerons les réactions intéressées et nauséabondes des médias d’extrême-droite qui sautent sur l’occasion sans hésiter un instant, pour nourrir à un moment fort opportun la séquence identitaire, en lui donnant un vernis de “réalité mesurée”, sous couvert d’une pdeudo-réalité scientifique.
Celles de certains politiques en embuscade ne se font pas attendre.
Montée de l’islamisme : Bruno Retailleau annonce le dépôt d’un texte pour lutter « contre l’entrisme municipal »
Un sondage IFOP sur « l’islamisme des musulmans » affole les plateaux télé des chaînes d’information. Mais qui parle vraiment derrière ces chiffres ? Média d’influence, campagne de diffamation d’ampleur, calendrier électoral… Sondage neutre ou arme politique ? Enquête sur un récit écrit d’avance.
Gageons que d’autres sondages du même type ne vont pas tarder à être publiés par les officines réactionnaires et islamophobes, qui voient dans tout musulman un dangereux terroriste islamiste, à plus forte raison s’il est jeune et s’il est défendu contre les attaques racistes par des militants nécessairement « islamogauchistes ».
Il y a deux ans, utlisant alors d’autres ficelles, celles-ci et leurs hérauts s’en prenaient aux associations de défense des droits humains et, en tout premier lieu, à la LDH (Ligue des Droits de l’Homme).
« Je m’attendais à mieux d’Élisabeth Borne », regrette le président de la LDH.
Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH), réagit aux propos de la Première ministre qui a évoqué mercredi 12 avril [2023] devant le Sénat « les ambiguïtés face à l’islamisme radical » de l’association fondée en 1898.
Plus récemment, la LDH s’inquiétait que le « discours de responsables politiques stigmatise depuis quelques années les musulmans, qu’ils soient Français-e-s ou résident-e-s en France, tantôt suspectés d’être au cœur d’un complot « séparatiste », tantôt désignés comme « entristes» ou pire encore. »
Peu de temps après, la LDH se mobilisait contre les discours qui diffusent la haine envers des groupes religieux, tenus sous « couvert d’humour, [par] un candidat du Parti de la France [qui] assimile les personnes de confession musulmane à des personnes profitant du système d’aides sociales français.«
Deux mois plus tard, une cinquantaine de personnalités dénoncaient la dérive dangereuse d’un autre « responsable politique de haut niveau » envisageant « expressément un traitement différencié de l’islam« .
Pourtant, « La laïcité est, en France, au cœur d’une conception citoyenne de la République, et de la société. Elle est inséparable d’une démocratie vivante, qui ne se résume pas en un exercice électoral, et d’une recherche constante de l’égalité des droits.
…/…
Depuis quelques années, l‘essentiel du débat se déroule autour de l’Islam. Cette religion focalise sur elle bien des images et des peurs : jeunes filles voilées, banlieues, et donc immigration, sous la coupe de l’intégrisme, terrorisme, etc. ce sont ces clichés qui provoquent, lorsque la construction d’un lieu de culte musulman est envisagée, les réactions que l’on sait. C’est pour les mêmes raisons que certains proclament l’incompatibilité définitive de l’Islam et du « modèle français d’intégration ».
…/…
Aucune raison ne permet de soutenir que l’Islam empêche les musulmans de s’intégrer dans ce contexte : l’hypothèse selon laquelle l’Islam, en raison de son corps de doctrine, serait incompatible avec la République revient à ignorer que ce discours a déjà été tenu à propos de l’Église catholique. Il ne ressort pas des préoccupations de la laïcité d’établir un classement entre les dogmes.
…/…
Dès lors, l’Islam, en tant qu’élément de visibilité sociale, est utilisé comme une raison supplémentaire, presque comme un alibi, pour rejeter ces populations dont, en fait, c’est la présence en France qui est mise en cause.
A ignorer cette dimension, on condamne la laïcité à ne plus être que l’affirmation abstraite de valeurs contredites quotidiennement dans la pratique : cela vaut pour tous, musulmans ou non.
…/…
Pour un projet laïque :
Les enjeux sont à la fois permanents et diversifiés.
D’une part, la laïcité ne peut ignorer l’existence et la place de l’Islam dans notre société ; elle reste ce cadre indispensable, qui offre et le respect de la liberté de conscience et la garantie du libre exercice des cultes.
D’autre part, la sécularisation relative de la société, la mondialisation économique et la modification du paysage culturel, social et religieux que connaît la France imposent à la laïcité d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion et de répondre à des enjeux nouveaux.«
Centre social Victor-Hugo, 14 rue Bernard Palissy, La Chapelle Saint-Luc
Le Centre Social Victor-Hugo vous invite à venir promouvoir les droits de l’enfant, prévenir la violence et renforcer le vivre-ensemble par des activités ludiques et participatives.
Parmi le déroulement et les activités proposées, un parcours fléché permettra de guider les participants à travers différents espaces dédiés aux droits des enfants :
Jeu de l’Oie sur les droits de l’enfant
Projection d’une vidéo sur les droits de l’enfant
Espace ludothèque et jeux du monde, animés par l’association La Girafe
Atelier de dessin collectif pour la création d’une fresque géante représentant l’environnement de vie des enfants
Histoire contée et échanges autour des droits et de la protection des enfants
Exposition d’affiches sur les droits de l’enfant
L’animation est ouverte à tous les publics : enfants, parents, assistantes maternelles, et aînés. Les enfants doivent obligatoirement être accompagnés de leurs parents.
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À l’heure des discussions autour du projet de loi de finances 2026 et des recherches d’économies, l’association France terre d’asile, présidée par Najat Vallaud-Belkacem, dévoile un plan d’action chiffré démontrant qu’une politique migratoire plus humaine et efficace pourrait générer plus de 3,3 milliards d’euros par an de gains pour les finances publiques.
Ce plan repose sur cinq mesures visant à lever les obstacles administratifs et juridiques à l’intégration des personnes étrangères, tout en réduisant les coûts inutiles pour l’État et en augmentant les recettes de la Sécurité Sociale.
Si les médias progressistes et crédibles sont plutôt unanimes pour trouver l’idée intéressante, la droite et l’extrême-droite n’ont pas de mots assez durs pour démolir, sans même avoir pris la peine d’y regarder de plus près, cette proposition loin d’être aussi ridicule qu’ils voudraient bien nous le faire croire.
Le Figaro ouvre ses colonnes au directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), Nicolas Pouvreau-Monti, qui estimait dans une étude récente que «l’immigration coûte 3,4 % de PIB par an à la France».
Suit la cohorte de commentaires des médias frustrés de ne pas être encore parvenus à l’avènement de l’extrême-droite en France, qui fait de longue date du rejet des immigrés son fond de commerce.
Pour le média Frontières« L’étude ne prend pas en compte l’effet d’appel d’air d’une régularisation massive, ni les coûts sociaux, sanitaires et budgétaires associés à l’augmentation probable des demandes d’asile. »
Il cite Pierre Danon, auteur d’une autre note sur le thème, qui chiffre même le coût net de l’immigration (régulière et irrégulière) à 41 milliards d’euros par an, après prise en compte des cotisations.
FDESOUCHE, qui prétend tenir une revue de presse, se contente de rapporter les éléments qui choquent apparemment le plus, sans les commenter: « l’ouverture du travail aux demandeurs d’asile dès leur arrivée », » réduction du nombre d’OQTF jugées inefficaces », « baisse des dépenses liées à la rétention administrative ». » L’association conclut : « Il est temps de faire rimer fraternité avec efficacité économique. »
On sent le ton du persifflage et l’on présume aisément que le terme de « fraternité » ne fait pas vraiment partie de leur vocabulaire.
Parmi ceux qui n’y voient pas a priori la ruine de la France et de ses valeurs traditionnelles ou encore le « grand remplacement », on trouve étonnamment des partisans parfois inattendus d’une réflexion plus approfondie sur ce plan d’action proposé par France Terre d’Asile.
Le média Police & Réalités introduit le projet en précisant que « L’association appelle à une approche “humaine et rationnelle” de l’immigration. » Il semble partager l’idée de France Terre d’Asile qu’il s’agit d’une « étude qui bouscule les idées reçues », de » Cinq mesures “de bon sens” proposées » et évoque « Un “potentiel économique” à exploiter »…
Le magazine L’Opinion titre: « Immigration économique: au-delà des fantasmes, la réalité des chiffres ».
Il donne la parole à Jean-Christophe Dumont, directeur de la division migrations internationales à l’OCDE, qu rappelle que « L’immigration professionnelle représente aujourd’hui une part considérable de l’ensemble des titres de séjour délivrés. » « Et près d’un étranger extracommunautaire sur deux exerce dans un secteur en forte tension. » « Ces travailleurs immigrés viennent combler certains manques de main d’œuvre plutôt que concurrencer véritablement les travailleurs natifs. » Mais ce titre de séjour «métiers en tension» ne permettrait pas à lui seul de répondre aux pénuries de main d’œuvre. «
Pour L’Essentiel de l’Eco, c’est un « rapport qui dérange ». Citant un rapport du Think Tank Terra Nova, Il rappelle qu’« Il est des vérités qui dérangent. Des constats qu’on préfère taire, étouffer sous le vacarme des peurs agitées par des marchands d’illusions, obsédés par les chiffres bruts déconnectés des dynamiques humaines. Depuis des années, le débat public français sur l’immigration est ainsi captif d’une dramaturgie mensongère où l’étranger est d’abord un problème, un danger, une menace. Pendant ce temps, la réalité, elle, avance. Et elle montre clairement que sans une politique migratoire assumée et offensive, notre économie et notre modèle social s’effondrent à petit feu. »
Et conclut: « Il est temps d’en finir avec les postures. La France a besoin d’une politique migratoire lucide, responsable et offensive. Elle a besoin d’ouvrir les yeux sur ce qu’elle est déjà : une société métissée, diverse, interdépendante. Faire de cette réalité une force, tel est l’enjeu politique et moral des années à venir. »
Mardi 4 novembre, le candidat démocrate Zohran Mamdani a été élu maire de New York. Un socialiste, qui plus est musulman, à la tête de la première place financière du monde ? Vent de panique dans l’éditocratie !
Si Radio France se contente de présenter les faits avec objectivité, on peut se demander pourquoi elle se sent dans l’obligation d’émettre des réserves quant à l’accueil de cette victoire au sein-même du parti du candidat élu.
Le socialiste Zohran Mamdani a été largement élu à la mairie de New York, se mettant en première ligne face à Trump. Si c’est une bonne nouvelle pour les démocrates, son profil gêne aussi le parti résolument centriste.
« Ce n’est vraiment pas représentatif » : pourquoi l’élection du nouveau maire de New York gêne (un peu) les démocrates.
Acrimed dénonce le « torrent de boue » qui s’est déversé sur le candidat de la gauche du parti démocrate américain à l’occasion de son élection à la mairie de New York, en citant les exemples les plus significatifs de la presse française et d’outre-Atlantique la plus avide de croustillant. Nous avons poussé un peu plus loin, en épluchant un peu le web (avec des gants latex et une pince à linge sur le nez). Nous n’avons pas été déçus par la diversité des analyses qui n’en conduisent pas moins aux mêmes conclusions.
Pour CNews,« Zohran Mamdani est un islamiste qui préfère investir dans les quartiers plutôt que de donner plus de moyens aux policiers« et, par dessus le marché, comble d’infamie, « il est apprécié de la gauche française ».
Dans le JDD, Marion Maréchal alerte: «Aucune ville n’est à l’abri de la gauche woke et islamiste». « La métropole américaine pourrait devenir une ZAD pro-Hamas à ciel ouvert ». « Zohran Mamdani était le candidat soutenu par Rima Hassan, Mélenchon et toute l’extrême gauche réunie.«
Dans le même torchon, c’est Bernard-Henri Lévy qui y va de son couplet: « Tous les New-Yorkais de cœur sont en deuil aujourd’hui ». «L’antisémitisme de Zohran Mamdani est un crime»
I24NEWS s’en prend directement à la mère de Zohran Mamdani: « New York : des financements qataris reçus par la mère de Zohran Mamdani soulèvent des inquiétudes.«
Mais aussi au financement de sa campagne: « Des comités d’action politique proches du Qatar auraient également contribué à financer sa campagne, alimentant les inquiétudes sur une possible influence étrangère. »
Et, bien évidemment, Zohran Mamdani devient « le premier maire ouvertement antisioniste de la métropole« , provoquant un « moment de bascule pour les Juifs américains ».
La preuve en est que « Le candidat pro-palestinien Mamdani ouvre son discours de victoire en arabe », exacerbant très logiquement « Les inquiétudes de la communauté juive« .
Il est prévenu: « Les groupes juifs américains s’inquiètent et promettent de demander des comptes à Mamdani« .
« Ses propositions politiques ambitieuses, notamment la gratuité des bus et des services de garde d’enfants, de nouvelles approches en matière de sécurité communautaire et la création de magasins d’alimentation contrôlés par le gouvernement, associées à son inexpérience politique, laissent présager un avenir incertain pour la Grosse Pomme. »
D’autres commentaires sans ambiguïté enfoncent le clou et ne laissent pas d’inquiéter quant au risque de dégradation à venir des relations entre Juifs et non Juifs :
« La victoire de Mamdani marque un changement radical pour la communauté juive new-yorkaise, la plongeant en territoire inconnu. »
« Cette semaine, sa campagne s’est associée à celle de Jeremy Corbyn, au Royaume-Uni, autre militant d’extrême gauche anti-Israël tristement célèbre pour avoir entraîné le Parti travailliste britannique dans une série de scandales antisémites. »
« « Je m’inquiète de l’endoctrinement des enfants qui apprennent à haïr Israël, à considérer Israël comme un paria, à croire qu’Israël commet un génocide — ce que Zohran répète depuis deux ans », a déclaré Moshe Spern, qui dirige une organisation de soutien aux enseignants juifs. « Je suis préoccupé par l’éducation et par la façon dont la prochaine génération d’enfants pensera et votera. »
« Adams [maire sortant, NDLR] aurait ajouté qu’au lieu de condamner le Hamas, certains musulmans étaient « trop occupés à organiser des manifestations en faveur de la Palestine », comparant ces rassemblements à ceux du Ku Klux Klan. »
Nous en terminerons enfin par l’extrait d’un article du magazine Tribune Juive, dont l’auteur « Pour une fois …/… publie un article de gauche, profitez-en parce que cela ne se reproduira pas de sitôt » de son confrère Franc Tireur, non sans une arrière-pensée évidente puisque le titre original « Zohran Mamdani, Big Pastèque« est devenu « À propos de l’élection du nazislamique Mamdani », avec l’introduction de cet article, au demeurant sans intérêt, par une diatribe fort éloquente évoquant Baudrillard et son concept de « simulacre », sans l’avoir, de toute évidence, jamais lu.
« L’élection de Mamdani, c’est l’idiocratie chimiquement pure. Et l’idiocratie se fait toujours avec le sourire du niais, dans la joie et l’espoir. C’est une caractéristique universelle de l’idiot. »
Civils abattus, appel aux viols, fosses communes à el-Fasher: comment ont été documentées ces exactions au Soudan.
Des images édifiantes attestent de l’ampleur des massacres commis au Soudan lors de la prise d’el-Fasher par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), opposés depuis le 15 avril 2023 à l’armée soudanaise. Des chercheurs publient les résultats de leur enquête sur la base de vidéos et d’images satellites documentant les violences dans cette ville de l’ouest du pays.
Soudan : “Le sang est visible depuis l’espace” à El-Fasher, après la prise de la ville par les FSR.
La population de la grande ville du Darfour du Nord, occupée par les forces paramilitaires du général “Hemeti” après un siège de dix-huit mois, vit un supplice qui semble peu émouvoir l’opinion publique occidentale, contrairement aux massacres d’il y a vingt ans.
Soudan : derrière les massacres, la guerre de l’or des Émirats arabes unis.
Deux généraux, des armées rivales, des puissances étrangères impliquées… Au milieu de ce chaos, la population soudanaise est une nouvelle fois prise dans la tourmente.
Au Soudan, le ministre de la défense affirme que la guerre va continuer.
Hassan Kabroun a fait savoir, le 4 novembre, que les préparatifs militaires sont « en cours ». Après la prise d’El-Fasher le 26 octobre, les combats entre soldats soudanais et paramilitaires se concentrent désormais sur la région du Nord-Kordofan.
Guerre au Soudan : « On n’a rien fait. On a laissé faire ».
Les paramilitaires des Forces de soutien de rapide ont commis des massacres dans la ville d’El-Fasher au Soudan dans le silence assourdissant de la communauté internationale.
Le 4 novembre 1995, le Premier ministre israélien est assassiné par un extrémiste ultranationaliste religieux juif à Tel-Aviv. Le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, auquel Yitzhak Rabin a largement participé, meurt avec lui et engloutit l’espoir d’un État palestinien, gage et condition de paix. Trente ans plus tard, la fin du conflit semble toujours lointaine.
Dimanche 2 novembre des dizaines de milliers d’habitants ont rendu hommage à Yitzhak Rabin à Tel-Aviv. Un rassemblement symbolique après deux ans de conflit, un accord de paix qui patauge entre Israël et la Palestine. Mais point noir au tableau, le Premier ministre actuel, Benjamin Netanyahu ne s’y est pas rendu.
Israël et la négation constante du droit international.
En janvier 2024, Patrick Baudoin, alors président de la LDH dénonçait l’enchaînement depuis des décennies de violences de plus en plus insoutenables. »
Faute d’effectifs suffisants pour assurer le maintien de l’ordre en raison du match ESTAC/ SAINT-ETIENNE, le samedi 8 novembre à 17h30, les forces de l’ordre ont demandé au Collectif aubois pour la paix de décaler la manifestation prévue à 10h30 à la semaine suivante.
Le collectif a décidé de l’avancer d’une journée. La manifestation aura donc lieu le vendredi 7 novembre à 17h30, place Jean-Jaurès.
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Il y a des justiciables comme tout le monde, et puis il y a Nicolas Sarkozy. Depuis plus d’une décennie, l’ancien président de la République incarne presque à lui seul une justice à deux vitesses : celle qui oppose le citoyen ordinaire à ceux qui ont jadis tutoyé les sommets de l’État. Tribune.
Ce qui s’apparente à une « prise illégale d’intérêts » et entraîne un risque « d’atteinte à l’indépendance des magistrats ».
Un collectif d’une trentaine d’avocats a porté plainte jeudi contre le ministre de la Justice, dénonçant le soutien implicite qu’il porte à l’ex-chef de l’Etat incarcéré depuis le 21 octobre.
Pourtant, ça tombe bien, Darmanin veut remplir les prisons…
De Zyed et Bouna à Nahel, si peu de choses ont changé. Vingt ans après les révoltes de banlieue de 2005, les habitants des quartiers populaires sont toujours perçus par le personnel politique comme une population à discipliner. En témoigne le futur projet de loi de réforme pénale du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, déjà l’auteur de l’abjecte loi immigration qui, sans la censure du Conseil constitutionnel, aurait instauré la préférence nationale chère à l’extrême droite.
Par David Caviglioli dans Le Nouvel Obs du 23/10/2025
« “Ils ont voulu me faire disparaître et ça me fait renaître” : comment Nicolas Sarkozy se prépare à “l’épreuve” de la prison »
Le Figaro, 20/10
« “Je n’ai pas peur de la prison” : les derniers jours de liberté de Nicolas Sarkozy »
La Tribune, 18/10
Son sac est prêt. A l’intérieur : les trois livres et les dix photos de famille autorisées par l’administration pénitentiaire. Mardi matin, à 9h30, Karim Belghoumi fera ses premiers pas au centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis, entouré des siens. « Ma vie est un roman », déclare-t-il en nous recevant à son domicile, où il profite de ses derniers jours de liberté et se prépare au nouveau chapitre d’une existence décidément hors du commun. Autour de lui : son épouse
Sonia, qui le soutient plus que jamais, et ses enfants, fiers de leur père malgré sa condamnation pour association de malfaiteurs.
« Je n’ai pas peur de la prison, assure l’ancien videur du Twister Club. J’y entrerai la tête haute. » Le 25 septembre dernier, Karim Belghoumia été condamné à cinq ans d’emprisonnement, peine assortie d’une mesure d’exécution provisoire extrêmement sévère qui a profondément choqué l’opinion. « Je reçois énormément de messages de Français qui sont dans l’incompréhension, et même dans la colère », nous dit-il, avant de nous montrer quelques-uns de ces nombreux témoignages de soutien. « Ce n’est pas de la justice, c’est de la persécution ! » lui a ainsi écrit Zlatan Jankovic, alias « le Tatoué », son ami de vingt ans, garagiste à Aubervilliers, lui aussi victime d’un long acharnement judiciaire dans l’affaire dite des « Mercedes volées ».
« Ils ont voulu me faire disparaître et ça me fait renaître », assure Karim Belghoumi, qui affirme n’avoir qu’une seule revendication : « Être un justiciable comme les autres » – ce qu’il est d’ailleurs littéralement. En attendant sa mise sous écrou, il lit et relit « le Comte de Monte-Cristo », continue à aller à la rencontre des Français (« ils me disent leur désarroi ») et « garde, intacte au cœur, la passion de la France ». Il prend aussi le temps de recevoir ses amis et anciens collaborateurs – Titi le Borgne, Rico le Niçois, Jo le Kabyle. Ils sont unanimes : il reste l’homme combatif qu’il a toujours été. « Il est impressionnant de résilience, affirme Marco le Chacal. Il a la passion de la vie. »
En attendant sa mise sous écrou, Karim Belghoumi lit et relit “le Comte de Monte Cristo” et “garde, intacte au cœur, la passion de la France”.
« Je n’ai aucune amertume, confie ce multirécidiviste qui relit inlassablement les lettres envoyées depuis le bagne par le capitaine Dreyfus. Le combat que je mène, c’est un combat pour mon innocence et mon honneur bien sûr. Mais, au-delà de ma personne, c’est aussi et peut-être surtout un combat pour l’Etat de droit. » En prison, ce « bourreau de travail » ne compte rien changer à sa routine : sport, lecture névrotique de livres consacrés à des victimes d’erreurs judiciaires, et préparation des dix-huit procès en correctionnelle qui l’attendent encore pour trafics en tous genres.
Ces derniers jours, ses proches l’ont préparé à ce que sera sa vie à Fleury-Mérogis, la plupart ayant par chance déjà effectué de longues peines de prison. « Je ne demande aucun privilège », confie Karim Belghoumi. Il n’en aura d’ailleurs aucun. Selon l’administration pénitentiaire, la question de sa sécurité en détention n’est absolument pas une priorité. Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, ne compte pas lui rendre la moindre visite.
Comme l’exige son rôle, Gérald Darmanin ira chaque soir lire une histoire à Nicolas Sarkozy. (Le Gorafi)
Le garde des sceaux a tenu à préciser que cela faisait pleinement partie des obligations liées au poste de ministre de la justice.
« …/… Mais le risque est de leur [les chatbots] attribuer une conscience des intentions, des émotions, une capacité d’empathie, de compréhension, qu’ils ne possèdent pas. » Julia Velkovska, sociologue spécialiste de l’IA au département sciences humaines et sociales d’Orange Research.
Des chercheurs de l’Université de Cambridge, inquiets de voir une « industrie de l’au-delà numérique » se développer sans cadre, ont depuis plaidé pour la mise en place « de garde-fous ».
Dans un communiqué, Katarzyna Nowaszyk-Basinska, coautrice de l’article en question, qualifie de « champ de mines éthique » ce secteur de l’IA. « Nous devons dès à présent réfléchir à la manière de réduire les risque sociaux et psychologiques de l’immortalité numérique, car la technologie est déjà là. »
…
Et Jean de conclure par cette sentence cauchemardesque : « Une illusion susceptible de créer un vrai déséquilibre. Qui voudrait d’EM numériquement immortel ? »
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Car force est de constater que l’IA suscite énormément de défiance tant chez les scientifiques que dans le commun des mortels et que cette question brûlante fait effectivement l’actualité.
Comme certains le pensent, « Il va falloir former la société ».
Pendant que d’autres considèrent comme plausible « La fin de la solitude à portée d’IA » et concluent par une « Une citation anglophone [qui] dit que « les inconvénients sont le prix de la vie en communauté ». Que pour créer des liens forts, il faut parfois accepter l’inconfort, les disputes, l’éloignement. Que tous ces processus humains nous font grandir, évoluer et, surtout, nous permettent de construire des cercles solides, qu’il s’agisse d’espaces amicaux, amoureux, militants. Et j’aimerais que l’IA ne nous fasse pas croire le contraire. »
En réalité, c’est sans doute à l’école que tout se joue. Et puisque l’IA nous vient bien évidemment d’Amérique, laissons le mot de la fin à l’un des éducateurs les plus éclairés sur la question de l’éducation aux USA, Jessé Hagopian, pour qui « Réglementer l’IA ne suffit pas. Démantelons la logique qui l’a introduite dans les écoles. »
Mineurs isolés en France : « Un enfant devrait être protégé jusqu’à preuve du contraire », rappelle l’ONU.
Dans un rapport publié jeudi, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies (CRC) épingle la France pour ses « défaillances » dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers. Notamment lors des procédures de recours où les enfants sont « contraints de survivre dans la rue, dans des parcs ou dans des camps de fortune improvisés, sans nourriture ni eau potable en quantité suffisante ».
Un comité de l’ONU alerte sur le traitement des mineurs étrangers et isolés en France.
Jeudi 16 octobre, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a publié un rapport dénonçant les violations « graves et systématiques » des droits des enfants migrants non accompagnés par la France.
L’enfermement des enfants aux frontières est une détention arbitraire !
Le 16 octobre 2025, le Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies a publié son rapport d’enquête concernant la violation – par la France – de ses obligations internationales en matière de respect des droits des enfants.
Les Yvelines veulent construire dix « villages » pour les MNA.
Dans le cadre de la commission d’enquête sur la protection de l’enfance, la question des mineurs non accompagnés est souvent posée. Certains départements doivent accueillir davantage de MNA sachant que le recours à l’hôtel ne peut être que transitoire. Les Yvelines veulent expérimenter une solution controversée.
Raphaël Cognet, maire de Mantes-la-Jolie, qui se présente volontiers comme un homme de droite modéré encarté depuis quelques mois à Horizons est en fait un maillon du projet Périclès financé par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.
… et évoquant face à un projet décisé « sans concertation », le cri d’alerte de Benoît de Laurens, maire « sans étiquette, indépendants et non encartés » de Chapet, une commune « où il fait bon vivre à 45 mn de Paris ».
Cette pseudo-presse mange-merde est hélas toujours avide de remuer celle dont ces communes tentent désespérément depuis des décennies de se débarasser. On remarquera que certains sujets semblent particulièrement l’y inciter, en particulier lorsqu’il est question d’immigration.
RD
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La traditionnelle remise des trophées avait lieu cette année ce vendredi 17 octobre au cours de la soirée des associations de Pont-Sainte-Marie.
La section LDH de l’Aube, représentée par sa présidente, Maryvonne BLUM, accompagnée du trésorier Gérard LAILLET et d’une adhérente, Françoise BLUM, a reçu un trophée des mains de M. le Maire pour sa participation à la célébration de la Journée internationale des droits des femmes les 5 et 8 mars à Pont Sainte-Marie notamment. La qualité et la quantité du travail effectué (8000 heures cumulées de bénévolat en 2024) par la section au niveau départemental pour la défense des droits humains a été particulièrement soulignée à l’occasion de cette cérémonie.
Un buffet convivial, préparé par l’association Agis dans ta Ville, qui favorise les échanges et la solidarité entre tous les acteurs de la vie associative maripontaine, clôturait la soirée.
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Comment va se dérouler la deuxième phase du plan de paix à Gaza, concocté en partie par le président américain Donald Trump ? Le groupe palestinien Hamas et Israël ont entamé des discussions préliminaires, alors que les négociations étaient suspendues depuis la semaine dernière pour laisser la première phase s’appliquer plus sereinement. Car cette deuxième phase s’annonce encore plus compliquée, abordant la gouvernance de Gaza, le « Conseil de paix » présidé par Donald Trump et Tony Blair, le désarmement du Hamas.
A peine une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la situation reste extrêmement instable. Le régime génocidaire israélien continue de mener des opérations militaires sporadiques dans l’enclave palestinienne, en violation totale de l’accord. Dans le même temps, l’aide humanitaire reste extrêmement limitée, d’après des organisations et le personnel de santé sur place.
Les termes de l’accord entre le mouvement islamiste et l’Etat hébreu prévoyaient que tous les otages, vivants ou morts, seraient remis dans les soixante-douze heures suivant la mise en application du cessez-le-feu. Dix-neuf dépouilles manquent encore.
« On ne sait pas qui est encore en prison et qui est mort »
Et voilà. Les captifs israéliens ont été libérés après deux ans passés entre les mains du Hamas. Parmi eux, il y a des soldats qui étaient stationnées dans les postes militaires de la périphérie de Gaza. Tout le monde est content. Leurs familles sont contentes, les Israéliens sont contents, Trump est content, l’Occident est content. Tout le monde est content parce que vingt personnes ont été libérées. Les captifs israéliens ont raconté comment ils ont été déplacés plusieurs fois, dans des tunnels, dans des conditions de détention terribles d’après eux. Les discours et les commentaires, en Israël et en Occident, se félicitent de la libération des otages, qui était une priorité. Les dirigeants politiques parlent de la grande fête du retour des captifs à la maison. Mais on les entend moins se réjouir de la fin de la guerre. On ne parle plus du génocide que nous avons vécu. On fait mine d’oublier que sur les près de 2 000 Palestiniens libérés par Israël en échange de ces vingt Israéliens, 1 718 ont été enlevés pendant les deux ans d’invasion de Gaza.
Pendant que Trump vante son plan de paix pour Gaza, en Cisjordanie, les attaques de colons contre des Palestiniens se poursuivent. Face aux violences, des volontaires internationaux et israéliens tentent de soutenir villageois et cultivateurs.