Laurent Wauquiez, le variant français viral du trumpisme



Wauquiez propose aujourd’hui une version atlantique nord du bagne calédonien en demandant que les personnes sous OQTF supposées dangereuses soient reléguées au large de Terre Neuve dans la collectivité d’outre-mer de la République française de Saint Pierre et Miquelon.

On connaissait l’engagement en politique par conviction ou par ambition, un mix des deux le plus souvent. Laurent Wauquiez s’approprie une catégorie d’engagement en politique jusque-là réservée à l’ultra droite et à Donald Trump : la transgression. Pour régler la question des OQTF, il réinvente la vieille réglementation pénitentiaire abrogée en 1938 : la relégation ultra marine. 



Les soutiens de Marine Le Pen

Jordan Bardella: est accusé d’avoir occupé un emploi fictif d’assistant parlementaire européen. Il a maladroitement tenté d’en masquer les preuves.

Vladimir Poutine : est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.

Viktor Orban : a accordé sa grâce dans une affaire de pédocriminalité. En outre, il prononce le retrait de son pays de la CPI, à l’occasion de la visite de Benyamin Nétanyahou.

Eric Ciotti : a été visé par une enquête de détournement de fonds publics à l’occasion des législatives de 2024.

Eric Zemmour : dont on ne compte plus les condamnations pour injures racistes et contestations de crimes contre l’humanité vient d’écoper d’une amende de 10000 euros pour avoir soutenu que le maréchal Pétain avait sauvé des juifs français.

Matteo Salvini : a été accusé d’avoir refusé de laisser accoster des migrants en 2019, pour laquelle il encourait 6 ans de prison. Il a été relaxé par la justice italienne.

Jair Bolsonaro est inculpé dans l’affaire des « bijoux saoudiens » et risque jusqu’à trente-deux ans de prison. Par ailleurs, il sera jugé pour pour avoir tenté de se maintenir par un coup d’Etat à la tête du pays après sa défaite à l’élection présidentielle de 2022.

Donald Trump : par sa réélection, il échappe à ses condamnations pour les 34 chefs d’accusation prononcés contre lui en mai 2024 par un jury populaire.

Liste non exhaustive…

Le populisme anti-juges gagne du terrain



Le Nouvel Obs sort cette semaine un numéro consacré à la mise sous pression croissante des juges, assortie de menaces physiques, de contestations de décisions, de mises en cause répétées de leur légitimité par les politiques, en particulier ceux auxquels la Justice s’intéresse…

Il faut dire que les attaques se font de plus en plus pressantes et que la Justice, déjà en mauvais état en France (et pour cause, comme on pourra le voir plus bas), n’a pas besoin de cette charge massive des politiques, pas plus que de celle d’une certaine presse. On pourra « en juger«  à la lecture des articles (entretien et édito) accusateurs qu’il nous faut bien citer ici à contrecoeur (j’espère qu’on nous le pardonnera) autant que de ceux à décharge qui méritent beaucoup plus notre attention. (On nous pardonnera également de citer des articles incomplets, car réservés aux abonnés, mais dont les extraits nous semblent suffisamment significatifs pour figurer ici).



Jean-Marie Rouart: «Personne ne juge les juges, d’où leur sentiment de toute-puissance»


Dans son nouvel essai, l’académicien, qui a dénoncé une erreur judiciaire dans l’affaire Omar Raddad, explore les liens entre justice et littérature. Et s’inquiète de l’avènement d’une «République des juges».



FOG : « Quand la France a mal à sa justice »


Procès des assistants parlementaires du FN, procès Sarkozy : pas besoin d’être lepéniste ou sarkozyste pour constater les dérives d’une justice française surpolitisée.



Nourri par la détestation des élites et la démagogie de nos politiques, le populisme anti-juges gagne du terrain


Dans les pays illibéraux, mais aussi en France, la petite musique anti-juges devient de plus en plus assourdissante, alors que le combat pour une justice indépendante, garante de notre Etat de droit et de nos libertés, est bien l’affaire de tous. Cette semaine, « le Nouvel Obs » donne la parole aux acteurs de cette justice sous pression.



Menaces physiques, contestations de décisions, légitimité remise en question… Quand la justice est sous pression


Menaces physiques, contestations de décisions, mises en cause répétées de leur légitimité par les politiques… Alors que les magistrats sont de plus en plus la cible d’attaques dans les pays illibéraux, Etats-Unis en tête, un vent mauvais de populisme anti-juges souffle aussi en France. Enquête et éclairages sur un dangereux mouvement qui fragilise l’Etat de droit.



François Molins : « Les hommes politiques proclament leur attachement à la justice, sauf quand ça les touche de trop près »


Figure emblématique de la magistrature, l’ancien procureur de la République de Paris, à la retraite depuis deux ans, alerte sur la défiance et les menaces grandissantes qui visent la justice.



Elisabeth Guigou : « La thèse de l’existence d’une “République des juges” est fausse »


Le Nouvel Obs » a demandé à six anciens gardes des Sceaux leur opinion sur les pressions exercées sur les magistrats. La socialiste Elisabeth Guigou, en poste de 1997 à 2000, déplore des attaques récurrentes et un discrédit de l’institution judiciaire.



Servir ou démissionner : Les juges face à l’extrême-droite et au vertige du choix

Un article d’avril 2024 mais qui pourrait redevenir d’actualité…

A l’heure où l’extrême-droite s’annonce comme possible épilogue de ces législatives anticipées, Blast poursuit et conclut son tour d’horizon des trois administrations régaliennes. Après la police et l’armée (1), voici la justice, troisième pilier de l’État de droit. Si la France passe sous gouvernement RN, les juges en première ligne devront appliquer ses directives, règlements et ses lois. Une dizaine d’entre eux, exerçant sur tout le territoire national, se sont confiés à Blast : entre foi dans la solidité de l’État de droit et doutes sur la capacité (et le courage) de leur corporation à résister à des lois liberticides, les magistrats sont partagés.



Rapport CEPEJ : La France toujours en dessous de la moyenne européenne


La Commission européenne pour l’efficacité de la justice (CEPEJ) publie ce mercredi la dixième édition de son rapport biannuel sur l’efficacité et la qualité de la justice en Europe. La France est toujours en queue de peloton.



Nous terminerons sur une note plus positive, démontrant que la Justice française, malgré les attaques dont elle est l’objet et les moyens insuffisants dont elle dispose, fait néanmoins son travail.



Mort de Thomas à Crépol : Eric Zemmour condamné pour injure raciale


Lors d’un passage sur BFMTV en décembre 2023, le président de Reconquête avait tenu des propos polémiques au sujet du drame qui avait touché la commune de Crépol. Des propos qui avaient été signalés par des associations antiracistes et des élus LFI.

Le président du parti d’extrême-droite Reconquête Eric Zemmour a été condamné ce mercredi 26 mars à une peine de 9 000 euros d’amende, qui faute de versement peut donner lieu à son incarcération, pour injure raciale concernant des propos où il opposait « deux France » dans l’affaire de Crépol.



Procès des soupçons de financement libyen : le parquet requiert sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy, ainsi que 300 000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité


L’ex-président est jugé, aux côtés de onze coprévenus, dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

Le Parquet national financier (PNF) a annoncé, jeudi 27 mars, les peines requises à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de ses coprévenus, jugés par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le ministère public a requis sept ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende contre l’ancien président de la République, ainsi qu’une peine d’inéligibilité.



Procès de Gérard Depardieu : le parquet requiert 18 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende contre l’acteur


L’acteur est jugé pour des agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage du film « Les Volets verts », en 2021.

« Vous allez déclarer Gérard Depardieu coupable. » Le parquet de Paris a requis 18 mois de prison avec sursis contre l’acteur de 76 ans, jeudi 27 mars. Il est jugé depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles qu’une décoratrice et une assistante réalisatrice affirment avoir subies pendant le tournage du film Les Volets Verts, en 2021. Le ministère public a également requis 20 000 euros d’amende, une obligation de soins psychologiques, ainsi que l’inscription de Gérard Depardieu au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.


RD


L’Etat de droit

par Rémy Dufaut


La naissance de l’Etat de Droit sous les Parlements d’Ancien Régime,




« Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps exerçait ces trois pouvoirs : celui de faire les lois, celui d’exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers » Montesquieu (in De l’esprit des lois)

Jeudi dernier, nous faisions référence à la décision du conseil d’Etat du 7 novembre 2024 de juger légales les missions de suivi des « actions de nature idéologiques » confiées à la cellule de gendarmerie Déméter. Nous constations un nouveau recul manifeste de nos libertés fondamentales et demandions le démantèlement de la cellule Déméter en soutenant la démarche initiée par L214 auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme.

En dénonçant cette nouvelle atteinte à l’Etat de Droit en France, nous vous promettions de revenir sur les menaces croissantes qui pèsent sur lui.

Le coup de semonce le plus récent susceptible de nous alerter est assez significatif. Dans les colonnes d’un hebdomadaire acquis à l’extrême-droite, interrogé sur le meurtre de la jeune étudiante Philippine dont le principal suspect est un marocain, déjà condamné pour viol et sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français) le nouveau ministre de l’Intérieur dénoncait fin septembre 2024 « un point de déséquilibre où les règles finissent par protéger les individus dangereux davantage que les victimes de la société » et affirmait à ce titre que « l’État de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré ». Ces propos polémiques ne surprenaient pas au Sénat, d’autant que Bruno Retaillau lui-même avait déposé une proposition de loi constitutionnelle dont l’un des articles permettrait à la France de déroger aux règles européennes, notamment en matière migratoire. Fort heureusement, conformément à l’état de droit, le Conseil Constitutionnel ne reçoit pas de consigne du pouvoir politique dans la motivation de ces décisions.

Rappelons que la France est devenue Etat de Droit par la loi constitutionnelle no 2003-276 du 28 mars 2003 (JO du 29 mars 2003 p. 5568), relative à « l’organisation décentralisée de la République ».

On commence à se demander si l’Etat de Droit est le garant de la Démocratie ou bien un frein à celle-ci. Car s’il protège les libertés, sa judiciarisation croissante interroge la souveraineté populaire et la capacité d’action des élus. Si certaines réformes de la Constitution peuvent être envisagées pour se conformer aux règlements européens et permettre un rétablissement de la souveraineté parlementaire nationale, personne parmi les spécialistes du droit constitutionnel ne cherche à remettre en cause l’Etat de Droit.

Toutefois, le rapport très récent « Liberties Rule of Law » (Libertés État de droit) – publié lundi 17 mars par l’Union des libertés civiles pour l’Europe fait le constat d’un déclin inquiétant de l’Etat de Droit dans l’Union Européenne. Fruit d’une collaboration entre 43 organisations de défense des droits de l’Homme de 21 pays de l’Union européenne, coordonnée par l’Union des libertés civiles pour l’Europe, il démontre clairement que le système judiciaire, les mesures de lutte contre la corruption, la liberté des médias, l’équilibre des pouvoirs, l’espace civique et les droits de l’Homme ont rencontré des difficultés similaires et croissantes au cours des dernières années dans l’ensemble de l’Union européenne, y compris en France.

Cette fragilisation inquiétante de l’Etat de Droit est pointée du doigt par la LDH (Ligue des Droits de l’homme) en particulier. On observe la multiplication de publications de tribunes dans certains journaux à grand tirage ainsi que l’organisation de « colloques, souvent pseudo-scientifiques, visant à opposer la démocratie à l’Etat de Droit ou à dénoncer la tyrannie des droits de l’Homme« . Leurs auteurs ou organisateurs agissent régulièrement sous le couvert de pseudo et gravitent dans les milieux les plus réactionnaires. On observe une dérive autoritaire de la Vème République, certains représentants de l’Etat assumant de ne pas respecter les lois de la République. Le chef de l’Etat ne prend nullement en compte les choix du peuple français dans ses votes, nommant des Premiers ministres issus de partis largement minoritaires à la suite des élections. Tout est fait aujourd’hui en France pour opposer la démocratie à l’Etat de Droit.

On pourra citer en exemple le dispositif de vidéosurveillance algorithmique adopté comme une mesure expérimentale pendant les Jeux olympiques et qui devait s’achever en 2025 mais pour laquelle le gouvernement a fait voter la prolongation du dispositif jusqu’en 2027, malgré un bilan très mitigé. Inquiets, des députés ont saisi le Conseil constitutionnel le 24 mars.

La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans une approche de comportements racistes et xénophobes qui sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations. Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions. Le même ministre ainsi que des médias d’extrême-droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale. Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême-droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux de la société.

L’aide médicale de l’Etat (AME) subit de nouvelles attaques politiques et médiatiques avec de nouvelles restrictions des conditions d’accès envisagées dans le rapport Evin-Stefanini qui auraient des impacts considérables. Il s’agit d’une protection maladie de second rang. Le dispositif est parfaitement stable et maîtrisé. Un système « attractif » et des « abus » ? « L’appel d’air » et la fraude sont des mythes. La société civile et les soignants veulent la préserver pour la protection de la santé individuelle et collective, tout comme 60% des Français.

On assiste à une avalanche de lois sécuritaires, liberticides et répressives entraînant une régression considérable des libertés et contribuant à la montée de l’antisémitisme et du racisme, attisée par la désignation de boucs émissaires (la « submersion migratoire »), du masculinisme et du virilisme prôné par les extrêmes-droites les plus radicales.

Des mariages sont interdits par des maires qui défient la Constitution et la loi au nom de l’idéologie.

On décrète une disposition qui institue la perte de la nationalité française par désuétude, soumise à la réunion de deux conditions cumulatives pour qu’elle puisse être judiciairement constatée ou pour que cette perte puisse être opposée dans le cadre d’actions déclaratoires de nationalité ou de demande de certificat de nationalité française.

Le droit à l’alimentation n’est plus garanti pour toutes et tous justifiant l’intitution d’une loi-cadre sur le droit à l’alimentation qui pourrait être le levier nécessaire pour engager la transformation de notre système alimentaire mais le courage politique n’est pas à la hauteur des enjeux.

Des maires d’extrême-droite décident d’attenter aux principes de laïcité et de neutralité des services publics posés par la loi de 1905 et rappelés par les décisions de principe rendues en 2016 par le Conseil d’Etat qui avait naturellement décidé qu’une crèche de la nativité n’avait pas sa place au sein d’un bâtiment abritant le siège d’une collectivité publique ou d’un service public.

En supprimant les activités en prison par pure démagogie, on compromet sérieusement le droit à la réinsertion.

Sous prétexte de lutter contre le terrorisme, l’antisémitisme ou encore le trafic de stupéfiants, les gouvernements qui se succèdent depuis 2022 contribuent à la dégradation de l’état des libertés en France.

Les institutions internationales comme le Comité international olympique, la Fifa ou encore les Nations unies ont démontré qu’il est possible de concilier liberté religieuse et pratique sportive. Leur décision d’autoriser le port du couvre-chef sportif dans les compétitions prouve qu’une réglementation inclusive peut coexister avec des standards élevés de sécurité et d’équité. La proposition de loi aggraverait une exception française remarquée lors des Jeux olympiques et paralympiques, où la France était le seul pays à interdire le port du voile à ses athlètes.



Six jeunes formés et insérés ou en formation ont reçu récemment une OQTF qui brise leurs espoirs et leur trajectoire d’intégration. L’un d’entre eux a été fortement soutenu par la Cantine du 111, restaurant associatif de Châlons ; deux autres sont accompagnés depuis longtemps par le RESF ; les trois derniers nous ont contactés via leurs employeurs pour des recours. Ce sont tous des jeunes aux trajectoires irréprochables, investis dans leur formation et leurs entreprises.

Heureusement, l’Etat de Droit si gravement menacé, comme on a pu le voir, ne pourra pas être atteint au point que connaissent hélas de nombreux pays dans le monde. En France, la Justice continue de faire son travail sans faillir, plus facilement qu’aux USA, niamment, ce qui va nous permettre de terminer la journée sur deux notes d’espoir.

Nicolas Sarkozy est « le véritable commanditaire » d’un pacte de corruption « indécent ». Ces mots très forts sont ceux prononcés par le parquet financier ce soir. Le 25 mars était le premier jour des réquisitions au procès de Nicolas Sarkozy et 11 autres prévenus. Tous sont poursuivis pour le financement présumé libyen de la campagne présidentielle de 2007. Les magistrats financiers ont donné le ton en pointant l’implication directe de l’ancien chef d’État dans la conclusion d’un « pacte de corruption ».

Le tribunal administratif de Grenoble a fait condamner l’État à indemniser la ville de plus de 80 000 euros pour ses « carences » en matière d’hébergement d’urgence. Rennes, avec les maires écologistes et socialiste de quatre autres grandes villes, Strasbourg, Bordeaux, Lyon et Grenoble, a annoncé jeudi poursuivre l’État devant la justice administrative pour dénoncer ses « carences » en matière d’hébergement d’urgence et réclamer « une refonte » d’un système « à bout de souffle ». Aux côtés de quinze autres maires, dont Anne Hidalgo, ils ont adressé jeudi un courrier au chef de l’État dans lequel ils informent, qu’ils saisissent la justice, assurant n’avoir cessé de l’« alerter depuis des mois sur le drame humanitaire qui se joue dans notre pays ».

Conférence-débat à Bar-sur-Aube




Sociologue, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine-PSL et chercheur à l’IRISSO, Samuel Bouron a collaboré à l’ouvrage collectif « Extrême droite : la résistible ascension » qui analyse divers ressorts ayant permis aux extrêmes droites de s’installer durablement dans le paysage politique et électoral.

Dans son livre « Politiser la haine » paru en février, Samuel Bouron enrichit son analyse de la bataille culturelle de l’extrême droite identitaire : « Par la politisation des affects, ils [les identitaires] construisent une altérité radicale entre un « nous » (les Français « de souche », les hommes, le vrai peuple) et un « eux » (les musulmans, les féministes, les trans, les « woke »), qui contribue à rendre populaires les idées réactionnaires. »

« Si l’UNRWA implose demain, il n’y a pas d’alternative »



Toujours en activité malgré l’interdiction d’Israël, le directeur de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, explique comment cette agence prépare le terrain pour les futures institutions palestiniennes.

À la fin du mois dernier, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) – la principale organisation humanitaire pour les réfugiés palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et dans tout le Moyen-Orient – s’est retrouvé en terrain inconnu. 

Trump, Musk: la résistance s’organise



Etats-Unis : que changent les décrets de Trump ?


Juste après avoir prêté serment, le nouveau président américain, Donald Trump, s’est rendu auprès de ses partisans, devant lesquels il a signé près de 80 décrets – révoquant des mesures de son prédécesseur, Joe Biden, et ouvrant la voie à d’autres décisions. Celles-ci prévoient notamment le limogeage de nombreux fonctionnaires fédéraux, le verrouillage de la frontière avec le Mexique, et une amnistie des insurgés du Capitole. Les éditorialistes commentent.



Anne Deysine, experte des Etats-Unis : « La résistance va se focaliser sur ce qui est vraiment important »


Pour Anne Deysine, juriste, spécialiste des Etats-Unis, la résistance, tous azimuts, durant le premier mandat de Trump a montré ses limites. « Cette fois, il y a une vraie réflexion pour hiérarchiser et cibler certaines priorités. »



Etats-Unis : ce vieux manuel de sabotage qui refait surface pour résister à Donald Trump


Les consultations d’un guide de méthodes pour résister au fascisme, déclassifié par la CIA en 2008, explosent depuis l’élection de Donald Trump.

Faut-il y voir un acte de résistance ? Ou bien est-ce la traduction d’une vraie crainte face au déconcertant Donald Trump, réélu pour un second mandat en novembre dernier ? Depuis plusieurs semaines, un vieux manuel de résistance au fascisme, déclassifié par la CIA en 2008, est devenu viral sur Internet. Il s’agit d’un guide gouvernemental très sérieux daté de la Seconde Guerre mondiale.



États-Unis. Comment la résistance à Donald Trump sort de sa torpeur


Aux États-Unis, la résistance s’organise contre un pouvoir jugé brutal et antidémocratique. Sidérée par la quantité de décisions présidentielles radicales, elle prend forme surtout dans les tribunaux.



Le projet 2025 de Trump couronne une résistance de plusieurs décennies aux réformes progressistes du 20e siècle


Pendant une grande partie du XXe siècle, les efforts de refonte du gouvernement ont été motivés par le désir progressiste de mettre le gouvernement au service des Américains ordinaires, notamment avec les réformes du New Deal et de la Grande Société.

Mais ils se sont également heurtés à une réaction négative des conservateurs, qui cherchaient à réduire le rôle de l’État en tant que source de sécurité pour les travailleurs américains et à l’aligner sur les intérêts des entreprises privées. 



Aux États-Unis, les purges d’Elon Musk créent un premier front de résistance


Face au rythme et à l’amplitude des réformes menées par le bras droit de Trump contre le gaspillage de l’État, la riposte a lieu dans la rue et dans les tribunaux. Le bras de fer est engagé.



Résistances politique et économique après un mois de présidence Trump 2.0, au pas de charge


Cela fait un mois que Donald Trump est revenu à la Maison Blanche. Les résistances politique, civile et économique commencent à s’organiser alors que le président républicain poursuit son agenda politique au pas de charge.



Résistance scientifique aux États-Unis : « La science est le premier des contre-pouvoirs »


Aux États-Unis, les scientifiques commencent à s’organiser pour résister aux attaques de la nouvelle administration Trump, qui censure les bourses de recherche, réduit les fonds de recherche et va jusqu’à supprimer des données publiques qu’elle estime gênantes. Mais ils restent divisés.



Snobé par les Etats-Unis, le G20 fait de la résistance en Afrique du Sud


Dans le viseur de l’administration Trump, Pretoria a plaidé pour le multilatéralisme lors de la réunion des ministres des affaires étrangères du G20 à Johannesburg.

N’en déplaise aux Etats-Unis, le multilatéralisme n’est pas mort. C’est en tout cas le message qu’a tenté de faire passer la présidence sud-africaine du G20 en ouverture du premier grand rendez-vous de ce forum annuel, qui a rassemblé les ministres des affaires étrangères des plus grandes économies du monde, jeudi 20 et vendredi 21 février, à Johannesburg. Une volonté appuyée par de nombreuses nations, en dépit de l’absence remarquée du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.



Aux Etats-Unis, la résistance à Elon Musk et sa tronçonneuse contre l’Etat fédéral grandit


L’omniprésent conseiller de Donald Trump avait donné jusqu’à lundi minuit aux fonctionnaires fédéraux pour justifier leur travail de la semaine précédente, sous peine d’être licenciés. Il a repoussé ce délai face aux oppositions de plus en plus vives à l’intérieur et à l’extérieur de l’administration.



Analyse – Une résistance anti-Trump anesthésiée


Au lendemain de la première investiture de Trump, en 2017, environ un demi-million de personnes avaient déferlé sur Washington, en signe de protestation, scandant le célèbre : « Voici à quoi ressemble la démocratie! » Huit ans plus tard, la révolte citoyenne est anémique et l’opposition politique, émasculée. Apathie, vous avez dit?



L’administration Trump efface des millions de données scientifiques, la résistance s’organise


Cancel que ça s’arrête ? Depuis l’investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche, nous assistons à un autodafé numérique de tout ce qui touche de près ou de loin à des politiques jugées trop progressistes. Le processus est méthodique et tout y passe. Analyse.



US go home, enfin !


« US go home! » Les plus vieux écraseront peut-être une larmichette en se rappelant ce slogan qu’ils traçaient d’une main plus ou moins habile sur les murs des villes d’Europe. Contre la guerre étatsunienne au Viet-Nam. Contre le modèle de société imposé par l’Oncle Sam. Allez, du balai, les Ricains! Eh bien, plus d’un demi-siècle plus tard, nous y voilà. « US » est vraiment « go home »!

« Gens du Voyage » : la Commission européenne contre le racisme épingle la France



La Commission Européenne contre le Racisme et l’Intolérance (ECRI) épingle la France pour son non-respect de ses engagements en matière d’égalité, d’inclusion et de participation des Gens du voyage. Ce constat illustre une paralysie d’État, où l’inaction se conjugue à un débat politique étouffé par l’antitsiganisme et le populisme, empêchant toute avancée vers des réformes justes et nécessaires.



Les gens du voyage installés sur un parking de covoiturage obtiennent gain de cause


Le tribunal administratif de Grenoble a donné raison aux familles de gens du voyage qui s’étaient installées le 5 janvier 2025 sur un parking relais de Seynod, près d’Annecy. Les gens du voyage avaient été mis en demeure de quitter les lieux sous vingt-quatre heures, quatre jours après leur installation.



Conseil constitutionnel

par Jean Camus



Désavoué à 3 reprises lors de consultations des Français, le président de la République décide de nommer comme président du Conseil constitutionnel (CC) une personne de son entourage le plus proche, un de ses plus anciens et fidèles soutiens. Malgré ces échecs, la méthode ne change pas, un mépris total assumé des souhaits sollicités des Français. « Une faute politique grave. » disent certains. Une de plus ?

Richard Ferrand hormis son attachement personnel à Emmanuel Macron ne présente pas de dispositions particulières pour ce poste prestigieux. Mais fidèle parmi les plus fidèles en macronie.

2 ans d’études de droit, ancien journaliste, dirigeant d’une agence de graphisme, il ne s’est guère illustré en tant que législateur. Député de 2012 à 2018, président de l’Assemblée nationale de 2018 à 2022, il est battu aux dernières élections. Mis en examen en 2019 par trois juges pour prise illégale d’intérêts, même si l’affaire a été classée sans suite.  Son compagnonnage de 10 ans avec le chef de l’Etat lui vaut une large hostilité sur les bancs de l’Assemble nationale. Sa nomination pourrait être empêchée si les votes des 2 assemblées totalisaient plus des trois cinquièmes des votes exprimés.

L’Elysée met en avant sa qualité d’ancien président de l’Assemblée nationale, « pas un club de bridge », rétorquent certains, pas une « maison de retraite » pour anciens présidents de l’Assemblée. « il n’y a pas de filiation naturelle entre l’Assemblée et le Conseil constitutionnel, le second n’est pas la chambre d’appel du premier ». « Le pire serait que le chef de l’Etat par le choix qu’il ferait d’un président trop proche de lui, donne l’impression de vouloir reprendre indirectement la main sur les institutions dont les élections lui ont fait perdre le contrôle », (un ancien secrétaire général du CC.).

Vif émoi chez les professionnels du droit « Seuls des juristes aguerris devraient être nommés conseillers constitutionnels » un professeur de droit. « Peut- être exiger que les futurs conseillers aient au moins dix ans d’expérience professionnelle dans le domaine juridique ». En France il n’existe aucune exigence de compétence juridique ni à fortiori d’intégrité morale.

Respectera-t-il le « droit d’ingratitude » envers celui qui l’a nommé ? L’image d’impartialité, tant objective que subjective doit être intacte et ses membres insoupçonnables et irréprochables. Mais il a contre lui la théorie des apparences : « la justice ne doit pas être seulement dite, elle doit également donner le sentiment au public qu’elle a été bien rendue » (un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme). Laquelle a à plusieurs reprises « dénoncé » le système judiciaire français pour son manque d’indépendance.

Cette nomination pourrait être l’occasion de réformer la désignation des membres du Conseil constitutionnel afin d’éviter les problèmes de politisation et d’impartialité.


JC 

L’Assemblée nationale adopte le texte de Gabriel Attal visant à durcir la justice des mineurs



Soutenu par le gouvernement mais honni par la gauche, le texte était examiné depuis mercredi soir dans l’hémicycle.

Une victoire politique pour Gabriel Attal. Les députés ont adopté, jeudi 13 février, en première lecture, la proposition de loi de l’ancien Premier ministre visant à durcir la justice des mineurs. Le texte a été adopté par 125 voix contre 58. Cette proposition de loi, qui vise à « restaurer l’autorité » de la justice à l’égard des « mineurs délinquants » et de « leurs parents », reprend une série de mesures annoncées au printemps par Gabriel Attal, alors Premier ministre : comparution immédiate, sanction des parents, dérogations à l’excuse de minorité…



Violence des mineurs : ni déni ni vains coups de menton


Moins de quatre ans après la vaste réforme Belloubet, une nouvelle proposition de loi visant à « restaurer l’autorité » est examinée à l’Assemblée nationale. Or, en matière de délinquance juvénile, un traitement de long terme, ne faisant pas des tragédies de l’actualité l’alpha et l’oméga d’une politique, est nécessaire.



La région Île-de-France à l’origine d’une collecte problématique de données sur des collégiens

Appartenance à une minorité ethnique, environnement familial, handicap…

 

Pendant trois ans, des données sensibles concernant des collégiens exclus de leur établissement en Seine-Saint-Denis ont été collectées par la région Île-de-France. Des alertes sur l’illégalité ont stoppé la pratique, mais des inquiétudes demeurent.

La défiance des Français envers le monde politique est « à un niveau jamais mesuré », révèle le baromètre annuel du Cevipof



Seuls 26% des Français déclarent avoir confiance dans la politique, d’après le baromètre du Cevipof, publié mardi.

« La confiance des Français dans la politique est devenue une défiance structurelle à un niveau jamais mesuré », a déclaré, mardi 11 février, sur France Inter le politologue Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof, centre de recherche qui publie son baromètre annuel de la confiance dans la politique.



Le fond de l’air est glaçant


La contagion Trump se propage sur le Vieux Continent. Notre époque hésite entre résistance et résignation face au fascisme qui vient.





Richard Ferrand envisagé à la tête du Conseil constitutionnel : un boulevard politique pour Emmanuel Macron ?


En proposant la nomination d’un proche à la tête du Conseil constitutionnel, Emmanuel Macron s’est attiré les foudres d’une partie de la classe politique, mais également des spécialistes de la Constitution. Pour autant, cette nomination envisagée offre-t-elle un boulevard politique au président de la République ?



Justice des mineurs : le texte répressif de Gabriel Attal arrive à l’Assemblée nationale



Dans un contexte de tensions autour de la violence des mineurs, les députés vont commencer à examiner ce mercredi 12 février la proposition de loi déposée par l’ancien Premier ministre. Le texte, rempli de mesures répressives, suscite inquiétudes et contestations.



« La justice des enfants repose sur le principe de l’éducabilité » : les juges et les éducateurs vent debout contre la comparution immédiate des mineurs


C’est l’un des articles controversés de la proposition de loi de Gabriel Attal pour faire évaluer la justice des mineurs. Il avait été retiré par la gauche lors du travail en commission parlementaire. Le bloc central mise sur le passage dans l’hémicycle mercredi pour qu’il revienne dans la proposition de loi.



Justice des mineurs : « La rapidité et l’efficacité, on l’a déjà », affirme un syndicaliste de la Protection judiciaire de la jeunesse


Mathieu Moreau, éducateur à la Protection judiciaire de la jeunesse, déplore « l’affichage politique » de la proposition de loi pour durcir la justice des mineurs examinée à l’Assemblée. Il réfute tout aggravation de la violence des jeunes. « En fait, on surmédiatise ».




« L’appel de plus de 100 organisations pour un grand ministère de l’enfance : « Les enfants devraient être les premiers à être protégés par l’action publique » » publiée dans Le Monde



Un nouveau texte sur la délinquance des mineurs : pour quoi faire ?


La proposition de loi (n° 448) visant à restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents arrive en séance publique à l’Assemblée nationale ce mercredi 12 février. Mais que contient-elle au juste ?



Menaces sur les juges et les procureurs : le premier syndicat de magistrats interpelle Emmanuel Macron



L’USM, l’Union syndicale des Magistrats, vient d’adresser un courrier au président de la République. L’organisation s’alarme de « la prolifération de paroles susceptibles de valider l’idée que l’autorité judiciaire serait un ennemi politique ou une menace ». Une allusion claire au procès des assistants parlementaires européens du RN et aux dernières polémiques judiciaires.

La justice peut-elle contrer Donald Trump ?



Les Bourses mondiales sont en net recul ce lundi (3 février 2025), secouées par l’ampleur des droits de douane annoncés par Donald Trump. Cela fait partie des nombreuses mesures prises au pas de charge par le nouveau président américain qui n’a eu de cesse de signer des décrets depuis son investiture. Parmi ces décisions, beaucoup font déjà l’objet de plaintes et de recours en justice. À quel point Donald Trump a-t-il les mains libres pour imposer sa politique ? Jusqu’où la justice est-elle compétente sans menacer la séparation des pouvoirs ?



Rétention de migrants à Guantanamo: «Une perspective inhumaine et illégale» dans une zone de non-droit


Le président Donald Trump veut faire de la base américaine de Guantanamo, connue pour sa prison militaire ouverte après le 11-Septembre, un centre géant de rétention pour 30 000 migrants sans papiers. Une annonce qui suscite de vifs débats et rappelle des souvenirs douloureux. Entretien avec Brian Concannon, avocat aux États-Unis et directeur de l’Institut pour la justice et la démocratie en Haïti.



Nouvelles sanctions des États-Unis contre la Cour pénale internationale : un frein colossal à la lutte contre l’impunité


Véritable menace pour la CPI, la loi dite « Illegitimate Court Counteraction » a pour conséquence directe et voulue d’entraver l’efficacité de la Cour dans la poursuite et la sanction des crimes dits « internationaux ». Si Donald Trump a perdu son premier pari de l’adopter avant la visite de Benjamin Netanyahu à Washington le 4 février, Il n’y a toutefois pas matière à crier victoire hâtivement. Par Emmanuel Daoud et Marie Lehmo



Aux Etats-Unis, une juge fédérale prolonge la suspension du gel des subventions publiques décidé par Donald Trump


Selon la magistrate, la Maison Blanche n’a pas justifié la nécessité de priver « des millions d’Américains de ressources vitales » avec « moins de vingt-quatre heures de préavis ».

Une juge américaine a prolongé, lundi 3 février, la suspension du gel des subventions publiques décidé la semaine dernière par le président Donald Trump. Dans un mémo, publié le 27 janvier, la Maison Blanche avait demandé aux ministères et aux agences fédérales de geler des dépenses d’« assistance » – subventions et allocations notamment – et d’en faire une revue d’ensemble afin de s’assurer de leur conformité avec « les priorités présidentielles ».



La politique du «big deal» de Trump


Le « big deal » : la grosse affaire ou encore le marchandage comme arme politique… C’est l’un des joujoux favoris du président américain. Il tempête, il exige, il menace pour négocier ensuite au mieux. Bref, il bluffe, pour reprendre le terme utilisé par Le Monde. Et ça passe… tout juste…



Guerre en Ukraine : Donald Trump lorgne sur les métaux précieux ukrainiens en échange de l’aide américaine


A l’automne dernier, Kiev avait ouvert la porte à une « exploitation commune des ressources stratégiques » de l’Ukraine avec ses partenaires internationaux.

Des armes contre des métaux précieux ? Le marchandage est lancé. Le président américain, Donald Trump, a réclamé, lundi 3 février, « des assurances » de la part de l’Ukraine pour mettre la main sur ses « terres rares », des métaux très utilisés dans l’électronique, en contrepartie de l’aide américaine



Suspendre les transferts d’armes à Israël pour mettre fin à la complicité dans des abus israéliens


Des armes fournies par les États-Unis sont liées aux atrocités commises par Israël à Gaza.

Les États-Unis se rendront complices des graves violations commises par le gouvernement israélien à Gaza tant que Washington continuera à lui fournir des armes et d’autres formes d’aide militaire, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui, alors que le président Donald Trump s’apprête à accueillir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.



Le gel de l’aide internationale américaine par Donald Trump plonge le journalisme mondial dans le chaos


Le président Donald Trump a gelé des milliards de dollars de subventions d’aide internationale à travers le monde, dont plus de 268 millions de dollars alloués par le Congrès pour soutenir les médias indépendants et la libre circulation de l’information. Dénonçant une décision qui plonge les ONG, les médias et les journalistes, qui font un travail essentiel, dans le chaos de l’incertitude, Reporters sans frontières (RSF) appelle les soutiens publics et privés internationaux à s’engager pour la pérennité des médias indépendants.



La cancel culture à la sauce Trump


Le 47e président des États-Unis a lancé sans attendre une vaste politique de censure, faisant retirer des pages Internet des sites fédéraux concernant les droits des personnes LGBT, la santé, le réchauffement climatique…



“La circulaire Retailleau est avant tout un message politique”


Me Julie Moulin est avocate et responsable de la permanence dédiée au droit des étrangers au barreau de Montpellier. Le Poing a discuté avec elle pour décrypter la circulaire prise le 23 janvier par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui vise à durcir les critères de régularisation pour les personnes sans-papiers. Entretien.

«Submersion migratoire» : François Bayrou parle comme Marine Le Pen et se fait critiquer jusque dans son camp



Dans son interview à LCI lundi 27 janvier au soir, le Premier ministre a pris des accents d’extrême-droite sur l’immigration. Bruno Retailleau applaudit, Yaël Braun-Pivet grince.

Et si on jouait un peu ce mardi matin ? Le jeu est simple et consiste à deviner qui, de François Bayrou ou Marine Le Pen, a prononcé la phrase suivante : «Les apports étrangers sont positifs pour un peuple à condition qu’ils ne dépassent pas une proportion.» Pas facile, n’est-ce pas ?



A l’Assemblée, François Bayrou maintient ses propos sur la « submersion » migratoire à Mayotte et dans d’autres départements français


Interrogé par le socialiste Boris Vallaud, qui lui a reproché d’utiliser les mots de l’extrême-droite, le Premier ministre a assuré mardi dans l’hémicycle qu’il s’agissait du mot « le plus adapté » à la situation vécue notamment par les Mahorais.
« L’immigration n’est pas le problème de la France. Ce sont les problèmes de la France qui font que l’immigration est désormais une impasse, parce qu’il n’y a pas d’intégration, comme nous le voulons, par le travail, par la langue et par les principes. »



Loi fin de vie : qu’est-ce que ça change de couper la loi en deux ?


En divisant le projet de loi « fin de vie », François Bayrou veut accélérer l’adoption du projet de loi sur les soins palliatifs qui fait consensus, mais voue l’autre projet sur l’aide à mourir à un rejet presque certain, tant ses détracteurs sont nombreux au Parlement.

Un nouveau chantier en vue. Le projet de loi « fin de vie », présenté par le gouvernement de Gabriel Attal, a subi comme bien d’autres textes un coup d’arrêt brutal lorsque Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale le 9 juin dernier. Passé sous silence durant le court passage à Matignon de Michel Barnier, il vient de refaire surface. Mais sous une autre forme.



Procès des assistants du RN : un Premier ministre ne devrait pas dire ça


En jugeant «injuste» l’accusation de détournement de fonds européens, qui vise son parti comme le RN, François Bayrou a commis une faute institutionnelle.

La parole d’un Premier ministre ne peut être la même que celle d’un chef de parti. Invité lundi soir de LCI, François Bayrou a porté un très mauvais coup à l’institution judiciaire en affirmant que le procès des assistants d’eurodéputés, qui vise le Rassemblement national et qui fait peser un risque d’inéligibilité sur Marine Le Pen, repose, comme celui qui a auparavant concerné l’UDF et le Modem, sur «une accusation injuste». Cette prise de position du chef du gouvernement, pas nouvelle chez lui, n’est pas à la hauteur de l’éminente fonction qu’il occupe désormais.



A ne pas manquer la semaine prochaine



         

Au lendemain des élections législatives, une centaine d’organisations ont lancé un appel à désarmer l’empire Bolloré ( https://desarmerbollore.net/appel ). Elles y pointaient la menace grave que représente une telle omnipotence financière et médiatique. Elles appelaient à agir contre un ensemble de dispositifs et infastructures dédiés à la conquête du pouvoir par l’extrême droite. L’exemple d’Elon Musk, et désormais de ses confères patrons de la tech, montre à quel point quelques milliardaires peuvent peser de tout leur poids, aux Etats-Unis et jusqu’en Rurope, dans l’avènement d’un ordre mondial réactionnaire et fascisant. L’actualité offre ainsi un sinistre miroir et la campagne pour désarmer l’empire Bolloré relève ici chaque jour un peu plus de l’urgence.

Du 29 janvier au 2 février 2025, cette coalition d’organisations appelle dans tout le pays à des journées d’actions contre l’empire Bolloré et ses infrastructures : énergies fossiles avec Bolloré Energy, agro-industrie coloniale et écocidaire avec la Socfin socapalm, conseil et publicité avec Havas, extractivisme avec Blue Systems, surveillance et contrôle avec EASIER, IER ou Automatic systems, et de plus en plus de médias et maisons d’éditions à travers le groupe Hachette. L’appel à ces journées d’actions met ainsi en avant le caractère aussi glaçant qu’absolument cohérent du projet industriel, financier et politique du groupe Bolloré. Pendant des mois nous avons analyser comment son empire se déploie sous diverses formes et firmes qui se nourrissent d’un renforcement autoritaire de l’ordre économique mondial autant qu’elles l’appuient.

👉 L’appel complet est lisible sur le site de la campagne

Ces journées d’actions font suite à une première série de mobilisation en décembre à l’initiative d’une centaine de libraires dénonçant l’emprise du groupe Bolloré dans le monde de l’édition (https://desarmerbollore.net/news/actions-decentralisees-du-29-janvier-au-3-fevrier-2025#user-content-fn-1 ) ainsi qu’à l’intrusion de centaines de milliers de marque-pages invitant à boycotter Hachette/Bolloré dans les livres du groupe (https://desarmerbollore.net/news/operation-marque-pages. ) Du 29 janvier au 2 février 2025, des mobilisations publiques sont d’ores et déjà annoncées à Grenoble, Reims, Lyon, Poitiers, Clermont-Ferrand, Oyonnax, Marseille, Paris dans le Finistère ou en Aragon (détails ci-dessous). D’autres rendez-vous nous parviennent chaque jour, sans compter les actions surprises. Les journalistes qui souhaitent avoir plus d’infos sur certaines mobilisations et les couvrir peuvent nous joindre sur le tel presse.

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LISTES DES ACTIONS PUBLIQUES :

Grenoble : mercredi 29 janvier à 17h30 à Grenoble (UGA BU Droit-Lettres)
Aragon : mercredi 29 janvier 2025 à Aragon (devant le centre culturel)
Reims : jeudi 30 janvier à midi (devant la fac de lettre)
Lyon : samedi 1er février à 15h30 (Place Guichard)
Chasseneuil-du-Poitou : samedi 1er février à 14h30 (Zone commerciale du Futuroscope – 86)
Besançon : samedi 1 février à 14h30 (Place Pasteur)
Reims : samedi 1er février après-midi (au centre démocratique kurde)
Clermont-Ferrand : samedi 1 février de 14 à 19h 
Oyonnax : samedi 1er février 2025 (devant le local du Progrès, rue Anatole France
Marseille : dimanche 2 février de 12h à 18h (La Plaine)
Finistère : dimanche 2 février 14h en Bretagne (lieu communiqué au dernier moment)

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POUR SUIVRE LES MOBILISATIONS :

CARTE DES ACTIONS – Une carte des mobilisations qui sera alimenté en temps réel tout le long des jours de mobilisation se trouve ici https://desarmerbollore.gogocarto.fr/map#/carte/@45.60,1.98,6z?cat=all

SITE – L’ensemble des appels à ces mobilisations, la carte des infrastructures de l’empire Bolloré, des analyses et retours d’enquêtes, ainsi que des comptes-rendus texte photos, vidéos des mobilisations sont disponibles sur le site de la campagne : https://desarmerbollore.net 

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Contact presse Soulèvements de la terre :  06 29 98 45 22 (téléphone ou signal)

Compte insta de la campagne : @campagnebollore








Le MRAP et la Compagnie du Loup bleu ont le plaisir de vous inviter à la représentation de « la fuite » :

vendredi 31 janvier à 20h30 

à l’Aiguillage

3 Place de la gare, 10110 Polisot.

suivi d’un échange et de témoignages

vous pouvez réserver  par téléphone au 03 51 63 71 52 ou à contact@laiguillage.org

La fuite

Un homme jeune – un fils, un frère, un fiancé – décide de quitter son pays et entreprend un long voyage pour trouver, peut-être, un monde meilleur… comme tant d’autres.

On les appelle migrants, exilés, sans papiers, demandeurs d’asile…

« La fuite », c’est l’histoire, en neuf épisodes, du voyage de ce jeune homme qui, à chaque étape, rencontre un personnage (incarné à chaque fois par le même comédien) emblématique d’un moment, d’un lieu, d’une fonction, d’une émotion.

Avec une chaise, une valise, des pierres, un téléphone portable, une couverture, une photo, deux comédiens (Ibraheem Ramadan et Alain Dommanget), et les images de Pascale Morel.

Mise en scène : Marie-Hélène Aïn.


 C’est la fête à Bayrou !

Par Rémy Dufaut




Hormis le prolongement du plan vélo (1), une promesse vague d’un geste sur le budget de la santé (2) et l’annonce d’un objectif de déficit en baisse (3), le discours de politique générale de François Bayrou a plutôt déçu. A l’étranger, on considère qu’il cherche à gagner du temps (4). En France, on lui promet la chute dès jeudi à l’assemblée. 

Dans une « déclaration d’inertie générale « face aux députés (5), « prêchant la démocratie à tous les étages » (6), il déçoit amèrement les écologistes (7) (8), les enseignants (9), leurs élèves et étudiants (10) (11) les défenseurs des droits de l’enfant (12)… 

Il se met à dos nombre d’économistes clairvoyants, des syndicats et des travailleurs dont ceux-ci défendent le droit à la retraite de ceux-là (13) (14) (15), ainsi que certains députés de gauche qui ont aussitôt déposé une motion de censure, bientôt rejoints par leurs collègues, laissant peu de chances à ce gouvernement de terminer la semaine.

Les investisseurs immobiliers, maires bâtisseurs et citoyens en mal de logement se sentent déjà floués (16), tout comme les Corses qui se sentent menés en bateau à force de promesses non tenues (17). 

Les défenseurs des droits des étrangers comprennent que rien n’avance pour les immigrés (18). 

L’extrême-droite se voit encore renforcée dans sa conquête du pouvoir (19) tout comme les syndicats d’agriculteurs majoritaires qui vont avoir les coudées franches pour arroser les terres de pesticides et creuser autant de méga-bassines qu’ils le voudront (20). 

Mathieu Noël sur France Inter l’a bien compris : « Bayrou devait gravir l’Himalaya, finalement ça sera la butte Montmartre ! » (21

Il faut dire qu’un petit voyage en Falcon à Pau pour tenir un conseil municipal avait plus d’envergure qu’une expédition à Mayotte dévastée par le cyclone Chico… 


1)      https://www.bfmtv.com/auto/mobilites/discours-de-politique-generale-de-francois-bayrou-le-plan-velo-finalement-prolonge_AN-202501140647.html 

2)       https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/01/14/discours-de-politique-generale-francois-bayrou-promet-un-geste-sur-le-budget-de-la-sante_6498025_3224.html 

3)      https://www.latribune.fr/economie/france/deficit-public-francois-bayrou-confirme-l-objectif-de-3-en-2029-1015803.html 

4)      https://www.lexpress.fr/politique/vu-de-letranger-francois-bayrou-cherche-a-gagner-du-temps-Q2J27HY7TJGFPIB44X7JKJUMD4/ 

5)      https://www.liberation.fr/politique/francois-bayrou-face-aux-deputes-declaration-dinertie-generale-20250114_G7XUNDWS7FGBFHSCDFHKKGHO7M/ 

6)      https://www.nouvelobs.com/politique/20250115.OBS99019/brouillon-suranne-et-prechant-la-democratie-a-tous-les-etages-le-style-bayrou-a-l-epreuve-de-l-assemblee.html 

7)      https://vert.eco/articles/desastreux-le-discours-de-politique-generale-de-francois-bayrou-fait-limpasse-sur-lurgence-ecologique?mc_cid=3c419240de&mc_eid=5b28816ac9 

8)      https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/a-quoi-servent-l-ademe-et-ses-quatre-milliards-d-euros-de-budget-cibles-par-laurent-wauquiez-valerie-pecresse-et-gerard-larcher_7013501.html#at_medium=5&at_campaign_group=1&at_campaign=alerte_info&at_offre=3&at_variant=V3&at_send_date=20250115&at_recipient_id=726375-1454226164-dc610aef&at_adid=DM1055172 

9)      https://www.francetvinfo.fr/societe/education/declaration-de-politique-generale-de-francois-bayrou-les-urgences-de-l-education-nationale-ont-ete-les-grandes-oubliees-estime-sophie-venetitay-secretaire-generale-du-snes-fsu_7015961.html 

10)   https://www.leparisien.fr/etudiant/etudes/parcoursup/parcoursup-apres-les-propos-de-bayrou-le-ministre-de-lenseignement-superieur-dement-une-remise-en-cause-de-la-plate-forme-725ZBCAQORAYPLIBNIFDOTSYAY.php

11)   https://www.marianne.net/politique/gouvernement/bayrou-les-poireaux-et-les-enfants-ni-les-enfants-ni-les-poireaux-ne-devraient-tous-pousser-a-la-meme-vitesse

12)   https://www.unicef.fr/article/adeline-hazan-presidente-de-lunicef-france-reagit-a-la-declaration-de-politique-generale-du-premier-ministre/ 

13)   https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/150125/michael-zemmour-il-n-y-pour-l-instant-aucune-remise-en-cause-de-la-reforme-des-retraites 

14)   https://basta.media/selon-bayrou-la-dette-publique-serait-due-au-financement-des-retraites-c-est-faux 

15)   https://basta.media/selon-bayrou-la-dette-publique-serait-due-au-financement-des-retraites-c-est-faux 

16)   https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/biens-d-equipement-btp-immobilier/crise-du-logement-les-annonces-en-trompe-l-oeil-de-bayrou-1015890.html 

17)   https://www.lepoint.fr/politique/l-autonomie-de-la-corse-promesse-intenable-de-francois-bayrou-15-01-2025-2580038_20.php 

18)   https://www.liberation.fr/checknews/non-la-faible-execution-des-oqtf-ne-resulte-pas-principalement-du-refus-des-pays-dorigine-comme-la-affirme-francois-bayrou-20250115_7ETWWDG3ZNFHREZ3FN6HHOYMIM/ 

19)   https://theconversation.com/discours-de-francois-bayrou-devant-lassemblee-la-meilleure-assurance-vie-du-gouvernement-bayrou-reste-le-rn-247398

20)   https://france3-regions.francetvinfo.fr/la-confederation-paysanne-decue-de-sa-rencontre-avec-francois-bayrou-3090916.html

21)   https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-de-matthieu-noel/le-billet-de-matthieu-noel-du-mercredi-15-janvier-2025-6234306

Et ailleurs…



Rapport accablant du procureur spécial contre Trump qui le qualifie de « dérangé »


Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, aurait été condamné pour sa tentative présumée de renverser le résultat du scrutin en 2020 s’il n’avait pas été réélu quatre ans plus tard, affirme le procureur spécial Jack Smith dans un rapport accablant qui a provoqué mardi la fureur du futur locataire de la Maison Blanche.



Syrie: les enfants des camps, une honte française.


Ils ont 5 ou 6 ans, prisonniers dans des camps en Syrie. Leur tort: être né de parents (souvent pères) accusés de terrorisme ou d’avoir servi Daesh. Avocate du collectif Familles unies, Marie Dosé se bat pour leur raptriement. Elle a fait condamner la France par la Cour Européenne, par le Comité International des Droits de l’Enfant, par le Comité contre la Torture des États-Unis. Aujourd’hui, elle estime que la chute d’Assad offre une occasion inespérée de faire revenir ces gamins, et leurs mères. Elle nous a dit comment.



Marjane Satrapi refuse la Légion d’honneur contre l’« hypocrisie » de la France vis-à-vis de l’Iran


Dans une vidéo postée sur Instagram, l’artiste évoque une « marque de solidarité avec les Iraniens, surtout avec les femmes et avec la jeunesse iranienne, mais aussi avec [ses] compatriotes français retenus en otage en Iran ».

L’artiste franco-iranienne Marjane Satrapi, qui s’est fait mondialement connaître avec la bande dessinée et le film « Persepolis », a annoncé lundi 13 janvier refuser la Légion d’honneur, dénonçant « une attitude hypocrite de la France vis-à-vis de l’Iran » notamment dans l’attribution de visas.



Royaume-Uni: des associations réclament une réforme du droit à l’IVG en Angleterre et au pays de Galles


Au Royaume-Uni, une trentaine d’associations médicales et familiales réclament une réforme du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en Angleterre et au pays de Galles. L’Irlande du Nord et l’Écosse sont souveraines sur ces questions. On estime qu’une Britannique sur trois a avorté ou avortera au cours de sa vie.



Vingt ans après la loi sur le handicap : «On ne peut pas attendre encore trois générations pour qu’une personne handicapée ait les mêmes droits qu’une personne valide»


Le Collectif Handicaps appelle aux sanctions contre les établissements non accessibles et à la mobilisation le 10 février, veille du vingtième anniversaire de la loi la plus importante dans le champ du handicap.

Le Collectif Handicaps ouvre le bal des bilans. Un mois avant le vingtième anniversaire de la loi du 11 février 2005, qui a marqué un tournant en matière de droits des personnes handicapées, le collectif de 54 associations en a dressé son inventaire, ce mardi 14 janvier, lors d’une conférence de presse.



Gouvernement Bayrou : le Premier ministre doit-il demander la confiance des députés ?


Si le texte de la Constitution semble imposer une déclaration de politique générale avec engagement de la responsabilité du gouvernement, depuis Georges Pompidou, des Premiers ministres se sont affranchis de cette obligation, qui d’ailleurs est bien imprécise.



« L’opinion est bien plus nuancée et complexe que ce que les médias donnent à voir »


Qu’en est-il vraiment des tensions et divisions au sein de la société française ? Quelles sont les politiques qui pourraient faire consensus ? Entretien avec Laurence de Nervaux, du think tank Destin commun.

Le garde des Sceaux Gérald Darmanin réemménage au ministère de l’Intérieur



L’ancien locataire de la place Beauvau est revenu vivre entre les murs de son ancien ministère avec sa famille. Même si d’autres membres du gouvernement y sont logés fréquemment, le symbole dérange.

Gérald Darmanin n’est plus ministre de l’Intérieur, mais de la Justice. La logique voudrait qu’il loge place Vendôme, dans l’appartement dédié au garde des Sceaux, des locaux pourtant prestigieux, selon une source qui connaît les lieux. Sauf que d’après le service police-justice de franceinfo, l’élu du Nord s’est de nouveau installé après sa nomination, pendant les vacances de Noël, à quelques pas de la place Beauvau, dans une rue perpendiculaire, dans le même bloc d’immeubles.



La Cour des comptes pointe « des incohérences manifestes » dans la répartition des zones de compétence entre la police et la gendarmerie


La Cour des comptes pointe notamment l’immobilisme du ministère de l’intérieur depuis dix ans maintenant.

Comment améliorer l’efficacité des services de police et de gendarmerie ? La Cour des comptes a sa petite idée. Dans un rapport publié dimanche 12 janvier, les sages s’attaquent à un serpent de mer : le partage du territoire entre policiers – affectés aux villes moyennes et grosses – et gendarmes dévolus aux plus petites villes et aux campagnes. La Cour des comptes pointe l’immobilisme du ministère de l’intérieur depuis dix ans maintenant.