« Rien à voir avec le trafic de drogue » : après la fusillade de Poitiers, la maire demande à Retailleau de « rétablir la vérité »



Une fusillade a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi 1er novembre devant un restaurant à Poitiers au cours de laquelle cinq personnes ont été grièvement blessées. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait évoqué, à tort, une rixe entre « bandes rivales » impliquant plusieurs centaines de personnes.

Loi immigration : les mesures proposées par Bruno Retailleau



Bruno Retailleau souhaite reprendre les dispositions sur l’immigration qu’il avait lui-même proposées lorsqu’il était sénateur. Le ministre de l’Intérieur propose notamment d’instaurer un rapport de force avec les États d’origine des clandestins et la pénalisation du délit de séjour irrégulier.



Immigration : y aura-t-il bien deux textes de loi ?


Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, verrait d’un bon œil l’examen de deux textes sur l’immigration, l’un sur la transposition du pacte asile et immigration et l’autre qui serait la reprise de la proposition de loi Buffet-Retailleau. Mais rien n’est arrêté. « Pour le moment », seule la transposition de la directive européenne est prévue de façon certaine dans les cartons du gouvernement.

La société civile se mobilise déjà contre la future loi immigration de Bruno Retailleau



Michel Barnier et Bruno Retailleau main dans la main avec les ministres italiens des Affaires étrangères et de l’Intérieur, Antonio Tajani – « ami » du premier ministre français – et Matteo Piantedosi, proche de Matteo Salvani, chef de la Ligue, parti d’extrême droite. Les quatre politiciens se sont retrouvés pour lutter, selon eux, contre le « désordre migratoire », vendredi 18 octobre, à Menton, dans les Alpes-Maritimes.

Une rencontre qui n’a provoqué que de rares critiques, principalement à gauche, et une réelle inquiétude parmi les associations et les militants pour les droits des migrants. Leur constat est unanime : la répression contre les exilés s’accentue, hélas pour le pire. « Ce qui est grave, c’est que faire preuve d’humanité ne devrait pas être réservé à la gauche mais transcender les partis politiques », déclare à Politis l’agriculteur et militant Cédric Herrou.



Aida, 12 ans, retenue à Orly : « la zone d’attente, c’est inhumain »


Après cinq jours de maintien dans la zone d’attente d’Orly, Aida*, une jeune fille de 12 ans, en a été libérée mercredi 23 octobre. Partie du Sénégal où elle est née, elle devait rejoindre son père et ses frères et sœurs, de nationalité française, en France. Son histoire met à nouveau en lumière les conditions de rétention de mineurs en France, « traumatisantes » selon les associations et avocats engagés sur ces questions.



Frontex devrait agir pour sauver des vies en mer


Frontex, l’agence de garde-frontières et de garde-côtes de l’Union européenne (UE), devrait utiliser ses moyens de surveillance aérienne pour permettre de sauver les embarcations en détresse à temps, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui, en lançant une nouvelle campagne, #AvecHumanité.

Eloigner les étrangers en situation irrégulière vers des États tiers : que dit le droit ?



Alors que le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, plaidait début octobre pour l’éloignement de ressortissants étrangers vers des pays tiers, comme le fait l’Italie, le Premier ministre, Michel Barnier, a déclaré le 18 octobre : « Je ne crois pas que cet exemple soit transposable (…) pour des raisons juridiques et institutionnelles. » Quid Juris ?

Aide médicale d’État : pas de financements supplémentaires en 2025, mais un système « préservé »



Le gouvernement fait volte face : alors qu’une hausse du financement de l’Aide médicale d’État avait été annoncée la semaine dernière, ses crédits seront finalement gelés en 2025. Pas question, en revanche, d’en réformer le cadre, ont martelé de concert ministres du Budget et de la Santé. Des positions à contre-courant de celle défendue depuis des semaines par leur collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau.



AME, petit débat et grandes oreilles


L’Aide médicale d’Etat, inépuisable point de fixation chez ceux, politiques et media, qui font de l’étranger le bouc-émissaire et la source de tous nos maux.

Sûrement soucieux d’élever le débat, le président du RN Jordan Bardella a dénoncé lundi sur RMC ces migrants qui -je cite- « peuvent venir en France, pour se faire recoller les oreilles aux frais de la princesse ».

Avis à Jordan Bardella: il semblerait qu’il soit désormais envisageable de se faire greffer un cerveau

Les ambitions de Bruno Retailleau à l’épreuve des centres de rétention administrative



Tout juste nommé ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau multiplie les annonces sur la lutte contre l’immigration clandestine en France. Il a promis d’augmenter le nombre de places dans les centres de rétention administrative (CRA), et de rallonger la durée maximale de rétention pour faciliter les expulsions. Mais la réalité est plus complexe.



Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, le désarroi des étrangers enfermés


En France, les personnes étrangères auxquelles l’autorité ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire peuvent être enfermées dans des CRA, des Centres de rétention administrative, pour une période maximale de 90 jours, avant un renvoi éventuel vers leur pays d’origine ou vers un pays tiers. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, souhaite allonger cette période à 210 jours. Une mesure qui fait controverse. Reportage dans un CRA de la région parisienne



Expulsions de migrants : la Commission européenne souhaite « explorer la possibilité de centres de retour hors UE »


Dans une lettre adressée lundi aux vingt-sept États membres, la présidente de la Commission européenne a appelé à tirer les « leçons » d’un accord scellé par Rome et Tirana, pour envoyer hors de l’UE – en Albanie – les migrants interceptés en mer par les autorités italiennes. Sur ce même modèle, Ursula von der Leyen propose de transférer les exilés non éligibles à l’asile dans des centres en dehors de l’UE.

Les étrangers retenus dans les centres de rétention administrative sont-ils dangereux ?



Après le meurtre de Philippine, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau veut allonger la durée de rétention des étrangers sans-papiers dans les centres de rétention administrative car, selon lui, ces personnes « présentent un certain nombre de dangers ».

En vérité, il n’est pas possible d’affirmer ce que dit Bruno Retailleau. Aucun rapport, aucune analyse psychologique globale n’a évalué en soi la dangerosité des 46 955 personnes qui ont été retenues dans l’un des 25 centres de rétention administrative que comptait la France en 2023, ni en 2022, ni toutes les années précédentes.

Retaillau, Monsieur Plus



La rétention de 210 jours, soit sept mois environ, est actuellement possible en matière terroriste. Le ministre de l’Intérieur veut aussi interdire les associations d’aide juridique et sociale aux personnes retenues et a dénoncé « un islam politique très intrusif ».



Les étrangers visés par des OQTF ont-ils forcément été condamnés ou jugés dangereux ?


L’extrême-droite entretient une confusion, assimilant les personnes ayant été l’objet d’OQTF à des délinquants. Ces décisions administratives peuvent en réalité être motivées par plusieurs raisons, parmi lesquelles «la menace à l’ordre public» qui reste minoritaire.

Retaillau n’a que faire des droits fondamentaux



L’État de droit est-il ni “intangible ni sacré”, comme l’affirme Bruno Retailleau ?


Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a affirmé que l’État de droit n’est ni “intangible ni sacré”, provoquant l’ire d’un bon nombre de citoyens qui craignent une remise en cause de certains principes fondamentaux. Au-delà du positionnement politique, la sacralisation ou non de l’État de droit fait régulièrement débat auprès des juristes.



Laurent Fabius : “Dans une démocratie avancée comme la nôtre, on peut bien sûr modifier l’état du droit, mais il faut toujours respecter l’État de droit”


Faut-il “toujours respecter l’État de droit” comme l’affirme Laurent Fabius ? Certains juristes lui donnent tort, assurant que l’État de droit est un système sur lequel il est toujours possible de revenir. D’autres juristes, en revanche, considèrent que l’État de droit ne peut être remis en cause.



Peut-on rétablir le délit de séjour irrégulier comme l’a proposé Bruno Retailleau ?


Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, envisage de rétablir le “délit de séjour irrégulier”. Pourtant, rétablir cette infraction dans le droit français exposerait le pays à des sanctions européennes.

Ça n’est pas nous qui le disons 



Selon le nouveau président de l’Union des droites pour la République (UDR), Bruno Retailleau « a eu des interrogations » sur le fait de rejoindre comme lui le camp de l’extrême-droite.

Eric Ciotti compare Bruno Retailleau à l’extrême-droite. L’ancien président des Républicains, qui s’est allié avec le Rassemblement national aux dernière élections, a estimé jeudi 26 septembre que le ministre de l’Intérieur LR marchait dans les pas du RN. « Bien sûr qu’il tient les mêmes discours », a déclaré sur RMC/BFMTV le nouveau président de l’Union des droites pour la République (UDR), parti qu’il a fondé fin août.





Immigration : 21 préfets bientôt convoqués par Bruno Retailleau pour réfléchir à des améliorations dans les procédures d’éloignement


Le nouveau ministre de l’Intérieur avait déjà évoqué cette rencontre afin de les interroger notamment sur « d’éventuels trous dans la raquette ».

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau va convoquer 21 préfets de départements le 1er octobre prochain afin d’évoquer l’immigration et les améliorations possibles dans les procédures d’éloignement, a appris jeudi 26 septembre franceinfo auprès d’une source au sein du ministère. Selon cette source, les 21 départements concernés par cette convocation représentent aujourd’hui 80% des mesures d’éloignement en France.