L’affaire Shein



C’est un appel surgi au détour d’une session de scrolling sur Instagram.« Maintenant que tout le monde semble d’accord pour s’indigner pour une poupée, trouvons le courage d’agir pour les «vrais enfants». Merci pour eux. » Le post est publié sur la page du journaliste et auteur Adrien Borne, très engagé sur le sujet des violences faites aux enfants. 



L’implantation de Shein, la marque asiatique de mode ultra-éphémère actuellement sous le feu de vives polémiques, à Reims (Marne) et d’autres villes de province est encore décalée et aucune nouvelle date prévue, a annoncé le propriétaire du BHV Marais, le 14 novembre.



« Les consommateurs de Shein ne sont pas prêts à écouter ».

L’union a interrogé les commerçants et consommateurs laonnois du site d’ultra fast fashion Shein. Environnement, exploitation, surconsommation… Quels sont les vrais coûts de la plateforme ?



Plusieurs procédures ont été initiées pour faire face au non-respect des normes par des plateformes d’e-commerces étrangères. Au cours d’un contrôle de 200 000 colis issus d’une commande Shein, le 6 novembre 2025 à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, huit articles sur dix se sont révélés non conformes.



La plateforme de commerce en ligne est de nouveau convoquée devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre, après son premier refus d’être auditionnée mardi 18 novembre. Elle se justifie notamment par des procédures judiciaires en cours.



Le géant chinois de l’ultrafast fashion Shein incarne une forme poussée de capitalisme mondialisé où la maximisation du profit sacrifie les droits humains, la qualité et la justice sociale.



Peut-on vraiment réguler Shein ?

Comment les pouvoirs publics peuvent-ils agir face à la plateforme ? Peut-elle être suspendue ? Comment contrôler et garantir sa conformité aux obligations réglementaires ?

COP30: la mascarade



Dans une tribune au « Monde », un collectif de doctorants et de doctorantes en sciences de la Terre et du climat dénonce l’hypocrisie de politiques internationales qui prétendent mener la transition écologique mais « minent, décision après décision, les moyens d’y parvenir ».



La COP30, s’est ouverte ce lundi à Belém. Alors qu’aucune négociation d’envergure n’y est prévue, l’hôte brésilien entend saisir l’occasion pour relancer la dynamique de l’accord de Paris. La société civile organise quant à elle sa contre-COP radicale.



Estimant que leur voix est ignorée, quelque 300 militants autochtones ont tenté d’entrer dans la COP30. Reporterre a rencontré l’un d’entre eux, qui dénonce la duplicité de Lula sur la question des peuples autochtones.



L’agrobusiness exerce une forte emprise sur l’État brésilien, qu’il soit dirigé par la gauche ou la droite, sous Lula ou Bolsonaro. Il n’est donc pas surprenant que la COP de cette année s’annonce comme un immense exercice de verdissement de façade agro-industriel.



Belém moi non plus. Quelques jours après le début du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat, la tournure des discussions inquiète alors que l’hôte brésilien promeut des solutions jugées inefficaces voire dangereuses, avec la bénédiction des pays riches.



Les impasses coupables de la COP 30.

Dix ans après la signature de l’accord de Paris, la conférence climat au Brésil doit acter la mise en œuvre d’une transition juste.


Plus de 1600 signatures, ensemble faisons signer nos organisations.



Passons à l’étape suivante; de nombreuses personnes voudraient pouvoir faire signer l’appel à leur organisation. Ensemble faisons signer nos organisations locales régionales et nationales dans nos collectifs, associations, mouvements, ONGs, partis et syndicats. Voici le lien à leur transmettre:
https://framaforms.org/appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre-organisations-1755017070  

Bien entendu continuons également à faire signer l’appel aux individus dont voici le lien : https://framaforms.org/appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre-1754304474

Vous pouvez enfin  partager la publication du magazine Regards :
https://regards.fr/tribune-appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre/


Pour la prochaine newsletter nous sollicitons vos propositions, pour parler du fond, partager vos expérience locales insister sur votre cause ou votre secteur, partager vos affiches et flyers.
Pour toute question, n’hésitez pas à contacter Ben au 0649985753 

Inégaux face à la canicule

Que ce soit pour le logement, pour la santé ou même pour les violences, plusieurs études montrent que la chaleur fait ressortir les inégalités dans la société française.

 « Il faut bien avoir en tête que le revenu est le premier facteur d’inégalité face à la chaleur », souligne Amandine Richaud-Crambes, ingénieure urbaniste au service Organisations urbaines de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). 

« Le niveau de vie est un élément déterminant pour son confort au sein du logement », poursuit-elle, appelant à prendre un compte le phénomène de bouilloires thermiques. Les chiffres de l’Ademe montrent que 37 % des foyers modestes souffrent de la chaleur, contre 18 % des plus favorisés.

« On est vraiment sur quelque chose qui tue, on n’est pas seulement sur de l’inconfort », assène l’épidémiologiste Kévin Jean, professeur junior en Santé et Changement Globaux à l’ENS-PS, rappelant qu’une première vague de chaleur, fin juin, début juillet, a provoqué un excès de 500 décès sur une dizaine de jours, selon Santé publique France.

L’épidémiologiste note également une augmentation des violences lorsque le mercure grimpe. « On sait qu’avec chaque degré de température, les troubles de santé mentale augmentent, les troubles de l’humeur, des troubles anxieux, même la schizophrénie augmente avec la chaleur ».

Pour l’architecte Éric Daniel-Lacombe, « la grande question, c’est celle du refroidissement et finalement l’inégalité dépend de votre accès au refroidissement ». Il estime que l’eau est la grande oubliée: « Si vous regardez les forces puissantes, les forces riches, sont toujours à capter l’eau alors que les personnes modestes n’y ont pas accès directement ».

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-12-aout-2025-7960832?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2025-08-12&at_position=1

Un nouveau texte Duplomb ?

Décision du Conseil constitutionnel: les juges ont jugé que la réintroduction du pesticide, de la famille des néonicotinoïdes, était contraire à la Charte de l’environnement«Faute d’encadrement suffisant», cette mesure est contraire au «cadre défini par sa jurisprudence, découlant de la Charte de l’environnement», peut-on lire dans leur communiqué.


Ils rappellent que les néonicotinoïdes «ont des incidences sur la biodiversité, en particulier pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux» et «induisent des risques pour la santé humaine».

Mais après cette censure, le sénateur Duplomb n’exclut pas un nouveau texte pour réintroduire l’acétamipride, argumentant que «en fait, [le Conseil constitutionnel] nous donne les éléments qui pourraient permettre, avec un nouveau texte, de trouver des solutions pour pouvoir peut-être réintroduire» l’acétamipride. «Il reste encore du temps pour examiner ce qui va se passer, comment nous allons pouvoir le faire», a ajouté Laurent Duplomb !

Loi Duplomb : plusieurs associations déposent une contribution commune devant le Conseil constitutionnel



Communiqué commun dont la LDH est signataire

Alors que la mobilisation citoyenne contre la loi Duplomb atteint une ampleur inédite — la pétition a déjà recueilli près de deux millions de signatures en un temps record —, les associations Générations Futures, Notre Affaire à Tous, POLLINIS, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Terre de Liens, CIWF France, le CCFD-Terre Solidaire, Greenpeace France, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la Fondation 30 Millions d’Amis, Réseau CIVAM et Biodiversité décident de multiplier les efforts en déposant une contribution auprès du Conseil constitutionnel pour soutenir les saisines des parlementaires et faire censurer plus de la moitié de la loi.

La pétition alerte sur le fait que la « loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire ». En effet, cette loi contient de nombreuses dispositions dangereuses : atteintes aux principes fondamentaux de protection de l’environnement, contournement des procédures démocratiques, affaiblissement du rôle des collectivités territoriales, verrouillage des voies de recours, ou encore normes impossibles à appliquer en élevage plein air.

Face à ces atteintes multiples aux droits fondamentaux, à la santé publique et à la protection de l’environnement, les associations appellent le Conseil constitutionnel à faire respecter la Constitution et à censurer les dispositions inconstitutionnelles de la loi Duplomb. Par leur contribution commune, elles réaffirment l’importance d’un cadre juridique rigoureux et démocratique, indispensable pour garantir un avenir sain et durable pour toutes et tous.

Les associations reviennent donc article par article sur les mesures les plus problématiques du texte, ainsi que sur les vices de procédure qui accompagnent son adoption.

Concernant l’inconstitutionnalité de la procédure d’adoption :

La loi Duplomb a été adoptée au mépris des principes de clarté et de sincérité du débat parlementaire, par un détournement de la motion de rejet préalable ayant empêché tout examen d’amendement dès la première lecture. Cette manœuvre, sans fondement constitutionnel, viole le droit d’amendement garanti par l’article 44 de la Constitution et justifie une censure par le Conseil constitutionnel.

Article 1 :

L’article premier de la loi est inconstitutionnel car il supprime l’encadrement obligatoire et indépendant du conseil sur l’utilisation des pesticides. En rendant ce conseil facultatif et possible par des vendeurs de ces produits, la loi favorise les conflits d’intérêts, affaiblit la formation des agriculteurs et augmente les risques pour la santé humaine et l’environnement. Elle viole ainsi plusieurs articles de la Charte de l’environnement – qui a valeur constitutionnelle -, notamment son article 8 relatif à l’éducation et la formation à l’environnement et l’objectif constitutionnel de protection de la santé.

Article 2 :

L’article 2 de la loi est inconstitutionnel car il permet des dérogations illimitées à l’interdiction des néonicotinoïdes, malgré leur forte toxicité pour la biodiversité et la santé humaine. Contrairement à une précédente décision du Conseil constitutionnel, cette dérogation n’est ni limitée dans le temps, ni restreinte à certaines cultures ou substances. Elle repose sur une définition biaisée des alternatives, axée uniquement sur les coûts pour l’agriculteur, au détriment de la santé publique et de l’environnement, violant ainsi les articles 1er, 2, 3, 5 et 6 de la Charte de l’environnement. En outre, elle ne prévoit aucune participation du public, en contradiction avec l’article 7 de cette Charte.

Article 3 :

L’article 3 autorise le gouvernement à relever par décret les seuils des ICPE d’élevage en affirmant que cela ne constitue pas une atteinte au principe de non-régression. L’article 3 prévoit également une dérogation pour les projets d’élevage bovin, porcin ou avicole soumis à autorisation environnementale en permettant de remplacer les réunions publiques obligatoires par de simples permanences, réduisant ainsi la transparence et la participation du public.

Cet article est ainsi inconstitutionnel en ce qu’il constitue une :

– atteinte à la participation du public (article 7 de la Charte) : remplacer les réunions publiques par des permanences limite le débat et rend les réponses du porteur de projet facultatives ;
– violation du principe d’égalité (article 6 DDHC) : la dérogation ne concerne que certains élevages sans justification objective ;
– méconnaissance des articles 1 et 2 de la Charte de l’environnement : la loi relève les seuils sans prévoir de mesures de compensation en cas d’atteinte grave à l’environnement ;
– atteinte au principe de non-régression, corollaire des principes à valeur constitutionnelle garantis par la Charte de l’environnement.

Article 5 :

L’article 5, en présumant d’office que les ouvrages agricoles de stockage, aussi appelés méga-bassines, et prélèvement d’eau dans les zones en déficit hydrique sont d’intérêt général majeur (IGM) et justifiés par une raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), porte une atteinte disproportionnée au droit à un recours juridictionnel effectif et aux principes de précaution et de gestion durable de l’eau. Cette présomption empêche une appréciation au cas par cas nécessaire pour équilibrer protection de l’environnement et besoins agricoles, alors que la jurisprudence européenne impose une analyse fine et stricte avant toute dérogation. De plus, ces infrastructures, souvent de grande taille, favorisent un modèle agricole consommateur d’eau et nuisible à la biodiversité, sans garantir d’alternatives durables ni limiter les impacts, ce qui justifie leur inconstitutionnalité.

Article 6 :

L’article 6 impose aux inspecteurs de l’environnement de transmettre leurs procès-verbaux d’infraction au procureur de la République « par la voie hiérarchique », et non plus directement. Cette exigence permet à une autorité administrative de contrôler, modifier ou bloquer la transmission d’actes relevant de la police judiciaire. Elle porte atteinte au principe de séparation des pouvoirs, à l’indépendance de l’autorité judiciaire et à l’objectif constitutionnel de recherche des auteurs d’infractions.

Pour les associations « la loi Duplomb fragilise gravement la protection de l’environnement et la santé publique au profit d’une minorité d’acteurs, dont l’agrochimie, en bafouant les principes démocratiques et constitutionnels, le tout sans répondre aux attentes d’une majorité des agriculteurs et des citoyens. Face à cette loi dangereuse qui multiplie les atteintes aux droits fondamentaux et vise sans complexe à l’industrialisation de l’agriculture et de l’élevage au mépris des humains et des animaux, nous avons déposé une contribution commune devant le Conseil constitutionnel pour faire censurer plus de la moitié du texte. Notre action vise ainsi à rétablir la vérité juridique et scientifique, et à défendre l’intérêt général. »

Paris, le 24 juillet 2025

Télécharger le communiqué « Loi Duplomb : plusieurs associations déposent une contribution commune devant le Conseil constitutionnel » en PDF

Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective.

Par Rémy Dufaut



Acetamiprid: C10H11ClN4 autrement dénommé E)-N-[(6-Chloro-3-pyridinyl)méthyl]N’-cyano-N-méthyléthanimidamid



1 694 342

C’est le nombre de signatures de la pétition lancée le 10 juillet par  Eléonore PATTERY, actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises) sur le site de l’Assemblée nationale à l’instant précis où nous publions cet article (ce nombre augmente de plus de 200 par minute).

Les lobbies agricoles et agrochimiques redoublent d’efforts pour tenter de contrer cette vague citoyenne qui ne cesse de croître.

L’un des arguments des défenseurs de l’acétamipride c’est qu’il est un composant de nombreux produits utilisés régulièrement par les foyers français, depuis l’antipucerons systémique disponible dans tous les commerces de jardinage jusqu’aux colliers antipuces de nos compagnons à quatre pattes, selon la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. Hors, cette affirmation est totalement fausse, l’acétamipride n’étant autorisé dans aucun produit vétérinaire.

L’acétamipride n’est pas présent dans tous les insecticides ménagers comme le prétend Mme Genevard, mais dans seulement 213 sur plusieurs milliers sur le marché, d’après la base de données officielle consacrée aux produits biocides.

Pendant ce temps, les études sur l’acétamipride « s’accumulent » et montrent des « toxicités chroniques très importantes ».

Et ça n’est pas d’aujourd’hui que des scientifiques, dont les objectifs sont de proposer aux agriculteurs des alternatives à ce produit toxique (découvert en 1989 et commercialisé en 1995 dans le monde entier) plutôt que de les « empêcher de produire », se démènent pour nous alerter. Une simple recherche sur Google nous renvoie à plus d’une centaine de publications scientifiques de 2021 à nos jours, dans lesquelles il est difficile d’en trouver qui ne dénoncent pas la toxicité de ce produit.

En décembre 2013, l’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments) signalait deux insecticides qui « pourraient être nocifs pour le système nerveux humain » et seraient susceptibles d’affecter le développement cérébral des bébés et demandait à ce que « tout nouvel insecticide néonicotinoïde soit obligatoirement testé pour sa neurotoxicité humaine avant sa mise sur le marché ».

Le 1er septembre 2018, un an d’après l’élection d’Emmanuel Macron, entrait en vigueur l’interdiction des néonocotonoïdes, dont l’acétamipride. La France se positionnait alors « plus que jamais en pointe sur l’interdiction des produits phytopharmaceutiques dangereux pour les pollinisateurs ».

En janvier 2022, une étude très sérieuse révélait avoir observé la présence de « plusieurs néonicotinoïdes dans le liquide céphalo-rachidien, le plasma et l’urine des enfants ».

Une autre étude, proposée en décembre 2024, validée officiellement en juin 2025, sur l’exposition aux pesticides sur les femmes enceintes en Argentine, où l’on sait que les sujets environnementaux sont plutôt absents du débat politique, lancait un cri d’alarme sur la santé des mamans comme de celle de leurs enfants, en particulier dans les régions du centre-nord de Santa Fe, …/… caractérisées par une agriculture et une horticulture intensives.

La tronçonneuse du sénateur Duplomb ne parviendra pas à annihiler 60 années de lutte contre les pesticides et on veut encore espérer que ses soutiens à la FNSEA ne détiendront jamais la puissance des propriétaires terriens argentins qui cultivent à 800 plus de 30 millions d’hectares. En France, c’est moins de la moitié de la surface pour 600 fois plus d’exploitants. Cela devrait inciter les plus grands à encore un peu de modestie, d’autant que les Français ne veulent pas de leurs fermes géantes, dont la vocation est de produire toujours davantage en les empoisonnant plutôt que de les nourrir.

Nous attendons du président de la République qu’il prenne ses responsabilités.

La mobilisation contre la loi Duplomb doit se poursuivre

1 439 678 signatures à 18 h 30






La pétition contre la loi Duplomb atteint 500.000 signatures, ouvrant la possibilité d’un débat inédit à l’Assemblée



La pétition qui demande l’abrogation de la loi Duplomb a atteint, ce samedi, 500.000 signatures sur le site de l’Assemblée nationale, une première. La Conférence des présidents de l’Assemblée peut désormais décider d’organiser un débat, en séance publique, à l’Assemblée nationale.



Bien que cette pétition lancée sur le site de l’Assemblée nationale par Eléonore PATTERY, étudiante en Master QSE/RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises), ne puisse pas permettre que la loi, définitivement adoptée par le Parlement le 8 juillet, soit abrogée, elle va conduire à un débat sur l’utilisation des pesticides, la rétention d’eau dans les mégabassines au profit de quelques uns et l’extension démesurée des bâtiments d’élevage intensif .

La FNSEA et l’association des planteurs de betterave sucrière en France, qui ont mené un travail de lobbying acharné pour obtenir le droit de polluer, de s’approprier les ressources en eau et de multiplier les élevages surdimensionnés, ne comptent pas en rester là. Le président de cette association, Franck Sander, a mis en garde ce vendredi contre une «remise en cause» de la loi Duplomb.

Pour peser au maximum sur le débat et faire entendre vos voix de citoyennes et citoyens, la pétition restant ouverte jusqu’au 17 juillet 2026, il n’est pas trop tard pour venir renforcer les chances que les présidents de groupes acceptent ce débat en séance publique et que la saisine du Conseil constitutionnel par les députés de gauche, estimant ce texte incompatible avec la préservation de l’environnement et le droit à la santé, conduise à une véritable prise de conscience du droit de chacune et chacun à vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

Canicule



Nous sommes au pied du mur et il va nous tomber dessus


En pleine cuisson sous un dôme de chaleur, nous continuons d’alimenter la chaudière avec opiniâtreté. Alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de battre des records, la transition énergétique apparaît impossible à réaliser dans les délais impartis par le climat, c’est un « tueur de conneries » qui nous le dit. La solution existe, mais on ne veut pas en entendre parler.



Fait chaud, merde, épisode 2. Lettre à ceux qui nous tuent


En 2022, j’avais subtilement écrit un billet titré « Fait chaud, merde », pour « hurler ma haine contre ces tarés qui ont fait qu’on en arrive là ». Trois ans plus tard, voici la suite. Il fait encore plus chaud. Les tarés écocidaires sont toujours là. Il faut les stopper avant qu’il soit trop tard. Faisons révolution contre la fin du monde.



Nommons les canicules du nom de leurs responsables, en débutant par TotalEnergies


Nommer les phénomènes climatiques extrêmes qui nous frappent, c’est refuser de céder au fatalisme : ces vagues de chaleur ne nous « tombent pas dessus » par accident. Ils deviennent la norme. Les nommer c’est en faire des objets du débat public pour débattre à la fois des politiques d’adaptation nécessaires pour y faire face mais aussi des politiques publiques pour en tarir la source.



Logement : des inégalités face à la chaleur et au froid


Trop froid ou trop chaud dans son habitation ? Selon son niveau de vie, on peut plus ou moins contrôler la température de son logement. Les personnes modestes souffrent deux fois plus de la chaleur que les personnes aisées. C’est quatre fois plus en ce qui concerne le froid.



Prison : quand la canicule rend les conditions de détention particulièrement indignes


L’annonce d’une canicule au niveau national inquiète l’administration pénitentiaire et tous les professionnels qui travaillent à leurs côtés. Entre la vétusté des bâtiments et la surpopulation carcérale, les fortes chaleurs viennent aggraver significativement des conditions de détention déjà jugées plusieurs fois indignes par la Cour européenne des droits de l’homme. Explications.



« Les personnes sans-abri n’ont que très peu d’espaces où s’abriter de la chaleur »


En période caniculaire, les sans-abri font partie des personnes les plus vulnérables. Elles sont particulièrement exposées au risque de déshydratation et aux « coups de chaud ». Des associations alertent ce mardi 1er juillet les pouvoirs publics et s’organisent pour multiplier les maraudes.



Le (seul) réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech mis à l’arrêt


Les fortes chaleurs de ce début de semaine ont un impact sur la production électrique française : EDF a décidé d’arrêter le réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine.



L’Etat attaqué en justice par des citoyens pour son manque d’adaptation au changement climatique


Deux mois après avoir demandé au gouvernement de revoir son plan national d’adaptation, 14 sinistrés ont déposé ce mercredi 25 juin un recours en excès de pouvoir au Conseil d’Etat. Une première dans l’Union européenne.



Réponses aux climatosceptiques



Certaines contre-vérités sur les changements climatiques sèment la confusion. Voici quelques réponses aux climatosceptiques.



Palais de la découverte : la culture scientifique dans la ligne de mire du gouvernement


L’emblématique musée scientifique parisien est au cœur d’une crise, après le report de sa réouverture, initialement prévue pour le 11 juin 2025. Les attaques contre le secteur culturel se multiplient, sans épargner la culture scientifique.

« Le droit de l’environnement est mort, vive le droit à polluer ! »


Tribune

Dans ce texte collectif, 76 juristes et avocats dénoncent une offensive majeure portée contre le droit de l’environnement et contre les populations les plus fragiles, au profit des grandes industries polluantes.

Justice sociale et environnement

En arrière toute ! Depuis quelques jours, les reculs se multiplient sur le front de l’écologie. Le 26 mai, les députés de la majorité et l’extrême droite ont court-circuité le débat parlementaire pour accélérer le parcours législatif de la proposition de loi Duplomb, qui multiplie les régressions environnementales en matière agricole.

Le 28 mai, les députés ont acté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Si ce vote est confirmé, près de trois millions de voitures très polluantes pourront à nouveau circuler dans les grandes métropoles, selon Le Monde. Le 4 juin, enfin, le ministre de l’Economie Eric Lombard a confirmé la suspension du dispositif d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’. Au risque de casser la dynamique enclenchée.

Pour justifier les régressions écologiques, la justice sociale est souvent invoquée.

Mais les pauvres sont lourdement pénalisés par les inégalités environnementales, montre le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités.

Quand ils habitent dans de grosses agglomérations, les plus pauvres se concentrent dans les quartiers ou les communes les plus polluées.


Lire ICI

«99% des pollinisateurs ont disparu en 40 ans» : près de Dijon, scientifiques et agriculteurs s’allient pour sauver la production de cassis



Baies alors ? Fruit rouge emblématique en Bourgogne, le cassis a vu ses rendements chuter ces dernières décennies à cause de la disparition des insectes qui le pollinisent. Mais, depuis quelques années, des paysan⸱nes volontaires tentent d’enrayer ce déclin avec l’aide d’universitaires. Vert est allé à leur rencontre.

Pesticides, mégabassines, élevage intensif… tout savoir sur la proposition de loi Duplomb, qui débarque lundi à l’Assemblée nationale



Chape Duplomb. Approuvé au Sénat fin janvier, ce texte visant à «lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur» va être examiné par les député⸱es la semaine prochaine. Des nombreux·ses parlementaires et associations alertent sur une bombe écologique et sociale qui ne réglera pas le malaise paysan en France. Vert fait le point.



« Tueur d’abeilles », interdit en France mais autorisé en Europe, effets incertains sur la santé… On vous présente l’acétamipride, insecticide au cœur de la mobilisation des agriculteurs


La proposition de loi destinée à « lever les contraintes » des agriculteurs suscite des débats houleux, notamment sur l’un des points chauds du texte : la réintroduction dérogatoire de cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes.



Néonicotinoïdes : « les alternatives existent, la science est sans appel »


Hervé Jactel est ingénieur agronome, directeur de recherche à l’Inrae et expert auprès de l’ANSES et de l’EFSA. Il est le co-auteur d’une analyse complète des alternatives aux néonicotinoïdes. Alors qu’un texte adopté au Sénat propose le retour de l’acétamipride, un néonicotinoïde interdit en France depuis 2020, il rappelle qu’aucune donnée scientifique ne justifie une telle mesure. Cet insecticide utilisé dans les cultures de betteraves sucrières dispose aujourd’hui d’alternatives efficaces et moins dangereuses pour l’environnement.



Agriculteurs, ils disent non à la loi Duplomb


Aides fléchées pour les élevages industriels, pesticides à gogo… La loi Duplomb ne bénéficiera qu’à une poignée de gros agriculteurs, insistent les paysans interrogés par Reporterre.

«Un coup de force grave et scandaleux» : au Sénat, une proposition de loi pour reprendre les travaux de l’autoroute A69



Chantier faux. Ce jeudi, le Sénat doit examiner une proposition de loi qui vise à rendre l’A69 légale, afin de poursuivre le chantier. Si elle était votée, elle court-circuiterait la décision du tribunal administratif de Toulouse qui avait acté, en février dernier, l’interdiction du projet d’autoroute.

« La financiarisation de l’économie est un moteur des inégalités »

« Monopoly des inégalités » une expérience immersive pour sensibiliser aux inégalités.



La place prise par la finance et les actionnaires dans la vie économique contribue à l’augmentation des inégalités. Pour réduire les écarts, il faut transformer l’exercice du pouvoir dans les entreprises. Nous reproduisons un entretien avec l’économiste Michel Aglietta, décédé le 24 avril dernier.

Le pape François, pas si cool que ça…

Par Rémy Dufaut




Difficile de passer outre l’événement : Surprises un lundi matin de Pâques, les chaînes d’info se sont mises en mode « breaking-news » pour couvrir, toute la journée, la mort du pape François, 88 ans. Le résultat : un mélange d’informations plus ou moins intéressantes, de petites sorties de route journalistiques et surtout, « beaucoup d’émotion ». 

On retiendra de lui qu’il était proche des pauvres et des opprimés. La fortune immobilière du Vatican est estimée à 3 milliards d’euros auxquels s’ajouteraient 600 milions d’euros en liquidités gérées par la banque du Vatican. D’après le dernier rapport de l’Institut pour les œuvres de la religion (ORI), le Vatican détenait 31,7 millions d’euros d’or en 2022, conservés dans les coffres de la Réserve fédérale américaine. Toutefois, son déficit annuel est estimé entre 50 et 70 millions, en lien avec le financement des retraites. Le pape François ne percevait aucun salaire ni rente et son patrimoine serait estimé à 100 euros.

Il a ouvert la voie à une transformation de la doctrine de l’Église catholique sur plusieurs points centraux, comme l’admission à la communion des divorcés remariés, l’acceptation de prêtres mariés, voire l’admission des femmes dans les ordres mais aucune décision ferme n’a été prise, ce qui a valu au pape François à la fois les attaques des conservateurs et l’accusation d’un manque de clarté.(Source)

Le synode sur l’Amazonie convoqué par le pape François en 2019 avait proposé l’ouverture de la prêtrise aux hommes mariés et l’ordination de femmes diacres. Toutefois, face aux résistances (exprimées notamment dans un ouvrage rédigé par le cardinal guinéen Robert Sarah avec tout un imbroglio autour de la signature conjointe de l’ouvrage par Benoît XVI), le pape François a renoncé à reprendre ces propositions dans son encyclique sur l’Amazonie, Querida Amazonia

Il a, comme tous ses prédécesseurs, apporté son soutien aux migrants et la première visite de son pontificat a été en 2013 sur l’île de Lampedusa, pour attirer l’attention sur la nécessité de secourir et d’accueillir les migrants qui tentent la traversée de la Méditerranée. Cette visite a donné au pape l’occasion de dénoncer la « mondialisation de l’indifférence » (Visite à Lampedusa, homélie du pape François, 8 juillet 2013).

C’est donc d’une manière très logique qu’il a apporté un soutien appuyé au pacte de Marrakech sur les migrations promu par l’ONU en 2018.

Il a fait preuve d’un engagement écologique inédit au coeur de l’église à travers un certain nombre de textes fondateurs (encyclique Laudato Si’, Querida Amazonia («Chère Amazonie»), Laudate Deum, appel à l’action face à la «crise climatique», «adressé à toutes les personnes de bonne volonté»).

Toutefois, il n’apparaît pas aussi « cool » qu’on veut bien le dire puisque auteur de déclarations dignes d’un antiféministe sévère et autoritaire. Pour lui, « Dieu aurait créé la femme pour aider l’homme ». En ce qui concerne la sexualité, le pape François proscrit la contraception, sauf naturelle, et il interdit l’avortement, sans exception, pour la raison que Dieu intervient par action directe au moment de la conception d’un humain. »Ce pape n’a jamais été une bonne nouvelle pour les femmes et pour la critique des hiérarchies. Vivement un prochain pape qui ait le courage de descendre du trône patriarcal ! » concluait Denise Couture, professeure associée à l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal dans un article en juillet 2022.

A propos de l’avortement, il qualifiait les médecins qui le pratiquent de « tueurs à gages ».

Outre l’avortement, au nom de la dignité humaine, il dénoncait avec force les opérations de changement de sexe, ainsi que la supposée « théorie du genre », qu’il qualifiait de « colonisation idéologique très dangereuse »« Toute intervention de changement de sexe risque, en règle générale, de menacer la dignité unique qu’une personne a reçue dès le moment de la conception ».

S’il approuvait l‘ouverture de la bénédiction aux couples homosexuels, hors liturgie bien entendu, il insistait fortement sur la différence entre la bénédiction et le mariage. L’Eglise pouvait changer sa pratique mais pas sa doctrine.

Enfin, en ce qui concerne les violences sexuelles dans l’Eglise, il semble qu’il n’ait jamais pris la mesure de la gravité du sujet. Le pontife a marqué ses distances à l’égard du rapport de la Ciase, publié début octobre 2021 et qui avait provoqué un énorme choc en France. «Lorsque vous réalisez une étude sur une période aussi longue, vous risquez de confondre la façon de voir le problème il y a soixante-dix ans avec la façon de voir maintenant», déclarait le pape à ce sujet. Malgré la demande des autorités catholiques françaises, le pape n’a jamais reçu les membres de la Ciase qui a publié un rapport de 2500 pages, résultat de plus de deux ans de travaux établissant des faits d’agressions sexuelles ou de viols dans l’Eglise catholique en France depuis les années 1950, évaluant le nombre de victimes à plus de 300 000.

On apprenait aujourd’hui sur les ondes que le cardinal-archevêque de Lyon Philippe Barbarin, condamné très symboliquement à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les actes pédophiles du père Preynat, finalement « démissionné » par le pape, sera l’un des 5 cardinaux français siégeant au conclave chargé de désigner le nouveau chef de l’Eglise. A la Justice de l’Homme, le pape François préférait celle de Dieu…

Aube: la préfecture donne son accord pour un projet de poulailler XXL, des associations vont déposer un recours



L’association de défense des animaux L214 et un collectif de riverains s’opposent à l’installation d’un poulailler géant à Plessis-Barbuise dans l’Aube, alors que la préfecture vient de donner son feu vert au projet.

C’est une exploitation qui pourrait accueillir jusqu’à 600 000 poulets par an selon le décompte de l’association L214, farouchement opposée au projet de poulailler sur la commune de Plessis-Barbuise, près de Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Le dossier mené par le groupe Duc vient de franchir une étape importante avec l’autorisation délivrée en début de semaine par la préfecture. Dans un arrêté en date du 7 avril 2025, cette dernière donne son accord à l’exploitation d’un site d’élevage de volailles de chair de 84 000 places par l’EARL Les Champinelles.



L’impact de l’élevage des poulets sur la santé et l’environnement


Outre les questions éthiques qu’elle soulève, la consommation de viande de poulet n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé humaine : intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.



Listériose : attention, ces cordons-bleus Le Gaulois ne doivent pas être consommés


Vendus courant mars dans toute la France, ces cordons-bleus pourraient présenter des traces de listériose, une grave maladie qui peut entraîner des complications neurologiques.

Attention ! Si vous avez dans vos réfrigérateurs des Maxi Cordons-bleus de volaille de la marque Le Gaulois, il ne faut pas les manger et les renvoyer à l’entreprise. Il est soupçonné une possible contamination à la listeria de certaines de ces boîtes d’un kilo, indique le site du gouvernement Rappel Conso.

Suppression des Conseils Economiques, Sociaux et Environnementaux Régionaux (CESER)



Lettre ouverte de soutien aux CESER


88 élu·es écologistes de 9 Régions françaises dénoncent la tentative de suppression des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) votée en commission spéciale à l’Assemblée nationale et alertent sur la menace démocratique qui pèse sur les Régions et la France.