Troyes: journée d’action du samedi 16 décembre


HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE !

CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT, PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN !

Après 71 jours de bombardements qui ont visé l’ensemble de la population de la Bande de Gaza et qui ont détruit plus de la moitié de ses bâtiments et de ses infrastructures, après 71 jours de siège inhumain qui a privé la population d’eau, de nourriture et de médicaments et malgrés la trêve fragile du 23 novembre , les bombardement sont toujours en cour.

Malgré tout, rester silencieux face à l’horreur, n’est pas une option ! C’est pourquoi nous continuons et continuerons, accompagné de millions de manifestants dans le monde, à nous mobiliser afin de dénoncer les fausses promesses des gouvernements ainsi que d’imposer un processus de paix juste et durable, seule issue viable à cette guerre.

C’est pourquoi nous saluons toujours la libération d’otages civils israéliens et étrangers, une priorité que le gouvernement israélien a dû accepter sous la pression du mouvement des familles.

La libération des prisons israéliennes d’une centaine de femmes et de jeunes palestiniens a été une bonne nouvelle pour eux-mêmes et leurs familles. Mais nous observons que depuis le 7 octobre, ce sont 3000 nouveaux Palestiniens dont 200 mineurs qui ont été emprisonnés par Israël, et que des arrestations massives, y compris de personnel médical, sont effectuées par l’armée israélienne à Gaza, dans des conditions qui restent inconnues. Et ce sont des milliers de prisonniers politiques palestiniens, jugés par des tribunaux d’occupation ou détenus sans jugement, qui restent emprisonnés par Israël dans des conditions inhumaines.

C’est une guerre atroce et criminelle qui a été entreprise par l’Etat d’Israël contre la population palestinienne de Gaza. Les 15.000 morts, les 35.000 blessés, les milliers de disparus, les familles anéanties, ce sont autant de vies, de personnalités, de visages dont il faut rappeler le souvenir. C’est une guerre qui vise à expulser la population palestinienne de Gaza. Personne ne peut encore évaluer la profondeur du traumatisme subi par les hommes, femmes, et enfants palestiniens de Gaza. Rien ne peut justifier une telle attaque contre toute une population et ses infrastructures vitales : cette guerre doit enfin s’arrêter pour de bon.

En Cisjordanie, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 200 morts depuis le 7 octobre. Plusieurs communautés ont été chassées de leurs terres, les cultures palestiniennes sont prises pour cible, nous dénonçons ce processus de nettoyage ethnique.

Nous demandons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée durable du blocus. Nous demandons aussi la protection de la population palestinienne de Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.

Nous exigeons que la France et l’Union européenne s’engagent activement et sans ambiguïté pour le cessez-le-feu, y compris par des sanctions contre l’État d’Israël.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination. Elle implique l’arrêt de la colonisation et la fin de l’occupation israélienne, ainsi que le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.

Cessez-le feu total, immédiat et permanent !

Arrêt définitif des bombardements et des déplacements forcés de la population ! Levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza !

Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Membres du Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de l’appel

Associations : AGUI, GREENPEACE Aube, LDH, FEDERATION DE L’AUBE DE LA LIBRE PENSEE, MRAP

Partis politiques : GENERATION.S, PCF, POI, LFI

Syndicats : CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES

Collectif : LOUISE MICHEL

TA



Vous pouvez encore signer la pétition :

Palestine,

Halte aux massacres ! Il y a urgence !


ICI

 

 

 

 

 

Les organisations appellent au retrait du projet de loi asile et immigration

CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE

POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » vient d’être rejeté par l’Assemblée nationale.

Mobilisé·es depuis plus de 15 mois contre ce texte dangereux pour la dignité et les droits des migrants, nous associations, CIMADE, LDH et MRAP, avec le soutien d’organisations syndicales et politiques et de citoyennes et citoyens engagé-es :

  • alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques de ce projet
  • appelons désormais le gouvernement à le retirerdéfinitivement. 

En effet, ce projet n’apporte aucune solution pour répondre à la situation des migrants.

Les intentions du Gouvernement restent les mêmes : elles visent à précariser les migrants, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Elles portent atteinte aux droits fondamentaux. Elles remettent en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale. Tout renvoi du texte vers le Sénat ou une commission mixte paritaire serait une manœuvre politicienne désastreuse.

L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique.

Arrêtons d’accuser les étrangers vivant en France de tous les maux. Arrêtons de distiller à leur encontre des propos discriminatoires et racistes.

Les étrangers ne sont pasdes boucs émissaires. Ils ne sont pas responsables :

–        Des problèmes économiques

–        De l’inflation

–        Des déficits publics en ponctionnant les ressources de la France au détriment des Français.

–        De l’insécurité et de l’aggravation de la délinquance.

Plutôt que de se répandre en discours xénophobes et stigmatisants à l’égard des migrants, nous affirmons qu’une autre politique est possible, 

  • une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits fondamentaux pour tous.
  • Une politique pour construire un système de solidarité et d’inclusion, unique rempart contre l’inhumanité et l’intolérance.
  • Une politique pour permettre à tous de vivre dignement sur notre territoire.

A l’occasion de la Journée internationale des personnes migrantes, nous, organisations de la société civile, CIMADE, LDH et MRAP restons mobilisées pour agir et défendre une telle politique.

Nous disons non à l’immigration jetable et nous voulons une politique basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits.


A la suite du rassemblement et de la lecture de cet appel au retrait du projet de loi, les militants des 3 organisations, rejoints par des citoyennes et des citoyens ont ensuite recueilli en ville les signatures de personnes à qui ils proposaient une pétition et à qui ils offraient des cartes illustrées d’arguments pertinents contre la « loi asile et immigration » de Darmanin.

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Vous pouvez toujours signer cette pétition:

CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE

POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

ICI

 


Cette publication dans la presse locale ne pouvait pas mieux tomber, en ce jour où nous étions rassemblés à l’occasion de la journée internationale des migrants (qui aura lieu lundi 18 prochain).

Ce projet de loi risque de revenir encore davantage durci après examen par la « commission mixte paritaire » et nous demeurerons vigilants.

Les trois organisations Cimade, LDH et MRAP sont particulièrement sensibles au sort des mineurs non accompagnés qui posent tant de problèmes à certains élus, alors qu’ils ont connu durant leur adolecence des parcours particulièrement difficiles pour arriver en France, qu’ils ont été accueillis et pris en charge par les départements, qu’ils sont reconnus comme des élèves particulièrement motivés et sérieux dans leurs études, qu’ils obtiennent pour la plupart des diplômes qualifants à l’issue de leur formation, que leurs employeurs (qui les ont eux-mêmes formés) ne veulent pas s’en séparer après les avoir embauchés dans leur entreprise, qu’ils sont tous engagés dans une démarche d’intégration parfaitement réussie dans notre société et que les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) dont les gratifie l’Etat à leur majorité brisent chez eux tout espoir. C’est indigne d’une démocratie qui décide de les renvoyer vers leur pays d’origine, souvent en guerre ou en crise, et où les conditions d’existence extrêmement périlleuses leur offrent un avenir bien sombre quand ce n’est pas simplement la mort.

Non, Monsieur l’élu de la majorité, votre rejet xénophobe et particulièrement discriminant des mineurs isolés est inacceptable et nous ne vous laisserons pas promouvoir les idées nauséabondes des extrêmes-droites qui cherchent à se développer dangereusement dans l’opinion publique.

Mort de Thomas à Crépol : l’utradroite souffle sur les braises


Dans le sillage de la mort de Thomas à Crépol, l’ultradroite fait parler d’elle. Des menaces visant les mosquées de Valence (Drôme) et Cherbourg (Manche) ont été proférées. Samedi 25 novembre, une descente dans le quartier de La Monnaie à Romans-sur-Isère (Drôme) s’est tenue.

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Le film « Avant que les flammes ne s’éteignent » ciblé par « l’extrême droite » sur Allociné


Le film de Mehdi Fikri est visé par une « violente campagne de dénigrement », alerte la Société des réalisatrices et réalisateurs de films, qui pointe du doigt « des groupes d’extrême droite ». Sur AlloCiné, la note du film a chuté. Un stratagème déjà observé pour des films relatifs aux minorités.

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En Ile-de-France, un rapport dénonce des violences policières quasi systématiques sur les migrants lors des évacuations


Dans un rapport publié jeudi, le collectif inter-associatifs « Accès au droit » documente la récurrence des violences verbales et physiques commises à l’encontre des migrants lors des démantèlements de campements informels par les forces de l’ordre, en Île-de-France. Une stratégie qui viserait à décourager définitivement les exilés de s’installer dans la rue, à l’approche des Jeux olympiques 2024.

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Aujourd’hui, l’État de droit

Les personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982 en France bientôt réhabilitées ?


Le Sénat examine ce mercredi une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées en France pour homosexualité entre 1942 et 1982. Et à reconnaître la responsabilité de l’Etat dans ces persécutions.

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pendant qu’en Italie l’extrême-droite au pouvoir s’en prend aux enfants de mères lesbiennes

Comment des députés veulent réprimer encore plus les militants


Dissolution, amendes, intelligence artificielle… Dans deux rapports parlementaires, des députés proposent d’accroître la répression des manifestants. Analyse de textes par la juriste Anne-Sophie Simpere.

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L’autoritarisme absurde de la Russie


Sept ans de prison pour cinq petits bouts de papier.

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Fin de vie : Emmanuel Macron a envie « d’aller le moins loin possible, et le moins vite possible », selon un ministre


Le gouvernement doit notamment arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté, l’euthanasie ayant déjà été écartée des discussions.

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« Les jeunes ont peur » : à Paris, les 430 mineurs isolés de Belleville mis à l’abri menacés d’un retour à la rue


Parmi les 430 mineurs isolés du parc de Belleville, mis à l’abri le 19 octobre par la préfecture de Paris, plusieurs dizaines ont reçu ces derniers jours une notification de fin d’hébergement. Pour les associations et avocats qui défendent ces exilés, cette décision n’a d’autre but que de pousser ces jeunes à se faire déclarer comme majeurs, et à permettre à l’Etat de les expulser plus facilement du territoire.

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Frappes sur Gaza : «Vous n’aurez pas le silence des juifs de France»


Un collectif de 85 personnalités juives dénonce l’opération militaire en cours à Gaza et l’instrumentalisation de l’émotion légitime suscitée par les attaques du 7 octobre.

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Israël/Palestine : L’offensive terrestre israélienne menace les civils


« Tous les enfants méritent la paix »

HALTE AUX ATTEINTES À LA LIBERTÉ DE MANIFESTATION


​​RSF lance la campagne mondiale « Dommages collatéraux » pointant le danger que représentent les poursuites contre Julian Assange pour les médias et le droit du public à l’information


Reporters sans frontières (RSF) lance une nouvelle campagne de communication mondiale dans le cadre de son combat sans relâche pour la libération du fondateur de WikiLeaks Julian Assange. À partir du 18 octobre, des médias du monde entier diffuseront, sur papier et en ligne, le visuel de campagne de RSF mettant en lumière le danger que représentent pour tous les médias et pour le droit du public à l’information les poursuites engagées par le gouvernement américain contre Julian Assange.

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Les distributions alimentaires interdites dans le nord de Paris


La préfecture de police justifie l’interdiction de distributions pendant un mois en leur reprochant de « stimuler la formation de campements ».

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Le monde laisse l’Arabie saoudite s’en tirer en toute impunité



Il y a cinq ans aujourd’hui, le célèbre journaliste saoudien et chroniqueur du Washington Post Jamal Khashoggi se rendait au consulat saoudien d’Istanbul pour obtenir les documents nécessaires à son futur mariage. 

À l’intérieur du consulat, des agents saoudiens ont assassiné M. Khashoggi et ont ensuite découpé son corps en morceaux

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EN FRANCE ET EN EUROPE, LE GOUVERNEMENT S’ATTAQUE OUVERTEMENT AU SECRET DES SOURCES DES JOURNALISTES



Quinze jours après la garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, le gouvernement français n’a toujours pas pris position pour défendre le secret des sources. Un silence qui cogne avec le lancement, ce mardi 3 octobre, des États généraux de l’information voulus par Emmanuel Macron et l’examen, le même jour, du Media Freedom Act au Parlement européen.

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Ariane Lavrilleux : « C’est notre droit à tous d’être informés qui est en jeu »


En Egypte, un recours à la torture «systématique» selon une coalition d’ONG



Six ONG ont soumis ce lundi 2 octobre un rapport à l’ONU dans lequel elles dénoncent les violences visant tant l’opposition que la société civile.

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« L’immigration doit être contrôlée » : la ministre de l’Intérieur britannique fustige le multiculturalisme


Ce 26 septembre, la ministre de l’Intérieur britannique Suella Braverman, elle-même d’origine indienne, s’en est pris à la Convention de Genève sur les réfugiés, jugeant nécessaire de « contrôler l’immigration » face à un modèle multiculturaliste qui « a échoué ». De quoi s’attirer les foudres de l’opposition travailliste, de l’ONU et même du chanteur Elton John.

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Fin de vie : «Le peu de cas que l’on fait de la volonté des patients pose problème»



Alors qu’une réunion doit se tenir ce vendredi à l’Elysée sur projet de loi sur la fin de vie, le professeur Jean Reignier, chef du service de réanimation au CHU de Nantes, estime que légaliser l’aide active à mourir est le seul moyen d’imposer le dialogue avec les patients en fin de vie et de respecter leur choix.

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« Pour moi, ça s’appelle l’humanisme » : une patiente explique son choix de l’euthanasie dans un documentaire présenté par Marina Carrère d’Encausse

Généralisation de la violence



Un jeune homme s’est fait violemment frapper par un agent de sécurité de la RATP lors d’une interpellation dans les couloirs du métro parisien, comme le révèlent des images diffusées sur X (ex-Twitter). Selon la régie de transports, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête interne, la scène s’est déroulée mardi 19 septembre vers 21 heures, dans la station Gare de l’Est. Le jeune homme a ensuite été remis à la police.

Après la garde à vue d’une journaliste, des juges mettent en examen un ex-militaire présenté comme sa source



La journaliste Ariane Lavrilleux a passé près de 40 heures en garde à vue entre mercredi et jeudi. Elle avait publié sur Disclose en 2021 une enquête sur un possible détournement par l’Egypte d’une aide militaire française.

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Journaliste placée en garde à vue : « C’est une attaque claire, nette et précise contre la liberté d’informer », s’indigne Ariane Lavrilleux