Proche-Orient: libertés, c’est pas gagné…



Chute de Bachar al-Assad : « Les pratiques du groupe rebelle HTS sont très hostiles à la presse libre », selon Reporters sans frontières


Reporters Sans Frontières se réjouit de la fin du règne de Bachar al-Assad, mais s’inquiète de la mise en place d’un autre régime répressif en Syrie. Le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), désormais à la tête du pays, retient toujours six journalistes en otages.



Proche-Orient. « Ces guerres agissent comme un accélérateur de notre propre fascisme »


En plus de ses répercussions sur Gaza, le 7 octobre 2023 a été un bouleversement pour tout le Proche-Orient, dont on a vu les conséquences au Liban et en Syrie. Mais là où les discours géopolitiques pullulent, Peter Harling, fondateur de Synaps, analyse ces événements à hauteur des vies humaines.



Que dit le droit international des réfugiés et le droit d’asile concernant les Syriens ?


La chute du dictateur syrien Bachar el-Assad le 8 décembre dernier a déclenché des réactions quasi-immédiates quant au sort des Syriens ayant déposé une demande d’asile ou ayant été protégés en Europe. Plusieurs États européens ont ainsi annoncé « suspendre » l’examen des demandes, et envisager un retour des personnes concernées. Le droit international, européen et national encadre assez strictement ce processus.

Dissoudre la contestation



Les associations, maillon essentiel de la contestation sociale, permettent de créer et renforcer les liens, nourrir les échanges et la réflexion, se former, s’organiser. Or leur liberté n’a jamais été aussi menacée que depuis 2017. Délibérée a souhaité revenir, avec un sociologue et une avocate, sur les attaques répétées ciblant ces contre-pouvoirs.



Violences policières en Europe : la France parmi les pays les plus mal classés avec l’Irlande


Entre 2020 et 2022, 13 pays de l’UE ont enregistré au moins 488 décès en garde à vue ou lors d’interventions policières. La France présente les chiffres les plus élevés, suivie de l’Irlande, de l’Espagne et de l’Allemagne.

« Pire que tout ce que tu peux imaginer » : les récits glaçants des survivants de la prison syrienne de Saidnaya



Pour beaucoup de Syriens, la priorité reste la quête de proches disparus, happés par des décennies de féroce répression du clan Assad. Dans la prison tristement célèbre de Saidnaya, près de Damas, où les détenus ont été libérés, certains ont peint au-dessus de l’entrée « abattoir humain ».



« Le renvoi des réfugiés syriens est prématuré »


Après 14 ans de conflit en Syrie, les récents développements sont sources d’espoir, mais aussi d’incertitudes pour des millions de réfugiés ou exilés syriens dans le monde.

Alors que des pays européens entament la suspension des demandes d’asile des réfugiés syriens et préparent un plan de rapatriement, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés appelle à faire preuve de patience et de vigilance.



Le ministère de l’Intérieur est-il compétent pour mettre fin à la protection des réfugiés syriens ?


En France, il existe une administration indépendante en charge d’accorder ou de retirer l’asile aux réfugiés, le ministère de l’Intérieur n’est pas compétent pour prendre ces décisions.

Guerre au Proche-Orient : la guerre entre Israël et le Hezbollah a fait plus de 4 000 morts au Liban, selon Beyrouth



Selon le ministre de la Santé libanais, 790 femmes et 316 enfants figurent parmi les victimes. Il assure que « le bilan pourrait être plus élevé ».

La guerre entre le Hezbollah et Israël a fait au moins 4 047 morts, pour la plupart depuis l’escalade mi-septembre, a annoncé mercredi 4 décembre le ministre de la Santé libanais, lors d’une conférence de presse. Au moins 16 638 personnes ont été blessées, selon les déclarations de Firass Abiad, une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.



Syrie, la tragédie sans fin


La Syrie voit le feu de la révolte reprendre à Idlib. Et il en sera ainsi tant que la question démocratique posée par les révolutionnaires de 2011 ne sera pas résolue. Et qui le restera sans la fin des conflits qui ébranlent tout le Proche-Orient.



Israël. La chasse aux « mauvais juifs » est ouverte


Lois et décrets ministériels s’accumulent à grande vitesse contre les Palestiniens. Comme dans tout système d’apartheid, il existe très officiellement des lois pour eux et d’autres pour les Israéliens. Mais ces décisions s’étendent désormais aux Juifs israéliens. Celles et ceux qui s’opposent aux massacres et à la guerre peuvent être accusés de trahison. Sont visés des journalistes et des journaux comme Haaretz, des réalisateurs, des dirigeants d’ONG, des militants pacifistes…

Guinée : Les droits humains en péril alors que la transition promise se fait attendre



L’opposition, la dissidence et les médias sont réprimés ; le retour à l’ordre constitutionnel est reporté.

Les autorités militaires en Guinée ont réprimé l’opposition, les médias et la dissidence pacifique depuis qu’elles ont pris le pouvoir lors d’un coup d’État en septembre 2021, et n’ont pas tenu leur promesse de rétablir un régime civil d’ici décembre 2024, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Par la propagande et la violence, Moscou consolide son pouvoir dans les régions occupées d’Ukraine



Environ 18 % du territoire ukrainien est actuellement occupé par la Russie. Il est cependant difficile d’obtenir des informations fiables sur la vie dans ces territoires, car les médias ukrainiens n’y ont plus accès. Néanmoins, diverses initiatives ukrainiennes visent à faire la lumière sur ce qui se passe dans les territoires occupés. Répression violente, propagande et russification forcée sont au rendez-vous. Reportage de Gulliver Cragg, correspondant de France 24.

En Azerbaïdjan, la COP29 démarre sous les pires auspices


Bakou et hauts risques. Malgré une année plus catastrophique que jamais, les chances de faire progresser la lutte contre le changement climatique sont au plus bas à l’ouverture de la 29ème conférence mondiale (COP29) sur le climat, à Bakou en Azerbaïdjan. Voici les ombres qui vont planer sur l’examen d’au moins trois dossiers clés.


La COP29 déjà dans la tourmente


L’Azerbaïdjan accueille la COP29 sur fond de scandale révélé par la BBC. Le directeur général de l’événement a été surpris en train de promouvoir des accords sur les énergies fossiles. Un geste contraire aux engagements de la COP. Analyse de Nicolas Haeringer de l’organisation 350.org



L’Afrique frappée de plein fouet par le changement climatique


Depuis ces dernières années, le temps change sur le continent… Les sécheresses s’intensifient, suivies de pluies diluviennes qui provoquent inondations et glissements de terrain. Résultat : des récoltes réduites, donc des risques accrus de famine. Et des habitations et des routes détruites…



Les défenseurs du climat de plus en plus réprimés en Azerbaïdjan et dans le monde


Aujourd’hui s’ouvre la COP29, la grande conférence onusienne sur le climat. Elle se tient à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. En amont de l’évènement, les ONG internationales de défense des droits humains et les rapporteurs spéciaux de l’ONU ont multiplié les mises en garde et réclament la fin de la répression contre les défenseurs de l’environnement et du climat. Car si la société civile ne peut pas se faire entendre, les négociations climatiques risquent de se vider de leur sens.


COP 29 : protégeons les défenseur·es de l’environnement


Au moins 193 défenseur·es de l’environnement ont été tué·es en 2023. Les dictatures ne sont pas seules concernées. Les pays considérés comme démocratiques répriment ou ne protègent pas assez les défenseur·es de l’environnement, notamment des activités de certaines entreprises.



196 défenseurs de l’environnement ont été tués en 2023


Au moins 196 défenseurs des droits fonciers et environnementaux ont été tués en 2023 pour avoir tenté de protéger la planète, d’après un nouveau rapport de Global Witness publié le mardi 10 septembre. En tout, 2 106 protecteurs de la nature ont été tués entre 2012 et 2023.

Migrants : plus de traversées qu’en 2023, un nombre record de morts… La répression sur les côtes pose question



Malgré la militarisation accrue du littoral de la Manche et de la mer du Nord, depuis le début janvier 2024, près de 30 000 personnes ont réussi à gagner l’Angleterre : c’est déjà plus qu’en 2023. L’année 2024 est la plus meurtrière depuis le début des traversées.



À la frontière franco-britannique, les morts s’enchaînent et le harcèlement continue


À la frontière franco-britannique, les morts s’enchaînent. Alors que l’État pointe du doigt les passeurs et met en scène son action dans les médias, la réalité vécue par les personnes exilées à la frontière, réalité que l’État tente d’invisibiliser et que l’association Human Rights Observers s’efforce de publiciser, rappelle la responsabilité de l’État dans ces prises de risques et ces décès.

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Aujourd’hui, mercredi 30 octobre 2024, au moins 4 personnes sont décédées en tentant de traverser la Manche. La semaine dernière, au moins 4 personnes sont décédées en tentant de traverser la Manche. Les semaines passent et les morts s’accumulent. En octobre, au moins 13 personnes exilées sont mortes à la frontière, faisant de 2024, avec au moins 68 personnes décédées et d’autres disparues, l’année la plus meurtrière à la frontière franco-britannique. L’année est pourtant encore loin d’être finie.

Frontex : De la théorie à la pratique



En théorie, l’agence de garde-frontières et de garde-côtes l’Union européenne  – Frontex – dispose de tous les outils, équipements et mécanismes nécessaires pour secourir les bateaux en détresse en Méditerranée.

Mais, dans la pratique, les gens meurent en mer par milliers.



Frontex célèbre 20 ans de violations des droits en toute impunité


L’agence européenne de garde-côtes et garde-frontières a 20 ans ce 26 octobre 2024 [1]. Un bien triste anniversaire que celui d’une agence largement mise en cause depuis des décennies dans des violations des droits directes ou indirectes des personnes en migration [2]. Une agence qui a pour objectif de « protéger » les frontières européennes au mépris de la vie et de la sécurité des personnes qui tentent de les franchir. Une agence qui est le symbole d’un régime frontalier mortifère et l’étendard de politiques migratoires répressives et ultrasécuritaires, qui ont largement démontré leurs conséquences dramatiques.

Afghanistan : Des policières font état d’abus subis par le passé et de menaces de la part des talibans



Les pays ayant financé la formation des policières devraient accueillir celles qui sont exposées à des risques.

Les autorités talibanes ont menacé des femmes afghanes qui avaient servi dans la police sous le gouvernement précédent, les exposant à des risques, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. 

Azerbaïdjan : Répression virulente contre les détracteurs du gouvernement



L’Azerbaïdjan mène des attaques vicieuses contre les détracteurs du gouvernement, les organisations indépendantes et les médias, ont déclaré Human Rights Watch et Freedom Now dans un rapport conjoint rendu public aujourd’hui. Cette répression s’est intensifiée à quelques mois de l’accueil par l’Azerbaïdjan de la COP29, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui s’ouvrira à Bakou le 11 novembre 2024.

A ne pas manquer la semaine prochaine


Sous fond de guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, la police française massacrait les Algériens manifestant à Paris contre le couvre-feu. 

Au lendemain de ce massacre l’annonce officielle est de « 3 morts et 64 blessés »… la réalité ? des centaines de morts, de blessés, plus de 12000 personnes raflées, parquées pendant plusieurs jours dans des camps improvisés…

N’eut été le travail acharné d’enfants de manifestants du 17-Octobre, de collectifs et de figures comme Jean-Luc Einaudi, la vérité serait restée étouffée par le pouvoir français.

Plus de 60 ans après, la reconnaissance de ce massacre ne semble pas encore pleinement actée. 

Historien, chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent et auteur de l’ouvrage, Fabrice Riceputi apporte son éclairage sur ce qu’il qualifie d’un « crime d’État ».

Paroles d’Iran: deux ans après la mort de Mahsa Amini, la lutte continue… en sourdine



L’annonce de la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs, marquait le début du mouvement « Femme, vie, liberté ». Plus de 500 manifestants ont été tués lors de ces contestations, des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées. Certains des contestataires ont même été condamnées à mort par les tribunaux révolutionnaires d’Iran. Deux ans après, le régime iranien continue à menacer la population, laquelle bien qu’éprouvée, ne s’avoue pas vaincue.



RDC : désillusion et inquiétude pour les défenseur·es des droits humains et la société civile



Suite à l’accession à un second mandat du Président Félix Tshisekedi fin décembre 2023 et malgré les promesses faites depuis le début de sa présidence en 2019, la situation des défenseur·es des droits humains et de la société civile en RDC ne cesse de se dégrader. Le rapport publié par l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains (FIDH-OMCT), avec plusieurs organisations congolaises, dresse un état des lieux édifiant de la situation. Il recommande aussi plusieurs solutions qui permettraient à la RDC de sortir enfin de l’ornière. L’espace civique doit s’ouvrir, la protection de l’ensemble des acteur·ices de la société civile doit être garantie.

Le rapport

Droits humains en Afghanistan

La communauté afghane se trouve depuis trois ans face à une impasse, sans résolution en vue, tandis que les autorités talibanes commettent des violations des droits humains et des crimes au regard du droit international contre le peuple afghan, en particulier les femmes et les filles, en toute impunité, a déclaré Amnesty International jeudi 15 août.

 » L’absence totale de mesures concrètes pour faire face à la catastrophe sur le terrain des droits humains en Afghanistan est un motif de honte pour le monde.« 

Samira Hamidi, chargée d’action pour l’Asie du Sud à Amnesty International

L’Afghanistan a maintenant une société civile en déclin où les défenseur·e·s des droits humains, notamment les manifestantes, les organisations citoyennes, les journalistes et les militant·e·s politiques sont perçus comme des ennemis par les talibans. Ceux qui protestent sont victimes de disparitions forcées, de détentions arbitraires, d’emprisonnement, de torture et d’autres formes de mauvais traitements. Un grand nombre de personnes ont dû fuir le pays par craintes de représailles, laissant derrière elles leur famille et leur emploi. Des centaines d’entre elles restent bloquées en Iran, au Pakistan et en Turquie, où elles sont confrontées à des difficultés juridiques et financières et sont même exposées à des expulsions forcées.

https://www.amnesty.org/fr/latest/press-release/2024/08/afghanistan-three-years-of-taliban-rule-and-international-inaction-have-left-afghan-community-with-little-hope/

Éducatif ou répressif

Des agents de la protection judicaire de la jeunesse en grève pour «dénoncer la suppression de 500 postes de contractuels»,
à Paris, le 14 août. 

Mercredi 14 août, l’intersyndicale de l’institution en charge des mineurs sous main de justice a appelé à la grève de ses agents pour dénoncer un plan social. Devant l’administration, les manifestants s’inquiètent de voir une hausse de la répression des jeunes et la suppression de 500 postes de contractuels (contrats d’éducateurs, psychologues ou assistants sociaux pour la PJJ qui ne seront pas renouvelés après le 31 août).

«Le volet éducatif de notre travail disparaît»

 «L’éducatif doit primer sur le répressif»«Cette phrase est au cœur de l’action de la PJJ, explique une éducatrice, « mais force est de constater qu’ils l’ont oubliée.» «Avec ces suppressions de postes, c’est tout le volet éducatif de notre travail qui disparaît. Il ne va rester que le législatif, la sanction et la détention.»

Sans contractuels, les équipes de terrains de la PJJ ne vont plus pouvoir prendre le temps de s’occuper des jeunes. «Normalement, entre le moment où le juge nous envoie un jeune et son audience de sanction, on doit le rencontrer plusieurs fois, échanger, construire un projet pour son avenir. Avec ces éléments, le juge est plus clément. Mais depuis l’adoption du code pénal de la justice pour les mineurs adopté en 2021 et raccourcissant le temps judiciaire à neuf mois, il arrive qu’on ne voit pas le jeune avant son audience. Forcément, le magistrat sanctionne plus sévèrement. Alors si on perd encore des camarades… « 

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/greve-de-la-protection-judiciaire-de-la-jeunesse-leducatif-doit-primer-sur-le-repressif-

Russie: opposant décédé en détention

Pavel Kouchnir, 39 ans, est décédé en détention des suites d’une grève de la faim. Ses proches ont révélé la disparition du musicien qui collait des tracts et publiait des messages sur sa chaîne YouTube contre l’invasion russe de l’Ukraine.

Il s’agit du deuxième décès en juillet d’un opposant à l’invasion de l’Ukraine dans les centres de détention russes, après celui du prisonnier de guerre ukrainien Oleksandr Ishchenko.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/06/en-russie-la-mort-d-un-pianiste-antiguerre-en-prison_6269801_3210.html

Caché par les autorités, le décès de Pavel Kouchnir a été rendu public par Olga Romanova, la fondatrice de l’ONG La Russie en prison (Rous sidiachtchaïa), qui défend les droits des prisonniers et bénéficie d’un large réseau d’informateurs au sein des maisons d’arrêt et des colonies pénitentiaires de la Fédération de Russie.

https://www.liberation.fr/international/europe/le-pianiste-russe-et-militant-anti-guerre-pavel-kischner-meurt-en-cellule-apres-une-greve-de-la-faim-20240804_C52ZW4RC75ER5HLXBPU635FIZI/

Ce militant de la paix avait été arrêté il y a trois mois, accusé d’incitation au terrorisme. Son tort : des opinions anti-guerre, exprimées sur sa chaîne YouTube. Sur cette chaîne, Pavel Kushnir n’avait que cinq abonnés.

Rassemblements pour Paul Watson : «15 ans de prison! C’est le remerciement pour sauver des vies?»



Paris, Lyon, Montpellier, Lille… Une dizaine de rassemblements à l’appel de Sea Shepherd France ont eu lieu le 3 août pour demander la libération de Paul Watson, militant antispéciste arrêté au Groenland le 21 juillet dernier.

Ce samedi 3 août, sur la place de la République de Lille, ni le crachin ni la fraîcheur ambiante — et encore moins le match de basket de la Team USA — n’ont empêché des dizaines de personnes de venir crier, à l’unisson : « Libérez Paul Watson ». Depuis deux semaines, le militant antispéciste âgé de 73 ans est emprisonné à Nuuk, au Groenland. Sous la menace d’une extradition vers le Japon en raison de sa lutte contre les navires nippons chasseurs de baleines — en vertu d’un mandat d’arrêt très discutable — il encourt quinze ans de prison.



De la mer à la prison : les combats de l’écologiste Paul Watson en cinq dates


Cash à l’eau. Spécialiste des opérations coup de poing visant à protéger baleines et requins avec son ONG Sea Shepherd, le Canadien Paul Watson a été interpellé au Groenland le 21 juillet dernier sur la base d’un mandat d’arrêt émis par le Japon. Tandis qu’une vaste mobilisation citoyenne tente de le faire libérer, Vert revient sur cinq moments clés du parcours flamboyant et chaotique de ce pirate de la cause marine.

Malgré les heurts et la répression, la lutte contre les mégabassines retrouve du souffle dans le Poitou




Rage against the bassinesEntre les Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime, des milliers de personnes se sont retrouvées ce weekend pour s’opposer à une agro-industrie toujours plus gourmande en eau, et lui opposer un contre modèleVert y était.



Méga-bassines : contre Darmanin et sa police, la guerre de l’eau a commencé

Ce samedi 20 juillet marque le deuxième jour des manif’actions contre les mega bassines, ce jour à La Rochelle. La veille, les manifestants ont tenté d’approcher la coopérative Terrena malgré les nombreux barrages, contrôles et fouilles des forces de l’ordre. La police a lancé des grenades lacrymogènes dans un champ où marchaient les militants, ce qui a provoqué un gros incendie. Les manifestants ont donc décidé de rentrer en vue de la dangerosité mais aussi pour se préserver pour aujourd’hui.



Sainte-Soline – Communiqué des parents de Serge


Lors de la manifestation du 25 mars 2023 contre la construction d’une mégabassine à Sainte-Soline, notre fils Serge a été gravement blessé par un tir émanant des forces de l’ordre. Seize mois plus tard, nous attendons toujours les résultats des investigations.