Le gouvernement Barnier connaît ses premières dissonances
L’appel du premier ministre à « la cohésion » et à « la fraternité » n’a pas été entendu. Des divergences de vues ont révélé l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.
Dès ses premiers pas, le jeune gouvernement Barnier s’est pris les pieds dans le tapis, mardi 24 septembre. Le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a tenu des propos sur l’immigration ou sur la justice que Marine Le Pen ne renierait pas, mais contre lesquels deux de ses collègues se sont élevés. Quant au jeune ministre de l’économie, Antoine Armand, il a, de son côté, jugé que le Rassemblement national (RN) ne s’inscrivait pas dans l’« arc républicain », ce qui lui a valu les remontrances de la même Marine Le Pen et un rappel à l’ordre de Michel Barnier. Deux couacs qui disent l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.
Meurtre de Philippine : Bruno Retailleau veut « faire évoluer notre arsenal juridique » ; Olivier Faure critique le délai de délivrance des laissez-passer consulaire
Le suspect, âgé de 22 ans, avait été condamné pour viol et était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français non exécutée.
Pour la première fois depuis la prise de pouvoir des talibans en 2021, le gouvernement allemand a expulsé des personnes vers l’Afghanistan – 28 dans le premier vol de la semaine dernière.
L’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité révèlent, dans leur 6ème baromètre, une augmentation alarmante du nombre d’enfants sans abri, malgré les alertes répétées et les recommandations formulées, loin d’être suivies. L’incertitude du contexte politique fait craindre une dégradation de la situation.
La préfecture répondait par un article ne remettant nullement en cause leurs craintes et tournant un peu au ridicule le fait que celles-ci s’en « émeuvent » alors qu’on sait que les propositions d’aide au retour dans leur pays d’origine se sont multipliées pour ces familles qui ont tout quitté dans leur pays, où leur situation était invivable, pour tenter de trouver ici une vie décente.
Les expulsions se sont multipliées également pour les jeunes mineurs isolés pris en charge par l’ASE durant plusieurs années, scolarisés ou formés à des professions qu’on considère par ailleurs comme « en tension » et dont notre pays a besoin mais que l’on expulse violemment de leur hébergement et qu’on laisse dans le dénuement le plus total dès qu’il atteignent l’âge de la majorité, leur proposant paradoxalement de contacter les centres d’ébergement qui sont saturés et jettent à la rue leurs propres occupants !
Les associations, dont la LDH, sont mobilisées pour dénoncer ces expulsions indignes du pays pionnier des Droits Humains. Elles se fédèrent pour alerter et proposer des solutions provisoires d’hébergement d’urgence pour les plus précaires et pallier les carences des services de l’Etat. Malgré les affirmations de la préfecture et du SIAO, concernant l’accueil systématique des familles avec enfants de moins de 3 ans, on a vu récemment à Troyes des enfants de 18 mois passer plusieurs nuits à la rue. C’est intolérable.
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La LDH reste particulièrement vigilante concernant d’éventuelles remises à la rue en cette fin de JO: le NETTOYAGE SOCIAL est indigne de la France et des valeurs qu’elle proclame.
Malgré la création de 216 places d’hébergement pérennes dans la capitale, la quinzaine olympique s’est révélée synonyme de complications, de déplacements contraints et de solitude accrue pour les plus précaires.
A quelques minutes de marche de l’éphémère parc des Nations, lieu emblématique de célébration des Jeux olympiques (JO), une file d’attente qui n’a, elle, rien de temporaire, s’allonge, avenue de la Porte-de-La-Villette, dans le 19e arrondissement parisien, plusieurs centaines de personnes en situation de très grande précarité attendent un repas chaud.
« Regardez-nous, regardez comme la France est belle et propre, souffle Issam (un prénom d’emprunt). Il y a la France des JO, la France des touristes, et puis tout autour, il y a ce qu’on préfère ne pas voir, des gens comme moi pour qui rien ne bouge. » Ou presque rien : depuis un an qu’il vit à la rue, expulsé d’un foyer, cet homme de 46 ans, venu d’Algérie, n’avait jamais vécu autant de contrôles policiers. « Paris fait la fête, mais moi, je me sens encore plus regardé d’en haut. Je suis celui qui fait peur », déplore-t-il.
La LDH et le MRAP ont organisé une conférence de presse, le 23 juillet, pour alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur les conséquences des expulsions prévues à la fin du mois de juillet, demander à l’Etat d’accorder des crédits supplémentaires pour augmenter le nombre de places, les dispositifs d’hébergement d’urgence étant à saturation, et appeler au respect du droit au logement.
La lettre que la LDH et le MRAP de l’Aube viennent d’adresser à la préfète du département relative au projet d’expulsion de familles des centres d’hébergement d’urgence de Troyes et agglomération:
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Dans le Grand-Est ils ne reculent plus devant rien
Un candidat d’extrême-droite dépose la marque « Nouveau Front populaire »
On a appris le mercredi 03 juillet que Bertrand Potier avait entrepris des démarches pour déposer l’appellation (Nouveau) Front populaire auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Il accuse certains de ses membres d' »antisémitisme » et d’attenter à la mémoire de Léon Blum. Cette intention émane d’un militant d’un parti d’extrême-droite à Épernay (Marne).
Le « point de détail de l’histoire » de Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, selon un candidat RN du Haut-Rhin
« Génocide de masse », ces propos polémiques sur l’IVG refont surface
Dans la 1e circonscription de la Haute-Marne, le duel entre la candidate Horizons, Bérangère Abba et le candidat Rassemblement National Christophe Bentz a fait remonter à la surface des propos polémiques, utilisés comme arguments. Le député sortant avait en effet comparé l’IVG à un « génocide de masse ».
Drôle de campagne
L’étrange campagne de Marine le Pen et Jordan Bardella qui ont déserté le terrain
Ni meeting, ni déplacement, les deux têtes d’affiche du Rassemblement national ont disparu de la campagne sur le terrain et n’apparaissent qu’en télé ou en radio.
Derrière la campagne de désinformation contre RSF, Progressif Media, une boîte d’influence sulfureuse hébergée par Vivendi, le groupe contrôlé par Bolloré
En enquêtant sur un faux site créé pour nuire à Reporters sans frontières (RSF), notre organisation a découvert une vaste campagne de discrédit orchestrée par une société qui, sous couvert de “communication”, mène en réalité des opérations d’influence en utilisant des techniques rappelant celles des officines du Kremlin en matière de désinformation. Cette société n’est pourtant pas liée à la Russie. Elle est hébergée en plein cœur de Paris, par Vivendi, le groupe contrôlé par la famille de Vincent Bolloré.
Marine Tondelier privée de débat sur BFM TV : insupportable invisibilisation des femmes et de l’écologie, déni démocratique et journalistique
« Promotion du charlatanisme », « des mesures à l’encontre des principes de santé publique », des soignants jugent le programme santé du RN
« Le Nouvel Obs » a soumis les mesures emblématiques défendues par le parti d’extrême droite en matière de santé à plusieurs organisations professionnelles. Toutes sont vent debout.
L’État de droit, cible régulière de l’extrême-droite en France comme en Europe
Le collectif Le Revers de la médaille dénonce dans un rapport « le nettoyage social » en cours avant les Jeux olympiques et paralympiques avec ces expulsions de migrants, sans-abri et travailleurs du sexe.
Dans le camp de Loon-Plage, à Dunkerque, l’inquiétude grandit parmi les migrants qui souhaitent se rendre au Royaume-Uni via la Manche. Beaucoup se demandent s’ils seront concernés par cette loi qui prévoit d’expulser vers le Rwanda les migrants entrés illégalement sur le sol britannique.
Un peu plus loin, un groupe de Sud-Soudanais marche le long de la voie ferrée – désormais protégée de part et d’autres par des grillages et des barbelés. Parmi eux, Racho, 18 ans, pour qui l’Angleterre n’est pas non plus une option, mais « le dernier espoir ». « Je suis ici depuis huit mois », dit-il en se cachant le visage, inquiet à l’idée d’être filmé ou pris en photo. « J’ai fui le Sud-Soudan, traversé la Libye, la Tunisie, la Méditerranée, l’Italie… J’ai déjà essayé de passer la Manche au moins 20 fois », affirme-t-il. « À chaque fois, la police nous a arrêtés, en perçant le canot ou en jetant des gaz lacrymogène. Et vous pensez qu’une loi va m’arrêter ? ».
« Peut-être », lui répond-t-on. « Non. Je veux étudier… C’est pas un crime. Juste étudier, ce que je n’ai jamais pu faire dans mon pays ».
Beaucoup de migrants ne semblent pas prendre la mesure de la loi. Certains espèrent « s’échapper » une fois sur le sol anglais – sans réaliser que les passagers des canots ramenés dans le port de Douvres seront systématiquement envoyés dans des centres fermés. « Je vais prendre la mer, et une fois sur place, je m’enfuirai, affirme ainsi Naheb, un Afghan qui est arrivé à Loon-Plage 48 heures auparavant. « Je m’enfuirai ou je me suiciderai ».
« Non seulement, les migrants continueront de partir mais ils le feront en prenant toujours plus de risques », se désole Fabien Touchard, coordinateur de l’association Utopia 56 à Grande-Synthe. « Les départs sur les plages sont de plus en plus chaotiques, les migrants ne gonflent pas assez leur canot pour aller vite et échapper à la police. Ils ne prennent plus le temps de mettre le sol rigide dans les bateaux pour les stabiliser », énumère-t-il. « Ils sont aussi de plus en plus nombreux à embarquer. De plus en plus de personnes tombent à l’eau » et les risques de bousculades et de noyades sont élevées.
Déjà 15 personnes sont mortes dans la Manche en 2024.
7 200 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année
Pour l’heure, la loi n’a pas encore eu d’effet sur les départs vers le Royaume-Uni depuis les plages françaises. Plus de 7 200 personnes ont traversé clandestinement la Manche à bord de canots de fortune depuis le début de l’année, un record historique pour les quatre premiers mois de l’année.
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Au total, 711 migrants sont arrivés au Royaume-Uni sur 14 petits bateaux après avoir traversé la Manche, mercredi 1er mai, selon les chiffres communiqués jeudi par le ministère de l’Intérieur. Il s’agit d’un nouveau sommet pour l’année 2024, alors que le précédent record avait été relevé le 14 avril, avec 534 traversées. Il faut encore ajouter 66 personnes, dont des femmes et des enfants, qui ont été secourues mercredi au large de Dieppe, alors que leur embarcation était en difficulté. Ils ont été ramenés à terre, selon les autorités françaises.
A quelques mois des élections législatives, le gouvernement conservateur britannique a fait de la fin de ces traversées de la Manche par des migrants une priorité. Une loi controversée, adoptée le 23 avril, vise à pouvoir expulser vers le Rwanda des milliers d’entre eux d’ici à la fin de l’année. Leur demande d’asile serait étudiée au Rwanda, sans possibilité pour eux de revenir au Royaume-Uni, quel qu’en soit le résultat.
En préparation de ces expulsions prévues pour commencer dans neuf à onze semaines, plusieurs opérations ont été menées cette semaine à l’échelle nationale pour arrêter un nombre non précisé de migrants en situation irrégulière. Le ministère de l’Intérieur a publié des photos, montrant des hommes menottés et escortés dans des camionnettes grillagées. Le gouvernement insiste sur le caractère dissuasif de cette loi.
Ces dernières 24 heures, les bombardements israéliens ont entraîné la mort de 32 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas. Des frappes aériennes ont visé le centre de Gaza, près du camp de réfugiés de Boureij tandis que des tirs d’artillerie ont touché le camp de Nousseirat. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock appelle à la libération des otages dans un message publié sur X.
Depuis le début de la guerre qui oppose Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au moins 34 183 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza.
Réforme de l’assurance-chômage : «À courir comme des poulets sans tête derrière l’emploi, nous sommes condamnés à l’immobilisme»
Le gouvernement vient d’annoncer qu’il durcirait les règles de l’assurance-chômage au 1er juillet. Une mauvaise nouvelle pour les plus précaires. Comme pour le climat.
Le gouvernement fixera de nouvelles règles à partir du 1ᵉʳ juillet
Le ministère du travail rappelle que les organisations patronales et salariales ne se sont pas mises d’accord sur l’emploi des seniors, au terme de trois mois et demi de négociations.
Le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, selon un communiqué du ministère du travail paru lundi 22 avril. Le gouvernement justifie cette décision par l’échec, il y a près de deux semaines, des négociations entre patronat et syndicats sur la vie au travail et l’emploi des seniors. L’exécutif, qui veut durcir les règles d’indemnisation pour inciter à la reprise d’activité, n’a pas encore précisé ce qui allait changer, mais il a d’ores et déjà arrêté la méthode.
« On ne vit pas avec 1 400 euros » : les chômeurs s’agacent d’un nouveau tour de vis possible sur l’attribution des allocations
Alors que le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, les chômeurs s’inquiètent de la possibilité d’un nouveau durcissement des conditions pour toucher l’allocation.
« La prison, un système moyenâgeux et archaïque » : un officier de la pénitentiaire raconte
Hervé* a passé près de 15 ans derrière les barreaux au service de l’administration pénitentiaire. Décisions disciplinaires arbitraires, corruption, maltraitances, management toxique : il dénonce un système dysfonctionnel.
Depuis le centre-ville de Moulins (Allier), il faut rouler moins de 15 minutes et longer la zone industrielle avant de voir se dresser le centre pénitentiaire au milieu des champs. Deux bâtiments se font face. Le premier, la maison d’arrêt, est bordé par quelques carrés de plantations entretenues par les détenus inscrits en formation maraîchage. Cette prison-là héberge actuellement 231 détenus condamnés à des peines courtes ou en attente de jugement.Juste derrière, le second bâtiment est à l’image des grands centres pénitentiaires bâtis dans les années 1980.
3 questions sur l’arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans à Béziers
Lundi 22 avril, Robert Ménard, maire de Béziers, a pris un arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans. Il avait déjà pris un arrêté similaire en 2014, annulé par le Conseil d’Etat en 2018. Avait-il le droit de recommencer ? L’arrêté va-t-il être de nouveau annulé ? Réponses avec une avocate en droit public.
ROBERT MÉNARD INSTAURE UN COUVRE-FEU POUR LES MINEURS À BÉZIERS : LES CONDITIONS POSÉES PAR LE JUGE
Au moins cinq migrants morts lors d’une tentative de traversée de la Manche
Au moins cinq migrants, dont un enfant, sont morts, dans la nuit de lundi à mardi en tentant de traverser la Manche depuis les plages de Wimereux, a indiqué une source policière à l’AFP. Ce drame porte à au moins 15 le nombre de personnes qui ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche en 2024.
Le drame a eu lieu après « un mouvement de foule » en mer. Trois hommes et une femme figurent également parmi les personnes décédées et une personne a été légèrement blessée, a indiqué à l’AFP la préfecture du Pas-de-Calais, confirmant une information de La Voix du Nord.
Le Parlement britannique adopte le projet de loi sur l’expulsion des migrants au Rwanda
Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés de manière irrégulière au Royaume-Uni, après une interminable bataille entre la chambre haute, réticente face à ce texte controversé, et la chambre basse. Une victoire pour le Premier ministre, qui affirme que les premiers vols vers Kigali pourront décoller d’ici 10 à 12 semaines.
Que contient le texte controversé du Royaume-Uni ?
Le parlement britannique a approuvé le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda de demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Approuvé en janvier dernier par la Chambre des communes, le texte était depuis lors bloqué à la Chambre des Lords, qui réclamait des protections supplémentaires. France 24 revient sur ce texte controversé.
Argentine: journée de mobilisation en défense de l’université publique
Des manifestations sont prévues à Buenos Aires et à travers tout le pays ce mardi à l’appel des recteurs de 73 universités et des syndicats enseignants et étudiants. En raison du « choc d’austérité » décrété par le président Javier Milei, les universités doivent fonctionner avec le budget de l’année 2023, en dépit d’une inflation annuelle à plus de 288%…
La mobilisation d’aujourd’hui va d’ailleurs ouvrir une séquence de rapport de force entre le gouvernement et la rue, avec une grande manifestation à Buenos Aires le 1er mai, et surtout une grève générale, la deuxième depuis l’élection de Javier Milei, prévue le 9 mai prochain.
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Expulsion massive à Vitry : plus de 100 réfugiés à la rue
Une expulsion massive ordonnée par la préfecture de Créteil de 450 réfugiés abrités au squat 38 rue de Seine à Vitry sur Seine s’est déroulée le 17 avril dernier. 100 réfugiés « sans solution » à la rue dans un état de stupeur et de désemparement. Un réseau de solidarité citoyenne sur Vitry s’est activé pour leur venir en aide. Communiqué de la section LDH Ivry-Vitry-Charenton.
Violences des jeunes : l’internat « n’est pas la solution », affirme la représentante du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale
Pour pouvoir accueillir des élèves en décrochage scolaire qui ont des problèmes de violence, il faudrait « des moyens humains », rappelle Dominique Gobetti, lundi sur franceinfo.
L’internat « n’est pas la solution »pour faire face aux jeunes auteurs de violences, affirme, sur franceinfo lundi 22 avril, Dominique Gobetti, elle-même proviseure d’un lycée avec un internat à Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, et représentante du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN).
Non au délit d’opinion !
Ces derniers jours, la réunion publique de Jean-Luc Mélenchon prévue à Lille a été interdite sous de fallacieux prétextes. La candidate de LFI aux élections européennes – Rima Hassan – est convoquée, à la fin du mois, par la police pour « apologie du terrorisme ». C’est sous ce même prétexte que le secrétaire général de l’Union départementale de la CGT du Nord vient d’être condamné à un an de prison avec sursis. Nous dénonçons cette condamnation scandaleuse !
Le projet de loi sur la fin de vie arrive ce lundi à l’Assemblée nationale
Ce texte hautement sensible entame son marathon législatif ce lundi par le passage devant une commission spéciale. L’hémicycle ne s’emparera du projet remanié qu’à partir du 27 mai, dans une atmosphère que les députés espèrent « apaisée ».
CHRISTIAN ESTROSI, MAIRE DE NICE, EXPOSE UN CHANDELIER SYMBOLE DU JUDAÏSME ET UN DRAPEAU ISRAÉLIEN DANS SON BUREAU
Un symbole religieux n’a rien à faire dans le bureau d’un maire, sauf dans une vitrine d’exposition avec d’autres objets décoratifs ou cadeaux faits à l’édile. Quant au drapeau israélien, que ce soit dans le bureau du maire ou en façade de mairie, il constitue un message politique contraire au principe de neutralité des services et édifices publics.
À Toulouse, des milliers de personnes défilent à pied et à vélo contre l’A69 et pour «une autre voie»
Dimanche 21 avril, entre 1 600 et 7 000 personnes se sont réunies à Toulouse pour réclamer l’arrêt des travaux de l’autoroute A69. Une manifestation qui marque également l’arrivée du «Cycloretour», un convoi à bicyclette pour promouvoir les alternatives à ce projet.
«C’est le Tour de France !». Dimanche 21 avril, peu après 14h, les premiers vélos fendent la foule compacte réunie sur les Ramblas, le long des allées Jean Jaurès à Toulouse (Haute-Garonne). Applaudissements, tapes dans le dos, cris… Partis de l’Union, en banlieue toulousaine, environ 200 vélos ont rallié le centre-ville en début d’après-midi pour grossir les rangs de la manifestation contre le projet d’autoroute A69.
«Forteresse Europe» d’Emilien Bernard (Lux).
Dans cette enquête au long cours, menée des deux côtés de la Méditerranée, le journaliste et traducteur Émilien Bernard montre la réalité des frontières européennes dressées contre ces «indésirables» qui tentent de les franchir. Extraits choisis.
« Ce type de propos nourrit un racisme » : la députée de l’Isère Cyrielle Chatelain tacle Gabriel Attal, qu’elle accuse de « reprendre les idées » du RN
Avec l’approche des JO de Paris, l’injonction à faire du sport est devenue depuis quelques semaines le leitmotiv des médias de tout poil où le record absolu des lieux communs à ce propos semble battu. À 200 jours du coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris 2024, le président de la République postait une vidéo sur X incitant les Français à faire « au moins 30 minutes de sport chaque jour ». On ne cesse de nous rebattre les oreilles des bienfaits de l’activité physique et, par extension, du retour à la nature. Les randonneurs demandent, à juste titre, l’abolition des privilèges des propriétaires fonciers qui les empêchent de traverser leurs domaines champêtres et forestiers en jouissant des bienfaits avérés de la marche mais pas avec le succès escompté…
A Paris, on évacue les migrants et les étudiants, les uns pour faire propre et ne pas effrayer les amateurs de spectacles sportifs, les autres pour libérer des logements pour les athlètes qui concourront du 26 juillet au 11 août puis du 28 août au 8 septembre pour les athlètes paralympiques.
Selon une enquête réalisée par l’IFOP, près de 20% des Franciliens qui ne louent pas actuellement leur logement sur Airbnb ont l’intention de commencer à accueillir des visiteurs pendant la période des Jeux. Sur le plan économique, c’est tout bénéfice.
Un village olympique a été construit sur 3 communes, Saint-Denis, Saint-Ouen-Sur-Seine et l’Île-Saint-Denis, et accueillera14 500 athlètes et leur staff pendant les Jeux Olympiques, 9 000 athlètes et leur staff pendant les Jeux Paralympiques. Dans un souci d’ « économie solidaire« , les habitants se verront restituer courant 2025 « un vrai morceau de la ville du futur, éco-responsable et fonctionnelle ».
Rien n’est prévu dans ce projet pharaonique pour les migrants que l’on a expulsés en province (dans la nature), au grand dam des municipalités de droite et d’extrême-droite qui n’en veulent pas et qui ne manqueront pas de les réexpédier vers la capitale dès que les Jeux seront terminés. Une partie du village olympique et un certain nombres de logements parisiens pourraient être facilement affectés à l’hébergement d’urgence ou de façon plus pérenne pour les milliers de sans-abri plutôt qu’à la précieuse rente des Airbnb.
Le gouvernement a commencé le grand nettoyage dans plusieurs villes de France où ont été menées les opérations « place nette » qui font bien rire les dealers depuis leur cellules d’où ils poursuivent tranquillement leur trafic.
Même la ville de Troyes avec une partie de son agglomération a fait l’objet de sa quatrième opération « place nette » qui a conduit à 10 interpellations en gare de Troyes, à La Chapelle Saint-Luc et dans les quartiers du Point-du-Jour et des Sénardes.
En ce qui concerne le centre-ville, si prisé des touristes et devenu un musée ou, si l’on préfère, une vitrine (souvent désaffectée pour peu que l’on s’éloigne de l’hyper-centre), il faut relativiser puisqu’il ne semble pas que celui-ci ait fait l’objet d’une réelle attention de la part des forces de l’ordre, qui étaient plutôt étonnamment concentrées, avec le concours de l’URSSAF, sur les coiffeurs-barbiers et les enseignes de restauration rapide du centre-ville comme des quartiers périphériques, commerces dont on sait bien qu’ils sont généralement tenus par des immigrés ou en emploient. C’est ainsi que trois personnes en situation irrégulière ont fait l’objet d’une retenue administrative.
Encore une fois, le raccourci entre immigration et délinquance est trop facile ; ce glissement semble constituer une évidence dans les pages du quotidien L’Est-Eclair puisque cette glorieuse finale est présentée comme partie inhérente de l’opération « place nette », à l’origine destinée à la lutte contre le trafic de produits stupéfiants.
Comme on le voit, le sport mène à tout. Mais je ne suis plus si convaincu qu’il soit si bon pour la santé. Comme le disait Winston Churchill (« cigars, whisky and low sport »), tout est affaire de dosage…
Alors qu’avant-hier, les autorités annonçaient la suspension des activités des partis politiques et des associations à caractère politique, c’est au tour de la presse d’être visée. Hier, la Haute autorité de la communication, la HAC, a annoncé sa décision « d’interdire aux journalistes de couvrir les partis politiques ». Une décision qui provoque la colère deBamada.net, le site d’information malien parle « d’une directive arbitraire et dépourvue de fondement juridique ».
Projet de loi Rwanda : la compagnie nationale RwandAir refuse de participer aux expulsions depuis le Royaume-Uni
« On dit que la France a peur de nous, mais on n’est pas comme vous croyez » : témoignages d’enfants de djihadistes, détenus en Syrie
Lors d’un reportage diffusé sur France 2 jeudi 11 avril dans l’émission Envoyé Spécial, pour la première fois, deux journalistes ont pu pénétrer dans un centre de déradicalisation d’enfants de djihadistes, au Kurdistan syrien. Parmi la centaine de jeunes détenus, Adem Clain et Hamza sont toulousains.
C’est une des conséquences de la nouvelle loi immigration, voulue par le gouvernement. À Saint-Sulpice-sur-Lèze (Haute-Garonne), un Algérien, travaillant en CDI et père de 2 enfants nés en France, risque d’être expulsé à tout moment. La famille vit dans l’angoisse permanente.
Les cas de situations de ce type sont légions aujourd’hui pour la LDH de l’Aube dans son action quotidienne pour défendre les droits des migrants afin qu’ils soient accueillis dignement et qu’ils puissent s’intégrer socialement et économiquement en France. Les médias locaux en rendent encore peu compte.
Une réunion d’information sur la loi « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » du 26 janvier 2024 et ses conséquences aura lieu au centre social Victor-Hugo de La Chapelle-Saint-Lucce jeudi 11 avril à 17h30.
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L’imam tunisien Mahjoub Mahjoubi a été expulsé depuis la France en Tunisie, son pays d’origine, moins de 12h après son arrestation. Une expulsion manu militari, mais qui ne reflète pas la majorité des retours forcés prononcés par les autorités françaises. Comment se passent, la plupart du temps, les expulsions de migrants en France ? InfoMigrants vous explique.
Les tensions s’aggravent à Mayotte entre les habitants et les exilés dans le contexte des manifestations, des barrages routiers et de la venue, le week-end dernier, du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Des ressortissants africains dénoncent des « agressions » par les manifestants, un abandon du campement du stade de Cavani par les autorités, mais aussi des expulsions brutales de logements.
Franceinfo a rencontré plusieurs personnes à qui a été proposé un hébergement dans l’un des dix centres créés au printemps 2023. Elles sont de nouveau à la rue aujourd’hui.
Le Conseil constitutionnel s’apprête à rendre sa décision sur la très controversée loi immigration. Et l’hypothèse d’une censure partielle du texte de 86 articles, largement amendé par la droite sénatoriale, est plus que probable. Dans ces conditions LR demandera un nouveau projet de loi et remettra sur la table son projet de révision de la Constitution.
En 2022, 11 406 personnes ont été expulsées sur les 134 280 obligations de quitter le territoire français (OQTF) prononcés, a indiqué la Cour des comptes.