Enfants victimes d’exploitation criminelle : l’urgence d’une stratégie nationale

Par Rémy Dufaut



À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains, ce mercredi 30 juillet, l’UNICEF France a publié un nouveau rapport « Victimes avant tout : Protéger les enfants contre l’exploitation criminelle » qui révèle l’ampleur d’un phénomène largement méconnu : l’exploitation des mineurs à des fins d’activités criminelles et délictuelles.


La loi Attal

La jeunesse est en même temps perçue depuis quelque temps comme plus violente et comme de plus en plus réfractaire à l’autorité. Sans s’interroger sur les causes de cette dérive de certains enfants et adolescents, les politiques ne trouvent pas d’autres mesures à mettre en place que la répression.

Nous dénoncions dans ces colonnes la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs et responsabiliser les parents de mineurs délinquants, définitivement adoptée le 19 mai par le Parlement français , après un ultime vote du Sénat.

De nombreuses critiques étaient adressées à cette loi, reprochant au texte de méconnaître les principes constitutionnels régissant la justice pénale des mineurs et de contredire d’autres principes comme les principes de clarté et d’intelligibilité. Ses détracteurs auraient préféré qu’elles aient pris place au sein d’une réforme plus ambitieuse et surtout beaucoup moins médiatique.

 

Toujours plus de répression et de prison : les enfants en première ligne


L’obervatoire des prisons observait que 861 enfants et adolescents étaient incarcérés au 1er avril 2025.

Il dénonçait le recours à l’incarcération des enfants les plus précaires et vulnérables. « Broyer encore davantage des vies en construction ne pourra pourtant jamais constituer une solution digne de ce nom. L’emprisonnement précoce ne fait qu’accentuer la marginalisation des personnes enfermées et renforcer les trajectoires délictuelles.« 

Il demandait si le Conseil constitutionnel, saisi par plus de soixante membres de l’Assemblée nationale, aurait le courage de leur rappeler que c’est sur leur propre responsabilité que nos gouvernants décident de fermer les yeux : celle de proposer une politique publique d’accompagnement des enfants enfin respectueuse des droits humains et des droits de l’enfant. 

Il rappelait qu’entre octobre 2023 et août 2024, cinq adolescents se sont suicidés en détention.

D’autres dénonçaient les alarmantes conditions de détention des mineurs en France en précisant que la privation de liberté des enfants doit être une mesure de dernier ressort et que, dans le cas où ils sont incarcérés, les enfants doivent toujours être détenus séparément des adultes. Cependant, cette obligation n’est pas toujours respectée ce qui a des conséquences désastreuses sur le développement, la santé et la sécurité des détenus mineurs.

 

Censure par le conseil constitutionnel


Le 19 juin 2025, le Conseil constitutionnel saisi de 8 des 15 articles de ce texte, rendait sa décision sur cette loi et censurait les articles 4 et 5
, qui créaient de nouvelles dérogations à la césure du procès pénal des mineurs (décision sur la culpabilité suivie d’une mise à l’épreuve éducative, puis décision sur la sanction 6 à 9 mois plus tard), jugeant que ces dispositions, qui élargissaient le recours à la procédure d’audience unique en comparution immédiate, contrevenaient aux exigences de mise en place de procédures appropriées à la recherche du relèvement éducatif et moral des mineurs.

Il annulait également l’article 6 allongeant la durée maximale de la détention provisoire de deux mois à un an pour des mineurs de moins de 16 ans en matière délictuelle, ainsi que l’article 7 qui remettait en cause le principe d’atténuation des peines applicable aux mineurs en rendant cette atténuation exceptionnelle, et l’article 12 qui permettait à un officier de police judiciaire de retenir un mineur pendant 12 heures sur simple soupçon de violation d’une mesure éducative sans contrôle préalable du juge.

L’article 15, qui prévoyait, à titre expérimental, que le nombre des assesseurs composant le tribunal des enfants pouvait être augmenté lorsqu’il connaissait des crimes commis par les mineurs de moins de 16 ans, était également censuré en tant que cavalier législatif.


Refus par le Conseil d’Etat de reconnaître la valeur des condamnations du comité des Droits de l’enfant de l’ONU.

Dans sa décision rendue le 2 juillet 2025, à la suite d’une saisine par les associations pour faire appliquer les recommandations de l’ONU sur la protection des mineurs isolés durant l’ensemble de la procédure d’évaluation à leur prise en charge par les services de la protection de l’enfance, le Conseil d’Etat refusait de reconnaître tout effet contraignant aux constatations du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, ignorant complètement les multiples observations finales du Comité qui ont mis en exergue depuis des années les insuffisances patentes du dispositif français de prise en charge des mineurs isolés au regard des exigences de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (Cide).


Améliorer l’encadrement des structures d’accueil de l’aide sociale à l’enfance.


Le 24 juin 2025, une proposition de loi visant à améliorer l’encadrement des structures d’accueil de l’aide sociale à l’enfance a été déposée à l’Assemblée Nationale. Cette proposition de loi, n° 1633, a été renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de l’article 83 du règlement de l’Assemblée nationale. On ne sait pas aujourd’hui, ce qu’il en est de celle-ci.

L’article 3 de cette loi préciserait:

L’article L. 312‑1 du code de l’action sociale et des familles est complété par un paragraphe VIII ainsi rédigé :

  • « VIII. – Les lieux de vie et d’accueil qui accueillent ou hébergent des mineurs respectent une présence minimum de professionnels diplômés des formations du travail social. Le nombre d’équivalent temps plein, leur effectif et leur profession sont fixés par décret en Conseil d’État. »
  • L’article 4 propose des pistes de financement par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

On ne peut que s’en réjouir mais également se permettre d’émettre quelques réserves, même en supposant que soit mis un frein aux campagnes anti-tabac qui se prolongent depuis des décennies, lorsqu’on sait à quel point le département de l’Aube peine à financer ses propres structures d’accueil. Les crédits deviennent insuffisants pour un fonctionnement rationnel du Centre Départemental de l’Enfance qui voit les effectifs de son personnel diminuer d’année en année, en raison d’une réduction drastique liée au manque de financement et les professionnels diplômés ne s’y sentant plus à leur place, n’ayant plus les moyens matériels d’y travailler correctement.

En 2020, le personnel de l’Association Auboise Sauvegarde de l’Enfance se mobilisait déjà pour alerter contre la réduction de 900 000 suros de la subvention départementale avec pour conséquence la suppression de 18 postes d’éducateurs et d’encadrants.

En juin 2023, la ville de Troyes se désengageait de la compétence de la prévention spécialisée sur le Département et ne finançait plus que l’insertion et un seul éducateur contre huit auparavant en fonction au sein de l’Association Jeunesse et Détente.

Plus récemment, Troyes Champagne Métropole, le Département de l’Aube et la Région Grand Est viennent de décider l’attribution d‘une subvention de 15 millions d’euros, pour un projet estimé à 40 millions d’euros, à l’ESTAC CITY FOOTBALL GROUP pour la construction d’un centre d’entraînement pour le club de football local. L’ESTAC CITY FOOTBALL GROUP est détenu par un consortium lui-même détenu par des fonds basés majoritairement aux Emirats Arabes Unis et en Chine… 8 conseillers départementaux sur 25 se sont abstenus pour la contribution départementale de 3 millions d’euros.

Une pétition a été lancée pour s’opposer à cette subvention.

Nous vous invitons à la signer.

Les collectivités locales, qui disent se trouver en difficultés suite à la baisse des dotations de l’Etat, n’ont-elle pas d’autres priorités ? Nous considérons que l’Aide Sociale à l’Enfance en est une, et pas des moindres. Nous estimons que la protection de l’enfance et de l’adolescence est une nécessité sociétale et que tous les moyens pour la renforcer doivent être mis en oeuvre. Nous affirmons que l’accueil des jeunes étrangers est un devoir et nous continuerons de nous mobiliser pour que l’Etat et les collectivités locales permettent à ces jeunes de poursuivre leur formation et de travailler dans les entreprises qui veulent les embaucher, leur procurent un hébergement, les traitent dignement et prennent en considération les investissements des employeurs, des formateurs et des Institutions qui les accompagnent.

Nous demandons à nos décideurs élus de faire les bons choix.

 

Alerte : des milliers de jeunes scolarisés et leur famille mis en danger



Communiqué commun dont la LDH est signataire et pétition 

Les mesures gouvernementales contre les droits des personnes étrangères mettent en danger des centaines de milliers de personnes dans notre pays, dont des milliers de jeunes et leurs familles.

L’application de la loi Darmanin et de la circulaire Retailleau (qui abroge la circulaire Valls de 2012) entraîne :

  • la restriction massive des admissions exceptionnelles au séjour, notamment au titre de la vie privée et familiale ;
  • l’exigence absurde de sept années de présence pour les jeunes devenus majeurs, au lieu de trois précédemment ;
  • la multiplication des refus de séjour avec obligation de quitter le territoire valables trois ans au lieu d’un an et opposables à toute demande ultérieure ;
  • une atteinte au droit à la scolarisation, aux études supérieures ou aux formations en alternance.

De la maternelle à l’université, ces élèves, nos élèves, les ami-e-s et camarades de nos enfants, risquent de voir leur études interrompues, leur insertion professionnelle et sociale remise en cause, leur parcours de vie saccagé.

Pour les populations d’origine étrangère, en situation régulière ou qu’elles aspirent à le devenir, cette dérive xénophobe met gravement en cause le sentiment d’intégration et le vivre ensemble.

N’attendons pas qu’il soit trop tard pour réagir ! Au-delà de cette pétition, nous appelons solennellement les personnels de l’éducation, les parents, les jeunes, les élu-e-s et acteurs institutionnels, toutes les citoyennes et tous les citoyens à se mobiliser pour la régularisation durable de ces jeunes insérés dans un parcours de formation.

Bobigny / Paris, le 20 juillet 2025

Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective.

Par Rémy Dufaut



Acetamiprid: C10H11ClN4 autrement dénommé E)-N-[(6-Chloro-3-pyridinyl)méthyl]N’-cyano-N-méthyléthanimidamid



1 694 342

C’est le nombre de signatures de la pétition lancée le 10 juillet par  Eléonore PATTERY, actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises) sur le site de l’Assemblée nationale à l’instant précis où nous publions cet article (ce nombre augmente de plus de 200 par minute).

Les lobbies agricoles et agrochimiques redoublent d’efforts pour tenter de contrer cette vague citoyenne qui ne cesse de croître.

L’un des arguments des défenseurs de l’acétamipride c’est qu’il est un composant de nombreux produits utilisés régulièrement par les foyers français, depuis l’antipucerons systémique disponible dans tous les commerces de jardinage jusqu’aux colliers antipuces de nos compagnons à quatre pattes, selon la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. Hors, cette affirmation est totalement fausse, l’acétamipride n’étant autorisé dans aucun produit vétérinaire.

L’acétamipride n’est pas présent dans tous les insecticides ménagers comme le prétend Mme Genevard, mais dans seulement 213 sur plusieurs milliers sur le marché, d’après la base de données officielle consacrée aux produits biocides.

Pendant ce temps, les études sur l’acétamipride « s’accumulent » et montrent des « toxicités chroniques très importantes ».

Et ça n’est pas d’aujourd’hui que des scientifiques, dont les objectifs sont de proposer aux agriculteurs des alternatives à ce produit toxique (découvert en 1989 et commercialisé en 1995 dans le monde entier) plutôt que de les « empêcher de produire », se démènent pour nous alerter. Une simple recherche sur Google nous renvoie à plus d’une centaine de publications scientifiques de 2021 à nos jours, dans lesquelles il est difficile d’en trouver qui ne dénoncent pas la toxicité de ce produit.

En décembre 2013, l’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments) signalait deux insecticides qui « pourraient être nocifs pour le système nerveux humain » et seraient susceptibles d’affecter le développement cérébral des bébés et demandait à ce que « tout nouvel insecticide néonicotinoïde soit obligatoirement testé pour sa neurotoxicité humaine avant sa mise sur le marché ».

Le 1er septembre 2018, un an d’après l’élection d’Emmanuel Macron, entrait en vigueur l’interdiction des néonocotonoïdes, dont l’acétamipride. La France se positionnait alors « plus que jamais en pointe sur l’interdiction des produits phytopharmaceutiques dangereux pour les pollinisateurs ».

En janvier 2022, une étude très sérieuse révélait avoir observé la présence de « plusieurs néonicotinoïdes dans le liquide céphalo-rachidien, le plasma et l’urine des enfants ».

Une autre étude, proposée en décembre 2024, validée officiellement en juin 2025, sur l’exposition aux pesticides sur les femmes enceintes en Argentine, où l’on sait que les sujets environnementaux sont plutôt absents du débat politique, lancait un cri d’alarme sur la santé des mamans comme de celle de leurs enfants, en particulier dans les régions du centre-nord de Santa Fe, …/… caractérisées par une agriculture et une horticulture intensives.

La tronçonneuse du sénateur Duplomb ne parviendra pas à annihiler 60 années de lutte contre les pesticides et on veut encore espérer que ses soutiens à la FNSEA ne détiendront jamais la puissance des propriétaires terriens argentins qui cultivent à 800 plus de 30 millions d’hectares. En France, c’est moins de la moitié de la surface pour 600 fois plus d’exploitants. Cela devrait inciter les plus grands à encore un peu de modestie, d’autant que les Français ne veulent pas de leurs fermes géantes, dont la vocation est de produire toujours davantage en les empoisonnant plutôt que de les nourrir.

Nous attendons du président de la République qu’il prenne ses responsabilités.

La mobilisation contre la loi Duplomb doit se poursuivre

1 439 678 signatures à 18 h 30






La pétition contre la loi Duplomb atteint 500.000 signatures, ouvrant la possibilité d’un débat inédit à l’Assemblée



La pétition qui demande l’abrogation de la loi Duplomb a atteint, ce samedi, 500.000 signatures sur le site de l’Assemblée nationale, une première. La Conférence des présidents de l’Assemblée peut désormais décider d’organiser un débat, en séance publique, à l’Assemblée nationale.



Bien que cette pétition lancée sur le site de l’Assemblée nationale par Eléonore PATTERY, étudiante en Master QSE/RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises), ne puisse pas permettre que la loi, définitivement adoptée par le Parlement le 8 juillet, soit abrogée, elle va conduire à un débat sur l’utilisation des pesticides, la rétention d’eau dans les mégabassines au profit de quelques uns et l’extension démesurée des bâtiments d’élevage intensif .

La FNSEA et l’association des planteurs de betterave sucrière en France, qui ont mené un travail de lobbying acharné pour obtenir le droit de polluer, de s’approprier les ressources en eau et de multiplier les élevages surdimensionnés, ne comptent pas en rester là. Le président de cette association, Franck Sander, a mis en garde ce vendredi contre une «remise en cause» de la loi Duplomb.

Pour peser au maximum sur le débat et faire entendre vos voix de citoyennes et citoyens, la pétition restant ouverte jusqu’au 17 juillet 2026, il n’est pas trop tard pour venir renforcer les chances que les présidents de groupes acceptent ce débat en séance publique et que la saisine du Conseil constitutionnel par les députés de gauche, estimant ce texte incompatible avec la préservation de l’environnement et le droit à la santé, conduise à une véritable prise de conscience du droit de chacune et chacun à vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

Jusqu’à 10 heures d’attente la nuit pour être reçu en préfecture : « Je ne bois pas, je me retiens »



Les files d’attente devant les préfectures ne datent pas d’hier. À Strasbourg (Bas-Rhin), les usagers dénoncent pourtant une aggravation des conditions d’accueil. Pour espérer être reçus, ils doivent désormais arriver en pleine nuit. Reportage.



Pétition #Débloque ta Préf’ ! Stop aux galères en Préfecture


Le problème

La situation pour celles et ceux qui veulent renouveler leur titre de séjour en Préfecture est particulièrement dégradée, elle est même aujourd’hui intolérable.

De très nombreuses personnes résidant et travaillant légalement sur le territoire français se heurtent à des délais anormalement longs, à l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous ou à l’absence de réponse de l’administration préfectorale.

Et ce, malgré des démarches respectant les règles et délais en vigueur. Ces lenteurs ou entraves administratives ont des conséquences humaines et sociales graves : impossibilité d’accéder à l’emploi ou de le conserver, de signer un bail, de percevoir des aides sociales, voire de renouveler une assurance maladie. Autant de situations qui plongent des salariés, des étudiants, des familles, dans une précarité insupportable, alors même qu’elles vivent, travaillent ou étudient dans notre pays depuis de nombreuses années.



France : un rapport d’associations dénonce d’importantes disparités territoriales dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers


Publié jeudi 3 juillet, le rapport de deux associations de défense des droits des migrants alerte sur les nombreuses défaillances et disparités d’un département à un autre dans la prise en charge des mineurs non accompagnés étrangers en France. Ces inégalités dans l’accès au droit affectent aussi la reconnaissance de leur statut de mineur et contraignent des centaines de jeunes à survivre sans protection, dans la rue.





Plus de 7 000 appels de sans-abri, dont 2 000 enfants, sont restés sans réponse en mai faute de places d’hébergement



Le Collectif des associations pour le logement tire la sonnette d’alarme face à l’augmentation des demandes non satisfaites pour les personnes sans abri, dont de nombreux enfants.

Plus de 7 000 demandes de personnes sans abri ayant appelé le 115 étaient non pourvues fin mai. Elles concernaient notamment plus de 2 000 enfants, a indiqué mercredi le Collectif des associations pour le logement (CAL), exhortant une nouvelle fois l’État à agir.



Logement : la crise d’aggrave, les associations dénoncent une situation « catastrophique »


Hausse du nombre d’enfants et de femmes à la rue, record des expulsions locatives, baisse de construction de logements sociaux, le Collectif des Associations pour le logement alerte, dans son dernier rapport, sur « l’aggravation » de la crise du logement en France.

7 239. C’est le nombre de personnes ayant appelé le 115 qui sont restées sans solution d’hébergement en 2025 faute de places disponibles, dont 4 172 familles. Parmi elles, 2 214 enfants de moins de 18 ans, dont 563 enfants de moins de trois ans, ont été recensées. « Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2024 », alerte le Collectif des Associations pour le Logement (CAL), dans son dernier rapport sur le mal-logement publié ce mercredi 2 juillet. Avec la période estivale, et ses épisodes de fortes chaleurs, le besoin d’hébergement et de protection s’affirme comme une urgence. Cette dernière ne semble pas être perçue comme telle par le gouvernement.



Logements vacants : la Cour des comptes pointe des politiques publiques insuffisantes


Le parc de logements privés compte trois millions de logements vacants en 2022 et parmi eux 1,1 million de logements dont la vacance est structurelle. Pour la Cour des comptes, les politiques publiques destinées à lutter contre ce phénomène aux causes et réalités multiples s’avèrent insuffisantes.

Nous sommes des citoyens, personnels éducatifs, parents d’élèves, travailleurs sociaux, mobilisés pour soutenir les mamans et leurs enfants mineurs, qui dorment à la rue. 

Suite à la fermeture le 31 mars dernier des chambres réservées au Plan Grand Froid, plus d’une dizaine d’enfants, parfois très jeunes, ne sont pas orientés par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation et dorment à la rue, dans des parcs ou dans des halls d’immeubles avec tous les risques que cela comporte (agressions, violence, problèmes de santé, aléas climatiques, absentéisme scolaire, harcèlement, troubles psychologiques…) et sont de plus en plus exposés à des chaleurs caniculaires et des orages violents. 

Cette situation nous est insupportable !
Nous ne pouvons accepter les silences ou les « on ne peut rien faire » des pouvoirs publiques qui se renvoient la balle !
Nous ne pouvons accepter la résignation ! 
Des solutions existent et doivent être mises places de toute urgence !

Nous demandons la réouverture des chambre fermées le 31 mars ainsi que la mise à disposition d’un bâtiment réservé aux familles avec enfants en partenariat avec des associations locales telles que Un Digne Toit.

Un toit c’est un droit, à Troyes comme ailleurs ! 

                    Le collectif Aucune Famille A la Rue – 10

Signez la pétition !

Urgence: familles à la rue



Pétition


A l’attention de : 

M. François BAROIN : Maire de Troyes
M. Marc BRET : Adjoint au Maire chargé des Solidarités, de l’Innovation Sociale et de l’Emploi
M. Jacques WITKOWSKI : Préfet de la région Grand-Est
M. Pascal COURTADE : Préfet du département de l’Aube
L’ensemble des députés de l’Aube 

A Troyes comme ailleurs, pas d’enfants à la rue ! 

Nous sommes des citoyens, personnels éducatifs, parents d’élèves, travailleurs sociaux, mobilisés pour soutenir les mamans et leurs enfants mineurs, qui dorment à la rue. 

Suite à la fermeture le 31 mars dernier des chambres réservées au Plan Grand Froid, plus d’une dizaine d’enfants, parfois très jeunes, ne sont pas orientés par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation et dorment à la rue, dans des parcs ou dans des halls d’immeubles avec tous les risques que cela comporte (agressions, violence, problèmes de santé, aléas climatiques, absentéisme scolaire, harcèlement, troubles psychologiques…) et sont de plus en plus exposés à des chaleurs caniculaires et des orages violents. 

Cette situation nous est insupportable !
Nous ne pouvons accepter les silences ou les « on ne peut rien faire » des pouvoirs publiques qui se renvoient la balle !
Nous ne pouvons accepter la résignation ! 
Des solutions existent et doivent être mises places de toute urgence !

Nous demandons la réouverture des chambre fermées le 31 mars ainsi que la mise à disposition d’un bâtiment réservé aux familles avec enfants en partenariat avec des associations locales telles que Un Digne Toit.

Un toit c’est un droit, à Troyes comme ailleurs ! 

                    Le collectif Aucune Famille A la Rue – 10

Signez la pétition !

40 associations attaquent l’État en justice pour non-assistance à personnes mal logées



Depuis des années, les associations du Collectif des Associations pour le Logement alertent sur la dégradation des conditions de vie des personnes mal logées. Malgré nos propositions récurrentes, le nombre de personnes laissées à la rue augmente. Le nombre de ménages en attente d’un logement social aussi. Accompagnées par quatre cabinets d’avocats, nos associations ont donc décidé de saisir la justice pour rappeler que l’hébergement et le logement sont des droits fondamentaux et lancent l’affaire Non-assistance à personnes mal logées.

Signer la pétition 


« Non-assistance à personnes mal logées » : le Collectif des Associations pour le logement porte plainte contre l’État


Cette démarche inédite vise à faire avancer la lutte contre le mal logement et que la loi soit a minima respectée, ce qui n’est pas le cas, dénonce le collectif. Aujourd’hui, 96 000 ménages reconnus prioritaires Dalo sont toujours en attente de relogement, comme cette famille parisienne que franceinfo a rencontrée.



« La loi n’est pas facultative » : 40 associations attaquent l’Etat en justice pour « non-assistance à personnes mal-logées »


Ces 40 organisations, réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement, déposent deux recours concernant l’hébergement d’urgence et le logement social. Elles veulent contraindre l’Etat à respecter la loi existante afin de protéger les personnes qui dorment à la rue ou vivent dans un habitat précaire.

Et si l’Etat était à nouveau condamné ? Après l’Affaire du Siècle où l’Etat a été jugé responsable d’inaction climatique, 40 associations réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement attaquent l’Etat pour « non-assistance à personnes mal-logées » ce jeudi 13 février.

« Recensement de la population Insee : ne pas répondre à la nouvelle question sur le pays de naissance des parents »


Pétition

L’Agence de garde-frontières et de garde-côtes de l’Union européenne devrait sauver des vies.



Nous appelons l’Union européenne à protéger la vie et les droits des personnes en déplacement.

Passer à l’action

En attendant la mi-août la terre continue de tourner

Pologne: déçues du gouvernement, les manifestantes pro-avortement dans la rue


Ce mardi 23 juillet, plusieurs milliers manifestants pro-avortement étaient de retour dans les rues polonaises dont celles de Varsovie. Ils et elles protestaient contre le Parlement, qui a voté contre la dépénalisation de l’avortement. La libéralisation de l’IVG était pourtant l’une des promesses phares de la majorité progressiste emmenée par Donald Tusk. Mais la coalition du Premier ministre se heurte à ses propres dissensions sur la question.



Aux Etats-Unis, une vidéo montre un policier blanc tuant une femme noire, Sonya Massey, alors qu’elle avait appelé à l’aide


La femme a été abattue à son domicile car les policiers craignaient, selon eux, d’être aspergés avec de l’eau qui bouillait dans une casserole. L’un des agents a été inculpé pour meurtre.



Niger : Les droits humains en chute libre un an après le coup d’État


Les autorités répriment l’opposition et les médias et rejettent tout examen de leurs dépenses militaires.

Les autorités militaires au Niger ont réprimé l’opposition, les médias et la dissidence pacifique depuis qu’elles ont pris le pouvoir lors d’un coup d’État mené il y a un an, ont déclaré aujourd’hui Amnesty International, Human Rights Watch et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).



Chasse à la baleine : l’arrestation du marin militant Paul Watson fait des vagues


Surnommé le pirate des océans, ou Capitaine Watson, le militant écologiste a été arrêté dimanche au Groenland. Le marin fait l’objet d’une demande d’extradition de la part du Japon. Une tribune de personnalités françaises ainsi qu’une pétition demandent l’intervention du président Emmanuel Macron auprès du Danemark. Pour l’heure, Paul Watson risque d’être détenu jusqu’au 15 août. Retour sur une drôle d’histoire de marin.


Signez la pétition pour qu’Emmanuel Macron demande la libération de Paul Watson



Armes françaises utilisées au Yémen : la justice administrative verrouille tout accès à l’information

Dans un jugement rendu le 19 juillet, le tribunal administratif de Montreuil s’oppose à ce que Disclose, Amnesty international France et le Centre pour les droits humains et constitutionnels accèdent aux documents douaniers liés aux livraisons d’armes françaises vers l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis, soupçonnés de crimes contre l’humanité au Yémen. Les trois associations ont décidé de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État.



Comment le commerce des armes alimente le conflit au Soudan


Un flux incessant d’armes alimente le conflit au Soudan et aggrave la crise humanitaire.  

Le nouveau rapport d’Amnesty International, intitulé New Weapons Fuelling the Sudan Conflict, explique comment des armes et des munitions importées de pays comme la Chine, la Russie, la Serbie, la Turquie, les Émirats arabes unis et le Yémen sont détournées vers le Darfour en violation de l’embargo sur les armes décrété par les Nations unies et se retrouvent entre les mains de combattants accusés de violations des droits humains 



Les chaînes C8 et NRJ12 perdent leur fréquence sur la TNT


Des négociations doivent s’ouvrir d’ici à la fin de l’année pour permettre d’obtenir de nouvelles conventions plus exigeantes entre l’Arcom et les autres chaînes retenues.

L’Arcom a rendu son verdict. Le gendarme de l’audiovisuel a dévoilé les candidats retenus pour l’attribution de 15 fréquences TNT, mercredi 24 juillet. Les candidatures de C8 et de la chaîne NRJ12 n’ont pas été retenues. 



Attribution des fréquences TNT par l’Arcom : une décision courageuse mais insuffisante


Le régulateur de l’audiovisuel français, l’Arcom, a décidé d’écarter la chaîne C8, filiale du groupe Vivendi, de la procédure d’attribution des fréquences TNT. Le régulateur marque ainsi un coup d’arrêt à l’influence du groupe contrôlé par Vincent Bolloré sur le débat public. Reporters sans frontières (RSF) appelle désormais l’Arcom, dans la phase de négociation des conventions qui s’ouvre, à renforcer les critères d’honnêteté, de pluralisme et d’indépendance de l’information pour CNews comme pour l’ensemble des 15 chaînes qui disposeront d’une fréquence en janvier 2025. 



L’Arcom flingue C8. Mais pas Hanouna


L’Arcom a attribué 15 autorisations d’émettre. Les deux chaînes Bolloré posaient problème : C8 sort du jeu, CNews est reconduite mais sa convention sera considérablement renforcée.



L’application balbutiante de la loi immigration, six mois après son adoption


Le 26 janvier, la loi immigration était promulguée en France. L’une des lois les plus répressives de ces 40 dernières années, à l’exception d’une mesure, concernant les travailleurs sans-papiers. Elle vise à faciliter la régularisation de ceux qui travaillent dans les secteurs en tension. C’est-à-dire les domaines où les employeurs ont du mal à recruter. Reportage à Saint-Denis, au nord de Paris, dans une association qui aide aux démarches administratives.



Fin du droit du sol à Mayotte : pourquoi l’annonce de Gérald Darmanin remet en cause un principe historique en France


Le ministre de l’Intérieur entend par ce moyen lutter contre l’immigration illégale sur l’archipel. Des chercheurs doutent pourtant de l’efficacité de la mesure, et évoquent une possible « atteinte disproportionnée à l’indivisibilité de la République ».



L’agent public lanceur d’alerte


Quelle liberté d’expression pour les agents publics et quelle possibilité pour eux de signaler certaines pratiques ou décisions répréhensibles dont ils seraient témoins « de l’intérieur » ?

Le Défenseur des droits, autorité en charge de l’accompagnement des lanceurs d’alerte, fait le point.



JO d’hiver 2030 : une catastrophe écologique et sociale annoncée


Les Alpes françaises vont accueillir les Jeux d’hiver 2030, a-t-on appris le 24 juillet. Des voix s’élèvent depuis des mois contre ces nouveaux JO qui aggraverait les dérèglements climatiques et les inégalités sociales. Une enquête de la Revue Z.



Que sait-on des injures et menaces homophobes reçues par une directrice d’école ?


Pendant plus de six mois, une directrice d’école, dans le Cantal, a été la cible d’insultes et de menaces de mort en raison de son orientation sexuelle. Une enquête est ouverte.



Sarkozy : scandale libyen et magouilles sur BFMTV


Pour cette dernière chronique de « L’oeil de MouMou » de la saison, le journaliste indépendant Mourad Guichard a tenu à féliciter Nathalie Saint-Cricq désignée, par son clan, comme étant la plus à gauche. Tout est naturellement relatif. Il a également couronné Alain Bauer d’un « top » pour l’ensemble de son oeuvre, ce dernier étant l’empereur des toutologues capable de disserter sur absolument tous les sujets, comme l’a démontré un internaute. Puis, de manière tout aussi ironique, il a salué Sabrina Medjebeur, la chroniqueuse capable d’aligner des phrases vides de sens, histoire de combler le vide des chaînes d’information en continue.



Tour du monde des résistances


L’imbrication des conflits armés et des effets du réchauffement climatique a bouleversé les équilibres planétaires. Dans ce contexte, le national-populisme progresse, avec ses régimes autoritaires. Mais en Ukraine, en Argentine, à Gaza, aux États-Unis, des citoyens se mobilisent pour un monde plus juste et plus solidaire.



Johann Chapoutot : « Pour les macronistes, tout ce qui est de gauche est extrême »


Et si la France avait basculé dans une période presque autoritaire ? La question semble surréaliste mais elle se pose. L’historien Johann Chapoutot répond.

Troyes: rassemblements pour la paix

Place de la Libération 6 juin 2024
Place de la Libération 6 juin 2024

La pétition, forte de ses 3057 signatures, a été remise à M. le Directeur de cabinet de la préfète de l’Aube par la délégation du Collectif aubois pour la paix. Il a indiqué faire remonter celle-ci par voie hiérarchique jusqu’au plus haut niveau.

Une petite centaine de personnes a accompagné la délégation sur la place de la Libération.

Une déclaration a été prononcée:

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

L’hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah a reçu depuis mardi « au moins 70 morts et plus de 300 blessés, en majorité des femmes et des enfants, à la suite des frappes israéliennes sur les zones centrales de la bande de Gaza », selon Médecins sans Frontières.

Depuis plus de huit mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

L’armée Israélienne a, une nouvelle fois, franchi un cap dans les massacres en bombardant un camp de déplacés à Rafah, alors que la Cour internationale de justice avait ordonné à Israël d’arrêter l’offensive de Rafah.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et  de crime contre l’humanité.

La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Les soutiens en France du gouvernement d’extrême droite et criminel israélien ont permis à Netanyahou d’avoir une tribune télévisuelle le 24 mai dernier.

Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes. 

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

Aux neuf pays de l’Union qui ont déjà reconnu la Palestine, s’ajoutent donc aujourd’hui trois nouveaux pays (l’Espagne, la Norvège et l’Irlande) et bientôt un quatrième, puisque la Slovénie doit le décréter officiellement avant le 13 juin. Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez le feu immédiat !  Nous saluons particulièrement les mouvements de la jeunesse en général et estudiantine en particulier qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France  et l’Union européenne  s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation le 15 juin prochain à Troyes place Jean Jaurès.              

Le 6 juin 2024





Pendant ce temps, 155 nouvelles signatures de la pétition étaient collectées en sus des 3057 précédentes.

Ce samedi, tournoi pour la paix à Gaza


Dans Gaza assiégée, la malnutrition, lot quotidien des habitants



Gaza reste sous les bombes israéliennes. Le territoire palestinien est assiégé et l’aide humanitaire n’entre quasiment plus. La principale conséquence est une nouvelle fois, la malnutrition, devenue le quotidien des Gazaouis. 

Au Proche-Orient, un plan de cessez-le-feu est toujours sur la table pour tenter de mettre un terme à la guerre à Gaza et obtenir la libération des otages israéliens. Le Hamas qui ne l’accepte pas, reste silencieux, mais ne le rejette pas non plus. De son côté, le Premier ministre israélien reste ambigu. Il semble approuver le plan auprès de ses alliés occidentaux, mais refuse de l’endosser officiellement dans son pays, de peur de précipiter la chute de son gouvernement. Ses ministres d’Extrême droite exigent en effet la poursuite des combats. En attendant, la situation humanitaire continue de se détériorer à Gaza. Faute de pouvoir avoir accès à une aide suffisante, ses habitants sont à nouveau exposés à la malnutrition.



Reconnaissance de l’Etat palestinien : qu’attendez-vous monsieur Macron ? 230 artistes lancent un appel


Plus de 230 artistes, dont Léna Situations, Renaud, DJ Snake, Leïla Bekhti et Angèle, interpellent Emmanuel Macron pour que la France reconnaisse officiellement l’Etat de Palestine, comme l’ont déjà fait 146 autres pays.

Depuis la terrible attaque du Hamas du 7 octobre 2023 causant la mort de plus de 1 100 Israéliens, majoritairement civils, et la prise d’otages de 252 personnes, dont 121 sont encore détenues par le Hamas, les habitants de Gaza subissent des bombardements quotidiens. Il y a quelques jours, deux camps de réfugiés ont été ciblés à Rafah et nous avons en tête des images qui nous empêchent de dormir la nuit. Pourtant, malgré le tollé international, Israël continue le massacre.





Dans le nord de la bande de Gaza, l’aide humanitaire entre mais la situation reste critique


Deux semaines après l’annonce d’Israël, sous pression internationale, d’ouvrir un point de passage supplémentaire entre son territoire et le nord de la bande de Gaza, la situation dans la moitié nord commence à s’améliorer mais reste encore très critique.


Des dizaines de corps exhumés dans la cour d’un hôpital de Khan Younès


Des dizaines de corps ont été découverts enterrés dans la cour d’un hôpital situé dans le sud de la bande de Gaza qui avait fait l’objet d’un raid israélien, a indiqué dimanche la Défense civile de Gaza. L’armée israélienne a indiqué procéder à la vérification de ces affirmations. 

Les corps d’une cinquantaine de Palestiniens enterrés dans la cour d’un hôpital de Khan Younès. C’est la macabre découverte faite selon la Défense civile de Gaza qui a annoncé avoir exhumé plusieurs dizaines de cadavres.


Troyes : nouvelle mobilisation le samedi 27 avril


Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable.

Le 1er Mai, le collectif sera présent au rassemblement et proposera une vente de tee-shirts au profit des victimes palestiniennes ainsi que la pétition qui est toujours ouverte et que vous pourrez encore signer si ce n’est déjà fait.

Celle-ci est également toujours en ligne ICI

A Troyes ce samedi matin


160 personnes auxquelles s’étaient joints une vingtaine d’enfants ont manifesté ce matin à Troyes avec pour mots d’ordre:

Cessez-le-feu total et permanent !

Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien ! Levée durable du blocus de Gaza !

Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire !

Sanctions contre Israël !

Reconnaissance d’un Etat Palestinien !


228 signatures supplémentaires de la pétition ont été collectées aujourd’hui, ce qui porte le nombre de signataires à 1100. Elles seront prochainement remises à Mme la Préfète de l’ Aube.

La présence de la presse aurait été la bienvenue….


Gaza : La famine imposée par Israël est mortelle pour des enfants


Témoignages accablants de médecins et de parents ; signalements d’une famine « imminente ».

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La question des livraisons d’armes à Israël devant la Cour internationale de justice



Signez la pétition en ligne :

A Troyes ce samedi 30 mars


Signez la pétition:

Halte au massacre ! Cessez-le-feu !

Nous demandons que le gouvernement français :

  • Interdise effectivement toute livraison d’armes à Israël
  • Prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés

L’offensive militaire israélienne se poursuit dans la bande de Gaza


Des bombardements israéliens ont de nouveau frappé vendredi la bande de Gaza, territoire palestinien assiégé dont la population fait face à une « famine imminente » selon le Programme alimentaire mondial (PAM), près de six mois après le début de la guerre avec le Hamas.

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Israël sommé par la CIJ de laisser passer l’aide humanitaire


« Il n’y a plus aucun moyen sûr de distribuer l’aide » : au nord de Gaza, l’acheminement chaotique des convois humanitaires


Les enfants, premières victimes de l’horreur


Choses vues en Israël & Palestine, 1986, avant la Première Intifada


Les livraisons d’armements à Israël dans le viseur du mouvement de solidarité avec Gaza


Troyes

À l’appel du Collectif national de la journée de la terre palestinienne, la LDH appelle à s’associer à la manifestation organisée à Troyes le samedi 30 mars

Rassemblement à 10H30 Place Jean Jaurès

Signez la pétition qui interpelle le gouvernement pour qu’il:

  • interdise effectivement toute livraison d’armes à Israël
  • prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux Gazaouis affamés

Des visas pour la liberté des femmes afghanes persécutées 



Depuis qu’ils ont pris le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes en restreignant dramatiquement leurs droits. Cette campagne de persécution fondée sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Au regard de notre analyse juridiqueelle pourrait constituer un crime contre l’humanité. 

Lire et signer ICI