France: le préfet de Paris se dit «favorable» au maintien de la vidéosurveillance algorithmique utilisée lors des JO



Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, se dit « favorable » à une prolongation du recours à la vidéosurveillance algorithmique, qui avait été expérimentée pendant les Jeux olympiques.

La vidéosurveillance comportementale durant les Jeux olympiques et paralympiques a « démontré son utilité », estime le préfet de police de Paris devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. Qualifiant le « bilan » de l’expérimentation de « positif », il souhaite l’étendre à toutes les manifestations sportives ou culturelles.

Pendant son audition, le préfet a réfuté les arguments de la députée de La France insoumise, Elisa Martin, de toute velléité de « surveillance généralisée » de la population. Les associations de défense des libertés numériques estiment, au contraire, que la surveillance par IA peut conduire à des dérives sécuritaires.


La police « guest-star » des JO: comment les médias ont préparé les esprits à la société ultrasécuritaire



Retour sur la couverture médiatique des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une presse qui s’est enlisée jusqu’au bout dans la louange sans recul des forces de l’ordre. Enquête en 7 actes et analyse d’Au Poste sur ce relais complaisant de la communication ministérielle. Où il est question d’Hollywood, de danse avec les flics et d’effet Téflon.



Vanessa Codaccioni : « Les détecteurs de mensonges sont en pleine expansion » !


Depuis plusieurs années, la chercheuse Vanessa Codaccioni enquête sur les dispositions d’exception qui grignotent peu à peu nos libertés publiques. Son dernier livre porte sur les détecteurs de mensonges. De plus en plus perfectionnés, adossés aux neurosciences, ils ont conquis 60 pays dans le monde. Dans plusieurs États, y compris en Europe, ils sont utilisés par la justice. Rencontre avec cette passionnée qui nous met en garde contre une société en recherche toujours plus grande d’une forme d’aveu, mais à quel prix ?

Circulez, vous êtes filmés



Alors que l’espace urbain devrait être une zone de liberté pour le citoyen, les aménagements publics visent de plus en plus souvent à restreindre ses mouvements, depuis les blocs de béton bloquant les véhicules jusqu’aux plans d’eau pensés pour éviter les regroupements de manifestants. Plus inquiétant, de nouveaux dispositifs de surveillance massifs recourant à l’intelligence artificielle menacent les libertés publiques, hors cadre légal. Pour réaliser son enquête publiée sous le titre Circulez, la ville sous surveillance, le journaliste Thomas Jusquiame s’est fait embaucher par l’une des sociétés qui propose aux municipalités des logiciels de surveillance de leur population.

Les JO 2024 rendent difficile l’accès à l’aide médico-sociale pour les sans-papiers



Depuis quelques jours, les périmètres de sécurité installés pour les Jeux olympiques transforment la circulation à Paris. Un dispositif contraignant pour les acteurs de la solidarité qui viennent en aide aux plus vulnérables. Quelques jours avant le coup d’envoi des Jeux olympiques, Médecins du Monde peine à garantir l’accès aux soins aux migrants.



Plus d’un million de personnes contrôlées, 4 300 écartées selon Darmanin


Ces enquêtes de sécurité ont été réalisées sur des athlètes, entraîneurs, journalistes, volontaires, agents de sécurité privée ou même riverains de la cérémonie d’ouverture des Jeux.

Un total d’un million d’enquêtes administratives ont été menées dans le cadre des Jeux olympiques (JO) de Paris et 4 355 personnes susceptibles de présenter une menace pour l’évènement ont été écartées, a annoncé dimanche 21 juillet le gouvernement français, à quelques jours des JO.

« On a dépassé le million d’enquêtes administratives » ce qui était l’objectif « annoncé il y a un an », a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur France 2.



Pour un sport égalitaire : le défi de l’inclusion des femmes aux JO 2024


« La France doit réaffirmer le droit des femmes à pratiquer leur sport librement et à disposer de leur propre corps. » Alors que la pratique du sport a vocation à être accessible et universelle, sans distinction de genre, de religion ou d’origine ethnique, un ensemble d’organisations de la société civile et de personnalités condamnent fermement l’interdiction du port du voile lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 et appellent la France à revenir sur cette décision

Contre l’extrême-droite, votons pour la République



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Dans le Grand-Est ils ne reculent plus devant rien


Un candidat d’extrême-droite dépose la marque « Nouveau Front populaire »


On a appris le mercredi 03 juillet que Bertrand Potier avait entrepris des démarches pour déposer l’appellation (Nouveau) Front populaire auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Il accuse certains de ses membres d' »antisémitisme » et d’attenter à la mémoire de Léon Blum. Cette intention émane d’un militant d’un parti d’extrême-droite à Épernay (Marne).



Le « point de détail de l’histoire » de Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, selon un candidat RN du Haut-Rhin


Lors d’un débat sur BFM Alsace mercredi 3 juillet, Laurent Gnaedig, candidat du Rassemblement national dans la 1ʳᵉ circonscription du Haut-Rhin, a estimé que les propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz n’étaient « pas une remarque antisémite ». Il s’est excusé dans la soirée, et a indiqué qu’il était convoqué par la direction de son parti.



« Génocide de masse », ces propos polémiques sur l’IVG refont surface


Dans la 1e circonscription de la Haute-Marne, le duel entre la candidate Horizons, Bérangère Abba et le candidat Rassemblement National Christophe Bentz a fait remonter à la surface des propos polémiques, utilisés comme arguments. Le député sortant avait en effet comparé l’IVG à un « génocide de masse ».



Drôle de campagne

 

L’étrange campagne de Marine le Pen et Jordan Bardella qui ont déserté le terrain

 

Ni meeting, ni déplacement, les deux têtes d’affiche du Rassemblement national ont disparu de la campagne sur le terrain et n’apparaissent qu’en télé ou en radio.

La campagne pour les législatives touche bientôt à sa fin puisqu’il ne reste plus que trois jours de terrain pour les candidats. Certains reçoivent le soutien des cadres de leur famille politique : Gabriel Attal est dans l’Oise, Marine Tondelier en Ile-de-France, et Manuel Bompard soutient des Insoumis dans le Rhône. En revanche, pas de trace de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella sur le terrain, au point que l’on en vient à se demander à quoi jouent les deux têtes d’affiche du RN.



Comment les sphères prorusses tentent d’influencer les élections législatives


Les élections législatives en France ont été ciblées par plusieurs tentatives d’ingérence prorusse sur les réseaux sociaux ou via des sites internet, selon plusieurs publications récentes. Objectif : favoriser l’extrême droite au détriment des autres forces politiques.



Derrière la campagne de désinformation contre RSF, Progressif Media, une boîte d’influence sulfureuse hébergée par Vivendi, le groupe contrôlé par Bolloré


En enquêtant sur un faux site créé pour nuire à Reporters sans frontières (RSF), notre organisation a découvert une vaste campagne de discrédit orchestrée par une société qui, sous couvert de “communication”, mène en réalité des opérations d’influence en utilisant des techniques rappelant celles des officines du Kremlin en matière de désinformation. Cette société n’est pourtant pas liée à la Russie. Elle est hébergée en plein cœur de Paris, par Vivendi, le groupe contrôlé par la famille de Vincent Bolloré.



Marine Tondelier privée de débat sur BFM TV : insupportable invisibilisation des femmes et de l’écologie, déni démocratique et journalistique


Après avoir débattu avec Manuel Bompard et Olivier Faure, Gabriel Attal et Jordan Bardella devaient retrouver Marine Tondelier, la patronne des Ecologistes, ce mercredi soir sur BFM TV. Le patron de la chaîne et celui du RN en auront décidé autrement.



Bardella bientôt à Matignon ? les éditorialistes sont déjà aux ordres !


Comme à son habitude, Ruth Elkrief a alimenté les “flop” par sa mauvaise foi, son outrance et, surtout, son parti pris sans limite, tout comme son frère d’armes Cyril Hanouna et sa sœur de combat, Laurence Ferrari. Les Grandes gueules de RMC et l’inénarrable Pascal Praud ont également été distingués pour leur dérive durant cette campagne de l’entre-deux tours. Un “flop d’or” a été exceptionnellement décerné à l’ancienne députée socialiste Anne-Yvonne le Daim pour un tweet raciste visant Rima Hassan, mais en réponse à un autre tweet de Rima Abdul Malak, l’ancienne ministre macroniste de la Culture.



« Son nom, comme ça, je ne pourrais pas vous le dire… » : dans les Landes, les électeurs du RN votent pour des « candidats fantômes »


Qualifiés pour le second tour des élections législatives, dimanche, de nombreux candidats du Rassemblement national sont aux abonnés absents dans cette campagne d’entre-deux tours.



Ce qui nous attend

 

Éducation, jeunesse, sécurité, préférence nationale : que nous apprennent les propositions de loi déposées par les députés RN depuis 2022


Alors que le deuxième tour des élections législatives approche et que l’extrême droite pourrait former un gouvernement pour la première fois sous la Ve République, il nous a paru utile de nous intéresser aux propositions de loi déposées par les députés du Rassemblement national (RN) au cours de la 16e législature de 2022 à 2024.



Le programme énergie du Rassemblement National : surconsommation et flambée des factures d’énergie


Dans la campagne européenne puis cette campagne législative, les prix de l’énergie et de l’électricité sont devenus un sujet phare pour les candidats. 

C’est bien normal : alors que les factures d’électricité ont grimpé de 40% depuis 2021 et que le pouvoir d’achat est un sujet de préoccupation majeur, tout électeur est en droit de se demander s’il est condamné à payer plus cher ses factures d’énergie. 



Dans le Nord, le RN prêt à sacrifier les nouveaux emplois verts


Arrivé largement en tête à Douai, dans le Nord, le Rassemblement national se pose en sauveur des travailleurs. Tout en se montrant prêt à sacrifier des milliers d’emplois.



« Promotion du charlatanisme », « des mesures à l’encontre des principes de santé publique », des soignants jugent le programme santé du RN


 « Le Nouvel Obs » a soumis les mesures emblématiques défendues par le parti d’extrême droite en matière de santé à plusieurs organisations professionnelles. Toutes sont vent debout.



L’État de droit, cible régulière de l’extrême-droite en France comme en Europe


Forte de son score aux récentes élections européennes et législatives, l’extrême-droite française se trouve en position de force pour accéder au pouvoir en France. Une possibilité qui inquiète au vu de certaines mesures du programme du Rassemblement national et des déclarations passées de certains de ses membres.



« Le RN ne respecte pas les droits de l’homme »


Selon Jean-Marie Burguburu, le président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, l’arrivée au pouvoir du RN pourrait constituer un réel danger pour les droits et les libertés. Il assure que son institution redoublerait alors d’efforts pour leur protection.



Danger immédiat : il n’y a pas de « oui mais » avec l’extrême-droite


Elle consumera tout, ses ennemis, les tièdes et finalement ses amis.

Il n’est plus l’heure de refuser de voter untel ou unetelle sous prétexte qu’ils ne seraient pas démocratiquement purs. Partout, tout le temps, il faut barrer la route au Rassemblement national. Car c’est le parti de la haine et la haine consume tout. Y compris ceux qui auront hésité à faire barrage.



À Paris, un « Comedy club » d’humoristes immigrés pour rire « avant l’expulsion »


À quatre jours du second tour des élections législatives en France, l’association d’aide aux réfugiés Singa a organisé la deuxième édition d’un « Newcomer Comedy Club » à la Gaité Lyrique de Paris autour de sept humoristes issus de l’immigration. Un stand-up mordant où le rire « forcément politique » apparaît comme un exutoire à l’heure où l’extrême droite est aux portes du pouvoir.


Lundi

 

Tout est en place : l’arsenal législatif, le fonctionnement institutionnel, l’habitude de l’obéissance, la surveillance globale, le racisme intrinsèque. Caligula est déjà à l’Elysée ; ses troupes s’apprêtent à envahir l’Assemblée. Chez Camus, l’empereur fou assume : il me faut des coupables. Et ils le sont tous.


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Inquiétudes quant aux discours délétères sur les mineur⸱e⸱s isolé⸱e⸱s – Nos organisations appellent au respect de leurs droits fondamentaux



En tant qu’organisations et professionnel⸱le⸱s accompagnant au quotidien des mineur⸱e⸱s non accompagné⸱e⸱s, nous souhaitons partager notre vive inquiétude quant aux intentions de traiter la question des mineur⸱e⸱s isolé⸱e⸱s étranger⸱e⸱s sous le prisme des questions migratoire et sécuritaire.

Si nous observons un glissement régulier du traitement politique et médiatique des mineur⸱e⸱s isolé⸱e⸱s vers ces questions, le contexte politique nous amène à devoir rappeler l’évidence : celle de la nécessaire protection de ces mineur⸱e⸱s et du respect de leurs droits fondamentaux qui ne peuvent passer que par leur maintien dans le droit commun de la protection de l’enfance.

« Le RN voit dans les policiers des militants pour sa cause et non les agents d’une administration impartiale »


Notre tradition et l’organisation de notre police la rendent particulièrement vulnérable à des pratiques illibérales, prévient le politiste Sebastian Roché, coauteur de « la Police contre la rue ».

Toutes les nations ont des forces de l’ordre, le plus souvent armées, disposant de pouvoirs de limitation des droits des citoyens. Leur caractère plus ou moins démocratique dépend à la fois du type d’ordres qu’elles reçoivent de leurs gouvernements respectifs et des lois qui encadrent l’action de leurs agents. Et sur ces deux aspects, notre police est particulièrement exposée au risque d’une orientation illibérale. Là où nombre de pays ont choisi de multiplier les niveaux de commandement – aux Etats-Unis, on compte 18 000 agences de police, en Allemagne 16 Länder et autant de ministres de l’Intérieur, au Royaume-Uni, 43 forces –, la France, elle, a choisi une architecture ultracentralisée.




Pour étouffer ses casseroles, le Mr sécurité du RN s’imagine ministre de l’Intérieur


Gabegie financière, management brutal, harcèlement, violation des lois, mépris des droits de l’homme et poursuites pour crime contre l’humanité : en 7 ans à la tête de Frontex, l’agence européenne qui contrôle nos frontières, Fabrice Leggeri a montré l’étendue de ses (in)compétences. Le galop d’essai pourrait virer à la cavalcade : l’eurodéputé Rassemblement national postule désormais à l’Intérieur au sein d’un gouvernement d’extrême-droite.

L’apologie de terrorisme est le bâillon de la liberté



À l’initiative de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, et de Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme, 150 citoyen·nes s’alarment de l’utilisation de l’apologie de terrorisme pour bâillonner l’expression des protestations sociales, démocratiques et écologiques. Parmi les signataires, Étienne Balibar, Rony Brauman, Alain Damasio, Philippe Descola, Cécile Duflot, Didier Fassin, Antoine Garapon, Cédric Herrou, Nancy Huston, Eva Joly, Henri Leclerc et Elias Sanbar.

« Apologie du terrorisme » : l’expression fait florès. À la fois couteau suisse et épée de Damoclès, elle sert à tout et menace de s’abattre sur la tête de tout un chacun.



JO 2024 : POURQUOI LA VIDÉOSURVEILLANCE ALGORITHMIQUE POSE PROBLÈME



À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, un outil de surveillance intrusif va se déployer dans nos rues : la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Un dispositif inquiétant, rendu légal par la loi JO 2024. Analyse.

Des caméras dopées à l’intelligence artificielle vont désormais passer au crible, en direct, vos moindres mouvements. Marcher à contresens d’une foule aux abords d’un stade parce que vous rejoignez vos amis pourra faire de vous une personne suspecte. Ce qui aura analysé votre mouvement : un algorithme. Voici ce qui se cache derrière le terme technique de « vidéosurveillance algorithmique ». 

Collecte des données personnelles aux JO

La présentation d’un QR code sera nécessaire pour entrer dans certaines zones pendant toute la durée des Jeux de Paris 2024 : autour des lieux de cérémonie, d’épreuves ou de vie des athlètes et personnels. Le but est de filtrer les entrées dans ces zones particulièrement sensibles au risque d’attentats.

Si l’objectif de ce dispositif de sécurité peut sembler louable, il conduit à restreindre laliberté d’aller et venir de tous (travailleur, touriste, riverain, etc.).

https://theconversation.com/le-retour-du-controle-par-qr-code-pour-les-jo-de-paris-2024-nest-pas-anodin

Le retour du QR code dans nos vies ne doit pas être pris comme un événement anodin. Il faut le mesurer à l’aune des atteintes aux droits et libertés fondamentaux qu’il représente. Cette technologie contribue à l’avènement d’une société de surveillance à laquelle s’accoutument peu à peu les individus.

La résurgence régulière de dispositifs de surveillance à chaque évènement (crise sanitaire, attentat terroriste, fait divers, etc.) conduit à s’interroger sur ce que Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public, appelle « l’état d’urgence permanent ». Justifiés par un motif sécuritaire toujours plus demandeur, ces dispositifs risquent d’amenuiser peu à peu la garantie des droits fondamentaux comme, ici, la liberté d’aller et venir et le respect de la vie privée.

Ce risque est d’autant plus grand que nous ne connaissons pas encore précisément le régime juridique des traitements de données mis en œuvre dans ce cadre, la durée de conservation des informations ou les données précises qui seront collectées.

Violence des mineurs : le « tournant autoritaire »

Par Rémy Dufaut


Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal de lancer une grande concertation sur la question de la violence des mineurs.

Il faut que ce dernier n’ait pas eu d’enfant ni jamais enseigné pour pondre aussi spontanément des mesures dignes des « pensionnats disciplinaires » et des maisons de correction (dites aussi « maisons de redressement ») d’autrefois.

Nous avons jusqu’alors échappé, sans doute en raison de la brièveté de son passage au ministère de l’Education nationale,  au retour du porte-plume et de l’encrier, des pupitres, des coups de règle sur le bout des doigts, des séjours « au coin », des tours de cour et du bonnet d’âne.

Ce retour aux « bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves » et la surenchère, qui va bien au delà, n’augurent rien de bon pour l’avenir des actuels élèves et futurs citoyens de la République.

Qu’on en juge sur pièce:

Responsabilisation des parents: amendes, réparations financières, travaux d’intérêt général pour les parents, envoi en internat.

Contrôle des écrans et des réseaux sociaux: avec contrôle de l’âge.

Autorité à l’école et laïcité: retrait de points sur le brevet ou sur le bac et que cette mention soit indiquée dans Parcoursup ou bien travaux d’intérêt général pour effacer cette mention ; contrat d’engagement parents-école-élèves, en cas de non-respect de celui-ci sanctions, saisine de la justice ; apprentissage à l’école primaire du respect de l’autre et de la tolérance ; renforcement des équipes « valeurs de la République » ; scolarisation » tous les jours de la semaine, entre 8h et 18h, à commencer par les quartiers prioritaires et les réseaux d’éducation prioritaire«  (sans doute pour mieux lutter contre les discriminations…)

Durcissement de la réponse pénale: débat sur « l’excuse de minorité » ; « comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans » ; mesure de « composition pénale » c’est-à-dire sanction sans procès ; les jeunes identifiés dans les écoles comme « commençant à partir à la dérive » assisteraient à une comparution immédiate au tribunal pour en juger du bien-fondé; ouverture d’un débat pour envisager des « atténuations » à « l’excuse de minorité« , principe qui fait qu’un mineur est sanctionné moins sévèrement qu’un majeur; « mesures d’intérêt éducatif« , qui seront l’équivalent des travaux d’intérêt général pour les mineurs de moins de 16 ans.

Ce n’est de toute évidence pas le retour en force de l’autorité, prôné par les politiques les plus à droite, qui nous évitera l’arrivée au pouvoir des extrêmes. En voulant marcher dans leurs pas, Gabriel Attal leur ouvre en fait avec ce « tournant autoritaire » un boulevard.

Gabriel Attal pense avant tout à sanctionner. L’idée de prévention n’est pas sa priorité.

RD



Guadeloupe : Gérald Darmanin ordonne un couvre-feu pour les mineurs à Pointe-à-Pitre pour lutter contre la délinquance



La mesure de deux mois entrera en application « à partir du début de semaine prochaine » et sera effective à partir de 20 heures, a précisé le ministre de l’Intérieur.

En déplacement en Guadeloupe, Gérald Darmanin, a ordonné, mercredi 17 avril au soir, l’instauration pendant deux mois d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 18 ans à Pointe-à-Pitre afin de lutter contre la délinquance.

Violence des gangs, crise humanitaire, rapatriement des diplomates… Le point sur la situation en Haïti


Des groupes armés, qui réclament la démission du Premier ministre Ariel Henry, ciblent des infrastructures administratives et des sites stratégiques. Plusieurs pays ont décidé de rapatrier leurs diplomates.

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Des munitions en vente dans les bureaux de tabac : « c’est comme si les buralistes vendaient des médicaments à la place des pharmaciens »


Pour faciliter l’accès aux munitions de chasse à l’heure où certains chasseurs doivent faire des dizaines de kilomètres pour trouver un armurier, les bureaux de tabac pourront vendre des munitions à compter du 1er janvier 2024. Une mesure qui divise, tant chez les buralistes que chez les chasseurs.

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Non , nous ne sommes pas le 1er avril !

Villes : « Il y a un vrai problème d’ambition lié à l’orientation politique de ce gouvernement »


Gilles Leproust, maire d’Allonnes et président de l’association des maires Ville et Banlieue de France revient sur le comité interministériel des villes, tenu le 27 octobre. S’il reconnaît des avancées, il critique le manque d’ambition et le trop grand flou de certaines annonces.

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10 ans et 3 heures face aux gendarmes


Dans un climat de surenchère entre les ministres de l’Intérieur et de l’Éducation, qui se disputent le régalien et une posture de fermeté face à la menace terroriste, un écolier de 10 ans s’est retrouvé pendant près de trois heures face à des gendarmes ! Répondant à la circulaire du garde des Sceaux demandant « une réponse pénale ferme et rapide » aux actes antisémites et à l’apologie du terrorisme, le parquet de Perpignan a cru bon faire entendre cet élève de CM2 d’une école de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Tout est parti d’une question posée en classe par un môme qui s’est peut-être mal exprimé, ou a pu être mal compris. L’école l’a signalé et les autorités en ont fait l’un des plus jeunes suspects jamais entendu pour « apologie du terrorisme ».

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François Baroin persiste, signe et tient à le faire savoir

L’EXPULSION DES ÉTRANGERS DÉLINQUANTS : QU’EN DIT LA LOI ?


Un étranger, s’il est prouvé qu’il représente une menace grave pour la sécurité de l’État, en étant proche de terroristes ou en préparant un attentat, peut déjà être expulsé sous le droit actuel. Mais le terroriste d’Arras n’était en effet pas expulsable.

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Asile et immigration : l’attentat d’Arras fait avancer le projet de loi Darmanin


Le gouvernement se sert du cas Mogouchkov, du nom du suspect de l’assassinat du professeur Dominique Bernard, pour faire avancer son projet de loi sur l’asile et l’immigration. Au risque d’enchaîner les raccourcis et de se tromper de cible, alertent les associations de défense des migrants.

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Le Conseil d’Etat ordonne au ministère de l’Intérieur de garantir le port et la visibilité du matricule des policiers



La plus haute juridiction de l’ordre administratif avait été saisie par plusieurs associations à l’automne dernier.

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Les contrôles au faciès «existent» mais le Conseil d’Etat s’estime incompétent

Après un passage sur BFM : cette militante antiraciste traquée par l’extrême-droite



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Généralisation de la violence



Un jeune homme s’est fait violemment frapper par un agent de sécurité de la RATP lors d’une interpellation dans les couloirs du métro parisien, comme le révèlent des images diffusées sur X (ex-Twitter). Selon la régie de transports, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête interne, la scène s’est déroulée mardi 19 septembre vers 21 heures, dans la station Gare de l’Est. Le jeune homme a ensuite été remis à la police.