Julian Assange libéré : le cyber-militant devenu symbole de la liberté d’informer



Après douze ans d’enfermement dont cinq passés en prison au Royaume-Uni, Julian Assange est enfin libre après un accord conclu avec la justice américaine. Qui est le fondateur de Wikileaks, poursuivi par les États-Unis pour la publication sur ce site Internet de documents diplomatiques et militaires américains compromettants ? Portrait.



Julian Assange est libre: «L’ONU avait reconnu le caractère arbitraire de sa détention», rappelle Maître Antoine Vey, son avocat français


Julian Assange a quitté hier la prison de haute sécurité où il était détenu à Londres depuis cinq ans. Le lanceur d’alerte, désormais libre, aurait négocié un accord de plaider coupable d’avoir « rassemblé et disséminé des informations confidentielles » avec la justice américaine. Il sera entendu demain, mercredi dans les îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, – ça pourrait être la dernière audience de l’Affaire Assange – puis devrait rentrer en Australie. Décryptage avec Maître Antoine Vey, son avocat en France.  


Olympisme et psychiatrie



Copie du message de Marie-Line OLIANAS, Déléguée Départementale UNAFAM AUBE au Directeur de l’Etablissement Public de Santé Mentale de l’Aube:

Monsieur Le Directeur,

Je me permets de vous contacter en tant que déléguée de l’UNAFAM pour l’Aube mais aussi en tant que porteuse de l’indignation de l’ensemble des professionnels de santé mentale et des associations de personnes et familles concernées par les maladies psychiques.

En effet, à la suite de Bordeaux, Nantes, Rennes, les services de préfecture de L’ Aube ont donc fait connaître à l’Etablissement Public de Santé Mentale de l’Aube via votre parole, leur décision de reporter les sorties non accompagnées, à l’exception des sorties accompagnées pour raison médicale, de reporter  les levées de mesures SDRE, de reporter des programmes de soins sans appel, entre autres les autorisations de sortie pour les personnes placées en soins à la demande d’un représentant de l’État (SDRE), ceci au seul motif que les festivités, lors du passage de la flamme olympique dans les villes précitées, seraient mises en danger par les personnes en soins.

Nous dénonçons avec force et colère cette décision indigne, fondée sur des représentations archaïques et infondées des maladies psychiques. Ces mesures s’inscrivent en totale contradiction avec les discours et orientations affichés par les ARS notamment, en matière de lutte contre la stigmatisation des malades psychiques. Elles sont également totalement à contrecourant de l’évolution actuelle de la psychiatrie, qui tend vers une psychiatrie hors les murs, inclusive, dans la vie et la cité. Les personnes souffrant de troubles psychiques visés par la présente mesure, seront-elles aussi « interdites de Jeux Olympiques et Para Olympiques » ? 

Monsieur le Directeur, vous comprendrez bien que de telles mesures ruinent totalement la crédibilité des propos tenus par l’ARS en termes de lutte contre la stigmatisation des malades psychiques. Comment comprendre ces directives alors qu’en même temps, les ARS soutiennent les Semaines d’Information sur la Santé Mentale, les GEM, etc. … N’est-il pas nécessaire en certaines circonstances, d’affirmer des valeurs fortes et s’opposer à des mesures discriminatoires qui promeuvent l’exclusion des personnes fragiles ?

Je me permets, pour information, de vous joindre le courrier du Président de l’EPSAN, de vous transférer par un mail suivant, l’article de France Assos Santé.

Persuadée de l’attention que vous porterez à ce courrier et confiante dans la parole que vous porterez pour que de telles mesures ne se reproduisent pas sur les sites concernés par les Jeux Olympiques et Para olympiques, et pour toute autre manifestation future (de grande ampleur), je vous prie, de croire, Monsieur le Directeur, en l’expression de mes salutations respectueuses.

Marie-Line OLIANAS

Déléguée Départementale UNAFAM AUBE



Copie du courrier du Dr Philippe AMARILLI, Président de la commission d’établissement (CME) de l’EPSAN et de la conférence Grand Est des présidents de CME de CHS


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L’extrême-droite a tout faux: témoignages



SPLANN: LA PAROLE À NOS LANCEURS D’ENQUÊTE


Et vous, comment ça va depuis le 9 juin ? Nous vous avons posé cette question, à vous qui nous alertez chaque jour. Comment l’annonce des résultats du Rassemblement national aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale vous touche depuis votre quotidien, vos engagements et vos combats. Voici la réponse de neuf lanceurs et lanceuses d’enquêtes bretons.



Face au RN, des scientifiques du climat résolus à «faire monter la digue»


Science refuse. À quelques jours du premier tour des élections législatives anticipées en France, de nombreux scientifiques ont décidé de se mobiliser publiquement contre l’extrême droite. Vert a interrogé plusieurs d’entre elles et eux.



L’immigration: ooouh !

De nombreuses personnalités politiques, à droite et à l’extrême-droite, s’expriment régulièrement pour dénoncer « l’immigration massive » vers la France.

Discours qui ne manquent pas de résonner aux oreilles fragiles d’honnêtes citoyens français


Haro sur les médias !



« On a vraiment l’impression d’enterrer la radio » : à Europe 1, malaise autour de la nouvelle émission de Cyril Hanouna


Cyril Hanouna anime depuis une semaine une émission de décryptage politique sur les ondes d’Europe 1. Une arrivée en fanfare qui a déjà valu à la chaîne privée – sous pavillon Bolloré – une sévère mise en garde de l’Arcom. En coulisses, le retour de l’animateur provoque des gros remous au sein de la rédaction.



Chez Pascal Praud, diabolisation de la gauche et soutien explicite à l’extrême-droite qui « n’existe plus en France »


DU CÔTÉ DE CHEZ BOLLORÉ… Les chaînes du milliardaire réactionnaire ont bousculé leurs programmes pour les législatives. De Pascal Praud (CNews) à Cyril Hanouna (Europe 1), elles mènent à l’unisson une violente campagne à droite toute. Chronique.



Sur le service public aussi…


« Cette fois c’est vraiment la dernière » : Charline Vanhoenacker évoque la fin du « Grand dimanche soir » sur France Inter.

À l’occasion de la dernière du « Grand dimanche soir » de la saison, ce dimanche 23 juin, la journaliste et humoriste belge n’a pas donné rendez-vous aux auditeurs à la rentrée prochaine, laissant entendre que l’émission ne serait pas reconduite.

Face à la menace de l’extrême droite, plus d’une centaine d’organisations de la société civile constituent une coalition autour de 16 mesures prioritaires pour améliorer concrètement la vie des Français.e.s.




Un an et 16 mesures pour changer la vie des gens

Nous avons une expertise et une expérience, proche des réalités et du quotidien de nos concitoyens. Nous agissons concrètement dans les territoires pour la transition écologique et la justice sociale.

Nous accompagnons les personnes les plus démunies, nous apportons des solutions pour l’accès au logement, à l’alimentation, à la mobilité, à l’action citoyenne, partout et pour toutes et tous.

Dans ce moment décisif pour notre démocratie et nos libertés, nous nous rassemblons autour d’une liste de 16 mesures prioritaires et urgentes à engager dès le 8 juillet.

Le défi est de taille, mais avec les bons choix politiques il sera possible dès la première année de gouvernement d’engager les réformes ambitieuses qui permettront d’améliorer concrètement la vie des gens, notamment les plus
vulnérables, et d’être enfin à la hauteur de la crise climatique et environnementale.

Cet agenda de réformes devra s’accompagner d’une méthode démocratique renouvelée : dialogue structuré avec les corps intermédiaires, rôle du Parlement renforcé, respect des institutions et des personnes.

Les signataires de cet appel demandent aux forces politiques qui souscriront à nos demandes de s’engager également à faire un point mensuel de suivi de l’avancement de ces différentes réformes avec la société civile organisée de façon à s’assurer de leur mise en œuvre effective et, si besoin, d’opérer les ajustements nécessaires.

Voir ICI


Les signataires

Les collectifs

Collectif Alerte – Collectif des associations citoyennes – Fédération des Acteurs de la solidarité – Fédération nationale des SAMU sociaux – Mouvement associatif – Réseau Action climat – UNIOPSS

Les organisations

350.org – 82 – 4000 Solidaires – Action Contre la Faim – France – Action justice climat – AEQUITAZ – AFEV – Agir pour l’environnement – Alofa Tuvalu – Amis de la terre – Animafac – APF France Handicap – ATD Quart Monde – ATTAC – CERAS – CFDT – CGT – Club Convaincre – Convergence des services publics – Coorace – Destins liés – Emmaüs France – En commun 66 – ENVIE – ESS France – FAGE – Fédération Française des Centres Sociaux – Fédération Léo Lagrange – Fédération nationale des Samu Sociaux – Fondation Abbé Pierre – Forum Réfugiés – France Nature Environnement – France Terre d’Asile – FSU – Greenlobby – Humanity Diaspo – L’ESPER – L’Union étudiante – La 27ème région – La Cimade – Labo de l’ESS – La Ligue de l’Enseignement – Le sens du service public – LDH (Ligue des Droits de l’Homme) – LVN – Notre Affaire à tous – Nous sommes vivants – Nour – On est prêt – Opération Milliard – Oxfam – Pacte civique – RESES – Réseau des AMAP Midi-Pyrénées – Sauvons l’Europe – STOO Précarité – Union syndicale Solidaires – Unis pour le climat – UNADEL – UNSA – Utopia – Utopia 56 – Vacances Ouvertes – Virage énergie – Zéro Waste France

Contre l’extrême-droite: le Nouveau Front Populaire

23 juin : journée mondiale des lanceurs d’alerte – La protection des lanceurs d’alerte au cœur des préoccupations du Défenseur des droits



À l’occasion de la journée mondiale des lanceurs d’alerte, le Défenseur des droits rappelle l’importance du rôle des lanceurs d’alerte dans le fonctionnement de la démocratie ainsi que le devoir impérieux de les protéger.

Corruption, maltraitances, pollutions environnementales, risques sanitaires… autant d’atteintes à l’intérêt général qui sans le courage des lanceurs d’alerte pourraient perdurer en silence. 

Employeurs, autorités externes chargées du recueil des signalements, tous ont le devoir d’être mobilisés et à l’écoute des lanceurs d’alerte.

Dans son rapport bisannuel sur la protection des lanceurs d’alerte à paraître en septembre, le Défenseur des droits fera le point sur les progrès accomplis dans le traitement des signalements, notamment au regard des efforts déployés par les 41 autorités désignées par les pouvoirs publics, nouveaux acteurs du droit de l’alerte (voir la liste dans le Guide du lanceur d’alerte).

De plus en plus fréquemment saisi, le Défenseur des droits œuvre à la prévention des représailles en certifiant les lanceurs d’alerte, ainsi qu’en luttant, aux côtés de ces derniers contre les discriminations dont ils font l’objet (consulter le rapport d’activité 2023 du Défenseur des droits).

En ce 23 juin 2024, Journée mondiale des lanceurs d’alerte, le Défenseur des droits souhaite également mettre en lumière les travaux de l’Association des ombudsmans et médiateurs de la Francophonie (AOMF), dont il est membre.  Afin de promouvoir des mécanismes robustes de protection des lanceurs d’alerte, l’AOMF vient en effet de se doter d’un Comité pour l’intégrité publique qui permettra aux institutions des pays membres de renforcer la saine gouvernance et l’intégrité des institutions étatiques.

À l’instar des activités conduites au sein du réseau NEIWA, cette nouvelle participation du Défenseur des droits aux réflexions internationales sur les lanceurs d’alerte, est un engagement supplémentaire de l’institution aux côtés de ceux dont la liberté d’expression est encore trop souvent menacée.

Pourquoi la LDH soutient sans réserve le Nouveau Front Populaire




Procès de trois cadres du RN pour provocation à la discrimination : « Ce dossier est d’une actualité brûlante ! Vous devez dire ce qu’est le droit ! »


Ce mardi se tenait au tribunal de Nanterre le procès de quatre membres ou ex-membres du Rassemblement national. Ils étaient renvoyés après la diffusion d’un guide à destination des élus municipaux en 2014, faisant la promotion de la préférence nationale. Des peines avec sursis ont été requises. Compte rendu.



Condamnation définitive du Rassemblement National dans l’affaire des kits de campagne


La Cour de cassation a rejeté ce mercredi 19 juin les pourvois du Rassemblement national et de proches de Marine Le Pen dans l’affaire des kits de campagne, le matériel électoral clé en main utilisé par les candidats du FN (devenu Rassemblement national) lors des législatives de 2012.

Jugé en appel pour recel d’abus de biens sociaux en mars 2023, le RN avait été condamné à une amende de 250000 euros. Cette condamnation est désormais définitive.



Réforme des retraites, fiscalité, augmentation des salaires des profs : la liste des renoncements du RN avant les législatives s’allonge


A l’approche d’une potentielle victoire aux législatives du Rassemblement national, le parti d’extrême droite abandonne ou adoucit quelques-unes des mesures les plus emblématiques des programmes de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.

Le RN fait un petit ménage d’été dans son programme. La perspective d’une accession au pouvoir du Rassemblement national, éventuellement avec l’aide de LR, contraint le parti d’extrême droite à repousser, voire à oublier, plusieurs des promesses faites lors des récentes campagnes.



« Le RN au pouvoir est une menace pour les principes fondateurs de la justice »

L’avocat Vincent Brengarth alerte sur le risque d’une arrivée au pouvoir du parti d’extrême droite, qui marquerait la mise au pas de la justice pour en faire une mécanique punitive implacable.

« C’est souvent parce que le Conseil constitutionnel est un rempart de nos droits et de nos libertés qu’il est pris pour cible » affirmait Laurent Fabius, Président du « Conseil des sages », dans un entretien donné au journal Le Monde en mai. Ce constat traduit une tendance qui s’aggrave consistant, pour une partie de la classe politique, et en particulier le RN, à conspuer les contre pouvoirs, garants de la préservation de l’État de droit, lorsque leurs décisions font obstacle aux mesures politiques les plus démagogiques.



Pour un front commun des médias contre l’extrême droite


Jamais depuis la Libération, l’extrême droite, en France, ne s’est trouvée si près de la victoire. Elle porte un projet de démolition sociale, de repli chauvin, de discrimination raciste, sexiste, homophobe, de guerre aux minorités, de basculement liberticide et de régression écologique.



Hanouna, Bourdin, Elkrief : guerre ouverte contre le Nouveau front populaire


Dans son nouvel épisode de « L’œil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a démarré par un hommage appuyé à Emmanuel Khérad qui, après 24 années de bons et loyaux services à la tête de la Librairie francophone s’est fait virer comme un malpropre de France Inter. Un nouvel épisode qui intervient après l’éviction de Guillaume Meurice et qui interroge sur la Stratégie de l’antenne publique. Le premier « top » est allé à Gilles Legendre, le fidèle macroniste qui n’a pas été réinvesti sur sa circonscription. Un brin hypocrite, il s’est dit enfin libre


Le Front populaire a-t-il donné les pleins pouvoirs à Pétain, comme l’affirment des comptes d’extrême droite ?



La coalition de gauche élue en 1936 a pris fin en 1938. Si des anciens élus de ce mouvement ont pu participer au vote du 10 juillet 1940, la plupart d’entre eux se trouvaient à droite de l’échiquier politique.

Près d’un siècle après le Front populaire de Léon Blum, les principaux partis de gauche se sont alliés au sein d’un Nouveau Front populaire afin de faire barrage à l’extrême droite aux élections législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron. Mais déjà, certains internautes raillent l’intitulé de cette alliance, invoquant l’histoire : « Quel nom funeste ! C’est le Front populaire qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain », assure une utilisatrice sur le réseau social X. Une théorie aussi avancée par Pierre Sautarel, fondateur du site identitaire Fdesouche.

C’est « une formulation injuste historiquement et politiquement », résume Serge Wolikow

La justice pour tous



Demandez aux gens ce qu’ils pensent de l’expression « droits humains universels » et je parie que vous verrez que le mot « droits » est moins problématique pour beaucoup que le mot « universel ».

En général, les gens ne s’opposent pas à l’idée qu’ils ont eux-mêmes des libertés fondamentales ou des droits humains. Mais il est souvent plus difficile de les convaincre que tout le monde a les mêmes droits.

Sur l’accusation d’antisémitisme portée contre la France insoumise

Réponse collective à une infamie




L’antisémitisme est un fléau. Une ignominie qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Dans ce texte, que les signataires soient ou non d’accord avec la France insoumise, elles et ils entendent montrer que l’accusation d’antisémitisme s’abattant sur LFI est une infamie, aux soubassements politiques et même politiciens honteux: peur panique devant le Nouveau Front populaire, tentative de mise à mort politique d’une force de gauche combative, criminalisation du soutien au peuple palestinien. La lutte contre l’antisémitisme est affaiblie et dévoyée par ces accusations mensongères. À l’écoute des personnes qui ont pu être parfois heurtées, toute la gauche doit renforcer cette lutte commune.

« Le RN voit dans les policiers des militants pour sa cause et non les agents d’une administration impartiale »


Notre tradition et l’organisation de notre police la rendent particulièrement vulnérable à des pratiques illibérales, prévient le politiste Sebastian Roché, coauteur de « la Police contre la rue ».

Toutes les nations ont des forces de l’ordre, le plus souvent armées, disposant de pouvoirs de limitation des droits des citoyens. Leur caractère plus ou moins démocratique dépend à la fois du type d’ordres qu’elles reçoivent de leurs gouvernements respectifs et des lois qui encadrent l’action de leurs agents. Et sur ces deux aspects, notre police est particulièrement exposée au risque d’une orientation illibérale. Là où nombre de pays ont choisi de multiplier les niveaux de commandement – aux Etats-Unis, on compte 18 000 agences de police, en Allemagne 16 Länder et autant de ministres de l’Intérieur, au Royaume-Uni, 43 forces –, la France, elle, a choisi une architecture ultracentralisée.




Pour étouffer ses casseroles, le Mr sécurité du RN s’imagine ministre de l’Intérieur


Gabegie financière, management brutal, harcèlement, violation des lois, mépris des droits de l’homme et poursuites pour crime contre l’humanité : en 7 ans à la tête de Frontex, l’agence européenne qui contrôle nos frontières, Fabrice Leggeri a montré l’étendue de ses (in)compétences. Le galop d’essai pourrait virer à la cavalcade : l’eurodéputé Rassemblement national postule désormais à l’Intérieur au sein d’un gouvernement d’extrême-droite.

Missions locales : « On n’accompagne plus les jeunes, on les flique »



Avec la multiplication des sanctions, contrôles et objectifs chiffrés imposés par les réformes de France Travail, des conseillers en mission locale s’inquiètent de voir disparaître leur service public qui accompagne les jeunes vers la stabilité.

Conseiller en mission locale, c’est le plus dur et le plus beau des accompagnements », résume Pauline. Après avoir suivi une formation dans l’insertion professionnelle, la quarantenaire a travaillé dans deux organismes ariégeois. Son rôle en tant que conseillère : accompagner les jeunes de 16 à 25 ans dans leur insertion sociale et professionnelle. « On prend la globalité de la personne », résume-t-elle.

Cette « globalité » de la prise en charge va bien au-delà de la recherche d’emploi : soutenir les jeunes dans leurs démarches administratives, leur conseiller des formations, les aider à trouver un logement ou à passer le permis si besoin, etc. Cet accompagnement « personnalisé » est permis par l’ancrage des missions locales au plus près des réalités locales : on en compte plus de 400 dans toute la France, recevant chaque année plus d’un million de jeunes. Ce modèle risque-t-il de disparaître ?

Bombardements israéliens à Rafah : les JT plaident le droit à l’« erreur »



Dans la nuit du dimanche 26 mai, l’armée israélienne bombarde le camp humanitaire de Tal al-Sultan. Qualifié de massacre ou de carnage par de nombreuses ONG, ce bombardement est l’un des plus meurtriers de l’offensive lancée par Israël sur Rafah depuis le début du mois de mai. Il a légitimement choqué massivement le monde entier, notamment du fait de la diffusion instantanée d’images apocalyptiques sur les réseaux sociaux : un camp sous les flammes, 49 morts, des corps calcinés, un bébé décapité et plus de 180 blessés [1]. Face à cela, nous pouvions nous attendre à une réaction médiatique à la hauteur de la gravité de l’événement. Ce fut pourtant loin d’être le cas.




Guerre Israël-Gaza : des parents de soldats israéliens entre angoisse et défiance envers la guerre à Gaza



Il est en ce moment en route pour Rafah« : quand Sharon et David reçoivent l’AFP dans leur maison du nord d’Israël, leur fils de 22 ans retourne combattre dans le sud de Gaza. Eux vont tenter de tromper l’anxiété avec d’autres parents de soldats.

Depuis le début de l’opération terrestre à Gaza le 27 octobre, 309 soldats ont été tués, selon l’armée.

« Au début, cette guerre était juste. Plus maintenant« , lance Ruth (prénom modifié), 58 ans, pour qui l’unique objectif des opérations devrait être de ramener les otages puis les soldats « à la maison« , plutôt que la destruction du Hamas.

Troyes: plus de mille manifestants pour soutenir le Nouveau Front Populaire contre l’extrême-droite ce samedi après-midi

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A l’appel de l’intersyndicale, un préavis de grève générale a été déposé pour le jeudi 20 juin. Les organisations, partis, associations, collectifs se joindront au mouvement en une manifestation unitaire avec le Nouveau Front Populaire contre les extrêmes-droites à 10h30 au départ de la place Jean-Jaurès à Troyes . Ce n’est qu’un début…

RSF dénonce l’intimidation de Haaretz, l’un des rares médias israéliens qui critiquent la guerre à Gaza



Dans un écosystème médiatique israélien qui manque de plus en plus de pluralisme, Haaretz fait figure d’exception. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les tentatives d’intimidation croissantes dont le quotidien fait l’objet depuis le 7 octobre pour sa couverture de l’impact de la guerre à Gaza et sa critique du gouvernement israélien. 

Le matin du 5 juin, l’entrée vitrée du bureau du quotidien Haaretz à Tel Aviv a été brisée par un homme non identifié : première attaque physique contre le média, mais dernière en date d’une série de menaces et de tentatives d’intimidation. Accusé d’être le “journal du Hamas” par les partisans du gouvernement israélien, le quotidien de gauche subit, depuis le 7 octobre, des pressions accrues pour sa couverture critique de la guerre à Gaza.

A la maison d’arrêt de Tarbes, des recommandations en urgence émises après « des violences physiques et psychologiques » rapportées sur des détenus



La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce, à la suite de visites inopinées en mars dans cette prison, de « nombreux dysfonctionnements entraînant des atteintes graves aux droits des personnes qui y sont détenues ». Une enquête judiciaire est en cours, selon le ministre de la Justice.

« Coups »« gifles »« injures »« doigts d’honneur », « menaces »« moqueries »… Lors de deux visites inopinées, en mars, à la maison d’arrêt de Tarbes (Hautes-Pyrénées), cinq contrôleurs des lieux de privation de liberté ont recueilli de « multiples témoignages concordants et circonstanciés », qui parlent « de violences physiques et psychologiques » commises de manière répétée sur des détenus par une équipe de surveillants. A la suite de ce constat, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Dominique Simonnot, a émis des recommandations en urgence, le 10 avril. Elles sont publiées jeudi 13 juin au Journal officiel.

L’UE condamne la Hongrie à une lourde amende pour non-respect du droit d’asile



La Cour de justice de l’Union européenne a condamné, jeudi, la Hongrie à payer une amende de 200 millions d’euros et à s’acquitter d’une astreinte d’un million d’euros par jour tant qu’elle ne se sera pas mise en conformité avec le droit de l’UE en matière d’asile. Une décision aussitôt fustigée par Viktor Orban.

La Hongrie a été condamnée, jeudi 13 juin, par la Cour de justice de l’Union européenne à payer une amende de 200 millions d’euros et à s’acquitter d’une astreinte d’un million d’euros par jour tant qu’elle ne se sera pas mise en conformité avec le droit de l’UE en matière d’asile.

Le nombre de déplacés de force dans le monde atteint le chiffre record de 120 millions



Le monde comptait un nombre record de 120 millions de déplacés de force à la fin avril, un nombre qui ne cesse d’augmenter et « un terrible réquisitoire sur l’état du monde », dénonce l’ONU, ce jeudi 13 juin.

Les guerres à Gaza, au Soudan et en Birmanie ont fortement contribué à augmenter le cortège de gens forcés de fuir leur lieu de résidence depuis plus d’un an, a souligné le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) dans son rapport annuel. « La guerre reste le grand moteur de déplacements massifs », a expliqué le chef du HCR, Filippo Grandi, lors d’un point de presse à Genève.

Le licenciement de Guillaume Meurice provoque des départs en série de France Inter



Les chroniqueurs du « Grand dimanche soir » annoncent un à un quitter l’émission. Charline Vanhoenacker rend hommage à son camarade et assure qu’elle va « s’adapter »

C’est un avenir qui s’annonce incertain pour l’émission « le Grand Dimanche soir » mais aussi pour l’humour sur France Inter. Le licenciement de Guillaume Meurice annoncé par Radio France mardi 11 juin pour « faute grave » continue de provoquer des départs à la chaîne au sein de la radio du service public.




Guillaume Meurice interprète son licenciement comme une « victoire idéologique » de « l’extrême droite »


Plusieurs chroniqueurs de France Inter ont annoncé leur départ par solidarité avec l’humoriste licencié mardi 11 juin pour « faute grave ».

L’humoriste Guillaume Meurice juge que « l’extrême droite » a remporté une « victoire idéologique » après son licenciement par Radio France, mardi 11 juin, pour « faute grave ». La présidente de la maison ronde, Sibyle Veil, lui reproche sa « déloyauté répétée » pour avoir réitéré ses propos polémiques sur le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.




La lettre d’amour de Guillaume Meurice à France Inter : «Je suis triste de te laisser ainsi, dirigée par des âmes de si peu de scrupules»


Sur les réseaux sociaux, l’humoriste a publié ce mercredi 12 juin une lettre d’amour adressée à France Inter, dénonçant aussi une direction obsédée par les chiffres. Parallèlement, son collègue Thomas VDB a annoncé quitter la station, et Charline Van Hoenacker a déploré ce départ précipité.

Si écrire des lettres d’amour devient une pratique de plus en plus isolée, Guillaume Meurice n’a pas eu peur de prendre sa plume. Sur X, il a publié ce mercredi 12 juin, au lendemain de l’annonce de son licenciement, une missive adressée à France Inter, déclarant son amour de longue date pour la station, mais aussi sa désolation face à sa direction obsédée par les chiffres, et ses inquiétudes quant à son avenir



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